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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
4 août 2022

Assurance-chômage

Le modèle canadien, évoqué par Macron, inquiète les syndicats français

assuranceSystème « vertueux » ou « danger » : le modèle canadien d'assurance-chômage, dont le gouvernement entend s'inspirer pour moduler les indemnisations en fonction de la conjoncture, inquiète les syndicats. Durant sa campagne pour un second mandat, Emmanuel Macron s'est engagé sur une nouvelle réforme de l'assurance-chômage, avec l'idée qu'elle soit « plus stricte quand trop d'emplois sont non pourvus, plus généreuse quand le chômage est élevé ».

Depuis, le ministre du Travail, Olivier Dussopt, qui juge « normal d'inciter à la reprise » quand il y a, en même temps, des tensions de recrutement et 7,3 % de chômage, a cité plusieurs fois le modèle canadien. Celui-ci prévoit que les conditions d'accès à l'assurance-chômage et la durée d'indemnisation varient automatiquement selon le taux de chômage régional. Ainsi, dans une région avec un chômage inférieur à 6 %, il faut avoir travaillé 700 heures pour être indemnisé, contre 420 heures dans une région avec un chômage supérieur à 13 %, selon une note de l'Unédic de 2021. La durée d'indemnisation varie, elle, de 14 à 45 semaines.

« Tout ce qui est fait au Canada n'est pas forcément duplicable en France »

En France, dans un premier temps, les règles actuelles, qui arrivent à échéance fin octobre, seront prolongées via un texte de loi à la rentrée. Olivier Dussopt a expliqué vouloir ensuite une « concertation » avec les syndicats et le patronat. « Des pistes peuvent être ouvertes, sur la durée d'indemnisation et son caractère dégressif », a-t-il dit, tout en notant que « tout ce qui est fait au Canada n'est pas forcément duplicable en France ». Et ce alors que l'impact de la dernière réforme controversée, pleinement entrée en vigueur en décembre, n'a pas encore été mesuré.

L'Unédic avait estimé au printemps 2021 que jusqu'à 1,15 million de personnes ouvrant des droits dans l'année suivant l'application toucheraient une allocation mensuelle plus faible (de 17 % en moyenne), avec une « durée théorique d'indemnisation » allongée. Pour Bruno Coquet, spécialiste de l'assurance-chômage, l'idée de moduler en fonction de la conjoncture est bonne, mais « le diable est dans les détails ». Avec le modèle canadien, « quel problème veut-on résoudre ? » s'interroge cet expert affilé à l'OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques).

assurance1Le postulat de l'exécutif est que « les gens qui touchent l'assurance-chômage pourraient occuper les emplois disponibles, donc qu'il faut baisser les droits pour occuper les emplois disponibles », note-t-il. Or seuls « environ 40 % des chômeurs sont indemnisés ». Pourquoi les 60 % restants « n'acceptent pas les emplois ? » « Il faudrait quand même éclairer ce point », ajoute-t-il. Qui plus est, le système canadien, c'est « globalement l'usine à gaz » et « je n'ai pas vu que ça réduisait les difficultés de recrutement », estime l'économiste, y voyant plutôt un « habillage d'une réduction des droits » tout en voulant éviter tout « procès d'intention ».

Une « vieille revendication patronale » pour les syndicats

Coauteur d'une note avançant cette piste de la modulation dès 2021, Stéphane Carcillo, économiste à l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), estime que c'est « assez vertueux d'un point de vue théorique ». « Ça marche aussi » d'un point de vue empirique, affirme-t-il. « Quand l'économie va bien, les règles un peu plus strictes poussent vraiment les gens vers l'emploi. » Mais cet ancien conseiller de Christine Lagarde à Bercy prévient aussi qu'il faut éviter « l'usine à gaz » avec un système français « déjà très complexe » et bien « calibrer » le dispositif.

assurance4Dans les rangs syndicaux, unanimement opposés à la dernière réforme, cette « vieille revendication patronale » est accueillie plus que froidement. « C'est flou et c'est dangereux », critique Denis Gravouil (CGT). Avec cette modulation, ce serait « une espèce d'accélération du changement de nature de l'assurance-chômage, en en faisant un instrument de pression pour accepter n'importe quel travail ». Le modèle canadien « fait joli sur le papier », mais « va surtout frapper des personnes qui ont des difficultés pour trouver un emploi », renchérit Jean-François Foucard (CFE-CGC).

Pour Michel Beaugas (FO) : « C'est la double, voire la triple peine pour les demandeurs d'emploi. La dernière réforme baisse déjà l'indemnisation et on va leur dire : “On va la raccourcir.” » Or, souligne-t-il, la raison des tensions de recrutement, « ce n'est pas l'assurance-chômage, c'est bien l'attractivité des métiers, les horaires, les conditions de travail et le salaire ». (selon "Le Point")

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3 août 2022

Conférence de Téhéran

Moyen-Orient : Russie, Turquie, Iran : les nouveaux alliés

iranC’est un peu le grand retour du Moyen-Orient sur la scène internationale. Certes, la région n’a jamais vraiment disparu des écrans géopolitiques, mais la situation mondiale lui redonne un statut qu’elle avait en grande partie perdu. D’où le ballet que l’on observe depuis plusieurs mois maintenant, où se croisent diplomates russes, américains, turcs, saoudiens, émiratis, israéliens et, plus discrètement, chinois.

A peine Joe Biden parti après une derrnière escale en Arabie saoudite, voilà que doit se tenir, ce mardi, à Téhéran en Iran, un sommet rassemblant Vladimir Poutine, Ebrahim Raïssi et Recep Tayyip Erdogan. Au centre de cet entretien trilatéral : la Syrie. La Russie, la Turquie et l’Iran sont trois acteurs majeurs dans le conflit qui ravage la Syrie depuis 2011 avec des rôles différents. Moscou et Téhéran soutiennent le pouvoir de Bachar Al Assad alors qu’Ankara appuie la rébellion islamiste. Ils ont lancé en 2017 le processus dit d’Astana, qui visait officiellement à ramener la paix dans ce pays. Chacun des trois pays entend suivre son propre agenda mais doit tenir compte de celui des autres.

La menace turque d'intervention en Syrie

Ainsi, ce sommet intervient alors que la Turquie menace, depuis fin mai, de lancer une nouvelle opération militaire dans le nord de la Syrie – contre Tal Rifaat et Manbij, deux localités sous contrôle des Unités kurdes de protection du peuple (YPG) –, où elle cherche à créer ce qu’elle appelle une « zone de sécurité » de 30 kilomètres à la frontière.

À quelques jours du sommet de Téhéran, Mazloum Abdi, commandant en chef des Forces démocratiques syriennes  (FDS, dominées par les YPG) ayant combattu les djihadistes du groupe « État islamique » (EI) avec, en partie, le soutien de Washington, a dit, vendredi, espérer que les Kurdes « ne seront pas utilisés comme monnaie d’échange » dans les discussions. Téhéran et Moscou s’opposent officiellement à une telle offensive, estimant que cela créerait une instabilité peu propice à leur présence.

L'enjeu des céréales ukrainiennes

iran1Mais Ankara a plusieurs cordes à son arc. Les discussions entre la Russie et l’Ukraine concernant l’épineuse question du blocage des exportations de céréales à partir des ports ukrainiens se déroulent à Istanbul et un accord pourrait être trouvé. Des responsables turcs ont même assuré disposer de 20 cargos en mer Noire prêts à être rapidement chargés de céréales ukrainiennes.

Au moment où le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, affirme que la reprise des exportations de céréales depuis l’Ukraine est une « question de vie ou de mort », la Turquie, de plus membre de l’Otan, apparaît comme incontournable. Ce qui arrange les affaires d’Erdogan. Celui-ci voit d’un mauvais œil la récente livraison de F-35 américains à la Grèce, ce qui pourrait modifier le rapport de forces en Méditerranée orientale.

Le président turc profitera d’ailleurs de son déplacement pour rencontrer officiellement et de manière bilatérale son homologue iranien. La Turquie, qui rêve de supplanter l’Arabie saoudite comme phare religieux et politique de l’Islam sunnite, entend bien jouer sa carte. Entre Riyad et Téhéran, le soleil tarde à poindre, même si les nuages tendent à se dissiper.

Comme le note Trita Parsi, du Quincy Institute : « Toute réduction des tensions entre l’Arabie saoudite et l’Iran est une menace pour la durabilité des accords d’Abraham (la normalisation des relations d’Israël et d’un certain nombre de pays arabes –  NDLR). Cela signifie que pour qu’Israël, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis continuent d’avoir suffisamment d’incitations stratégiques à collaborer et à avoir des relations, et à oublier conjointement les souffrances palestiniennes, il doit y avoir une menace de l’Iran. Sinon, tout le château de cartes s’effondre. »

Des discussions secrètes entre Israël et l’Arabie saoudite

C’est dans ce cadre qu’il faut percevoir les déclarations du conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche, Jake Sullivan, le 16 juillet. Selon lui, l’armée iranienne aurait présenté ses drones à une délégation russe, le 8 juin et le 5 juillet, sur la base aérienne de Kachan, à 200 km au sud de Téhéran. Des allégations que le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian, a qualifiées de « sans fondement ». Washington avait déjà annoncé, quelques jours auparavant, que l’Iran s’apprêtait à livrer des centaines de drones, dont des appareils de combat, à la Russie.

Une façon pour les États-Unis de dissuader l’Arabie saoudite de se rapprocher militairement de la Russie et de la Chine, et de mettre un frein à ses débuts de normalisation avec l’Iran. Jake Sullivan s’est bien gardé de mentionner les discussions secrètes entre Israël et l’Arabie saoudite concernant des échanges de technologie de défense, Riyad étant particulièrement préoccupé par… les drones iraniens dont se seraient servi les Houthis du Yémen.

 

L’Iran chercherait à rejoindre les  Brics

Alors que les discussions concernant le retour des États-Unis dans l’accord sur le nucléaire iranien sont au point mort, Téhéran veut préserver l’avenir et renforce ses liens avec Moscou. Adhérente de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), depuis septembre 2021, l’Iran chercherait maintenant à rejoindre les Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud).

2 août 2022

Guadeloupe : front commun des habitants des quartiers du Gosier

Belle plaine, Grand Baie, Pliane, les habitants des quartiers du Gosier étaient réunis ce mercredi soir pour dénoncer les nombreux problèmes de la commune. Au moment où le maire doit être entendu par la justice dans le cadre d’une enquête préliminaire pour recel d’abus de biens sociaux, détournement de fonds et corruption active et passive, les administrés veulent plus que jamais se prendre en main.

gosierIls sont venus ils étaient là. Sur cette terrasse, des gens venus de partout du territoire de la commune du Gosier. Leur motivation, l'impression commune d'être des laissés pour compte de la commune et particulièrement de l'équipe municipale en charge des intérêts du Gosier.

Et précisément, l'un après l'autre, ils témoignent de tous ces maux qui font leur quotidien et cette impression générale de ne pas être entendus, de ne pas être défendus, de devoir faire chaque jour avec les moyens du bord.

Et comme un refrain qui se chanterait dans tous les quartiers sur le même air, c'est la question de l'absence de titre de propriété à laquelle beaucoup d'entre eux sont confrontés. Un vieux refrain qu'ils entonnent maire après maire, sans qu'aucune solution ne soit venue régler les choses.

Et comme un refrain qui se chanterait dans tous les quartiers sur le même air, c'est la question de l'absence de titre de propriété à laquelle beaucoup d'entre eux sont confrontés. Un vieux refrain qu'ils entonnent maire après maire, sans qu'aucune solution ne soit venue régler les choses.

Pourtant, sur cette terrasse de Belle Plaine, quelque chose est née ce mercredi soir. La certitude qu'à travers les sections de cette commune du Gosier, un courant de solidarité et une mobilisation commune devraient désormais porter leurs intérêts communs. (selon "franceinfo")

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Pourtant, sur cette terrasse de Belle Plaine, quelque chose est née ce mercredi soir. La certitude qu'à travers les sections de cette commune du Gosier, un courant de solidarité et une mobilisation commune devraient désormais porter leurs intérêts communs.
28 juillet 2022

Revalorisation des retraites : c'est quand ?

 Quand Bruno Le Maire et Macron se moquent des retraités et des français !

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Pourquoi le gouvernement a fait revoter les députés ?

Dans un premier temps, l'Assemblée avait voté une revalorisation supplémentaire pour les pensions de retraite. Mais à 2h38, un nouveau scrutin a eu lieu à la demande de Bruno Le Maire.

Le revirement de situation a fait hurler les députés de l'opposition. Dans un premier temps, plusieurs députés de la Nupes notamment se satisfont d'avoir réussi à voter, contre l'avis du gouvernement, pour une revalorisation supplémentaire des pensions de retraite, à hauteur de l'inflation réelle, pour un montant total de 500 millions d'euros.

L'amendement, déposé par Charles de Courson (membre du groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires), propose une revalorisation supplémentaire de 0,4% pour les retraites du privé, complétant les augmentations prévues par le gouvernement (+1,1% en janvier et 4% en juillet) afin de "prendre en compte le niveau réel de l'inflation". À 18h34, l'amendement est voté par 186 pour et 181 voix contre.

Un dispositif "injuste" selon Bruno Le Maire

Une satisfaction de courte durée puisqu'à 1h42, Bruno Le Maire demande une seconde délibération. Dans son argumentaire, le ministre dénonce un dispositif "injuste" dans son financement. "Cet amendement est financé en prélevant les sommes sur les pensions de retraite civiles et militaires de l'État. Ça ne me paraît pas juste" argumente le ministre.

Pour convaincre avant la seconde délibération, il affirme qu'il est "probable que les retraites, étant donné le niveau d'inflation, seront revalorisées en janvier 2023", ce qui selon lui rend "inutile" l'amendement revalorisant les pensions du privé. À 2h38, un nouveau scrutin a lieu et cette fois, les députés rejettent la revalorisation supplémentaire des pensions du privé.

Les oppositions dénoncent une "folie démocratique"

Une demande tout à fait autorisée par les articles 101 et 119 du  règlement de l'Assemblée Nationale, qui permet au gouvernement de demander une seconde délibération. Si la stratégie est autorisée, elle a du mal à passer pour les députés de l'opposition.

"En procédant de la sorte, vous êtes en train d'abîmer très fortement ce Parlement", a lancé le député de Marseille (Nupes) Manuel Bompard, tandis que la députée RN de Gironde Edwige Diaz dénonce une "manoeuvre" et pointe du doigt le "retournement de veste" des députés Républicains, qui ont finalement voté pour la suppression de la revalorisation initialement adoptée. Un revirement des députés LR qui interroge également la députée Nupes de Seine-Saint-Denis Clémentine Autain.

Une revalorisation début 2023 ?

Le résultat de cette seconde délibération a immédiatement été contesté par certains députés de l'opposition. Selon eux, plusieurs parlementaires n'ont pas entendu l'appel au vote annoncé par la vice-présidente de l'Assemblée nationale, Élodie Jacquier-Laforge.

Le RN Sébastien Chenu a demandé de "renvoyer immédiatement en commission cette délibération", le chef de file des écologistes Julien Bayou a proposé que le gouvernement "dépose lui-même un nouvel amendement" permettant ainsi un nouveau vote et Ugo Bernalicis (LFI) a demandé "une seconde délibération sur la seconde délibération".

Finalement, les députés ont suivi la proposition de la présidente de voter sur l'ensemble de l'article par scrutin public, qui a confirmé le résultat de la deuxième délibération. Rendez-vous est pris début 2023 pour une possible nouvelle revalorisation. (selon Yahoo-Infos)

Mais qui y croit encore ?

29 juin 2022

Kaczyński, homme fort de la Pologne, quitte le pouvoir

Jarosław Kaczyński a démissionné du gouvernement mardi 21 juin. Le chef du parti conservateur Droit et justice, au pouvoir à Varsovie, était vice-Premier ministre chargé de la sécurité. Il gouvernait la Pologne dans l'ombre depuis 2015.

pologne2Son départ du gouvernement ne devrait en fait rien changer au rôle central qu'il joue dans la politique polonaise : il n'a été Premier ministre que pendant un peu plus d'un an, entre 2006 et 2007, et n'a jamais été président. Pourtant, Jarosław Kaczyński est l'homme politique le plus influent de Pologne au moins depuis 2015. Cette année-là, son parti conservateur, Droit et justice, remporte les élections législatives.

Officiellement, Jarosław Kaczyński n'est alors que député et chef de parti. Mais en pratique, c'est lui qui prend toutes les décisions les plus importantes. Il rencontre aussi les chefs d'État lors des visites officielles. Par exemple en mars dernier, il se rend à Kiev avec le Premier ministre polonais pour soutenir le président ukrainien Volodymyr Zelensky en pleine invasion russe.

La Pologne de Jarosław Kaczyński a aussi reçu près de deux millions et demi de réfugiés depuis le début de la guerre. De quoi tenter de faire oublier à l'Union européenne les atteintes à l'État de droit en Pologne, et le non-respect des droits des personnes LGBTQIA+.

Jarosław Kaczyński mise aujourd'hui sur ce leadership retrouvé de son pays sur la scène européenne pour préparer son parti pour les élections législatives prévues l'année prochaine.

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25 juin 2022

Estelle Youssouffa, députée de Mayotte

Estelle Youssouffa, 44 ans, l’ancienne journaliste est élue députée de la première circonscription de Mayotte.

youssoufaEntrée dans l’arène politique pour la première fois cette année, la présidente du collectif des citoyens, a fait une campagne offensive notamment à travers les réseaux sociaux et le porte à porte.

Mars 2018, Mayotte est bloquée du Nord au Sud et d’Est en Ouest. Le collectif des citoyens, pas encore divisé est en mouvement contre l’insécurité et c’est alors qu’apparait Estelle Youssouffa dans la scène publique mahoraise.

2019, le collectif est divisé en deux. Estelle Youssouffa devient la présidente d'un des collectifs, qui se structure en association.

Les membres du collectif arborent comme symbole un point noir levé et reprennent à leur compte le slogan Ra Hachiri "Nous sommes vigilants", la devise de Mayotte. Le ton est donné.

Estelle Youssouffa va mener une campagne en tenue traditionnelle. Un changement vestimentaire qui l’inscrit dans la droite lignée des combattantes de Mayotte Française.

Action coup de poing et franc-parler sont les méthodes du collectif des citoyens, notamment contre le gouvernement.

En octobre 2019, Emmanuel Macron, le président de la République est en visite à Mayotte.  Toute de blanc vêtue, et drapeau tricolore en cap, elle et son frère ont forcé un cordon de sécurité et se sont faits arrêtés pour troubles à l'ordre publique. Une image qui a va faire le tour des réseaux sociaux.

Estelle Youssouffa maitrise les réseaux sociaux, la communication, c'est son domaine. Ne parlant pas suffisamment bien le shimaoré, la candidate, Estelle Youssouffa n’apparait que vêtue du traditionnel salouva.

Estelle Youssouffa se surnomme "Députée poutou mgowa", pour dire qu’elle ne va pas manquer de piquant à l’assemblée nationale.

Une promesse que sans doute les électeurs ne manqueront de le lui rappeler, en tant que députée de Mayotte. (selon "Franceinfo")

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21 juin 2022

Mélenchon propose un groupe unique Nupes

PS, EELV et PCF n’ont pas tardé à répondre à l’Insoumis : c’est non.

m_lenchon«La Nouvelle union populaire écologique et sociale devrait se constituer comme un seul groupe» à l’Assemblée nationale, a «proposé» lundi Jean-Luc Mélenchon, inquiet que l’obtention de 89 députés par le RN remette en cause son «statut» de première opposition à Emmanuel Macron.

Les directions du PS, du PCF et d’EELV se sont opposées à la proposition formulée par Jean-Luc Mélenchon. « Un groupe chacun, un intergroupe pour nos positions communes. C’est une initiative des seuls LFI, à laquelle nous ne sommes pas favorables », explique notamment EELV.

La députée socialiste Valérie Rabault, présidente sortante du groupe PS à l’Assemblée, s’est, elle, opposée à la constitution d’un groupe parlementaire unique de l’alliance Nupes à l’Assemblée nationale, une proposition de Jean-Luc Mélenchon pour faire face au RN.

Il était évident que les trois partis, en position de créer leur propre groupe, n'allaient pas y renoncer. Même Mitterrand n'a jamais demandé cela à ses alliés.

17 juin 2022

Vie chère en Nouvelle-Calédonie

Les syndicats mobilisent !

vie_ch_reTroisième réunion au gouvernement néo-calédonien avec les partenaires sociaux sur les mesures de lutte contre la vie chère. Les syndicats des salariés ont donné leur avis et leurs propositions lors d'une conférence de presse conjointe.

Depuis fin avril, les partenaires sociaux participent aux discussions sur l’inflation et du maintien du pouvoir d’achat des Calédoniens avec le gouvernement.

Revoir les grilles salariales

Pour les syndicats de salariés, il faut régler l’urgence avant de s’attaquer aux mesures structurelles. Outre les solutions de l’exécutif, ils ont aussi apporté leurs idées et certaines améliorations. Le gouvernement planche ces dernières semaines, sur une série de mesures de lutte contre la vie chère en Calédonie, comme une aide sur les ménages à faible revenu ou encore des suppressions de taxes sur les carburants. Pour les syndicats des salariés, il faut aller encore plus loin, notamment sur les salaires. Ils demandent l'organisation d'une conférence sur ce thème.

"Le fait que le SMG augmente, ça vient provoquer un tassement des grilles de salaires et tous les premiers échelons de la plupart des grilles salariales sont absorbés par le SMG ce qui fait que les grilles ne sont plus d'actualité il faut y retravailler de façon à re-étaler les grilles et ça va conduire à une augmentation des salaires" explique Christophe Coulson, président de l'UT CFE-CGC.

Un travail de fourmi

D'autres mesures sont proposées par les syndicats, notamment sur l'alimentaire, l'automobile, la construction et la mine. Objectif : contenir rapidement l'inflation.

"On voudrait que les choses aillent plus vite, mais on sait que les sujets sont complexes. Pour autant, on a appris que certains projets de texte sont déjà sur la table donc on y va "step by step" plutôt que de faire un package, traitant sujet par sujet, pour que les délibérations puissent être sur la table du Congrès, pour pouvoir être votées et ensuite, être en déclinaison"  explique Fidel Malalua, vice-président de l'USTKE.

Les syndicats veulent également que les sociétés pétrolières fassent un effort pour diminuer leur marge. De son côté, le gouvernement va également encadrer les prix de la viande, des fruits et des légumes. (selon "Franceinfo")

15 juin 2022

Communiqué de la candidate NUPES

nupesNB : Personnellement je ne voterai pas en choisissant le moins pire des pires. Il reste regrettable dans le système électoral actuel que les abstentions ne soient pas comptabilisées.

14 juin 2022

5ème circonscription du Bas-Rhin

Dans la 5e circonscription du Bas-Rhin, à l'occasion des élections législatives 2022, les électeurs doivent désigner leur représentant à l'Assemblée Nationale. Lors du premier tour, le candidat ENS Charles SITZENSTUHL est majoritaire avec 32,62 % des voix. La deuxième place revient au candidat Rassemblement national Marc WOLFF, qui est crédité de 21,09 % des suffrages exprimés.

Véronique TOULZA (NUPES), avec 16,05 % des votes, Olivier SOHLER (UDI), avec 9,55 %, Sarah WEISS MOESSMER (REG), avec 8,44 %, Daniel WEBER (ECO), avec 2,81 %, et Angelo ERRERA-MULLER (DVD), crédité de 2,16 %, n'obtiennent pas un nombre de suffrages assez élevé pour prendre part au second tour. Il en va de même pour Mélanie ABASSI (Reconquête !), avec 2,11 %, Jean PLUSKOTA (ECO), avec 1,72 % des votes exprimés, Yolande TETART (Divers), avec 1,49 %, Patrick DUTTER (Divers extrême gauche), avec 0,99 %, et Quentin MERTZ (Droite souverainiste), crédité de 0,97 %.

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