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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
30 janvier 2024

Le prix des aliments bons pour la santé s’est envolé en 2023

Pas épargnés en 2022 déjà, les prix des produits considérés comme sains se sont envolés l’année dernière. C’est le cas notamment des produits laitiers, des poissons ou des légumes.

aliments

Manger bien, oui, mais à quel prix ? Si l'inflation s’est établie à 4,9% en 2023, en recul de 0,3 point par rapport à l’année précédente, du côté de l’alimentaire, les prix des produits ont continué à progresser. C’est ce que révèle l’association de consommateurs Familles rurales, évoquant un chiffre en hausse de 11,9%, soit 7 points de plus que l’inflation globale. Dans la dix-septième édition de son Observatoire des prix annuels que relaie Ouest-France, Familles rurales souligne que, pour se nourrir sainement, une famille de deux adultes et deux enfants doit débourser pas moins de 539 euros par mois. Selon le Programme national nutrition santé (PNNS), cela implique des produits variés et de saison. Un an auparavant, il fallait à la même famille débourser 477 euros.

En 2022, la hausse était déjà record, signe que les prix sont loin d’être à la baisse. L’association déplore que de «nombreux produits sains pour notre santé» soient encore touchés par cette forte inflation : «+40,6% pour la carotte, +24,8% pour le maquereau, +23,2% pour le lait demi-écrémé, +21% pour l'huile d'olive ou encore +20,4% pour le riz», énumère Familles rurales. À titre de comparaison, une famille qui remplit un panier avec des produits bio doit débourser 1 297 euros. «Nos paniers conformes au PNNS ont augmenté de plus de 10%, qu’ils soient composés de prix les plus bas, de marques nationales ou de produits bio», souligne l’étude.

16% des Français ne peuvent pas s’alimenter correctement

Si l’on se penche sur les prix catégorie par catégorie, les fruits ont augmenté de 7,3%, la viande, les poissons et les œufs de 12,6%, les produits sucrés de 18,1%, les matières grasses de 18,3% et les produits laitiers de 18,9%. L’association de consommateurs est parvenue à ces résultats en relevant les prix de 83 produits de consommation courante aux mois de février, avril, juin et octobre 2023, dans 153 magasins répartis dans 41 départements. La situation est bien plus alarmante pour les départements d’outre-mer où les ménages ont «des revenus bien moindres», mais où l’inflation est «tout aussi marquée que dans l’Hexagone», avec «des produits qui y coûtent jusqu’à deux fois plus cher».

Pour faire face à ces hausses à répétition, Familles rurales réclame un «plan alimentaire», et en particulier «une allocation alimentaire mensuelle, ciblant les seuls produits bons pour notre santé». Celle-ci serait réservée aux personnes vivant sous le seuil de pauvreté. Car l’association le répète : aujourd’hui, 16% de la population n’a pas les moyens de s’alimenter correctement. Cela représente 10,8 millions de personnes. Familles rurales demande enfin la mise en place d’«un “bouclier qualité prix” afin de sacraliser un panier composé d’une cinquantaine de produits sains tant pour notre santé, pour notre environnement que pour notre pouvoir d’achat, dont les prix seraient plafonnés à l’instar de ce qui se pratique en outre-mer». (selon "Capital")

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Commentaires
A
Et les bananes, elles viennent d'où ? De la Hintergaz ?
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