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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
19 février 2017

ça, c'est Villé

Sabotage systématique de la vie associative

laune"La Une" de la presse régionale, au même niveau que l'éventuelle démission de Philippe Richert ! Voilà un sujet qui remue dans les chaumières du Val de Villé ! Pas de carnaval 2017 à Villé ! Et encore une fois pour des raisons bien sombres, mais pas si obscures que ça pour qui connaît Villé.

Inutile de s'éterniser sur l'ambiance traditionnelle villoise, rappelons quelques faits : le carnaval de Villé s'est développé avant tout à l'époque du comité des fêtes créé après le grand Noël de 2001 (présidents successifs : Charles Richert, Daniel Vernier, Cécile Cunin, Jean-Marie Maxim). De "carnaval des enfants" qui défilaient dans les rues de Villé de l'ancienne gare jusqu'à l'école (où leur était servi gratuitement un chocolat chaud par les bénévoles du comité des fêtes), le défilé est devenu un carnaval plus consistant ! C'est vrai qu'à l'époque il a fallu faire intervenir des élus responsables cantonaux pour qu'enfin, la MJC du Val de Villé qui, participait tous les ans avec un char au carnaval de Sélestat, daigne aussi participer au défilé de Villé.

Puis le comité des fêtes a disparu, j'ose le reconnaître ici, par manque de soutien de la mairie. Et je cite quelques faits : pas de camionnette mise à disposition lors de la seule "fête d'automne" qui eut lieu, pour chercher un chapiteau à Neubois, pas d'utilisation sans autorisation écrite du maire de la photocopieuse municipale pour imprimer quelques invitations, alors que l'un ou l'autre responsable d'association extérieure à Villé allait tirer ses photocopies à la mairie à n'importe quelle heure du jour (... et de la nuit,  car il avait même les clés), le tout, sans émouvoir le moins du monde le maire et les autres élus. Et j'en passe et des meilleures ...

Et le carnaval continua à l'initiative de la MJC, soi-disant avec la collaboration "active" de la municipalité de Villé qui s'est limitée à un vague contrôle de la sécurité ! Quelle sécurité ? On n'en sait rien, si ce n'est un éventuel passage devenu impossible dans la rue du mont Sainte-Odile ! Comprenne qui pourra ! car cette rue a toujours été ouverte pendant les défilés (seul le stationnement était interdit). Quant au reste de la sécurité, il était assuré par les bénévoles. Alors on revient à des questions : les associations (notamment la MJC) n'ont-elles plus de bénévoles ? Quant à demander de faire assurer cette sécurité par Décibulles, voilà qui est original. 

Tout compte fait, c'est comme toujours à Villé : les bénévoles sont rares, et les quelques-uns qui sont prêts à s'investir sont découragés par les élus. Quant à s'attendre à ce que le carnaval reprenne en 2018, rien de moins sûr, car les mêmes causes vont provoquer les mêmes effets. Après tout, le Saint-Gilles devait aussi faire une pose d'une année, et il a disparu à jamais.

deceptionDNA du 18/2/2017

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18 février 2017

Etat d'urgence à Villé

Pas de carnaval :

Qui a pris la décision ? pourquoi ?

carnaval

Il semble qu'il y ait un problème de sécurité ! On ne sait pas lequel, mais s'il y en a un, il relève de la responsabilité du maire, premier officier de police dans sa commune !

Quel est le problème ? On aimerait savoir, sinon on peut tout supposer ! Alors  supposons ! L'insécurité pourrait-être liée :

- aux jets de confettis ?

- aux nids de poules sur le parcours ?

- à la présence de djihadistes déguisés ?

- ou simplement au manque de volonté ? Pas même de chocolat chaud offert par une association de festivités ou par la mairie ?

Cela tombe bien : il y a une réunion publique lundi, 20 février à 20 h 00. Pourquoi ne pas y aller et exiger des explications du maire ?

carnaval1

17 février 2017

"Il faut des responsables politiques honnêtes, irréprochables" (François Fillon)

Interrogé en septembre dernier, cinq jours après son discours estival de Sablé-sur-Sarthe, lors duquel il avait prononcé cette phrase désormais célèbre : "Qui imagine un seul instant le Général de Gaulle mis en examen ?", le candidat de la droite et du centre à la présidentielle s'explique : à savoir si son discours de Sablé pointait vers son rival de l'époque, Nicolas Sarkozy, François Fillon rétorque : "Il y a des ministres qui ne paient pas leurs impôts, il y en a qui ont des comptes en Suisse." Les journalistes de Franceinfo voient ici une référence aux ex-ministres socialistes, Thomas Thévenoud et Jérôme Cahuzac. Mais la critique de celui qui est encore député de Paris ne s'arrête pas là : "Ce que je mets sur le même plan, c'est la manière dont le système politico-médiatique passe sur toutes ces affaires. Tout ça, ça fait la Une pendant trois jours, et puis ensuite c'est fini, on n'en parle plus. (...) Si on veut rétablir l'autorité dans le pays, je dis qu'il faut des responsables politiques honnêtes, irréprochables".

16 février 2017

Une réunion du conseil municipal à Villé

Enfin, les élus de Villé vont se retrouver en réunion publique ! C'est tellement rare que cela mérite d'être signalé. Et l'ordre du jour surchargé entraîne le risque de voir la clôture de la séance au lever du jour. Apportez vos lits de camp.

En tous cas, la réunion commencera ce lundi, 20 février 2017 à 20h00 à la mairie.

Ordre du jour

photo_r_union

1) Finances : 

  • compte administratif et compte de gestion 2016 de la commune de Villé
  • compte administratif et compte de gestion 2016 du lotissement "les pommiers 2".

2) Environnement :

  • mission d'accompagnement de la commune pour l'optimisation  énergétique du patrimoine bâti et de l'éclairage public.
  • adhésion au groupement de commande pour l'achat de papier recyclé.

3) Divers

4) Communications du Maire.

15 février 2017

De plus en plus d'alcool aux défilés de Carnaval

L'exemple de Gundelfingen (Haut-Pays de Bade) 

alcoolL'inesthétique n'est qu'un effet secondaire de la consommation de plus en plus forte des jeunes aux fêtes de Carnaval. A Gundelfingen, les cas qui tournent mal sont si fréquents que la municipalité a décidé de faire payer des amendes (pour les déplacements des agents), tout comme sont devenues payantes les interventions des secours.

Et les mesures prises envers les alcoolisés sont radicales. Ben (le prénom a été changé) s'en souviendra longtemps. Avant de s'effondrer après une longue beuverie, il s'était battu avec les policiers qui voulaient le contrôler. Il a été ligoté et couché sur un matelas dans la cour de l'école. En attendant qu'il soit transporté au poste de police. Il n'était pas seul, plusieurs dizaines de jeunes gens étaient dans le même état que lui, dont une majorité de jeunes filles. Ben a fini sa soirée à l'hôpital des enfants, car il n'a que 15 ans. Un hôpital qui a fait le plein ce jour-là.

Pourtant, malgré l'interdiction de vente d'alcools forts dans les rues et dans les deux "villages de fous", la consommation augmente. Aucun de ces jeunes ne semble penser à sa santé. "Dans les contrôles, nous avons trouvé de la vodka au jus d'orange ou du thé glacé au rhum", affirme un policier de Gundelfingen. Les jeunes affluent par trains entiers avec un "sac au dos ivrogne" rempli d'alcool et de drogue.

Dimanche dernier, la surveillance policière était permanente par deux douzaines d'agents. "Nous voulions éviter les saccages" confirme le responsable du service d'ordre. Il y a malgré tout eu deux bagarres vite étouffées dans l'oeuf. Malgré tout, une poignée de jeunes a été mise en garde à vue pour détention de marijuana. Les parents ont été invités à les récupérer au poste de police. Ceux-là sont souvent choqués, ils sous-estiment leurs enfants.

L'âge pour ingurgiter des boissons (18 ans) n'est guère respecté. La loi interdit les spiritueux et autres alcools forts en-dessous de 18 ans. Bière et vin sont interdits en-dessous de 16 ans. On retrouve pourtant des enfants de 14 ans à consommer ces alcools. Et évidemment, les actes de violence augmentent en conséquence. Même les policiers prennent des coups de pied et se font insulter.

Malgré tout, selon la police, la fête s'est déroulée sans incident majeur. Mais, non loin de là, à Denzlingen, il y a eu des émeutes.

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14 février 2017

Un tableau très parlant

Pour qui le contribuable français paie-t-il le plus ? Pour nos riches concitoyens qui pratiquent l'évasion fiscale vers certains paradis ? ou le pauvre migrant, bombardé dans son pays, qui cherche refuge chez nous ?

migrants

13 février 2017

L’origine des descendants d’immigrés en France

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L’Insee a publié, mercredi, une étude sur les descendants d’immigrés venus en France. Trois cartes aide à comprendre la situation des enfants d’immigrés en France, d’origines principalement européenne et africaine. D’abord en provenance d’Espagne et d’Italie dans les années 30, les vagues d’immigration sont ensuite venues du Maghreb dans l(après guerre pour les Algériens et dans les années 70 pour les marocains. À partir du milieu des années soixante-dix, l’immigration concerne davantage les pays de l’Afrique.

En 2015, 7,3 millions de personnes nées en France ont au moins un parent immigré, soit 11 % de la population. L’origine des descendants d’immigrés est le reflet des flux d’immigration qu’a connus la France depuis plus d’un siècle. Les descendants d’immigrés sont dans leur ensemble plus jeunes que l’ensemble de la population résidant en France ; c’est notamment le cas de ceux d’origine africaine.

La moitié des descendants d’immigrés ont un seul parent immigré. Lorsque les deux parents sont immigrés, ils viennent presque toujours du même pays. Entre 18 et 24 ans, les descendants d’immigrés partent plus tardivement du foyer familial que les autres jeunes. C’est surtout le cas pour ceux dont les deux parents sont immigrés : le comportement de décohabitation des jeunes issus de couples mixtes est plus proche de celui de l’ensemble de la population. Deux tiers des descendants d’immigrés de 25 ans ou plus vivant en couple ont choisi un conjoint sans lien direct avec l’immigration. La localisation géographique des descendants est proche de celle des immigrés, même si elle est un peu moins concentrée dans l’unité urbaine de Paris.

Voir l’étude complète sur le site de l’Insee.

12 février 2017

Les mensonges et les silences s'accumulent !

Et toc !

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Envoyé Spécial - Révélations sur Pénélope Fillon "Je n'ai jamais été l'assistante de mon mari"

11 février 2017

Fin des frais d'itinérance en Europe

Bruxelles est content – un accord entre les grands opérateurs de télécommunication semble avoir été trouvé. Mais est-ce que cela signifie réellement la fin des frais d’itinérance ?

Il s’agit d’un progrès énorme pour les consommateurs européen. Le 15 juin 2017, les institutions européennes comptent prendre la dernière marche dans l’abolition des frais d’itinérance qui s’appliquent encore et toujours à la téléphonie et l’utilisation d’internet à l’étranger. A Bruxelles, un accord a été trouvé entre les institutions et les grands opérateurs de télécommunication qui eux, doivent continuer à se rémunérer mutuellement lorsque leurs clients se trouvent dans un autre réseau à l’étranger. Mais est-ce vraiment la fin du « roaming » ?

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Oui et non. Puisque les opérateurs devront continuer à se rémunérer mutuellement, les frais d’itinérance ne sont pas totalement abolis, mais en cas de dépassement du forfait contracté dans leur pays d’origine, les frais d’itinérance appliqués à ce moment-là, ne pourront pas dépasser le « prix du gros » en vigueur entre les opérateurs. Ces « prix de gros » seront de 0,032 € par minute pour les appels et 0,01 € pour les SMS et les tarifs pour l’utilisation d’internet seront régressifs : 7,7 € / Go à partir du 15 juin 2017, 6 € / Go àa partir du 1er janvier 2018, 4,5 € / Go en 2019, 3,5 € / Go en 2020, 3 € / Go en 2021 et 2,5 € / Go en 2022.

Seul petit soucis – la clause permettant aux opérateurs d’appliquer des frais d’itinérance en cas « d’abus » par les consommateurs. Ces « cas d’abus » ne sont pas (encore ?) définis dans les textes et tant que les opérateurs peuvent déterminer eux-mêmes ce qu’ils considèrent être un « cas d’abus », les frais d’itinérance n’auront pas encore tout à fait disparus.

Mais force est de constater qu’il s’agit d’une véritable percée de la politique européenne en faveur des 500 millions de citoyens européens. Connecter toute l’Union Européenne, c’est forcément une bonne chose et ainsi, les temps des mauvaises surprises au retour des vacances sont terminés – plus de facture de téléphone mobile pharaonique, plus de coupure à l’étranger pour cause de dépassement du forfait.

C’est la pratique qui montrera comment cela se passera avec « l’utilisation abusive » – mais on en saura plus dès cet été. Car vous pourrez profiter de cette abolition des frais d’itinérance dès les vacances d’été et il sera plaisant de vivre cette expérience d’une Europe connectée à des tarifs comme à la maison. Si seulement l’Europe pouvait agir avec la même détermination dans tous les autres dossiers brûlants qui nous occupent actuellement…

10 février 2017

La famille Fillon travaille en cordée

12337 €/mois pour un bénévole ! 

pierre

Accrochez vos ceintures. Dans une interview accordée à L'Auto-Journal en juin 2014, Pierre Fillon (frère de l'ancien Premier ministre et candidat LR aux présidentielles de 2017) a expliqué pourquoi il cumulait son poste de médecin ophtalmologiste et ses fonctions de président de l'Automobile Club de l'Ouest (ACO, organisateur des 24 heures du Mans) : "J'ai encore besoin de gagner ma vie, le président de l'ACO est bénévole".

Sauf que Le Canard enchaîné a eu le malheur de vérifier : "si le président Pierre Fillon est un authentique bénévole, ce n'est pas le cas du directeur général Fillon Pierre. Embauché à ce poste depuis février 2012 par l'ACO, il touche 12 337,30 euros de salaire brut par mois pour trois jours de travail par semaine. Sans compter le remboursement de ses frais de déplacement sur tous les circuits du monde". Un bénévole à 12 337 euros brut par mois ? A peine l'information publiée, l'ACO a tenu à réagir dans un communiqué : ce ne serait pas en tant que bénévole qu'il toucherait ce salaire mais en tant que président du Championnat du Monde d'Endurance de la Fédération Internationale de l'Automobile (FIA WEC). "Lorsque la décision a été prise de développer l'activité de l'ACO à l'international et en particulier de créer le Championnat du Monde d'Endurance de la FIA, le Comité Directeur de l'ACO a estimé nécessaire de nommer un dirigeant rémunéré pour cette activité, compte tenu de l'importante charge de travail qu'elle allait générer et du temps consacré aux nombreux déplacements dans le monde entier que cette activité allait impliquer", précise le communiqué.

Problème, une semaine après ce démenti, Le Canard enchaîné maintient ses informations et tacle la presse régionale qui a relayé ledit démenti sans vérifier. "Primo : l'ACO et le Championnat du monde d'endurance constituent - en réalité - une seule entité juridique, écrit Le Canard. Deuxio : si les employeurs de Pierre Fillon n'ont pas le temps de consulter le fichier de leur personnel, le Palmipède tient à leur disposition les bulletins de paie de leur cher président, qui portent la mention "emploi : directeur général". On attend désormais le démenti du démenti de l'ACO et la boucle (du circuit) sera bouclée.

Sources :
- "La sortie de piste de Fillon frère", Le Canard enchaîné n°4895, 20.08.2014
- "Les zigzags du frère de Fillon", Le Canard enchaîné n°4896, 27.08.2014

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