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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
6 mars 2020

Retraites : nouveaux remous

Rejet de la demande de commission d'enquête PS

psLa majorité, bien que divisée, a rejeté mercredi la demande de commission d'enquête présentée par les socialistes, qui voulaient se pencher sur l'étude d'impact accompagnant la réforme des retraites, doutant de sa "sincérité" et de son "exhaustivité".

Au lendemain de l'adoption par l'Assemblée en première lecture du projet de réforme des retraites via le 49-3, la commission des Affaires sociales de l'Assemblée a jugé par 35 voix contre 23 que les conditions de création n'étaient pas réunies.

Ce refus est "une mauvaise manière" et aussi "l'aveu que vous avez un doute sur la sincérité et l'exhaustivité de l'étude d'impact", a lancé Boris Vallaud (PS) aux élus LREM et MoDem, les accusant de se rendre "complices d'un mensonge en bande organisée".

"Assumez votre forfaiture, votre arbitraire", a renchéri son collègue Hervé Saulignac, alors que le groupe PS entendait exercer son "droit de tirage" (une commission d'enquête par groupe et par session) et que la garde des Sceaux, consultée comme de coutume, ne s'y était pas opposée.

Mais les "marcheurs" ont dénoncé un "détournement de procédure" par les socialistes, une commission d'enquête devant porter sur un fait déterminé et l'étude d'impact pouvant être contestée par d'autres moyens.

Monique Limon a ainsi pointé une "nouvelle manoeuvre politique qui n'a qu'un seul but: que la réforme des retraites n'aboutisse pas".

Une "marcheuse" a aussi expliqué à l'AFP qu'"accepter pendant six mois que les oppositions agitent deux pages de l'étude d'impact, c'était permettre de distiller le doute" dans l'opinion.

Une voix dissidente s'est fait entendre: Guillaume Chiche, membre de l'aile gauche de LREM, a indiqué qu'avec quelques collègues ils votaient pour cette commission d'enquête devant permettre de lever les "doutes" sur l'étude d'impact.

Sept voix LREM ont manqué, selon un membre de la commission des Affaires sociales. Martine Wonner, également de l'aile gauche, en était: "Mon appartenance à la majorité parlementaire, que je revendique, ne saurait en rien signifier un abaissement du contrôle de l’action gouvernementale", a-t-elle expliqué dans un communiqué.

Toutes les oppositions ont soutenu la demande des socialistes, qui aurait permis à la majorité de "prouver (sa) bonne foi" (LFI), de lever le "soupçon" (LR) et ne pas laisser de questions "en suspens" (Libertés et territoires). Son rejet est "un nouvel acte d'autoritarisme", ont critiqué les communistes.

"Il n'est que de petits députés pour craindre une petite commission d’enquête", a conclu M. Vallaud.

A l'ouverture ensuite des débats dans l'hémicycle sur le volet organique de la réforme, les députés de gauche ont fait une série de rappels au règlement, s'étonnant d'une décision "pas fondée en droit" (PCF), disant leur "désaccord complet" (LFI) ou encore se posant la question "de l'utilité de cette assemblée" (PS).

Et au Sénat lors des questions au gouvernement, le chef de file des sénateurs socialistes Patrick Kanner a lancé à Edouard Philippe: "qu'avez-vous à cacher M. le Premier ministre?"

"La panique s'installe dans vos rangs (…) quand ce matin vos troupes rejettent sans fondement, arbitrairement, la demande de commission d'enquête" des députés PS, a-t-il jugé.

Les sénateurs socialistes ont eux aussi demandé fin février une telle commission sur l'étude d'impact. Mais le groupe ayant déjà utilisé son "droit de tirage", sa création nécessite un feu vert en séance. (selon AFP)

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5 mars 2020

La der des der du maire de Villé

LA LUTTE FINALE !

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Non, il ne s'agit pas de la guerre mondiale, mais du dernier conseil municipal de l'ère Frantz. J'y serai ! Peut-être aurons-nous droit à un "villé-infos spécial" avec les exploits de 19 années de mandat ?

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4 mars 2020

Macron relance la Françafrique

Soutien aux dictateurs : Franck Paris, l’Intriguant

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L’expression « Françafrique » est utilisée, en général, pour désigner la relation spéciale et surtout incestueuse et néocoloniale établie entre la France et ses anciennes colonies en Afrique. Les fondements de cette relation sont mises en place à la demande du général De Gaulle par Jacques Foccart, un obscur et hideux personnage nommé Secrétaire général de l’Elysée aux affaires africaines et malgaches de 1960 à 1974, et se caractérise par des réseaux extra-diplomatiques (services de renseignement, entreprises, barbouzes, militaires, etc.) et l’ingérence directe des autorités françaises dans les affaires intérieures des anciennes colonies.

Cette monstrueuse créature qu’est la « Françafrique » a assassiné plusieurs chefs d’Etat et nationalistes, dignes fils de l’Afrique. Le premier président démocratiquement élu au Togo en 1958 fut la première victime, le 13 janvier 1963, de cette entreprise criminelle ayant plongé le pays dans l’obscurité depuis plus de 55 ans. Jacques Foccart fut l’un des pires assassins et personnages ayant marqué l’histoire de l’Afrique francophone. Son obscure organisation qui permet à son pays de continuer par maintenir son emprise et piller le noir continent a survécu à sa disparition. Plusieurs chefs d’Etat français se sont succédés à l’Elysée, ont promis de faire des reformes en matière de politique africaine, mais la Françafrique reste toujours en place. Elle est souvent pilotée par le responsable Afrique de l’Elysée nommé par le président de la République française.

Depuis Jacques Foccart à ce jour, plusieurs personnages ont occupé ce poste, avec à leurs actifs de nombreux dégâts et crimes diverses en Afrique. Le soutien implacable à des régimes peu recommandables afin de continuer le pillage de l’Afrique reste la norme, pour ne pas dire l’objectif. Les Bongo, Sassou, N’Guema, Deby, Gnassingbé, Biya qui ont pris en otage leurs pays respectifs depuis des décennies certains déjà plus d’un demi-siècle avec des bilans catastrophiques, continuent de bénéficier du soutien sans équivoque de la France, le pays des droits de l’homme et des libertés.

En Afrique de l’Ouest, le Togo, sous le joug de la famille Gnassingbé depuis plus de 50 ans, reste une curiosité et la France ne ménage aucun effort, quel que soit le président en fonction à l’Elysée, pour apporter son soutien à un régime anachronique, « humanicide » vomi par la majorité des populations. Pendant que le chef d’Etat français sert, décline des discours de bonnes intentions pour berner les Africains, particulièrement la jeunesse, comme ce fut le cas d’Emmanuel Macron à Ouagadougou, la partie lugubre des relations est pilotée par le conseiller Afrique de l’Elysée, celui-là qui sert en réalité de courroie de transmission entre les dictateurs africains et le locataire de l’Elysée. La pratique remonte au général De Gaulle et à Jacques Foccart et n’a jamais changé. Notre analyse nous conduit à braquer nos projecteurs sur l’actuel responsable Afrique de l’Elysée qui, malgré son jeune âge, est devenu le principal pilier des relations incestueuses entre la France et les régimes autocratiques en Afrique.

Franck Paris, une connivence incestueuse et relais de Gnassimbé Faure auprès de Macron.

Camarade de promotion d’Emmanuel Macron à l’ENA ( Ecole Nationale d’Administration, promotion Leopold Sedar Senghor ), ce jeune homme de 41 ans qui est passé au département stratégie de la DGSE est le « Monsieur Afrique » de l’Elysée depuis quelques années. Et depuis, il a développé rapidement des relations, disons des liaisons dangereuses avec des régimes autoritaires et autocratiques en Afrique francophone.

Au Togo, sous l’éternel règne de la famille Gnassingbé, il y a bâti rapidement de solides relations et amitiés. Son relais local et maître à penser se trouve être l’ambassadeur de France au Togo, Marc Vizy, dont la proximité, pour ne pas dire la promiscuité avec les autorités de Lomé n’est plus à démontrer. A chaque fois que l’occasion lui est offerte, cet ambassadeur apporte son soutien sans hésitation au régime autocratique togolaise malgré les crimes économiques, les violations massives des droits de l’homme, les restrictions des espaces de libertés, etc. Pour lui, le fait que le Togo de Faure Gnassingbé soit l’un des plus grands contributeurs à la mission de paix des Nations Unies au Mali suffit pour fermer les yeux sur les dérives intérieures du régime.

La connivence incestueuse de Franck Paris avec la dictature togolaise est un fait connu. Il se charge de ripoliner l’image et rendre lisse la dictature togolaise auprès de son patron Emmanuel Macron, en contrepartie d’espèces sonnantes et trébuchantes, le tout habillé par une sollicitation d’une plus grande implication des autorités togolaises dans la sécurité sous régionale. Dans les contreparties, se trouvent aussi des intérêts privés d’amis d’Emmanuel Macron, à l’instar de Xavier Niel qui, avec sa société Freebox, s’en est pas mal tiré dans la scandaleuse et obscure privatisation de TOGOCOM, préalable à la validation par la France du 4è mandat de Faure Gnassingbé. Ce sont toujours les mêmes méthodes. On se souvient du Port Autonome de Lomé donné à Vincent Bolloré sur injonction de Nicolas Sarkozy au sommet de Lisbonne en 2010 moyennant le soutien de la France au second mandat de Faure Gnassingbé. On peut facilement imaginer ce que la boulimie du pouvoir coûte au peuple togolais. Deux joyaux bijoux de notre fragile économie et maigres ressources qui passent dans les mains d’obscurs réseaux français afin que Paris puisse fermer les yeux sur les puanteurs et les nauséabonds politiques non fréquentables. Emmanuel Macron peut vraiment se regarder dans la glace avec ces pratiques et dire qu’il veut mettre fin à la Françafrique ?

Pour revenir en 2010, les injonctions de Nicolas Sarkozy à Faure pour l’octroi du port de Lomé Bolloré n’ont pas seulement eu pour contrepartie le 2è mandat, mais aussi la mise au placard par l’action de la France du rapport d’enquête de l’ONU ayant conclu à 500 morts lors du massacre de 2005 qui a permis au fils du père de s’installer dans le fauteuil présidentiel. En dehors des mallettes, quel épouvantail la France a-t-elle pu agiter pour voir le régime de Faure Gnassingbé qui refusait de lâcher Togocom, s’exécuter et lâcher ce précieux bijou de famille contre l’avis des barons qui ruminent encore cette couleuvre que le duo Cina Lawson-Faure leur a fait avaler ? Franck Paris continue ses virées à Lomé où il n’hésite pas à solliciter l’implication des autorités togolaises dans la lutte contre le terrorisme sur le plan régional. C’est aussi un moyen pour celui qui n’a que du mépris pour la classe politique togolaise de l’opposition, de venir se servir à la source si entre-temps les émissaires de Lomé ne rallient pas vite Paris. C’est ainsi que ce jeune homme de 41 ans travaille dans l’ombre, avec la bénédiction de son patron Macron, pour soutenir l’une des pires dictatures encore en Afrique de l’Ouest, maintenant ainsi les populations, surtout la jeunesse dans la misère, la précarité. Pendant qu’ils prennent les mallettes, contournent le fisc en France pour s’offrir des appartements luxueux, la jeunesse africaine est livrée aux autocrates. On s’étonne par la suite de la vague d’immigration qui déferle en Europe.

En interpellant la cellule africaine de l’Elysée suite à la dernière fraude électorale consacrant un 4è mandat de Faure Gnassingbé, un Togolais, Prince Honoré Akotia, est tombé sur le fameux Franck Paris. Visiblement pris de court, il avait toutes les difficultés à répondre aux questions de ce franco-togolais sur le role de la France dans le soutien au 4è mandat de Faure Gnassingbé. L’entretien téléphonique enregistré et les réponses de Franck Paris balancées sur les réseaux sociaux ont montré le visage hideux de la France dans le soutien à la dictature cinquantenaire au Togo. Il est de notoriété publique que Faure Gnassingbé ne s’accroche au pouvoir que grâce à la France.

En continuant de soutenir aveuglement le régime de Lomé contre le bon sens et pour des intérêts de certains fonctionnaires, stratégiques ou géostratégiques, la France entretient une situation qui finira trop ou tard par lui exploser à la figure. Le temps est le tombeau des princes et des rois; trop ou tard, les Togolais se débarasseront de ce régime et en ce moment précis, ils seront reconnaissants envers ceux qui auront apporté un soutien sincère à ce noble combat.

Source : L’Alternative (Togo) du 28 février 2020

3 mars 2020

Energies renouvelables en Afrique

L’Allemagne accompagne la Côte d’Ivoire

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L’Allemagne a décidé d’accompagner la Côte d’Ivoire afin qu’elle parvienne à doubler sa production d’énergie renouvelable d’ici dix ans. Un accord en ce sens a été signé jeudi entre les deux pays.

L’accord conclu entre l’Allemagne et la Côte d’Ivoire stipule que la banque publique allemande KfW – organe financier de la première économie de l’Union Européenne – va financer à hauteur de 6,5 millions de dollars US (près de 4 milliards de F CFA), une augmentation de la participation de la Côte d’Ivoire au capital de l’Agence pour l’assurance du Commerce en Afrique (ACA), dont une des missions est d’attirer des investissements en énergies renouvelables.

L’ACA est une institution panafricaine qui contribue à l’amélioration du climat d’investissement dans de nombreux pays africains en réduisant considérablement les risques liés à l’investissement en Afrique. En 2019, l’ACA a assuré 71 millions de dollars US (43 milliards de F CFA) d’investissements privés et vise à tripler ce montant d’ici 2025 pour atteindre 220 millions de dollars US.

Les entreprises allemandes sont déjà actives en Côte d’Ivoire dans le domaine des énergies renouvelables. Le 4 février dernier, elles ont présenté à Abidjan des solutions photovoltaïques pour l’approvisionnement énergétique en Côte d’Ivoire, tablant sur  des partenariats d’affaires. L’Allemagne est le principal bailleur de fonds de la construction de la première centrale solaire – d’un coût prévu de 38 millions d’euros – en Côte d’Ivoire.

D’une puissance de 37,5 MWc (mégawatt-crête, la puissance électrique maximale), la centrale solaire de Boundiali (Nord) va bénéficier d’un financement de 27 millions d’euros par la KfW  et d’une contribution de 9,7 millions d’euros de l’Union Européenne. La Côte d’Ivoire a produit 2.229 mégawatts d’électricité en 2019 et devrait doubler sa production d’ici 2030. La fourniture d’électricité est actuellement largement assurée par l’énergie thermique et les barrages hydro-électriques. Le gouvernement ambitionne de faire du pays le hub énergétique de la sous-région à l’horizon 2030 avec un mix énergétique de 42% d’énergies renouvelables.

Traoré Bakary (Eburnie today)

2 mars 2020

Un rapport de la Cour des Comptes

La Cour des comptes exhorte le gouvernement à ne plus retarder la baisse des dépenses

cdcAvec les importantes baisses d'impôts encore décidées cette année, la Cour des comptes a appelé le gouvernement à ne plus retarder les efforts pour assainir les finances de l'Etat, dont la situation demeure "préoccupante".

"Le redressement des finances publiques, déjà très graduel au cours des dernières années, est aujourd'hui quasiment à l'arrêt", et l'ambition du gouvernement en la matière est "limitée", juge l'institution financière chargée d'évaluer la gestion des politiques publiques, dans son rapport annuel publié mardi.
La France dispose donc de "moins de marges de manœuvre pour la politique qu'elle entend mener, notamment en cas de récession ou d'autre choc majeur", prévient-elle encore, au moment où la crise sanitaire du nouveau coronavirus fait craindre un ralentissement mondial de l'économie.
Après les mesures en faveur du pouvoir d'achat prises fin 2018 et l'an dernier en réponse au mouvement des "gilets jaunes", le gouvernement a encore décidé pour plus de 10 milliards d'euros de réduction de prélèvements cette année, dont 5 milliards d'allégement d'impôt sur le revenu, 3,7 milliards via la nouvelle étape de suppression de la taxe d'habitation ou encore 2,7 milliards de baisse d'impôt sur les sociétés.
"Le choix a été fait d'accroître encore les mesures de baisse d'impôts, en ne gageant celles-ci que très partiellement par des mesures d'économies", remarquent ainsi les sages de la rue Cambon.
Le gouvernement a prévu pour 2020 de ramener le déficit public à 2,2% du PIB, contre 3,1% l'an dernier, soit "son niveau le plus faible depuis 2001", insiste Bercy dans sa lettre de réponse envoyée à la Cour.
Mais cette baisse reflète "essentiellement le contrecoup technique de la transformation du CICE" (Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi), et non des efforts supplémentaires de maîtrise des dépenses, tacle l'institution.
Elle évoque notamment l'abandon de l'objectif de réduction des effectifs dans la fonction publique et une prévision "optimiste" sur les économies dégagées par la réforme de l'assurance-chômage. Le gouvernement devrait aussi être bien aidé par les faibles taux d'intérêt, qui réduisent mécaniquement l'effort de remboursement du service de la dette. 
Cette dernière devrait d'ailleurs à peine refluer cette année à 98,7% du PIB, après avoir grimpé à 98,8% en 2019. 
Elle appelle donc l'exécutif à prévoir "une réduction du déficit structurel ambitieuse, (...) et ne repoussant pas (...) l'essentiel des efforts à accomplir". Et attend donc de pied ferme la révision, prévue au printemps, de la loi de programmation des finances publiques, fixant la trajectoire sur plusieurs années.
Dans sa lettre de réponse, Bercy assume avoir "ajusté" le rythme de rétablissement des finances de l'Etat avec la crise des "gilets jaunes", mais défend un effort "accru" de maîtrise des dépenses en 2020, avec une hausse contenue à 0,7% en volume.
Au-delà, le ministère dit partager "la nécessité de poursuivre la réduction des déficits", sans donner plus de précisions sur les moyens qu'il entend mettre en œuvre.

- APL, abattoirs et Polytechnique -

Dans son rapport de plus de 860 pages, composé cette années de 22 chapitres, l'institution, qui attend toujours la nomination du successeur de Didier Migaud comme premier président, s'est aussi intéressée à plusieurs domaines où des améliorations pourraient être apportées afin de mieux gérer l'argent public.

Les sages épinglent notamment la gestion "dégradée" des abattoirs publics d'animaux de boucherie par les collectivités locales et proposent leur reprise en main par des coopératives rassemblant tous les acteurs concernés.
Ils déplorent une nouvelle fois la "complexité" du calcul des aides au logement, source d'injustices et de fraude, tout en saluant la réforme qui permettra, à partir d'avril, de calculer les aides à partir des revenus actuels du bénéficiaire et non ceux enregistrés deux ans plus tôt.
La Cour s'inquiète également de la situation financière "préoccupante" de l'Ecole polytechnique, en déficit chronique entre 2014 et 2018, et dont les choix stratégiques "ne sont pas de nature à la projeter dans l'avenir avec sérénité".
En revanche, en pleine réforme des retraites, elle délivre un satisfecit à la gestion des retraites complémentaires des salariés du privé Agirc-Arrco par les partenaires sociaux.
Nouveauté 2020, la Cour a aussi consacré plusieurs enquêtes de son rapport à une thématique commune: l'utilisation du numérique au service de l'action publique. Elle estime que toutes les conditions ne sont "pas toujours au rendez-vous" pour réussir cette intégration et livre ses recommandations. (selon AFP)

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1 mars 2020

La liste unique, la voilà !

C'est à Villé, commune de près de 2000 habitants, que ça arrive.

vote

Et ce n'est pas vraiment une surprise. En effet, depuis 2008 il n'y a plus de débat au conseil municipal. Et le résultat est là ! Le maire a décidé régulièrement, sans aucune transparence et sans aucune concertation ! et la plupart des élus suivaient sans dire un mot ! Alors, qui veut encore s'intéresser à ce genre de comité suprême à la Brejnev ?

Certes, le futur maire semble plus ouvert que l'ancien. Mais remarquons quand même que 12 des candidats faisaient déjà partie de la majorité taiseuse et docile des deux derniers mandats. Ce n'est vraiment pas un gage d'efficacité, de changement et de progrès.

Quant au programme, il n'y a rien de bien nouveau : Villé reste la dernière commune sans périscolaire. Quant à la rénovation de l'habitat, on ne va pas remuer le couteau dans la plaie avec le lotissement Les Pommiers 2. Ni revenir sur le serpent de mer de l'insécurité routière.

Espérons simplement que cette "nouvelle équipe" aura au moins le courage politique d'organiser une réunion publique pour informer les villois et être à leur écoute. Peut-être pourront-ils aussi aborder d'autres sujets importants comme la friche industrielle des FTV, celles de l'ancienne gendarmerie et de l'ancienne maison de retraite, ou les friches agricoles sur le Sonnenbach,  la Gänzlach et le Giesshübel  et toute la ruralité ! Au moins, ce serait faire preuve d'un peu de démocratie. 

Espérons aussi que cette équipe saura convaincre en réalisant un bon score. Une majorité d'abstentionnistes ou de non votants serait déjà un très mauvais départ.     

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