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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
12 mai 2019

Sécheresse en Haïti

L'agriculture durement frappée depuis près de 6 mois

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Les paysans du département de l’Artibonite sont frappés durement par une sécheresse qui perdure depuis bientôt 6 mois et qui a déjà détruit près de 50% des récoltes de la campagne d’hiver, selon les estimations de l’Agronome Renaud Géné, Directeur Départementale Agricole. Géné souligne que cette année la sécheresse a pris des proportions particulièrement alarmantes et que même l’eau pour le bétail se fait rare.

Dans la plaine des Gonaïves, les pertes sont considérables. Sans électricité durant un mois, les pompes n’ont pas été en mesure d’irriguer les champs, causant la destruction d’une bonne partie des cultures de poireaux et de haricots, une catastrophe pour les familles paysannes qui comptaient sur cette récolte pour payer les frais scolaires de leurs enfants…

Renaud Géné, conscient des difficultés auxquelles sont confrontées les paysans, assure que des mesures, financées par des partenaires, seront prises durant la campagne de printemps pour les accompagner, citant entre autres la subvention à l'achat des semences et la mise en place de travaux à haute intensité de main-d’œuvre afin de permettre aux cultivateurs d’avoir de l’argent pour mener à bien leur travail.

De plus, il annonce qu’avec l’appui de la Banque Interaméricaine de Développement (BID), 15 pompes pour l’irrigation, alimentées par l’énergie solaire, seront installées dans la plaine des Gonaïves, ajoutant que d’autres seront également installées sur des puits à Bonald et à Petit Carénage, (Anse-Rouge), afin de pouvoir irriguer au besoin en toute saison et éviter les dommages de la sécheresse qui s’accentue avec le réchauffement climatique et la dégradation de l’environnement et de la couverture végétale au pays. (selon "Haïti Libre") 

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11 mai 2019

Lunéville : le Samu ne vient pas, elle meurt devant les urgences

Une nouvelle affaire Naomi ?

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Opérée dans une clinique à Lunéville, cette mère de famille avait téléphoné au "15" quatre jours après l’intervention, à la suite de douleurs. Le Samu l’a invitée à se rendre à l’hôpital par ses propres moyens. Transportée par un proche, la patiente est décédée devant le sas des urgences lunévilloises.

Y a-t-il un lien entre la mort de cette mère de famille, l’intervention chirurgicale qu’elle a subie quatre jours plus tôt et le traitement de son appel au centre « 15 » ? Anéantie de douleur, la famille l’est aussi par une avalanche de questions. Le jeudi 14 mars, vers 7h, Maryse Rabah-Otmani, une mère de deux enfants, âgée de 56 ans, entre à la clinique Jeanne-d’Arc, à Lunéville. Pour une ablation (cholécystectomie) de la vésicule biliaire sous cœlioscopie. En ambulatoire. A priori, l’intervention se déroule sans « événements indésirables ».

La patiente est autorisée à quitter la clinique le jour-même, à 15h. « Faible, nauséeuse, souffrant de douleurs, elle avait du mal à marcher », observe un proche, qui assure le retour à la maison, à Barbas (Meurthe-et-Moselle). Pas d’inquiétude particulière, cependant. « Après une telle opération, ça pouvait sembler normal d’avoir encore mal ».

Ordonnance d’antalgique par téléphone

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Le vendredi 15 mars, la douleur se fait plus intense. La patiente téléphone à la clinique. Conformément à un courrier qui lui avait été remis et dans lequel sont mentionnés les numéros du service de chirurgie digestive et celui du Samu. « En cas d’extrême urgence, appeler le 15 […] », précise ledit courrier.

À Jeanne-d’Arc, on lui prescrit, par téléphone, un antidouleur dérivé d’ opiacés. Plus costaud que le paracétamol. L’ordonnance est faxée à la pharmacie la plus proche du domicile. Le mari ira chercher les médicaments. Malgré le traitement, les douleurs ne cessent pas.

Dimanche 17 mars, en fin d’après-midi, le mal est devenu insupportable. L’état de santé de la quinquagénaire s’est visiblement dégradé. À tel point que ses proches, inquiets, décident d’appeler non plus la clinique mais le « 15 ».

Pronostic vital engagé dans la voiture

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« Elle avait mal partout », précise l’un de ses enfants. L’opératrice du Samu s’entretient avec la famille ainsi qu’avec la patiente. « On lui a demandé si quelqu’un était en mesure de la conduire aux urgences à Lunéville, ce qui était le cas », indique-t-on dans le cercle familial. Le Samu ne juge pas nécessaire d’envoyer une ambulance ou une équipe médicale pour une prise en charge à domicile.

Un proche embarque alors la quinquagénaire à bord de son véhicule et fonce vers les urgences de l’hôpital de Lunéville, à une demi-heure de route de Barbas. À moins de 5 km de l’hôpital, Maryse Rabah-Otmani est prise d’un violent malaise. Elle vomit, perd connaissance. Est-elle déjà morte sur le siège passager ? La conductrice garde son sang-froid et poursuit sa route jusqu’au sas des urgences. Pompiers et médecins interviennent à même la chaussée. Le massage cardiaque va durer 45 minutes En vain. Au vu des circonstances, un médecin place un obstacle médico-légal. Le lendemain, la famille dépose plainte contre X. Sensible après l'affaire Naomi Musenga et le SAMU de Strasbourg en décembre 2017, le dossier ne reste pas dans les murs du commissariat de Lunéville. L’enquête préliminaire pour homicide involontaire est transmise au service régional de police judiciaire de Nancy.

Autopsie à Strasbourg

Le parquet de Nancy ordonne une autopsie dépaysée à l’institut médico-légal (IML) de Strasbourg et réalisée le 21 mars. L’acte médico-légal a-t-il pu pointer les causes de la mort ? Des analyses toxicologiques, plus complexes, sont-elles toujours en cours ? « L’IML ne nous a pas encore communiqué son rapport », indique François Pérain, procureur de la République de Nancy. « L’enquête en préliminaire pour recherche des causes de la mort est toujours en cours. »

En l’état de la procédure, la famille s’interroge tant sur le déroulé de l’intervention chirurgicale, le suivi post-opératoire que sur la prise en compte du centre « 15 ». « L’opératrice du Samu a-t-elle sous-estimé notre appel de détresse ? Peut-être n’en serait-on pas là si une ambulance était venue… » Quoi qu’il en soit, les minutes qui ont suivi démontrent malheureusement que l’appel au « 15 » était fondé. Et aujourd’hui, les proches de la défunte sont bien déterminés à tout mettre en œuvre pour obtenir des réponses à leurs questions.

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10 mai 2019

Un jeune migrant ivoirien se suicide en France

Un Ivoirien de 25 ans, qui venait de purger quatre ans de détention à Grasse, dans le sud de la France qui et devait être libéré puis expulsé vers la Côte d’Ivoire, a été retrouvé pendu, seul, dans sa cellule.

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Une source proche du dossier souligne qu’il « a été retrouvé lors de la dernière ronde du matin, dans la nuit de samedi à dimanche, vers 06 h 00. Il était seul en cellule et l’autopsie devrait confirmer le suicide ».

Il était incarcéré pour des faits d’aide à l’entrée illégale d’étrangers sur le territoire national.  Au sein du lieu de détention, on explique qu’il n’a pas laissé d’explications.

Le journal Nice-Matin relaie ce drame dans ses colonnes et parle d’un jeune homme arrivé en France via l’Italie. Ce pays, qui semble être celui de sa première entrée en Europe ne voulait pas le reprendre. Le jeune migrant savait donc que la police aux frontières allait venir le chercher pour l’expulser. « On n’en sait pas plus sur les enjeux, si c’est la perspective de retourner en Côte d’Ivoire ou s’il était menacé à l’extérieur » précise la source proche du dossier qui n’a pas divulgué l’identité de la victime.

L’échec de la migration ou un retour sans réussite après avoir foulé le sol européen est vécu par de nombreuses familles africaines comme une humiliation. La pression reste énorme car les volontaires au départ ont soit contracté des prêts ou les familles ont dû s’endetter pour financer le voyage. Des paramètres et plusieurs autres qui conduisent par moment à forcer le destin ou à préférer la mort à l’humiliation.

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9 mai 2019

Saint-Dié : Une jeune femme arménienne arrêtée et expulsée

Ce mardi à 3h, Laura, jeune femme arménienne arrêtée lundi matin avec son enfant de 10 mois et conduite au centre de rétention de Metz, est transférée vers Roissy avec d’autres personnes pour être expulsée vers l’Italie. L’association "Asil’ Accueil" a souhaité communiquer suite à cette expulsion.

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« Cette mise à exécution programmée à haut renfort policier est non seulement d’une violence intolérable, mais elle court-circuite délibérément les institutions judiciaires et les droits fondamentaux de la personne humaine, car on peut supposer que dans les heures qui suivent, une décision de remise en liberté soit prononcée au regard notamment de l’article 8 de la convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales ainsi que de la convention internationale des droits de l’enfant. 

On peut imaginer le choc traumatique de cette femme ainsi que de son mari, absent du domicile au moment de l’arrestation. Ceci en totale contradiction avec ce qu’on peut lire couramment dans les écrits du préfet : « La présente décision ne porte pas une atteinte disproportionnée à leur vie personnelle et familiale ». Honte à ces méthodes serviles, destructrices d’humanité. Exprimons notre indignation, aujourd’hui dans le débat public, demain dans les urnes. » explique Jean-Louis Didelot pour Asil’Accueil. (selon Saint-Dié/info)

8 mai 2019

La diaspora algérienne

Depuis février dernier, les Algériens de France se mobilisent par milliers tous les dimanches, à Paris et dans d’autres villes, en signe de solidarité avec les millions de manifestants qui battent le pavé en Algérie.

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Sur le pavé parisien, chaque dimanche, es mêmes slogans retentissent: « Pouvoir assassin », « FLN dégage», « FLN au musée »,  « Le peuple veut la chute du régime »,« Un seul héros, le peuple »,«Mangeurs de cachir*, laissez-nous »…

Vers l’avènement d’une IIème République

En France, la diaspora algérienne s’organise pour être en phase avec le mouvement populaire qui rejette le système imposé en 1962 et les personnalités qui l’ont servi. C’est le cas de Nadia Bey, journaliste, qui m’a invité à une « Conférence-débat-propositions » le 25 avril dernier, à Saint-Denis.

Pour commencer, il a évidemment été question de démocratie, de pluralisme et de liberté de la presse. Les femmes, très nombreuses, ont réclamé l’abrogation du code de la famille, inspiré par la charia. Ces revendications, défendues passionnément des deux côtés de la Méditerranée, seront du ressort du Parlement de la IIème République algérienne dont l’avènement est souhaité par tous.

En attendant, le système perdure. L’heure est à la mobilisation et au combat. La création d’une ou de plusieurs fédérations représentatives de la diaspora est à l’ordre du jour. L’interdiction faite aux bi-nationaux(article 51 de la Constitution),  d’accéder à de hautes responsabilités en Algérie est perçue comme une offense à leur patriotisme et les empêche de revenir dans leur pays pour contribuer à son développement.

Lutter contre la corruption

Intervenant à mon tour en fin de soirée, j’indiquais qu’en Suisse, où une loi permet de bloquer à titre préventif les avoirs des « potentats », un avocat d’origine algérienne avait entamé des démarches pour que soient gelés les comptes du clan Bouteflika afin que l’argent ne puisse être transféré vers des destinations sans traçabilité.

Parmi les propositions destinées à aider le peuple algérien à lutter contre la corruption qui gangrène le pays, j’ai proposé que la diaspora algérienne interpelle les parlementaires français pour qu’ils votent une loi permettant, comme en Suisse, de mettre préventivement sous séquestre les avoirs et les biens de dirigeants corrompus.

Je me suis aussi demandé comment des sommes considérables d’argent sale sont déposées sans problème dans des banques françaises, alors qu’un simple citoyen doit justifier l’origine d’un transfert dépassant 10 000 euros.

J’ajoutais : « Qui dit corruption dit corrupteurs ». Je me suis alors interrogé tout haut, en me demandant si des surfacturations effectuées par certaines entreprises ou si des rétro-commissions n’aboutissaient dans les caisses de partis politiques français.

Gaïd Salah n’est pas « Monsieur mains propres »

Le 30 avril dernier, à Constantine, le général Ahmed Gaïd Salah, chefd’État-major de l’ANP et vice-ministre de la Défense, qui dirige de facto l’Algérie a déclaré avoir en sa possession « des dossiers lourds de corruption … dévoilant des faits de spoliation des fonds publics avec des chiffres et des montants faramineux ». Ces derniers temps, il a ordonné l’incarcération de généraux et d’oligarques corrompus. D’autres arrestations sont annoncées. Mais, pour la rue algérienne, Gaïd Salah n’est pas pour autant  « Monsieur mains propres ». Dans un câble datant de 2007 révélé par Wikileaks, Robert Ford, ambassadeur américain à Alger, le présentait comme «peut-être le fonctionnaire le plus corrompu de l’armée ». Ahmed Gaïd Salah devrait se retirer pendant qu’il en est encore temps.

* NB : Le sandwich au cachir, saucisson halal à base de bœuf ou de volaille, appelé aussi « chitta », est devenu le symbole des corrompus depuis que le FLN en a offert avec quelques dinars, pour attirer la population dans ses meetings.

(Gilles Munier, journaliste)

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7 mai 2019

Pistes cyclables : Alsace-Nature en gros sabots !

Une chapelle qui ne représente qu'elle-même !

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Ah décidément ! En cette période préélectorale de municipales prévues en mars 2020, certains font feu de tous bois ! Et tout ce qui peut servir, sert : Alsace Nature, commissions de la comcom de la vallée de Villé, conseil de développement (PETR) du Centre-Alsace, Natura 2000, le SAGE, les collectifs ou associations (Véloval ou Trajets), etc... Partout c'est la même chapelle qui prétend représenter la vallée de Villé, alors qu'elle ne représente qu'elle-même.

Cette "surreprésentation" cache en fait une opposition systématique à tout, comme le démontre Alsace-Nature spécialiste des recours aux tribunaux à propos des routes. Et n'oublions pas que ces activités judiciaires contre les pouvoirs publics sont financées par le contribuable, ce qui est un comble (Alsace-Nature est en effet "reconnue d'utilité publique").

Le résultat est simple : un retard important dans l'aménagement de pistes cyclables dans notre beau val de Villé. Il n'y a qu'à voir les conflits passés qui ont bloqué les projets (Bassemberg, Saint-Martin, etc...) Et il est si facile de dire qu'on est "pour", tout en manoeuvrant "contre" (le tout avec un brin de démagogie en louant le travail de l'un ou l'autre collectif).

Ainsi, ils (ou "il" ?) s'opposent (tout en se réfugiant derrière la "police de l'eau")  à des pistes longeant le Giessen ! Ils préfèrent le passage de ces pistes en plein dans les prés et les champs ! Voilà qui va très certainement intéresser les agriculteurs qui ont déjà beaucoup de difficultés pour survivre dans la vallée ! Le tout, pour préserver quelques papillons dont le commun des mortels a déjà oublié le nom. Et le tout aussi au détriment du développement économique.

Que nos champions de l'activisme ne s'intéressent-ils pas aux friches industrielles de la vallée (par exemple les FTV qui sont loin d'être dépolluées et dont les écoulements vont encore dans le Giessen), aux friches administratives (comme les anciennes gendarmerie et maison de retraite) et évidemment aussi aux friches agricoles dont la surface augmente régulièrement ?

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6 mai 2019

Il y a 65 ans : Dien Bien Phu

Le livre en vietnamien Diên Biên Phu 13 mars - 7 mai 1954, de l'auteur français Ivan Cadeau et traduit par Dào Thi Ngoc Nhàn, a été présenté vendredi 3 mai à Hanoï. Un événement organisé par la Direction d’État des archives du Vietnam, à l'occasion du 65e anniversaire de cette bataille.

dienbienphu"Nous avons signé avec les Éditions Tallandier un contrat d’achat des droits d’auteur de +Diên Biên Phu 13 mars - 7 mai 1954+, publié en 2013, pour le traduire en vietnamien. Cela permettra aux lecteurs vietnamiens de mieux comprendre cette victoire historique", a informé Dang Thanh Tùng, directeur de la Direction d’État des archives lors de la cérémonie de présentation de cet ouvrage.

Celui-ci contient l’essentiel de ce qu’il faut savoir sur le contexte, le déroulement et les suites de ce combat de 56 jours qui scella le départ des troupes françaises d’Indochine. Depuis, Diên Biên Phu est synonyme de courage et de sacrifice.

Ce livre comprend sept chapitres: "Une porte de sortie honorable", "La campagne d’automne 1953", "Anne-Marie, Béatrice, Gabrielle et quelques autres", "C’est pour demain", "La crise du moral", "La bataille des cinq collines", "Au revoir mon vieux".

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Des documents d’archives dévoilés

C'est l’année dernière, dans le cadre de sa mission de travail au Service historique de la Défense de la France, qu'une délégation de la Direction d’État des archives du Vietnam a pris connaissance de Diên Biên Phu 13 mars - 7 mai 1954 d’Ivan Cadeau. Ce Docteur en histoire est aussi officier, enseignant auprès de différents organismes de l’Armée de terre, et affecté au Service historique de la Défense.

Diên Biên Phu 13 mars - 7 mai 1954 constitue une source de documentation de valeur sur toute la bataille, apportant des informations sous l’angle d’un officier et historien français. L'ouvrage présente de nombreux documents d’archives gardés par la partie française qui seront dévoilés au public vietnamien pour la première fois.

D’après Dang Thanh Tùng, "l'ouvrage en vietnamien sera offert à des bibliothèques et à des universités au service de la recherche et de l’enseignement".

dienbienphu1"J’avais lu de nombreux livres sur Diên Biên Phu, cette défaite française qui accéléra la fin de la guerre. Je voulais contribuer, à partir des archives françaises, à participer à une meilleure compréhension de cette bataille", a partagé Ivan Cadeau. Il a aussi souhaité une coopération fructueuse entre le Service historique de la Défense française et la Direction d’État des archives du Vietnam.

Dans le cadre de son séjour dans le pays, il a participé vendredi matin 3 mai à Hanoï à un colloque autour du 65e anniversaire de la bataille, organisé par l’Université des sciences sociales et humaines relevant de l’Université nationale de Hanoï.

"Je présenterai également les archives militaires françaises qui sont conservées au Service historique de la Défense à Vincennes, près de Paris, et qui relatent cette bataille et, plus généralement, la guerre d’Indochine. Il existe ainsi, des milliers de cartons sur la période 1945-1956, l'année 1956 marquant l'année où le corps expéditionnaire français quitte le Vietnam", a-t-il informé.

En outre, il s'est rendu dimanche 5 mai à Diên Biên Phu, où il a visité l’exposition "Diên Biên Phu - Histoire en or" qui s’est ouverte le 19 avril. Réalisée par la Direction d’État des archives du Vietnam, en partenariat avec le Musée de la victoire historique de Diên Biên Phu, cette exposition présente plusieurs documents fournis par le Service historique de la Défense française.

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Bigeard et Dien Bien Phu

Dien Bien Phu, la bataille (presque) tombée dans l'oubli

Histoire du Vietnam : Dien Bien Phu - 1953-1954

5 mai 2019

Volksmusik aux Tanzmatten

Réservez dès maintenant !

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Die jungen Thierseer - Tirol, der Adler in mir

Die Grubertaler 

Musikapostel - Lena (Offizielles Musikvideo)

4 mai 2019

Ponctualité des trains SNCF

Le Grand Est parmi les bons élèves

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L’année 2018, marquée par une très longue grève des cheminots, a été particulièrement mauvaise pour la régularité des trains, indique l’Autorité de la qualité de service dans les transports (AQST) dans son bilan annuel. Le Grand Est fait partie des plus ponctuels.

« L’année 2018 a constitué la pire année depuis 2012 (date de création de l’AQST) en termes d’annulation pour l’ensemble des transports ferroviaires longue distance. On peut retenir la forte augmentation du taux d’annulation des circulations TGV à 7,8% contre 1,0% en 2017 et 0,3% en 2016 », écrit l’Autorité.

Les trains ont aussi été fort peu ponctuels l’an dernier : 17,8% des TGV ont par exemple été en retard en 2018, contre 15,4% et 11,5% les deux années précédentes. Seuls les trains de banlieue parisiens s’en sortent relativement bien, selon le document. C’est la liaison Paris-Arras qui a été la plus victime d’annulations l’an dernier, tandis que les passagers du Paris-Le Mans ont subi le plus de retards. A l’inverse, Paris-Nancy et Paris-Lyon sont les relations les plus ponctuelles.

Quant aux TER, Bretagne, Grand-Est et Normandie sont d’assez bons élèves pour la ponctualité, tandis qu’Auvergne-Rhône-Alpes, PACA et l’Occitanie ferment la marche loin derrière.

Grève inédite et panne monstre

« 2018 a été marquée par des mouvements sociaux nationaux significatifs », et en particulier la grève nationale du 2e trimestre qui a « grandement impacté le trafic ferroviaire », souligne l’Autorité, rappelant aussi la grande panne électrique ayant touché Paris-Montparnasse du 27 juillet au 6 août.

« 2018 a été, sans conteste, une année particulièrement difficile pour les clients du train », a confirmé la SNCF. Cette piètre performance « s’explique assez logiquement par la plus longue grève qu’a connue SNCF ». « De telles perturbations sur un quart de l’année impactent naturellement de façon importante les données présentées par l’AQST », selon un porte-parole.

La SNCF préfère mettre en avant les efforts entrepris depuis deux ans « pour améliorer la régularité de tous les trains ». Un « retour aux fondamentaux » qui produit des résultats « particulièrement encourageants depuis le début 2019 ». (selon AFP)

3 mai 2019

Chantage sur internet

 Histoire de hacker

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Une consommatrice indique avoir reçu un message menaçant et apporte le commentaire suivant : « Faux je suppose, mais cela fait peur. » : « Vous ne me connaissez pas et vous vous demandez probablement pourquoi vous recevez ce mail, non ? Je suis un hackeur qui a piraté vos appareils il y a quelques mois. J’ai mis en place un virus sur le site pour adulte (porno) et devinez quoi. Vous avez visité ce site pour vous amuser (vous savez ce que je veux dire). » Ce présumé hacker indique avoir réalisé une vidéo en double écran montrant les films visionnés, mais aussi les enregistrements de la webcam. Il est prêt à ne pas diffuser cette vidéo auprès de vos contacts et à la détruire si vous lui réglez une somme de 500 € par bitcoins. L’argumentation du hacker vise trois objectifs :  décourager l’internaute de détruire le virus (« c’est trop tard ») ;  imposer un court délai pour le paiement (« vous avez 48 heures pour effectuer le paiement ») et éviter tout échange de mail (« c’est une offre non négociable ») ;  rassurer la victime qui est disposée à régler la somme demandée (« Je vous garantis que je ne vous dérangerai plus après votre paiement car vous n’êtes pas ma seule victime. C’est le code d’honneur des hackeurs »). Cette offre douteuse est à rattacher au thème du « ransonware » (en français : « rançongiciel » ou logiciel d’extorsion). Il s’agit d’un logiciel malveillant qui prend en otage vos données. Dans le cas relaté, la réalisation de la vidéo est fictive mais constitue un levier psychologique pour obtenir le paiement d’une rançon.

(Selon INFO-ALERTE, mise en garde hebdomadaire diffusée par le Réseau antiarnaques, association partenaire de l’UFC-Que Choisir, BP 40179, 79205 PARTHENAY cedex (contact@arnaques-infos.org) Site : www.arnaques-infos.org SIRET : 503 805 657 00049.)

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