Ponctualité des trains SNCF
Le Grand Est parmi les bons élèves
« L’année 2018 a constitué la pire année depuis 2012 (date de création de l’AQST) en termes d’annulation pour l’ensemble des transports ferroviaires longue distance. On peut retenir la forte augmentation du taux d’annulation des circulations TGV à 7,8% contre 1,0% en 2017 et 0,3% en 2016 », écrit l’Autorité.
Les trains ont aussi été fort peu ponctuels l’an dernier : 17,8% des TGV ont par exemple été en retard en 2018, contre 15,4% et 11,5% les deux années précédentes. Seuls les trains de banlieue parisiens s’en sortent relativement bien, selon le document. C’est la liaison Paris-Arras qui a été la plus victime d’annulations l’an dernier, tandis que les passagers du Paris-Le Mans ont subi le plus de retards. A l’inverse, Paris-Nancy et Paris-Lyon sont les relations les plus ponctuelles.
Quant aux TER, Bretagne, Grand-Est et Normandie sont d’assez bons élèves pour la ponctualité, tandis qu’Auvergne-Rhône-Alpes, PACA et l’Occitanie ferment la marche loin derrière.
Grève inédite et panne monstre
« 2018 a été marquée par des mouvements sociaux nationaux significatifs », et en particulier la grève nationale du 2e trimestre qui a « grandement impacté le trafic ferroviaire », souligne l’Autorité, rappelant aussi la grande panne électrique ayant touché Paris-Montparnasse du 27 juillet au 6 août.
« 2018 a été, sans conteste, une année particulièrement difficile pour les clients du train », a confirmé la SNCF. Cette piètre performance « s’explique assez logiquement par la plus longue grève qu’a connue SNCF ». « De telles perturbations sur un quart de l’année impactent naturellement de façon importante les données présentées par l’AQST », selon un porte-parole.
La SNCF préfère mettre en avant les efforts entrepris depuis deux ans « pour améliorer la régularité de tous les trains ». Un « retour aux fondamentaux » qui produit des résultats « particulièrement encourageants depuis le début 2019 ». (selon AFP)