Pistes cyclables : Alsace-Nature en gros sabots !
Une chapelle qui ne représente qu'elle-même !
Ah décidément ! En cette période préélectorale de municipales prévues en mars 2020, certains font feu de tous bois ! Et tout ce qui peut servir, sert : Alsace Nature, commissions de la comcom de la vallée de Villé, conseil de développement (PETR) du Centre-Alsace, Natura 2000, le SAGE, les collectifs ou associations (Véloval ou Trajets), etc... Partout c'est la même chapelle qui prétend représenter la vallée de Villé, alors qu'elle ne représente qu'elle-même.
Cette "surreprésentation" cache en fait une opposition systématique à tout, comme le démontre Alsace-Nature spécialiste des recours aux tribunaux à propos des routes. Et n'oublions pas que ces activités judiciaires contre les pouvoirs publics sont financées par le contribuable, ce qui est un comble (Alsace-Nature est en effet "reconnue d'utilité publique").
Le résultat est simple : un retard important dans l'aménagement de pistes cyclables dans notre beau val de Villé. Il n'y a qu'à voir les conflits passés qui ont bloqué les projets (Bassemberg, Saint-Martin, etc...) Et il est si facile de dire qu'on est "pour", tout en manoeuvrant "contre" (le tout avec un brin de démagogie en louant le travail de l'un ou l'autre collectif).
Ainsi, ils (ou "il" ?) s'opposent (tout en se réfugiant derrière la "police de l'eau") à des pistes longeant le Giessen ! Ils préfèrent le passage de ces pistes en plein dans les prés et les champs ! Voilà qui va très certainement intéresser les agriculteurs qui ont déjà beaucoup de difficultés pour survivre dans la vallée ! Le tout, pour préserver quelques papillons dont le commun des mortels a déjà oublié le nom. Et le tout aussi au détriment du développement économique.
Que nos champions de l'activisme ne s'intéressent-ils pas aux friches industrielles de la vallée (par exemple les FTV qui sont loin d'être dépolluées et dont les écoulements vont encore dans le Giessen), aux friches administratives (comme les anciennes gendarmerie et maison de retraite) et évidemment aussi aux friches agricoles dont la surface augmente régulièrement ?
- A lire l'article intégral paru dans les DNA du 5/5/2019 : Véloval ne lâche rien