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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
8 février 2019

Un budget très sérieux !

Une seule réunion de préparation, une délibération et un vote au dernier moment !

budget

Une curiosité dans notre budget communal : il recouvre l'année civile, mais ne sera voté qu'au bout d'un trimestre. C'est-à-dire à un moment où des travaux sont déjà lancés sans que les élus, et encore moins les contribuables, ne savent où ils vont, financièrement s'entend. 

Alors à Villé, comme dans bien d'autres communes, on fait appel à des "prêts-relais" auprès des banques. Des prêts qui devraient être remboursés avec l'arrivée chez le percepteur des impôts locaux mis en recouvrement. Oui mais voilà, à Villé, ce n'est pas ce qui arrive : régulièrement ces prêts-relais sont pérennisés et mettent donc d'année en année le budget communal un peu plus en déséquilibre. 

poisson

C'est dire avec quel sérieux le budget de Villé est géré. Et malgré cela, le premier magistrat ne s'affolle pas : on y arrivera comme d'habitude, avec un déficit en augmentation, que le prochain maire devra assumer (il y a des élections municipales en 2020).

Une seule réunion de préparation avec la commission finances prévue à la mi-mars, et un vote à l'ultime délai (le budget voté doit être transmis aux autorités de l'Etat début avril), à savoir ... le premier avril à 20 h 00 ! Et non, ce n'est pas un poisson, mais une attitude irrespectueuse pleine de légèreté et d'irresponsabilité envers le contribuable villois.

Mais peut-être (on peut toujours rêver) une majorité de conseillers rendus attentifs à la lecture de mon blog vont-ils réagir lors du prochain conseil du mois de février (s'il y en a un ?) et refuseront au maire le quitus pour l'exercice 2018. Sinon, et s'il reste assez de sous dans un fond de tiroir communal pour que nos conseillers puissent "fêter" le budget avec un bon repas à la clé, je rappellerai cette tirade de Victor Hugo dans Ruy Blas : "Bon appétit, messieurs (en l'occurrence aussi mesdames), ô ministres intègres, conseillers vertueux ! Voilà votre façon de servir, serviteurs qui pillez la maison !"

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7 février 2019

Manifestation à Mayotte

"Ras le bol des prises de parole de Macron" 

macron

"... Fait semblant de nous entendre" !

Le "journal de Mayotte" rapporte que durant cette manifestation du 5 février, deux accessoires étaient indispensables : le sifflet et le parasol. Les manifestants ont voulu faire le maximum de bruits pour ’atteindre les fenêtres’ du vice-recteur. Ils protestent contre les conditions de travail et indemnitaire des enseignants. Les seuls points communs entre la mobilisation à Mayotte et celle en Métropole sont la date (5 février), et "un ras le bol des prises de parole de Macron qui fait semblant de nous entendre".

En France, c’est la CGT qui a lancé un appel à mobilisation touchant plusieurs secteurs publics. A Mayotte, l’éducation nationale a relayé le mot d’ordre. Toujours selon le média local, pas facile de donner un nombre exact quant aux manifestants. En effet, plusieurs groupes sont éparpillés, mais en somme, les enseignants ont globalement répondu présents. Toutefois, un décompte par syndicat va être réalisé. "C’est une manifestation satisfaisante de l’Education Nationale, avec une configuration différente de la métropole, mais avec le même objectif de dénoncer la politique de Macron", affirme Henri Nouri, SNES- FSU.

Les revendications

Les revendications habituelles sont toujours d’actualités : prise en compte de l’ancienneté générale des services pour les agents qui ont commencé à la collectivité de Mayotte, indexation à 53%, moyens insuffisants en Réseau Education Prioritaire (REP), Indemnité générale des services. "A la suite du mouvement de mars 2018, les promesses n’ont pas été tenues, notamment sur les moyens supplémentaires en poste dans les collèges", indique-t-il, et "nous comptons 27 élèves par classe, c’est 3 de plus que la moyenne de REP".

6 février 2019

Bierry maire de Strasbourg ?

Spécialiste des zones de montagne !

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Lors d'une réunion publique à Villé, à propos d'un bilan à mi-mandat du conseil départemental 67, la représentante des vallées n'a pas su répondre à ma question concernant les zones de montagne. Pas plus d'ailleurs que le président Bierry qui s'est limité à un commentaire succinct : "Il manque un peu de volonté politique aux élus locaux." Histoire de dire: "Ce n'est pas moi, c'est les autres." Quant à la volonté politique, il faut reconnaître qu'il en a ! Comme le rapportent les DNA du lundi 4 février, il aurait même la volonté de s'attaquer à la mairie de Strasbourg.

Qu'est-ce à voir avec les zones de montagne ? Si ce n'est que Strasbourg, avec la flèche de sa cathédrale, possède le point le plus élevé de la plaine d'Alsace. A défaut de réussir à faire classer en zone de montagne les villages de Neubois, Neuve-Eglise ou Saint-Pierre-Bois, il réussira à y faire classer la capitale européenne et même l'ensemble de la C.U.S., pour le plus grand plaisir du président Robert Hermann qui n'en attend pas tant.

Et peut-être se voit-il même un avenir du côté de Paris, où il aurait déjà envoyé en mission l'un ou l'autre de ses collaborateurs (ou collaboratrices) les plus proches, histoire de tâter le terrain ? Après tout, la tour Eiffel et la butte Montmarte pourraient aussi justifier un classement de la capitale en zone de montagne.

Les agriculteurs des places Kléber et Gutenberg, comme ceux des Champs Elysées, seraient ravis de toucher des primes européennes à ce titre.

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5 février 2019

Nouvelle-Calédonie : la mangue gagne en goût et en variétés

Star de l’été, la mangue est en pleine récolte. La production commerciale est toujours limitée sur le Caillou, mais elle a gagné en qualité.

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Le Kopéto d’un côté, le Koniambo, de l’autre, le lagon à l’horizon… Depuis l’exploitation de Stéphane Soury-Lavergne, la vue est exceptionnelle, mais l’agriculteur, originaire de La Foa et installé à Pouembout depuis presque dix ans, se concentre sur la terre qu’il a sous les pieds. C’est qu’il y a à faire. Plusieurs hectares d’ananas, de grandes parcelles maraîchères, où se croisent pastèques, concombres ou melons, des ignames et des patates douces un peu plus loin… À chaque fois, un effort pour s’interdire les produits chimiques - certifiée responsable, l’exploitation est à deux pas du bio - et beaucoup de travail pour relever le défi de l’eau, les systèmes de goutte-à-goutte courant sur plusieurs kilomètres sous le paillage. Les manguiers eux, « mobilisent de la terre, mais ne coûtent pas grand-chose en entretien, explique le cultivateur. J’ai voulu en faire parce que c’est un arbre résistant : après quatre ans de grosses sécheresses, j’en ai perdu très peu ». La Broméliade, sa société, alimente depuis la fin novembre les étals du Grand Nouméa, via la Coop1, dont Stéphane est le vice-président et devrait produire jusqu’au mois de mars. Il peut compter sur dix hectares de manguiers, soit près de 2000 arbres, dont une bonne partie a les branches chargées en ce début janvier. Stéphane le sait : comme les letchis, la saison des mangues est attendue avec impatience en été. Et pour conquérir le consommateur, « il faut des produits qui attirent tout de suite l’œil ».

 Ronde ou oblongue, rouge, jaune ou verte…

Car comme les letchis, les mangues causent, chez les Calédoniens qui n’ont pas la chance d’avoir un jardin, bien des frustrations. « C’est un fruit qui est facile à trouver chez les amis ou sur les bords de route, alors les consommateurs les trouvent souvent trop chers en magasin, note un technicien de la chambre. C’est que l’effort a surtout été fait sur la qualité : les mangues qui se vendent aujourd’hui sont bien plus belles et plus bonnes qu’il y a dix ou quinze ans ». Une affaire de variétés. A Pouembout, Stéphane Soury-Lavergne découpe, non sans fierté, un fruit bien rouge, au noyau fin et à la chair sans fibres. « Celle-là, c’est une Irwin, ma préférée, mais chacun a son goût pour les mangues, sourit-il. Et puis, tous les arbres n’ont pas la même résistance. C’est pour ça que j’ai planté différentes variétés : pour ne pas mettre tous les œufs dans le même panier ». Nam Doc Mai, verte et jaune à la forme oblongue, Tommy Atkins, ronde et tachetée, les grosses Van Dyke, Labbé sur les hauteurs… La production calédonienne brille par sa diversité mais le marché est loin de la saturation. Produire plus pour faire baisser les prix ? Oui, mais à condition d’accompagner et d’organiser le zonage de la production, estiment les spécialistes. « La mangue, ça marche bien dans les coins secs. Quand il fait humide pour la floraison, il y a des maladies, et les fleurs coulent », reprend Stéphane Soury-Lavergne. Quant aux mouches de fruits, les pièges ne suffisent pas. « Il faut que le pied reste propre, ne pas laisser de fruits à terre », explique le spécialiste. Or, beaucoup de mangues tombent : « Pour produire un kilo, il faut en jeter un ». Les chutes, Stéphane les confie à son frère Yann, qui valorise les joues et la pulpe pour les restaurants, glaciers ou transformateur. « Il y a d’autres débouchés, mais il faut que chacun développe ses idées », note l’agriculteur, qui espère à terme produire 20 tonnes par hectare. Un travail de longue haleine : certains de ses manguiers, âgés de neuf ans, ne produisent pas encore.

Selon Charlie Réné - "Nouvelles calédoniennes"

4 février 2019

Egypte, une répression made in France !

En sept ans, les livraisons d’armes et de systèmes de surveillance de la France à l’Egypte ont été multipliées … par 33 alors que le maréchal Sissi a intensifié la répression contre tout ce qui bouge encore dans son pays.

egypte_abdelfatah_al_sissi_chef_de_l_armee_2530528_696x392L’auteur de ce papier est Rabha Attaf, grand reporter spécialiste du Maghreb et du Moyen-Orient qui a écrit « Place Tahrir, une révolution inachevée », éditions Workshop 19.

Il était grand temps que les ONG de défense des droits humains tapent du poing sur la table concernant les relations franco-égyptiennes ! C’est désormais fait, depuis le 2 juillet dernier, jour de la visite officielle à Paris de Mohamed Zaki, le ministre Egyptien de la Défense, quelques jours après  celle du ministre français des affaires étrangères Jean-Yves Le Drian au Caire, le meilleur VRP des ventes d’armes depuis l’ère Hollande. La FIDH, la LDH, l’Observatoire des armements et the Cairo Institue for human rights studies ont, en effet, rendu public un rapport détonnant sur les ventes d’armes de la France à l’Egypte. Et lancé dans la foulée une campagne intitulée « Exportons nos valeurs, pas nos armes ».

A lui seul, le titre de ce rapport donne le ton : « Egypte, une répression made in France ». L’accusation est grave mais justifiée !

Une répression implacable

Depuis le coup d’état militaire de juillet 2013 orchestré par le maréchal Abdel Fattah Al Sissi, l’Égypte est en proie à une répression implacable. Le bilan est accablant : dispersions de manifestations avec des moyens militaires (plus de 1 000 morts pour la seule dispersion du sit-in de Rabaa Al Adawiya, le 14 août 2013 au Caire) ; incarcération d’au moins 60 000 prisonniers politiques depuis 2013 ; des milliers d’exécutions extra-judiciaires et disparitions forcées (entre juillet 2013 et juin 2016, 2 811 cas de disparition forcées aux mains des services de sécurité sont parvenus aux ONG ) ; recours systématique à la torture ; augmentation vertigineuse des condamnations à mort (le 25 décembre 2017, 15 personnes ont été collectivement pendues malgré les protestations internationales, suivies de  5 personnes en janvier 2018 !)

« Alors que le Conseil Européen annonçait la cessation des exportations de matériel militaire et de surveillance pour condamner la dérive dictatoriale en Égypte, la France gagnait des parts de marché et réalisait des exportations records ! » remarque ainsi Dimitris Christopoulos, Président de la FIDH. Au moins huit entreprises françaises – encouragées par les gouvernements successifs – ont au contraire profité de cette répression pour engranger des profits records. Entre 2010 et 2016, les livraisons d’armes françaises vers l’Égypte passent de 39,6 millions à 1,3 milliards d’euros. Ainsi, depuis 2013, la France est devenu le premier exportateur d’armes lourdes vers l’Egypte !

Certaines entreprises françaises ont vendu des armes conventionnelles à une armée responsable de la mort de centaines de civils au nom de la guerre contre le terrorisme, notamment dans le Sinaï : navires de guerre Mistral (DCNS) ; frégates Fremm (DCNS) ; corvettes (Gowind) ; avions de combat Rafale ; véhicules blindés (Arquus) ; missiles air-air Mica et de croisière SCALP (MBDA) ; missiles air-sol 2ASM (SAGEM). D’autres ont livré des véhicules blindés (200 Renault Trucks Defense vendus entre 2012 et 2014) et des machines-outils à fabrication de cartouches (Manurhin) à des services de police qui n’hésitent pas à disperser des manifestations au fusil mitrailleur, voire même à les écraser avec des véhicules blindés.

Surveillance généralisée de la population

Plus grave encore : des sociétés ont vendu aux services de sécurité des technologies de surveillance individuelle (AMESYS/NEXA/AM Systems) ; d’interception de masse (SUNERIS/ERCOM) ; de collecte des données individuelles (IDEMIA) et de contrôle des foules (drones Safran, satellite AIRBUS/THALES, blindés légers Arquus ex-RTD, adaptés au milieu urbain). Ce faisant, elles ont toutes participé à la construction d’une architecture de surveillance généralisée et de contrôle des foules, visant à empêcher toute dissidence ou mouvement social, et ayant conduit à l’arrestation de dizaines de milliers d’opposants, de militants et de bloggers. Aucune communication en Egypte n’échappe à la surveillance électronique, y compris le système Telegram -très prisé des égyptiens- pourtant réputé comme inviolable.

L’une des dernière arrestation en date est celle d’Amal Fathy, l’épouse de Mohamed Lotfy, l’un des dirigeant de la Commission Egyptienne pour les Droits et les Liberté, une ONG égyptienne spécialisée, par la force des choses, sur les disparitions forcée. Le 9 mai 2018, elle avait posté sur sa page Facebook un message vidéo dénonçant le harcèlement sexuel qu’elle avait subi le jour même et l’atteinte aux libertés en général. S’en était suivi un véritable lynchage médiatique à son encontre ainsi qu’une avalanche de menaces. Finalement, deux jours après, les forces de police sont venus la cueillir à son domicile de Maadi au Caire, en pleine nuit, à 2h30. Son mari et Zinedine, leur fils agé de trois ans, ont été emmenés en même temps qu’elle, puis relâchés quelques heures après. Amal Fathy a été incarcérée et est poursuivie pour « appartenance à organisation interdite » et « incitation au terrorismes ». Précisons que depuis juin 2015, Mohamed Lotfy est interdit de voyage, de même qu’une dizaine d’autres responsables d’ONG en Egypte.

« Si la révolution égyptienne de 2011 avait été portée par une « génération Facebook » ultra-connectée ayant su mobiliser les foules, la France participe aujourd’hui à l’écrasement de cette génération via la mise en place d’un système de surveillance et de contrôle orwellien, visant à écraser dans l’œuf toute expression de contestation. » a déclaré Bahey Eldin Hassan, Directeur du Cairo Institute for Human Rigths Studies. Résultat, communiquer avec des correspondants en Egypte est devenu un vrai casse-tête !

Bien sûr, les ONG signataires de ce rapport demandent aux entreprises et aux autorités françaises la cessation immédiate de ces exportations mortifères. Elles exigent non seulement l’ouverture immédiate d’une enquête parlementaire sur les livraisons d’armes à l’Égypte depuis 2013, aussi une totale refonte du système français de contrôle des exportations d’armes et de matériel de surveillance. Caractérisé par son opacité et sa trop grande dépendance au pouvoir exécutif, c’est ce système lacunaire qui permet aujourd’hui la livraison de matériel contribuant à de graves violations des droits humains en Égypte. (selon "Mondafrique")

On comprend mieux les dessous de la visite de Macron en Egypte, après celle non moins surprenante au Tchad (où il a été précédé par un certain nouveau "consultant" en armement Benalla).

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3 février 2019

Patrimoine mondial de l’Unesco

L’Algérie veut sauver ses pyramides 

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Vieilles parfois de plus de 16 siècles, les djeddars de Frenda sont 13 pyramides érigées dans le nord de l’Algérie qui souhaite aujourd’hui les inscrire dans la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Les 13 monuments érigés entre le 4e et le 7e siècle, ont des bases carrées de pierre et sont surmontées de monticules anguleux rappelant des pyramides. Ils sont juchés sur deux collines voisines près de la ville de Tiaret, à environ 250 km au sud-ouest de la capitale Alger.

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L’obtention du statut de patrimoine mondial de l’Unesco est long et demande un dossier bien préparé. Le ministère de la Culture algérien a déclaré que la candidature des djeddars de Frenda serait déposée au cours du premier trimestre 2020. Des experts du Centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques ont travaillé sur le dossier.

A travers son inscription au patrimoine mondial de l’Unesco, l’objectif est de « préserver cet héritage, d’une valeur inestimable et d’un héritage ancestral« , a déclaré Mustapha Dorbane, professeur à l’Institut d’archéologie de l’Université d’Alger 2. Lors de la construction des Jeddars, les rois berbères régnaient sur la région dans de petits domaines dont l’histoire est mal connue et dont il reste peu de traces. Ce fut une période de grande agitation pour l’ancienne province romaine de Numidie, l’effondrement de l’empire occidental de Rome, l’invasion des troupes vandales et byzantines et la pénétration des forces arabes à travers l’Afrique du Nord.

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Construits entre le IVe et le VIIe siècle, ces monuments éloignés ont été en grande partie ignorés, livrés aux ravages du temps et des pilleurs. Certains chercheurs estiment que les tombes sont des lieux de repos pour la royauté berbère. Les Jeddars renferment une ou plusieurs pièces (jusqu’à 20 pour le plus grand) reliées par un système de galeries avec des chambres funéraires.

Ce n’est qu’au milieu du XIXe siècle et les premières explorations archéologiques modernes en Algérie, provoquées par le colonialisme français, que les Djeddars ont commencé à attirer l’attention. Les troupes françaises et les autorités coloniales ont commencé l’exploration de neuf des tombes en 1865. L’archéologue algérien Rachid Mahouz, qui a consacré cinq ans à sa thèse de doctorat sur les tombes, déplore le manque de recherches consacrées aux « merveilles » du pays. « Les archives françaises sur les Djeddars ne sont pas disponibles et les objets et ossements trouvés pendant la période coloniale ont été transportés en France », a déclaré Rachid Mahouz.

2 février 2019

Législation alimentaire

La fin des offres spéciales !

w950_h605_x1500_y956_DPA_bfunk_dpa_5F9AEE00B2E1915D_b58b779218efc39fLes supermarchés ne sont plus autorisés à vendre des produits à des prix inférieurs au prix d'achat. La raison est la soi-disante loi sur l'alimentation, qui est entrée en vigueur vendredi. Cette loi a été approuvée avec les meilleures intentions du monde. Elle est destinée à éviter les guerres de prix récurrentes entre les supermarchés, généralement tenues pour le compte des producteurs. Elle devrait profiter avant tout aux agriculteurs locaux, qui se plaignent depuis des années d’avoir de moins en moins de revenus.

Par conséquent, les produits ne peuvent plus être vendus à prix coûtant à l'avenir. Le prix de vente doit être supérieur d'au moins dix pour cent à la valeur d'achat du produit.

Les perdants sont les consommateurs. En attendant, il existe des listes de produits qui sont devenus plus chers du jour au lendemain en raison de la nouvelle réglementation. Par exemple, une bouteille d'anis Ricard, très prisé, coûte désormais près de 21 euros, soit près de deux euros de plus qu'auparavant. Et le prix d'un pot de Nutella de 750 grammes passe d'un peu moins de quatre euros à environ 4,40 euros.

Si l'on voit que lorsque la hausse du prix de l'essence a augmenté de quelques centimes et que les retraités se retrouvent dans la rue pour des milliers de retraites pendant des semaines, la nouvelle loi sur les denrées alimentaires contient beaucoup d'explosifs.

Les entreprises assurent que dans un supermarché proposant environ 13 000 produits, au plus 500 à 600 produits sont concernés. Cependant, ce sont souvent exactement ceux que les consommateurs achètent régulièrement et connaissent donc très précisément leurs prix. Tels que Ricard, Nutella, Yaourt et Camembert ou Coca-Cola. Afin d'attirer les clients dans les supermarchés, les prix de vente de ces produits sont souvent à peine calculés au-dessus du prix d'achat.

Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, assure que la loi française coûterait au maximum 50 cents par mois. Dans le même temps, elle nous rappelle les mauvaises conditions financières dans lesquelles doivent vivre les agriculteurs nationaux. L'association de consommateurs UFC-Que choisir rétorque que la facture entraînerait des coûts supplémentaires de plus d'un milliard d'euros pour les ménages.

Les promotions dans les grandes surfaces étant attrayantes pour les consommateurs, les gestionnaires essaient de nouvelles méthodes. Ils espèrent conserver les acheteurs avec des cartes de fidélité qui proposent des offres avantageuses. Dans le même temps, la "guerre des prix" dans le domaine des marques de distribution deviendra beaucoup plus intense. Là, les marges de vente sont plus importantes et les prix entre les différents supermarchés moins comparables. Par exemple, Leclerc a déjà annoncé son intention de réduire les prix de 4600 produits de sa propre marque Repère.

Bref une loi qui déplace les problèmes, sans en résoudre aucun de façon durable. Quant à Macron, il tient ses promesses : il avait dit pas d'augmentations au 1er janvier ! Il n'a jamais dit qu'il n'y en aura pas au 1er février.

1 février 2019

Très haut débit en Grand Est (fibre optique) : où en est-on ?

Des réunions d’information pour les habitants ?

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Voilà l'information publiée en date du 31/1/2019 qu'on trouve sur le site officiel de la région Grand Est :

L’ouverture commerciale du réseau très haut débit Rosace se poursuit sur le territoire alsacien, dans le cadre du plan Très Haut Débit initié par la Région Grand Est et les Départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin.

Des réunions publiques d’informations se tiendront  :

dans le Haut-Rhin :

  • Muespach-le-Haut – Salle Polyvalente – rue du stade –  le mercredi 6 février à 19h00 pour les habitants de Knoeringue et Muespach-le-Haut.
  • Hausgauen – Salle communale – Le Thalbach – 3, rue du vignoble – le jeudi 7 février à 19h00 pour les habitants de Hausgauen, Hundsbach et Willer.
  •  Raedersheim – Salle Polyvalente – 12, rue de Merxheim – le mercredi 27 février  à 19h00 pour les habitants de Raedersheim.

dans le Bas-Rhin :

  • Wimmenau – Salle Polyvalente – rue du stade – le lundi 4 février à 19h00 pour les habitants des communes de Bosselhausen, Buswiller, Kirrwiller, Ringendorf, Printzheim et Wimmenau.
  • Mittelschaefffolsheim – Salle communale – 7, rue principale – le mardi 5 février à 19h00 pour les habitants de Olwisheim et Mittelschaeffolsheim.

Ces réunions publiques permettront d’informer les habitants et les professionnels sur les modalités de raccordement de leurs logements ou entreprises à la fibre optique et de présenter les offres des différents fournisseurs d’accès internet. A ce jour, le réseau Rosace permet l’accès aux offres de 9 FAI (Fournisseur d’accès à Internet) grand public et de 15 FAI destinés aux professionnels. Organisées conjointement par l'entreprise Rosace et chaque maire, elles associeront les représentants de la Région Grand Est, de chaque Département et de l’EPCI (Etablissement Public de Coopération Intercommunale), s’il cofinance le projet. D’autres réunions seront organisées au fur et à mesure de l’achèvement des travaux de connexion des villages alsaciens.

Et dans la vallée de Villé ?

Annoncée depuis 2013, la fibre optique n'a pas encore été réalisée ! Même si l'entreprise Rosace effectue actuellement quelques travaux préparatoires. Pour la commercialisation, on repassera !

A noter que les premières réunions publiques ont lieu à Wimmenau, là où habite l'ancien président du Conseil Général, puis du Conseil Régional, Philippe Richert, une chose expliquant très certainement l'autre. Dans le Val de Villé aucune réunion d'information ne semble encore prévue. On a les élus qu'on mérite, avec les résultats que l'on constate ! Même lors de la dernière réunion publique de nos élus départementaux, le sujet n'a pas été abordé.

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