Brigade verte à la MJC
La presse locale nous a appris il y a quelques jours l'installation provisoire de la brigade verte à Villé, au centre d'hébergement de la MJC.
Ce centre est le fleuron d'une MJC qui fonctionne à merveille pour l'ensemble de la vallée. Cette structure avait été construite en son temps grâce aux interventions au niveau de l'Etat du ministre de la Culture Jack Lang et de son directeur de cabinet sélestadien Gilbert Estève, ainsi que du député vosgien Christian Pierret. Ce centre accueillait régulièrement des groupes venus dans la vallée à des fins associatives, culturelles ou sportives.
On peut se demander ce qui a pris nos élus pour louer ce bâtiment à des brigades vertes. Quel intérêt ? alors que non loin de là dort l'ancienne gendarmerie gérée semble-t-il par une agence immobilère du Ried, alors que suite à des bisbilles politiciennes le bâtiment a échappé à toute tentative d'achat à travers une agence de la vallée. Et faut-il rapppeler qu'en son temps ces bâtiments ont été proposés à la municipalité de Villé à l'euro symbolique. Mais c'était trop cher, plus cher même que la villa Mathis ou les anciennes FTV, paraît-il.
Et pourquoi ne pas proposer les vestiaires du stade de football, le plus beau de la vallée, mais qui n'accueille plus aucune équipe.
Et ce point concernant le bâtiment de la MJC, a-t-il seulement été délibéré à la comcom (propriétaire des locaux) ou ailleurs ?
Villé et sa vallée est pleine de locaux vides pouvant convenir. Même le maire de Maisonsgoutte avait proposé des locaux dans son village. C'est donc un comble ! surtout lorsqu'on sait que dans ce coin d'Alsace, le provisoire devient facilement définitif ! Quant à nos élus villois et autres, chapeau pour leur vision pour l'avenir de la vallée : cela fait bien longtemps qu'on parle des brigades vertes sans qu'aucun responsable politique ne se soit soucié de leur hébergement !
L'ancienne gendarmerie, aujourd'hui à l'abandon, ne pouvait-elle servir aux brigades vertes ?
Agriculture et forêt : parents pauvres de Villé
Dans le bulletin municipal de Villé (n° 26 de janvier 2006) je signais un article concernant l'agriculture à Villé.
A noter que la commission Agriculture-Forêt (dont j'étais le président) a initié la création de la C.C.A.F. (commission communale d'aménagement foncier) placée sous la présidence d'un juge du tribunal de Sélestat et du maire de Villé. Cette commission s'est réunie l'une ou l'autre fois, a même réalisé une sortie sur le terrain, s'est déclarée compétente pour l'entretien des chemins ruraux... puis plus rien. Le maire de Villé n'a plus jamais réuni la commission qui pourtant, n'ayant pas été dissoute, existe toujours. Et ceci malgré mes courriers en tant que représentant des propriétaires forestiers dans cette commission !
Quant aux chemins ruraux, ils sont restés en l'état et certains sont même devenus impraticacles favorisant ainsi l'extension des friches agricoles et forestières (Sonnenbach, Gänslach, Wirbelspach entre autres). Rappelons à ce sujet que le droit local Alsace-Moselle désigne les propriétaires riverains pour entretenir les chemins, sauf si la commune ne reverse pas à ces propriétaires le produit de la chasse (bail). Villé est dans cette exception, et la commune se doit donc d'entretenir les chemins, ce qui est hélas rarement le cas.
Un rappel (DNA du 1/10/2014)
Et un rappel (journal "L'Alsace" du 22 juillet 2015) :
Et aujourd'hui l'affaire des chemins ruraux n'est toujours pas réglée ! la commune encaisse les recettes des locations de chasse, mais n'entretient toujours pas les chemins ! Et dans deux ans, au renouvellement des baux de chasse, que se passera-t-il ? L'affaire de l'entretien des chemins ruraux sera-t-elle réglée, ou des citoyens villois porteront-ils l'affaire devant les tribunaux le moment venu ? ou refuseront-ils de laisser à la municipalité la part du produit de la chasse qui leur revient ? A l'heure actuelle, tout reste possible.
Chemin barré pendant plus d'un an !
Chemin communal du Wirbelspach : mais où est-il ?
Des barrières naturelles naturelles de plus en plus fréquentes !
Ce qui reste d'un chemin, en cas de forte pluie... emprunté par des truites vagabondes ?
On peut heureusement retrouver le tracé des chemins grâce à l'ancienne signalisation du Club Vosgien !
Et quand un chemin est praticable, on l'interdit (histoire de prévoir des compétences pour les futures "brigades vertes" ?)
Et tout ça, c'est sur des chemins communaux de Villé, figurant comme tels au cadastre, dont l'entretien revient à la municipalité qui encaisse les baux de chasse !
Villois, exploitez vos forêts tout en achetant votre bois de chauffage !
Histoire de deux élus de la vallée de Villé
En juin 2001, j'avais fait paraître dans le bulletin municipal n° 2 l'histoire de deux élus qui méritent d'être connus. Aussi je publie encore une fois ci-dessous. J'avais proposé en tant que conseiller municipal de nommer la place du collège "place Nicolas Bansept". Sans grand succès encore 20 ans plus tard, malgré l'approbation unanime du conseil municipal.
Il y a 120 ans au conseil municipal de Villé
Il y a 20 ans, au conseil municipal de Villé
Concession électricité : il n'y a pas qu'à Villé
Polynésie : La concession Électricité de Tahiti aux Marquises prolongée de deux ans
Un accord entre Electricité de Tahiti (EDT) et les îles de Nuku Hiva, Hiva Oa et Ua Pou a été trouvé, quelques heures avant l’échéance de la concession. EDT assurera la production et distribution d’électricité pendant encore deux ans, le temps pour les communes de relancer un appel d’offres.
Les négociations de la dernière chance ont abouti entre EDT et les trois îles des Marquises dont la concession arrivait à terme ce 31 décembre à minuit. EDT a accepté de gérer le système électrique de Nuku Hiva, Hiva Oa et Ua Pou pour deux ans de plus, évitant ainsi une rupture de service au 1er janvier.
Les trois îles étaient censées renouveler leur concession pour 10 ou 20 ans mais n’étaient pas satisfaites par les offres formées par la filiale d’Engie et les 2 autres candidats en lice. EDT ayant déjà prolongé la concession deux fois, elle refusait la nouvelle prolongation de 9 mois demandée par les tavana, qui aurait laissé le reste de l’année dans l’incertitude.
Les trois îles doivent profiter de ces deux ans pour relancer un appel d'offres mutualisé, éventuellement avec Fatu Hiva et Tahuata. Le Pays et l’État qui participaient aussi aux négociations devront faire évoluer la réglementation pour rendre possible ce report. Dans un communiqué conjoint, les maires marquisiens précisent : « Ce délai de deux ans permettra à la société EDT d’avoir de la visibilité en matière de gestion courante et d’investissement, et pour les communes d’aborder avec plus de sérénité le processus de mutualisation du service public de l’électricité au sein de l’archipel des îles Marquises. Les Hakaiki souhaitent rassurer la population sur la continuité du service public de l’électricité et adresser leurs vœux les meilleurs pour cette nouvelle année. (selon "Radio 1 Tahiti")
Voilà qui va peut-être rassurer "Gaz de Barr" qui a obtenu la concession d'électricité de Villé ?
* Energie à Villé : bientôt sur ce blog, ce qui va changer ! L'électricité va-t-elle devenir moins chère ? les villois pourront-ils enfin changer de fournisseur ?
Quand certains élus ont la mémoire courte...
Il arrive encore que l'un ou l'autre des élus actuels du conseil municipal villlois trouve que je n'ai rien "fait" lorsque j'étais moi-même conseiller. Pourtant, certains de ces "forts en gueule" n'habitaient pas encore à Villé il y a 20 ans, ou étaient encore bien jeunes. Je les excuse donc volontiers, tout en leur conseillant de tourner sept fois la langue de leur bouche avant de parler haut et fort aux comptoirs de certaines auberges.
Pour contribuer très sympathiquement à leur formation, je vais donc publier chaque semaine un article concernant les travaux du conseil municipal il y a 20 ans (j'étais élu de 2001 à 2008), des travaux qui sont pour certains encore d'actualité aujourd'hui.
Pour l'instant, voici le PV d'installation du CM en 2001 (relaté par la presse locale - DNA) :
NB : bien que seul élu d'opposition, j'ai obtenu les présidences de 4 commissions, "agriculture-forêt", "marché du terroir", "transports", "industrie-artisanat".
Humour éclairé...
Décidément, à Villé on a des idées ... et de la suite dans ces idées !
C'est ce qui ressort dans les affaires de l'éclairage public gérées par la mairie. Des "réveillonneurs tardifs" du Nouvel An 2022, cherchant à rentrer chez eux dans la nuit du 1 au 2 janvier, ont eu bien du mal à trouver leur domicile, l'éclairage public étant anormalement éteint (la municipalité avait l'habitude de laisser l'éclairage allumé pour les week-end de Noël et Nouvel An).
Ayant interrogé à ce sujet un éminent responsable, celui-ci m'a répondu que les dates et horaires de l'extinction figuraient au bulletin municipal. J'ai donc cherché dans ce document arrivé vers Noël, mais je n'ai rien trouvé.
Finalement la précieuse note figurait dans le bulletin de l'été 2021. Je me suis demandé si dans une certaine imprimerie on n'avait pas confondu le 1er janvier avec le 1er juillet. Car à Villé, tout peut arriver, c'est bien connu.
Je crois cependant avoir trouvé la vraie raison de cette erreur. Lorsque vous allez à la mairie et demandez à parler au premier magistrat, le service d'accueil vous répond invariablement et très stoïquement qu'il est en réunion... et comme la Réunion se situe dans l'hémisphère sud, on peut bien comprendre une petite confusion entre été et hiver. On rectifiera à la fin de l'automne 2022.
- Extrait du bulletin municipal de l'été 2021 :
Villé : un bulletin municipal est arrivé
En ces derniers jours de l'année, le bulletin prévu à l'automne paraît enfin ! Il faut dire que la municipalité y a mis le prix : maquette et impression chez un imprimeur professionnel, voilà qui a un coût ! Et au prix demandé, il faut évidemment limiter les éditions et leur contenu. Fini le temps où le bulletin, élaboré par les conseillers bénévolement, paraissait 10 fois dans l'année.
Je remarque que malgré tout chaque adjoint et le maire essaient d'apporter des informations utiles. Il ne manque qu'un article de la commission agriculture - forêt - chasse, dont le président me critiquait allègrement il y a quelque temps "pour n'avoir jamais rien fait pour la commune".
Je rappelle qu'ayant été en son temps président de la commission agriculture - forêt, le maire avait proposé de m'intégrer à la nouvelle commission, ce qui fut accepté à l'unanimité.
Pour prévoir un programme de travaux d'entretien des chemins ruraux, j'aurais dû notamment accompagner la commission lors d'une visite sur le terrain. Cette sortie devait avoir lieu le samedi 27 octobre 2020. Elle fut annulée le vendredi 26 octobre et n'a plus jamais eu lieu. Bravo cher président de commission ! Aujourd'hui, les chemins se dégradent et vous ne vous en souciez guère.
Il y a bien dans le bulletin nouveau un encart sur les battues de chasse. Mais à quoi sert-il si les habitants ne peuvent emprunter les chemins. Même les sangliers ne s'y risquent pas.
Un exemple d'article d'un ancien bulletin municipal de 2003 :