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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
sarkozy
27 décembre 2015

Sarkozy oublie ses origines

Dans une vidéo qu'il a postée le 24 décembre, Nicolas Sarkozy souhaite un joyeux Noël et souligne «les racines chrétiennes de la France».

sarozyDécidément, notre ex-président n'en manque pas une pour se singulariser ! A-t-il oublié que la France est multi-ethnique et se compose de chrétiens, de musulmans, de juifs, de bouddhistes, d'athées et que la religion est une affaire privée ? A-t-il oublié les français d'outremer descendants pour beaucoup de la politique esclavagiste de la France dans des temps anciens ?

Et oublie-t-il qu'il s'appelle en réalité Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa, fils d'immigré hongrois, donc qu'il a des racines dans un pays appelé la Hongrie, autrefois fief central des Huns et de leur roi Attila, souvent surnommé "le fléau de Dieu". D'ailleurs, l'auteur latin Jordanès décrit ce roi guerrier : "Sa taille était courte, sa poitrine large, sa tête très grosse". Il y aurait donc quelques ressemblances qui ne trompent pas avec qui vous savez.

Et la religion des Huns était loin d'être chrétienne. Attila et son peuple pratiquaient une religion traditionnelle polythéiste et animiste avec des chamans (chefs divins) d'une grande importance sociale. D'ailleurs, Attila se voyait lui-même comme un dieu. Les archéologues qui ont retrouvé de grands chaudrons hunniques de bronze ont même conclu qu'Attila pratiquait un « cannibalisme sacré » en faisant des sacrifices humains et en buvant du sang humain. 

Il est certain qu'il utilisait cette religion à des fins de politique intérieure. Ainsi au cours de son règne, Attila affirme avoir reçu une épée sacrée du dieu de la guerre, légitimation suprême et présage fédérateur précieux pour un règne qui met son peuple en état de guerre permanent.

Alors, Sarkozy, bien placé pour parler des racines chrétiennes de la France ? Au fait, n'est-ce pas lui qui a exclu Nadine Morano de la liste LR menée par Richert dans le Grand-Est pour une sombre histoire d'origines ?

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11 juillet 2015

FIFA : encore une casserole pour Sarkozy

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Nicolas Sarkozy, l’ami  des chefs d’Etat africains est encore cité dans le scandale qui secoue la FIFA.  Décidément! on le voit partout, et pas seulement sur le yacht du milliardaire Bolloré. Dans une interview au journal allemand "die Welt", Sepp Blatter explique que les présidents français et allemand, Nicolas Sarkozy et Christian Wulff, ont tenté d’influencer le vote d’attribution des Coupe du Monde 2018 et 2022.

Oui ! Sepp Blatter ne veut pas tomber tout seul. Empêtré dans un scandale de corruption gigantesque à la FIFA depuis plusieurs semaines, le président de l’instance mondiale du football, qui a annoncé qu’il démissionnerait de ses fonctions en fin d’année, ne se retient plus pour lâcher des informations à droite et à gauche. Maintenant, c’est Nicolas Sarkozy et le président allemand, Christian Wulff, qui en prennent pour leur grade.

Dans le même interview, Blatter révèle que les chefs d’Etat français et allemand auraient tenté d’influencer le vote d’attribution des Coupe du Monde 2018 et 2022, respectivement remportées par la Russie et le Qatar. « Messieurs Wulff et Sarkozy ont tenté d’influencer leurs représentants qui ont le droit de vote, dénonce le président de la FIFA. Voilà pourquoi nous avons maintenant une Coupe du Monde au Qatar. Ceux qui ont contribué à cela doivent en prendre la responsabilité ».

Sepp Blatter va plus loin et soupçonne le président de la Fédération allemande de football (DFB) d’avoir reçu une recommandation de Christian Wulff, l’incitant à voter en faveur du Qatar « pour des intérêts économiques ».

L’ancien président de la République française n’a jamais caché ses liens avec le Qatar. Très proche de la nouvelle direction du PSG, Nicolas Sarkozy entretient des contacts de longue date avec le petit émirat. En janvier 2013, France Football avait enquêté sur l’attribution de la Coupe du Monde 2022 et avait dénoncé un « Qatargate » dans lequel Michel Platini et Nicolas Sarkozy seraient impliqués. A l’époque, l’hebdomadaire français parlait d’un « fort lobbying » du chef de l’Etat en faveur de la candidature qatarie. Monsieur Bling-bling mouillé au Qatar, quoi de plus normal ?

19 mai 2015

Comment Sarkozy a armé Boko Haram

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Deux armes sur cinq saisies sur les combattants de Boko Haram sont de fabrication française. En lançant cette petite bombe, le ministre de la communication tchadien s'est attiré un faible démenti de l'ambassadeur de France au Cameroun. Il réplique qu'une grande partie de l'armement de la secte islamiste a été prélevée à l’armée nigériane, l'autre provenant "de trafics illégaux dans la région" sans toutefois nier l'étiquetage made in France.

Tous les experts militaires de bonne foi admettent aujourd'hui que la France, quatrième exportateur d'armes dans le monde, un rang qu'elle maintient alors qu'elle a chuté à la sixième place des puissances économiques, s'est montrée bien imprudente en parachutant à l'aveugle dans le désert libyen, en juin 2011, des dizaines de tonnes d'armes à destination des rebelles combattants Kadhafi. Nicolas Sarkozy, qui est un homme impatient, était alors pressé d'en finir avec son nouvel ennemi, le Guide Libyen.

Une pluie d'armes tricolores 

Jusqu'à ces largages, les conteneurs d'armement étaient livrés par le Qatar (tiens, le revoilà) et les Émirats Arabes Unis (où l'ancien président exerce ses talents de conférencier) par avion à Benghazi, puis par bateau jusqu'à Misrata, ville tenue par les insurgés. Les parachutages français furent effectués dans le djebel Nefoussa, non loin de la frontière tunisienne. On largua en masse des lance-roquettes, des fusils d'assaut, des mitrailleuses et surtout des missiles antichars Milan. En utilisant un système très sophistiqué, avec un petit parachute qui s'ouvrait à 200 mètres du sol, se vantaient alors les militaires français. 

Dans cette région réputée pour être un fief islamiste, ces colis tombés du ciel furent accueillis comme une bénédiction, notamment par Mounir el-Haidara, l'un des émirs les plus célèbres du djihadisme tunisien. Grâce au téléphone arabe, une grande partie des armes furent détournées de leur véritable destination et recyclées, comme le dit si bien l'ambassadeur de France au Cameroun, dans le "trafic illégal", à destination d'Aqmi, Boko Haram et consorts. Voilà comment l'armée française au Mali et l'armée tchadienne au Cameroun se sont retrouvées face à des mitrailleuses tricolores.

Le tragique aveuglement des gouvernants français ne s'arrête pas là. Il faut en effet rappeler que le colonel Muammar Kadhafi fut toujours un excellent client (hors les périodes d'embargo) des industries françaises d'armement. Quelques mois après son arrivée au pouvoir en 1969, il avait fait un gros chèque pour acquérir 82 Mirage à Dassault. Dans les années 80, de luxuriants contrats aboutirent à la livraison de missiles sol-air Crotale II et de vedettes lance-missiles. Kadhafi redevenu fréquentable en 2004, les commandes reprirent de plus belle.

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Grâce à Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, qui débarqua à Tripoli en novembre 2005 en se parant de l'auréole de futur présidentiable. Il était venu "pour nous vendre des armes et du matériel de surveillance", a affirmé le cousin du Guide, Ahmed Kadhaf al-Dam, dans une interview publiée par l'Express en septembre 2014. "Quand il est reparti à l'aéroport, j'ai rejoint Muammar. Nous sommes sortis nous promener dans le jardin et il m'a parlé de Nicolas Sarkozy, raconte toujours le cousin. Il était enchanté du dialogue avec votre futur président. Il admirait son enthousiasme, son ambition. La Libye, à l'époque, se battait depuis longtemps pour construire une nouvelle entité politique : les "États-Unis d'Afrique". Muammar m'expliquait que nous ne pourrions jamais construire une puissance africaine autonome si nous n'instaurions pas d'excellentes relations avec la France. Il me disait ceci : "Nous devons aider Sarkozy à devenir président. Il nous faut un ami à l'Élysée." La lune de miel, ponctuée par le débarquement de Kadhafi et de sa tente de bédouin à Paris, va durer quelques années. Michèle Alliot-Marie ministre de la Défense, met les bouchées doubles et propose quantités d'armes au colonel. On réussit notamment à lui fourguer des missiles antichars Milan pour 168 millions d'euros et un réseau de communication sécurisé Tetra pour sa police à 128 millions d'euros. Mais, il ne veut pas acheter le Rafale, volontairement sous-équipé en armement, et on lui refuse des équipements de vision nocturne de dernière génération qu'il voulait acquérir pour, disait-il, lutter contre l'immigration clandestine.

Pas de levée d'embargo sur les armes

Au moment de sa chute, plus de deux milliards d'euros de contrats étaient en discussion, portant sur la vente d'hélicoptères, d'un système de radars de surveillance aérienne, de chars de combat T-72, de vedettes....  La plupart de ces armes ont été détruites par les bombardements franco-anglais de 2011, mais aucune troupe au sol ayant été déployée, on est loin d'avoir la certitude que quelques unes de ces armes, notamment les missiles Milan, ne soient pas tombés entre des mains islamistes.

Aujourd'hui, la Libye est plongée dans un effroyable chaos, avec d'un côté  le gouvernement du Premier ministre Abdallah al Thinni, seul reconnu par la communauté internationale, et de l'autre un invraisemblable fatras de milices claniques de diverses obédiences, et des groupes liés à l'État Islamique qui étend son emprise sur le  pays. Ce gouvernement réclame à l'ONU la levée de l'embargo sur les armes, et la livraison de 150 chars, d'une vingtaine d'avions de chasse, de sept hélicoptères d'attaque, de dizaines de milliers de fusils d'assaut et de lance-roquettes et de millions de munitions en provenance d'Ukraine, de Serbie et de République tchèque. Le 9 mars, le Conseil de sécurité des Nations Unies, à l'initiative de la France, de la Grande-Bretagne et des États-Unis, a mis en suspens sa réponse à cette demande formulée pour lutter contre le groupe État islamique. Il n'est pas exclu, que ces grandes puissances, instruites par l'expérience syrienne où les armes promises aux rebelles dits modérés sont tombées aux mains des djihadistes de l'EI, y réfléchissent désormais à deux fois avant de livrer des armes dans un pays qui compte au moins un million d'armes légères sans compter d'autres joyeusetés comme des missiles sol-air ou des entrepôts d'armes chimiques. Et cela, aux frontières immédiates de l'Europe. On espère que Nicolas Sarkozy, qui piaffe d'impatience de revenir aux affaires, saura proposer des solutions pour sortir de ce bourbier libyen. (selon "Mondafrique")

18 mai 2015

P'tit Louis veut une nouvelle télé plus grande !

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Nicolas Sarkozy a tenté de twitter avec les Français ! Extraits.

Lors de ce premier rendez-vous Twitter, l'ancien chef de l'Etat n'a répondu à aucune question sur les affaires judiciaires qui planent autour de lui  parmi lesquelles l'affaire Karachi, l'arbitrage de Bernard Tapie, les soupçons de financement libyen, l'affaire Bettencourt ou celle concernant Bygmalion. Peut être le fera-il lors des autres séances de questions-réponses ? Dans une vidéo de remerciement postée à la fin, il a promis de réitérer l'exercice "le plus régulièrement possible" et "plusieurs fois dans l'année". 

Louis Sarkozy a lui profité de cet échange avec le public pour demander à son père une "plus grande télévision dans sa chambre". "Je suis prêt à échanger une plus grande TV contre la suppression de ton addiction à ton ordi", a répliqué Nicolas Sarkozy. Cécilia Attias, l'ex-femme de Nicolas Sarkozy et mère du jeune homme, s'est elle aussi immiscée dans la conversation: "Haha! Gagné Loulou!", a-t-elle twitté à destination de son fils.

Des questions et des réponses qui ont éclairé les Français pour leur choix en 2017 ! En cas de défaite, l'UMP républicaine organisera un "sarkotéléthon" en faveur de P'tit Louis !  

23 décembre 2014

Après le mur de Berlin, Sarkozy ment dans ses conférences à 150000 €

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«Quand j'ai créé le G20, M. Ban Ki-moon m'a demandé: “Pourquoi crées-tu une organisation concurrente aux Nations unies?“ Et je lui avais dit que ce n'était pas une concurrence, mais que les Nations unies, avec la règle de l'unanimité, ne pouvaient plus arbitrer les grandes questions du monde». Voici le récit livré par Nicolas Sarkozy à son auditoire, lors d'une conférence rémunérée donnée à Séoul le 14 octobre dernier, en pleine campagne pour la présidence de l'UMP. Médiapart a publié samedi dernier une retranscription intégrale de l'intervention de l'ancien président, dans laquelle il prend quelques libertés avec l'histoire. Bien que le contenu de ses discours, payés entre 80000 et 150000 €, reste généralement confidentiel, quelques éléments de la conférence de Séoul avaient déjà fuité dans la presse. Cette fois-ci c'est donc une interprétation libre de l'histoire du G20 qu'a délivrée le président de l'UMP. La création de cette institution date en réalité de 1999, suite à l'initiative du ministre des Finances canadien d'alors, Paul Martin. Son objectif était, au lendemain de la crise économique des années 90, de favoriser les échanges entre les principales puissances économiques du monde, en incluant les puissances émergentes comme l'Afrique du Sud, le Brésil ou l'Inde. Lors de la création effective du G20, Nicolas Sarkozy n'avait pas encore construit sa stature internationale. Il était alors député des Hauts-de-Seine et maire de Neuilly.

Sarkozy et l'UMP n'ont pas changé

Sarkozy est coutumier du mensonge. Rappelons-nous sa pseudo-présence à la chute du Mur de Berlin ! Non seulement il n'a pas changé, mais il a déteint sur ses compagnons. D'ailleurs, il peut changer le nom du parti sans changer le sigle, en le transformant en "Union des Menteurs Professionnels". La contagion a touché ce parti à tous les niveaux, y compris local.

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Ainsi, la conseillère générale du Val de Villé qui selon les DNA demandait il y a quelques semaines l'investiture UDI aux cantonales (elle se disait pourtant centriste indépendante aux dernières), a obtenu selon "Les Chuchotements" des DNA l'investiture de l'UMP. L'étiquette "UMP sans étiquette" va donc perdurer dans la vallée, un vrai label passe-partout. Il est vrai qu'en matière de mensonges, notre pseudo-représentante est à la hauteur de son nouveau maître à penser. Ainsi, lors de son élection en 2011 la candidate a promis de défendre la RN 59 ! Et elle l'a si bien défendu qu'en septembre 2013, lors d'une séance plénière du Conseil Général, elle n'a même pas réagi lorsque le préfet du Bas-Rhin a annoncé que "la nouvelle route ne sera pas plus large que l'ancienne", ce qui signifie un enterrement de première classe pour ce contournement prévu à 2x2 voies selon la DUP ! Nous ne reviendrons pas sur sa promesse électorale d'intervenir pour faire baisser le prix du tunnel de Ste-Marie-aux-Mines. Elle n'en a rien fait. Mais, reconnaissons-le, notre encore conseillère a son entière place dans la nouvelle UMP sarkozyste.

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24 septembre 2014

Vu d'Allemagne : le retour de Monsieur bling-bling

GERMANY_FRANCE_0La page Facebook et le message qui confirme son intention d'être candidat à la présidence de l'UMP et ensuite sans aucun doute d'être de nouveau candidat à la présidence de la République ont été lus, mais visiblement peu appéciés dans beaucoup de coins du monde. Retour très commenté en France, il l'est aussi en Allemagne où le célèbre Spiegel se moque ouvertement de ce «come-back», en titrant "Le retour de Monsieur Bling-Bling". L’hebdomadaire, comme de nombreux journaux allemands bien que très critique à l’égard de François Hollande, n’est pas enchanté par le retour de Nicolas Sarkozy. Le magazine évoque les affaires qui menacent l’ancien président. Il s’interroge aussi sur le programme de « Sarkozy II » estimant qu’un remake de la campagne de 2012 ne peut pas suffire à séduire les électeurs. Le quotidien de gauche "Tageszeitung" titre "Déjà vu" et n’est pas non plus convaincu. Le journal de Munich, Süddeutsche Zeitung, est également critique. Son commentaire évoque trois arguments qui plaident contre Nicolas Sarkozy : « Il a eu sa chance et durant sa présidence il a fait beaucoup de promesses non tenues. Des affaires le menacent. Et il est à craindre qu’il fasse de la surenchère populiste face à la concurrence du Front national. » Et le quotidien de conclure : « Sarkozy devrait rester en retraite. Mais il n’en est pas capable. » Quant à "Bild Zeitung", proche des conservateurs, il fait carrément dans l'humour : "Sarkozy veut sauver Krankreich". Visiblement, l'Allemagne ne souhaite pas le retour de Sakozy, qui est donc très mal placé pour faire avancer l'Europe.

krankenreichSarkozy, wird er "Krankreich" retten ? 

23 septembre 2014

Le retour de Sarkozy, vu d'Afrique

nicolas_sarkozy_va_recevoir_le_prix_de_lappel_du_18_juin_de_lunion_des_jeunesLe retour aux affaires de Sarkozy est massivement (65%) désapprouvé par les français, selon les sondages. Mais il n'y a pas qu'en France où on se pose des questions. En Afrique, beaucoup de chefs d'Etat le voient d'un mauvais oeil (mis à part ceux qu'il a aidés à prendre la place, tels Alassane Ouattara en Côte d'Ivoire ou Ali Bongo au Gabon). 

Le piège africain

"De toute évidence, l’éventuel retour de Nicolas Sarkozy à la tête de l’UMP ne pourrait faire l’économie de l’immixtion des affaires africaines dans la politique intérieure de la France. En effet, au moment où la France peine à reprendre la place de choix qui était la sienne sur le continent africain, d’aucuns n’hésiteraient pas à jeter de l’huile sur le feu en soulignant les différents rôles, de surcroît néfastes, de Nicolas Sarkozy dans la déstabilisation de la Libye – et par ricochet dans l’instabilité du Mali –, ainsi que dans la schizophrénique situation en cours en Côte d’Ivoire à la suite de « l’installation d’Alassane Dramane Ouattara au pouvoir au détriment de Laurent Koudou Gbagbo ». Au moment où les Africains commencent enfin à oublier le maladroit discours de Dakar sur « l’Homme africain », le retour de Nicolas Sarkozy au premier plan dans l’échiquier politique français augurerait les difficultés immenses dans les relations de la France avec un bon nombre de pays d’Afrique." (Extrait de "Oeil d'Afrique").

 Quelle pratique, pour quel résultat ?

Une pratique qui a privé ces pays de l'indépendance accordée en 1960 ! Ainsi, la Côte d'Ivoire a un véritable "gouvernement bis" mis en place du temps de Sarkozy président, et dont certains membres sont toujours (ou de nouveau) en place. Voici d'ailleurs les noms de ces principaux agents "spéciaux" qui décident en Côte d'Ivoire sans en référer aux ministres :

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Philippe Serey-Eiffel : Conseiller économique affecté à Ouattara. Recruté en Mars 2011, cet ingénieur des Ponts et chaussées, directeur sous Houphouët-Boigny de la puissante Direction des Grands Travaux (ancêtre du BNETD), est le vrai patron des dossiers économique du pays. C'est lui qui impose Bouygues, Bolloré, etc... Il vient d'être nommé secrétaire général de Alassane Ouattara, avec rang de ministre. Déjà l'homme de main de Sarkozy en Côte d'Ivoire, chargé des finances, rien que ça !

claude_r_glatLes autres "hommes de main" chargés d'encadrer Ouattara qui doit sont pouvoir à Sarkozy sont nombreux. Parmi les plus importants, le général 4 étoiles Claude Sérrat : il a en charge le domaine de la défense. Ancien commandant des Forces françaises au Gabon (FFG), il est celui qui gère les FRCI et est en charge des écoutes téléphoniques. Le vrai ministre des armées de Côte d'Ivoire. Il avait comme collaborateur, Marc Maitier, un lieutenant-colonel passé général, spécialement chargé de surveiller le remuant Guillaume Soro et les finances de l'armée. Histoire d'éviter un coup d'Etat à Ouattara pendant qu'il est parti en voyage ?

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Marc Maitier : du Gabon de Bongo à la Côte d'Ivoire de Ouattara !

Parmi les autres personnes de confiance de Sarkozy en Côte d'Ivoire : 

Anne Méaux : conseillère à la communication et à l'entretien de l'image du couple Ouattara.

- Antoine Cesaréo : DG des Grands Travaux de 1978 à 1992, il est devenu sous Sarkozy l'officieux ministre des affaires étrangères de Côte d'Ivoire et a géré tout le commerce international du pays.

Frédéric Bedin : (Directeur général de Public Système Hopscotch). Il est l'organisateur des grands événements du pays. Toutes les cérémonies somptuaires de présentation de serment, de séminaires des membres du gouvernement Ouattara, du simulacre d'investiture sont de sa responsabilité.

Olivier Payet : Il est l'intendant du palais présidentiel. Il était auparavant, chef cuisinier de l'hôtel TIAMA (hôtel du centre administratif du Plateau) où sont logés tous les hommes politiques et hommes d'affaires en visite chez Ouattara. Il gère également les nombreux séjours à l'étranger du chef de l'Etat ivoirien.

Voilà un aspect de la Françafrique, qui a vu le ministre transfuge Jean-Marie Bockel se faire mettre au rencart aux anciens combattants, pour l'avoir évoqué, en fâchant assez Ali Bongo pour que celui-ci en réfère à Sarkozy.

- Et bientôt sur ce blog : "le retour de Sarko, vu d'Allemagne".

20 septembre 2014

Le nain revient

Au secours ! le nain revient ! Son programme n'a pas changé :
1) Matraquer la "racaille" !
2) Chasser "les pov'cons".
3) Pendre à "des crocs de boucher" ses faux frères de la vieille garde UMP.
4) Badigeonner au goudron et mettre des plumes à celui qui l'a battu en 2012.

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17 septembre 2014

Sarkozy comme De Gaulle ?

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Nicolas Sarkozy a bien retenu la leçon du général De Gaulle pour libérer la France, c'est d'ailleurs l'avis même de Brice Hortefeux : un gouvernement provisoire à l'étranger et une résistance (UMP ?) dans l'hexagone. De Gaulle s'était installé à Londres, puis avait organisé une armée en Afrique pour préparer le débarquement en Provence. Le but était de libérer la France du joug nazi. Nicolas Sarkozy, quant à lui, veut-il la libérer en 2017 de l'horrible régime léniniste, trotskyste et stalinien représenté par le tandem Hollande - Valls, qui n'aurait d'égal que le gouvernement nord-coréen ?

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Le gouvernement provisoire de Sarkozy n'est-il pas en train de se constituer à Abidjan, chez son ami de trente ans Alassane Ouatara ? On peut le supposer, car c'est dans la station balnéaire d'Assinie, à 80 km d'Abidjan, que le couple Sarkozy-Bruni a passé le nouvel an 2014, le 1er janvier étant aussi le jour anniversaire des 72 ans de Ouattara. Propriété présidentielle où Sarko s'est fait conduire dans le yacht privé de son ami, aussi luxueux que celui de Bolloré, après avoir été cherché en France dans l'avion privé de ce même ami. Bref, on pourrait presque dire que l'Afrique, par son contribuable ivoirien, va encore une fois participer à la libération de la France. Pour une fois que ce n'est pas l'UMP qui paie, on ne va pas faire la fine bouche. Et l'ex-président ne va pas faire les frais d'une affaire judiciaire supplémentaire.

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Mais ce déplacement soi-disant festif a dû être aussi un voyage de travail et de préparatifs. Car voici, qu'en ce mois de septembre 2014, l'on apprend par la presse africaine que l'ami Ouattara, président de la république de Côte d'Ivoire mais très souvent en voyage sur la Côte d'Azur, nomme comme secrétaires généraux avec rang de ministres, deux français proches de Sarkozy, à savoir Philippe Serey-Eiffel (originaire de Neuilly-sur-Seine, commune d'où sortent les grands esprits !) et Thierry Tanoh (originaire de Nogent-sur-Marne). Le gouvernement françafricain provisoire se met en place ! La manoeuvre devait se faire discrètement, mais elle n'a pas échappé aux journalistes africains, tels "l'Eléphant déchaîné".

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2 juillet 2014

Nicolas Sarkozy mis en examen

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Nicolas Sarkozy a été mis en examen dans la nuit de mardi à mercredi pour «corruption active», « trafic d’influence » et « recel de violation du secret professionnel ». L’ex-président est au cœur d’une information judiciaire ouverte depuis février. Deux hauts magistrats, Gilbert Azibert et Patrick Sassoust, ainsi que le défenseur et ami de l’ancien chef de l’État, Thierry Herzog, ont eux aussi été placés en garde à vue, pendant 48 heures, puis mis en examen pour deux d’entre eux, Azibert et Herzog. 

Retour sur les étapes de cette affaire.

L’Express annonce que les domiciles et bureaux de Me Thierry Herzog, avocat de Nicolas Sarkozy, et du haut magistrat à la Cour de cassation Gilbert Azibert ont été perquisitionnés la veille, dans le cadre d’une information judiciaire ouverte le 26 février pour trafic d’influence et violation du secret de l’instruction.

7 mars : 

Le Monde écrit que Nicolas Sarkozy a été mis sur écoutes par des juges dans l’enquête sur un éventuel financement libyen de sa campagne de 2007. L’ex-président et son avocat sont soupçonnés d’avoir sollicité M. Azibert pour avoir des renseignements sur la procédure Bettencourt à la Cour de cassation.

En échange, le magistrat aurait demandé que Nicolas Sarkozy soutienne sa candidature à un poste à Monaco. Me Herzog dément tout trafic d’influence.

10 mars :

Des centaines d’avocats dénoncent une atteinte au secret professionnel. La garde des Sceaux, Christiane Taubira, assure avoir appris l’existence des écoutes à la lecture du Monde.

11 mars :

François Fillon réclame une commission d’enquête parlementaire. Le président de l’UMP, Jean-François Copé, demande si François Hollande était « oui ou non au courant ».

Le Canard Enchaîné assure que le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, et Mme Taubira disposaient depuis le 26 février d’informations sur les écoutes. Le Premier ministre d’alors, Jean-Marc Ayrault, reconnaît que l’exécutif connaissait leur existence, mais « pas leur contenu ».

12 mars :

Jean-François Copé réclame la démission de la garde des Sceaux, l’accusant d’avoir « menti ». Christiane Taubira répond qu’elle ignorait « la date, la durée et le contenu » des écoutes, dont elle a été informée le 28 février et n’en avoir rien dit au président Hollande, se contentant d’informer le Premier ministre. Le 13 mars, Christiane Taubira admet s’être « trompée de dates ».

18 mars :

Mediapart publie des extraits de sept écoutes judiciaires de conversations entre Sarkozy et son avocat dans lesquelles ce dernier qualifie notamment de « bâtards de Bordeaux » les juges qui avaient mis en examen l’ex-président dans l’affaire Bettencourt, avant qu’il bénéficie d’un non-lieu.

20 mars :

Me Herzog annonce une plainte pour violation du secret de l’instruction. Nicolas Sarkozy dénonce dans le Figaro « des principes de la République foulés au pied », faisant allusion aux méthodes de la Stasi. « Toute comparaison avec des dictatures est forcément insupportable », réagit François Hollande.

30 juin :
Me Herzog et les deux hauts magistrats Gilbert Azibert et Patrick Sassoust sont placés en garde à vue.

1er juillet : 
Nicolas Sarkozy est à son tour placé en garde à vue à l’office anti-corruption de la PJ, une première pour un ancien chef de l’Etat.

2 juillet:
L’ancien président, Nicolas Sarkozy, son avocat Thierry Herzog et le magistrat Gilbert Azibert sont tous trois mise en examen pour «corruption active», « trafic d’influence » et « recel de violation du secret professionnel ».

(Selon AFP et Mediapart)

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