Le président Sarkozy vient de tenir à Strasbourg un beau discours sur le couple franco-allemand. Mais alors que la France verra cet été le gouvernement mettre en place un service minimum en matière de transports, en Allemagne les cheminots se mettent en grève (pour le moment une simple grève d' "avertissement"). A lire l'article de TV Südbaden du lundi, 2 juillet :

Warnstreiks im Fern- und Regionalverkehr auch in Freiburg und Karlsruhe

Mit diesen Warnstreiks wollen die Gewerkschaften den Druck auf die Bahn erhöhen. Die landesweiten Bahnstreiks haben in Freiburg zu weniger Verspätungen geführt als erwartet. Zwischen 6 und 8 Uhr legten heute Morgen rund 40 Bahnangestellte am Freiburger Hauptbahnhof ihre Arbeit nieder. Bei der Protestaktion wurden zwei ICEs aus Basel blockiert. Von den Streiks war auch der Fernverkehr zwischen Freiburg und Karlsruhe betroffen. Zu Verspätungen im Regionalverkehr kam es dadurch aber nicht. Auslöser für die Warnstreiks ist der Tarifkonflikt zwischen den Gewerkschaften und der Deutschen Bahn AG um höhere Löhne. Die Warnstreiks sollen morgen ausgeweitert werden.

En résumé, si le trafic local a subi peu de retards à Fribourg, c'est surtout la grande ligne Fribourg - Karlsruhe qui a été touchée. Quant aux deux ICE venant de Bâle, ils ont été bloqués. La grève était prolongée hier. Les syndicats allemands, d'habitude si réticents aux grèves, se radicalisent et y appellent de plus en plus.

A lire l'article du 9/7 concernant la nouvelle grève des chemins de fer en Allemagne : BADZEI0907STREIK

Autre sujet : alors qu'en Alsace on manifeste ces jours pour le bilinguisme franco-allemand, les parents d'élèves badois préfèrent pour leurs enfants l'étude de l'anglais à celui du français...

Rapprochements ou divergences franco-allemands ?

J'ai axé mon blog sur l'information, la communication et le débat local et il n'est pas dans mes intentions de changer de cap. Nul ne peut pourtant, et surtout pas un élu, ignorer les grands évènements politiques nationaux ou internationaux. C'est la raison de cette page. Aujourd'hui, au-delà de la lutte contre le C.P.E., c'est tout un système qui est remis en question : la précarité, la flexibilité, l'insécurité de l'emploi ! A l'automne dernier, Sarkosy avait cru qu'il réduirait cette aspiration à une crise des banlieues et qu'il suffisait de nettoyer quelques quartiers au karcher ! C'est maintenant tout le pays qui réclame un changement du système et qui a les mêmes revendications. Et Sarkosy, Villepin et Chirac ne le croient toujours pas ! Lors d'un débat télévisé entre le président de la république et les jeunes, au moment du referendum, la même incompréhension était déjà apparue. C'est donc aujourd'hui tout le système chiraquien, et, au-delà, la Vème République qui l'a permis, qui sont en échec. Ce vendredi soir, Jacques Chirac a parlé de façon ambigüe, mais il apparaît clairement : il ne sert plus à rien, si ce n'est à "arbitrer" entre deux présidentiables d'un même clan. Petit enjeu dérisoire face aux aspirations de tout un peuple !