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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
poutine
9 juin 2019

Un nouvel affront infligé à Vladimir Poutine

Quelle boulette diplomatique de Thérésa May et Emmanuel Macron : le président russe n’a pas été convié aux cérémonies commémorant les 75 ans du débarquement des alliés en Normandie. Trump serait-il déjà le chef suprême en Europe ?

bouletteQuelle faute politique ! Commémorer les 75 ans du débarquement des Alliés sur les plages normandes en se passant sciemment de la présence du président russe, mais en présence de la chancelière allemande, ce n’est pas une maladresse diplomatique, mais un désaveu qui dévalorise l’intégralité de ces commémorations. Les deux gouvernements français et britanniques n’ont pas voulu inviter Vladimir Poutine ; et cela en avançant un argument franchement lamentable : « On invite le président russe pour les commémorations sur les dizaines », comprendre, au 50e, 60e, 70e etc. Si aucune considération raisonnable ne justifie ce geste maladroit, on y lit la signature de Donald Trump qui, lui, est de plus en plus en train de dicter la marche à suivre aux Européens.

A un moment où le monde entier s’incline devant le courage et l’abnégation de centaines de jeunes volontaires du monde entier qui se sont sacrifiés pour sauver le monde du nazisme et du fascisme, il est tout simplement inconcevable de nier l’apport des millions de soldats russes sans lesquels ni le débarquement, ni la victoire sur les nazis n’auraient été possible. Sans le front de l’Est, où les Russes infligeaient défaite sur défaite aux troupes nazies, le débarquement et surtout, la reconquête du continent depuis les côtes de l’Atlantique, n’aurait pas été possible. Le désaveu fait à Vladimir Poutine constitue une insulte aux millions de victimes russes et d’une certaine façon, un geste digne de la Guerre Froide.

Comment les puissants du monde occidental peuvent-ils exclure la Russie des commémorations concernant des faits marquants de cette IIe Guerre Mondiale ?! Est-ce que Donald Trump ne voulait pas voir Poutine dans un tel cadre ? Est-ce que les puissants occidentaux étaient eux-mêmes gênés par l’hypocrisie des « Jamais plus ça ! » prononcés par des gens qui actuellement, mènent des guerres militaires et économiques ?

Il est étonnant de constater que l’Europe n’est même plus capable d’organiser une commémoration digne et sans boulettes diplomatiques. Le désaveu infligé à Poutine dévalorise malheureusement l’aspect historique de cette commémoration, car le format se fonde sur un mensonge – celui de l’absence d’un apport crucial de la Russie dans la lutte contre le fascisme.

Vladimir Poutine, lui, a donné une réponse remarquable. Au lieu de se plaindre du traitement que les Européens et les Américains lui réservent, il a passé son temps avec le président chinois Xi Jinping en resserrant encore davantage des liens au sein de la structures BRICS qui elle, représente une puissance politique et économique 5 fois supérieure à celle de l’Union Européenne.

L’Europe doit réfléchir si elle veut continuer à suivre aveuglement Donald Trump, qui s’assoit de plus en plus lourdement en Europe. Grâce à sa tête de pont en Grande Bretagne, c’est lui qui dicte maintenant la politique économique et même extérieure de l’Union Européenne. L’Union Européenne doit s’émanciper le plus rapidement possible de l’influence néfaste du président américain sur la politique européenne. En suivant ses recommandations, l’Union Européenne se dirige tout droit vers un nouveau conflit d’ampleur mondiale.

Et du coup, cette commémoration du 75e anniversaire du Débarquement a été transformée en manifestation politique qui cherchait à désavouer Vladimir Poutine. Au lieu de se serrer les coudes dans la lutte pour la paix, les puissants occidentaux ont donné un spectacle hypocrite qui, dans ce format, était un désaveu non seulement pour le président russe, mais plus encore, pour l’intégralité des millions de victimes du nazisme. Quel triste spectacle. (selon "Euro-journaliste")

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16 mai 2018

Macron face à Poutine !

Quel naïf !

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A peine réélu président de la Fédération de Russie, Poutine profitera du 22ème Forum économique international de Saint-Petersbourg, du 24 au 26 mai 2018, pour recevoir  Emmanuel Macron. Lequel pense, mais à tort, infléchir la politique extérieure du Tsar.

Le Forum de Saint-Pétersbourg accueille autant de monde que celui de Davos mais il ne lui ressemble guère. Le Forum de Saint-Petersbourg n’est pas la grande messe de la « mondialisation heureuse » et la célébration de l’hyper capitalisme « bienfaiteur de l’humanité ».
Poutine a fait de ce Forum international une plateforme politique pour accroître les parts de marché de la Russie dans la compétition mondiale. La politique extérieure de la Russie y est omniprésente. Une centaine d’événements aussi économiques que politiques se tiendront dans la ville natale de Poutine.
Macron sur les traces de Sarkozy
Des chefs de l’État, des chefs de gouvernements, de très nombreux ministres sont invités personnellement par le Tsar. Le candidat à l’élection présidentielle, Nicolas Sarkozy, s’y était rendu, en juin 2016, pour défendre un rapprochement entre l’Union européenne et la Russie, évoquer les situations en Ukraine et en Syrie et essayer de prôner le dialogue pour mettre un terme aux régimes réciproques de sanctions économiques. Emmanuel Macron se rendra en Russie, les 24 et 25 mai 2018, pour participer à ce Forum, en qualité d’invité d’honneur, avec le premier ministre japonais. Il reprendra probablement les mêmes arguments que Nicolas Sarkozy avec les mêmes résultats.
On peut constater que les rencontres, très médiatisées, du président français  avec Donald Trump et Vladimir Poutine n’ont guère infléchi leurs politiques et n’ont pas eu d’incidence sur leurs comportements hostiles. Trump a évidemment, comme prévu, dénoncé l’accord nucléaire avec l’Iran, dénoncé le multilatéralisme béat et n’est toujours pas sensible aux changements climatiques, tandis que Poutine continue la russification de territoires jadis ukrainiens, apporte une fin de non-recevoir aux condamations de son soutien décisif à Bachar El Assad et roule dans la farine les diplomaties occidentales en Afrique, comme en République Centrafricaine.
Si en France, les rencontres internationales du président Macron avec les grands leaders mondiaux sont bien accueillies car élles restaurent la fonction présidentielle, si dégradée avec le précédent chef de l’État, en revanche,  elles montrent aussi les limites de l’action présidentielle et une  certaine méconnaissance des principes fondamentaux des relations internationales.
Au service des grands groupes français
Les visites à l’étranger du président Macron ont essentiellement pour objectif de renforcer l’attractivité de la France et de permettre aux grands groupes français de conquérir de nouveaux marchés. A Saint-Petersbourg, les groupes implantés en Russie, comme  Auchan, Engie, Total, seront particulièrement présents  et le commerce avec la Russie sera au centre de la visite présidentielle . C’est bien un Forum économique international qui motive le voyage du président Macron.
Il est vrai que le quinquennat du président Hollande, avec Laurent Fabius à la manoeuvre destructrice de nos positions commerciales, a été catastrophique dans nos relations commerciales avec la Russie. On se souvient de l’annulation extravagante de la livraison de deux navires de guerre Mistral qui a coûté 950 millions d »euros aux contribuables francais. La France occupe désormais le cinquième rang du commerce avec ce pays, qui est sous sanctions économiques de l’Union européenne, depuis 2014. L’Allemagne, les Pays-Bas, l’Italie et la Pologne devancent la France, incapable de tirer son épingle du jeu des sanctions économiques.
Après l’affaire des Mistral, le président Macron et son ministre des Affaires étrangères ne pourront pas vendre des Rafales ou des navires de guerre. Seuls les secteurs de l’agro alimentaire, de la grande distribution et du pétrole peuvent apporter des satisfactions françaises. Les quatre  États européens, qui devancent la France, apprécient énormément les positions françaises en pointe dans les conflits dans lesquels est impliquée la Russie, comme en Syrie ou en Ukraine. Il n’est pas sûr que les choix politiques français à l’international facilite le  développement du commerce français avec la Russie.
En politique, la cohérence est fondamentale. Le « en même-temps » trouve vite ses limites.(selon "Mondafrique")
14 février 2018

Poutine lance un ultimatum à la France de mettre fin au franc CFA dans les 6 mois !

Macron pleure : c'était mon copain, c'était mon ami ...

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Depuis un certain moment, le débat sur le franc CFA et sur la coopération financière avec la France se fait plus ample dans certains pays africains. Et Poutine en profite pour mettre de l'huile sur le feu, son but inavoué étant de remplacer le franc (et donc aussi l'Euro) par la rouble et s'introduire ainsi en Afrique aux côtés de son allié chinois déjà bien implanté.

La Russie a donné un ultimatum à la France pour mettre fin au système monétaire qu’elle impose à ses ex-colonies en Afrique ou bien elle devra faire face à de graves conséquences. 

Selon certaines sources, il y a eu des discussions entre le ministre russe de l’économie et des finances et son homologue français. sur la question , la fin de la monnaie coloniale le FCFA imposé par la France à certains pays africains. Les Russes ne considèrent pas cette monnaie comme une bonne chose pour l’Afrique car elle constitue un obstacle au développement. Ces sources ont également rapporté que le ministre russe de l’économie a donné à son homologue français un ultimatum de 6 mois pour mettre fin à cette monnaie afin que les pays africains concernés puissent se développer. Dans la cas contraire, il y aura des sanctions économiques russes et une interdiction d’importation de produits français. Un "blocus continental" digne de Bonaparte ? on aura tout vu. "Nous ne pouvons pas rester et voir comment les pays africains retardés, sont dans une misère profonde à cause d’une monnaie qu’ils ne veulent pas. La colonisation est la finit. il est temps pour les pays africains d’avoir leur pleine indépendance et de prendre le contrôle" a t’il dit. Le niveau de paupérisation de ces populations s’en va grandissant. on constate que les populations vivent mieux au Ghana et au Nigéria que celles des pays de la zone franc. Il faut aussi remarquer que la majorité des pays de la zone franc occupe les vingt dernières places du classement de l’IDH 2015.

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Tous les arguments sont bons. Le ministre de Poutine oublie même que le Nigeria est de plus en plus sous la coupe des terroristes de Boko Haram.

Et pendant ce temps, notre jeune président Macron (effectivement encore un peu jeune en politique) reçoit en grande pompe Poutine dans le fastueux palais de Versailles réservé en principe aux "amis". Quant à ce qui se trame en Afrique, qui est loin d'offrir l'indépendance aux Africains, il n'en pipe mot. Au contraire, il se rapproche des Russes en Syrie et en Irak. Bref, il donne les verges pour se faire battre. Adieu la françafrique, vive la russafrique. La guerre colonialiste continue. 

18 décembre 2017

La CIA aide Moscou

Les services secrets américains ont aidé la Russie à déjouer un attentat visant Saint-Pétersbourg.

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Les services secrets américains ont aidé la Russie à déjouer un attentat visant une cathédrale de Saint-Pétersbourg et le président russe Vladimir Poutine a appelé dimanche son homologue Donald Trump pour l'en remercier, a annoncé le Kremlin.

Selon la présidence russe, les renseignements de la CIA ont permis aux autorités russes d'empêcher des terroristes d'attaquer la cathédrale Notre-Dame-de-Kazan et de procéder à plusieurs arrestations. Les autorités américaines n'ont pas confirmé ces informations. La presse russe a rapporté la semaine dernière que les services secrets russes, le FSB, avaient arrêté plusieurs membres du groupe Etat Islamique qui envisageaient de commettre un attentat suicide le 16 décembre à la cathédrale Notre-Dame-de-Kazan, un site très fréquenté par les touristes qui visitent Saint-Pétersbourg.

L'identité des personnes interpellées n'a pas été dévoilée. "Le président russe a remercié son collègue américain pour les informations transmises par la Central Intelligence Agency qui ont permis d'incarcérer des terroristes qui préparaient un attentat à la bombe contre la cathédrale Notre-Dame-de-Kazan de Saint-Pétersbourg et contre d'autres sites très fréquentés de la ville", dit le communiqué du Kremlin. Aucun détail n'a été dévoilé sur l'identité des personnes interpellées.

La Russie transmettra tous renseignements utiles pour les États-Unis en matière de terrorisme. Dans son coup de téléphone, Vladimir Poutine a prié son homologue américain de transmettre ses remerciements aux agents de la CIA qui ont collecté les informations, dit encore le communiqué. Il a par ailleurs assuré que la Russie transmettrait aux Américains toute information dont elle disposerait sur d'éventuels préparatifs en vue de commettre des attentats contre les États-Unis.

27 septembre 2017

Comment Macron est devenu l'ami de Poutine

Poutine efface la dette de la Russie à Rothschild détenue par les banques centrales

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Le leader russe Vladimir Poutine a échappé à la servitude financière des banques centrales détenues par Rothschild en effectuant le paiement final de toutes les dettes des républiques soviétiques.

 Poutine a réglé une dette de 125,2 millions de dollars conformément à l’accord du gouvernement de la Fédération de Russie et du Conseil des ministres de Bosnie.

Le paiement final de la Russie les verra échapper aux griffes des banques centrales et à l’emprise du prochain ordre mondial.

Selon RT.com, “Moscou a effectué le paiement final de la dette extérieure restante héritée de l’Union soviétique. La Russie a assumé la dette après que les autres anciennes républiques soviétiques ont refusé de payer.”

“La dette envers la Bosnie-Herzégovine d’un montant de 125,2 millions de dollars a été réglée conformément à l’accord entre le Gouvernement de la Fédération de Russie et le Conseil des ministres de Bosnie-Herzégovine”, a déclaré mardi le ministère russe des Finances.

La dette restante était l’argent que l’Union soviétique devait à la Yougoslavie. La dette extérieure de l’URSS a été accumulée de diverses façons. Les obligations envers les pays occidentaux ont été comptabilisées sur le marché de la dette après 1983. L’argent dû à l’ex-Yougoslavie était dû aux échanges entre les pays.

Pourquoi la Russie paie la dette soviétique seule.

Initialement, on a supposé que la dette extérieure de l’URSS serait payée par toutes ses républiques. Un document à ce sujet devait être signé en décembre 1991. La majeure partie de la dette concernait la Russie (61,34%). L’Ukraine devait rembourser 16,37%, et la Biélorussie devait rembourser 4,13%.

Toutefois, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, l’Azerbaïdjan, la Moldova, le Turkménistan et l’Ouzbékistan n’ont pas signé l’accord. En conséquence, en 1994, la Russie a assumé toute la dette en échange de biens partout dans l’ex-Union Soviétique.

Lorsque les relations avec la Russie se sont détériorées en 2014, Kiev a menacé de nationaliser la propriété russe en Ukraine. À l’époque, le ministère russe des Affaires étrangères a rappelé à l’Ukraine qu’il devait 20 milliards de dollars à la dette de l’époque soviétique et si Kiev soulève cette question, Moscou peut exiger le remboursement.

En 1994, la dette de l’ancienne URSS était de près de 105 milliards de dollars. La plus grande partie de ce montant (plus de 47 milliards de dollars) a été accordée au Club de créanciers de Paris. C’était un bassin de 19 créanciers, principalement dans l’Ouest, y compris les États-Unis et le Royaume-Uni.

La Russie a annulé la dette soviétique de Cuba de 29 milliards de dollars et le pays a activement commencé à rembourser les dettes sous la présidence de Vladimir Poutine, qui a également coïncidé avec une hausse des prix du pétrole.

L’une des dernières dettes de l’époque soviétique a été remboursée l’an dernier au Koweït. La Russie a payé 1,1 milliard de dollars et a livré 620 millions de dollars de produits de haute technologie dans le pays.

La Russie annulle des dettes aux pays en voie de développement.

Dans le même temps, la Russie a annulé une grande partie de la dette que les pays en développement devaient. En 2014, la Russie a effacé plus de 30 milliards de dollars de la dette de Cuba, qui représentait 90% du passif total. La dette restante, d’un montant de 3,5 milliards de dollars, sera remboursée dans dix ans en 20 versements égaux.

La Russie a également annulé la dette de l’Irak de 21,5 milliards de dollars, la Mongolie (11,1 milliards de dollars), l’Afghanistan (11 milliards de dollars) et la Corée du Nord (10 milliards de dollars), ainsi que des dettes de 20 milliards de dollars de la part de plusieurs pays africains.

Au total, la Russie a effacé plus de 100 milliards de dollars de dettes des pays en développement au cours de la dernière décennie. Devinez le but de la manoeuvre !

(Selon Neon Nettle et "Deboutciv")

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27 mars 2017

Manifestation anti-corruption à Moscou

Poutine, l'ami de Fillon et de Marine Le Pen, réprime 

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L'opposant russe Alexeï Navalny et plus d'une centaine de ses partisans ont été interpellés par la police, dimanche 26 mars, lors d'une manifestation contre la corruption qui rassemblait plusieurs milliers de personnes à Moscou.

Alexeï Navalny "a été arrêté sur (la place) Maïakovskaïa", sur l'itinéraire de la marche, interdite par les autorités, a annoncé sa porte-parole Kira Iarmych, sur Twitter. "Tout va bien pour moi, ce n'est pas la peine de se battre pour moi", a écrit de son côté Alexeï Navalny sur son propre compte, appelant à continuer de manifester.

Au total, la police russe a interpellé près de 700 manifestants, affirme l'organisation OVD-Info, spécialisée dans le monitoring des manifestations. "Les arrestations se poursuivent", a ajouté l'ONG sur Twitter. Lundi, Alexeï Navalny avait été surpris par un inconnu et recouvert de colorant vert, alors qu'il venait inaugurer son local de campagne en vue de la prochaine élection présidentielle.

 La manifestation sur la rue Tverskaïa, l'une des principales artères de la capitale russe débouchant sur le Kremlin, avait été interdite par les autorités, une décision dont Alexeï Navalny conteste la légalité. Selon la police, elle réunissait entre 7 000 et 8 000 personnes, ce qui en fait une protestation d'une ampleur rare ces dernières années en Russie.

Au royaume de Poutine, cet ancien du KGB, la répression et le politburo sont encore d'actualité. Ses amis français, François Fillon et Marie Le Pen, rêvent des mêmes méthodes en France. Et Fillon, le candidat exemplaire mis en examen, imagine même des "cabinets noirs".

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Alexeï Navalny dans un fourgon de la police, après son interpellation lors d'une manifestation à Moscou, dimanche 26 mars 2017.

21 mars 2017

Fillon, agent de Poutine

Et encore 50 000 dollars pour l'oncle Picsou

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La société de conseil de François Fillon, qui fait désormais l’objet de toutes les attentions, continue de faire parler d'elle. Le Canard Enchaîné à paraître ce mercredi révèle en effet que l’ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy a joué les entremetteurs auprès d’un riche milliardaire libanais, lui proposant une rencontre avec le président russe, Vladimir Poutine et le PDG du géant pétrolier Total, Patrick Pouyanné. Cette mise en relation lui a permis de gagner 50.000 dollars (environ 46.000 euros).

Rencontre à Saint-Pétersbourg

Dans le détail, la société 2F Conseil a signé début 2015 un contrat avec Future Pipe Industries, un géant du pipeline dirigé par un milliardaire libanais. Fouad Makhzoumi, dont les liens avec le Premier ministre avaient été révélés par Mediapart, a ainsi accepté de payer 50.000 dollars pour que François Fillon lui présente le dirigeant russe, avec qui il entretient de bonnes relations.

Mais aussi Patrick Pouyanné, PDG de Total et ancien directeur de cabinet de François Fillon lorsque ce dernier était ministre des Postes et des Télécoms. Deux rencontres qui ont eu lieu lors du Forum économique international, en juin 2015, rapporte l'hebdomadaire satirique.

Faut-il dans ces conditions s'étonner que, lors du débat télévisé de lundi soir, ce cher François ait fait un éloge appuyé de Poutine ?

2 février 2017

Fillon chez les Russes

Encore un nouvel album !

poutine_fillonEn octobre dernier, Le Canard enchaîné, encore lui, révélait que l’ancien Premier ministre avait fondé, entre son départ de Matignon en mai 2012 et son retour sur les bancs de l'Assemblée en juin de la même année, une société de consulting baptisée  2F Conseil. Elle lui aurait rapporté un salaire de 600 000 euros net entre 2012 et 2015, soit environ 18 000 euros par mois.

Qui François Fillon a-t-il bien pu conseiller ? "Ce qui circule, c’est qu'il aurait travaillé pour des sociétés russes (…). On comprendrait alors la complaisance vis-à-vis de Vladimir Poutine", a souligné le candidat écologiste Yannick Jadot, lundi 30 janvier sur BFTMV. Mais, à ce jour, aucune procédure judiciaire n’est engagée sur cette activité de conseil.

François Fillon refuse jusqu'à présent de s'exprimer sur ce sujet. Dans ce dossier, il a respecté les règles : créer une société lorsque l'on est député est interdit par la loi, mais il l'a fait en dehors de tout mandat à l'Assemblée.

Concernant ses clients, son coordinateur de campagne est monté au créneau, mardi 31 janvier. "Il m'a dit : 'écoute, il n'y a pas une société russe, il n'y a pas un groupe russe, il n'y a pas l'Etat russe', les choses sont claires, tente de clarifier Bruno Retailleau sur BFTMV. Rien avec la Russie." "Les choses ont été parfaitement transparentes, déclarées au fisc, à la Haute Autorité [pour la transparence de la vie publique], chacun peut s'en rendre compte", ajoute-t-il.

30 octobre 2015

Poutine : le grand nettoyage par le vide

En un mois, l'aviation russe a bombardé 12 hôpitaux en Syrie !syrie

Il y a environ quatre semaines, le 30 Septembre, l'armée russe a commencé ses frappes aériennes en Syrie. L'organisation d'aide Médecins sans Frontières (MSF) se plaint que, depuis cette date le nombre de frappes aériennes contre des hôpitaux dans la guerre civile a "considérablement augmenté".

Un total de douze hôpitaux a été bombardé dans les provinces de Idlib, Alep et Hama en Octobre, six d'entre eux étaient pris en charge par MSF. Six cliniques ont été contraintes de cesser leur activité.Quatre ambulances ont été détruites. Dans les raids aériens sur les hôpitaux, selon les médecins, au moins 35 patients et médecins ont été tués.

"Après plus de quatre années de guerre, je suis toujours consterné par la façon dont il est facile pour toutes les parties en conflit de se moquer du le droit international humanitaire", a déclaré Sylvain Groulx, responsable de MSF en Syrie.

Des dizaines de milliers de Syriens ont fui ces dernières semaines avant les frappes aériennes sur leur maison. En raison de la chute des températures ils ont besoin d'une aide urgente. Les camps de réfugiés en Syrie ne peuvent accueillir tout le monde. Beaucoup restent dans les mosquées ou sur place dans les ruines.

"Nous allons distribuer des couvertures pour l'hiver prochain," a dit Groulx."Mais l'aide est juste une goutte dans l'océan. Les familles de réfugiés ont besoin de sécurité. À l'heure actuelle, ils ne survivent que d'un moment à l'autre et se demandent quand la prochaine bombe va tomber."

 Les ministres des Affaires étrangères des États-Unis, la Russie, l'Arabie saoudite et la Turquie se sont rencontrés jeudi pour de nouvelles discussions sur le conflit en Syrie à Vienne. Après les pourparlers infructueux ajournés vendredi dernier, le secrétaire d'Etat américain John Kerry et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov vont parler avec leurs collègues turc Feridun Sinirlioglu et saoudite Adel Al Jubair dans la capitale autrichienne à nouveau sur une issue possible de la guerre civile. Pour l'instant, aucune avancée significative...

Pendant ce temps, Poutine et Assad continuent le nettoyage par le vide. La lutte contre DAESH n'est plus qu'un prétexte à leurs ambitions géo-politiques. (selon "Der Spiegel")

3 mai 2014

Poutine balkanise l'Ukraine

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Le président Vladimir Poutine a, de facto, entrepris le dépeçage du pays, commençant par s’emparer de la Crimée puis encourageant les séparatistes prorusses à prendre le pouvoir par la force, ville par ville, dans les régions de l’Est où est concentrée la minorité russophone.

La situation, qui se dégrade de jour en jour dans une variante qui n’est pas sans rappeler le début du conflit de l’ex-Yougoslavie, paralyse le gouvernement provisoire à Kiev, au moment où il devrait lancer d’importantes réformes – le FMI lui a accordé un crédit de 17 milliards de dollars, le 30 avril. Quelque 40 000 soldats russes sont massés derrière la frontière, prêts à intervenir à tout moment.

Les conditions dans lesquelles se déroulera l’élection présidentielle le 25 mai sont de plus en plus incertaines : c’est exactement le but recherché par Moscou, déterminé à ne pas laisser s’installer un pouvoir démocratique pro-européen légitime à Kiev.

La tentative désespérée du gouvernement de Kiev de reprendre les choses en main, en rétablissant la conscription et en lançant un assaut contre les séparatistes de Sloviansk, vendredi 2 mai, est plus un signe d’impuissance qu’autre chose.

Voilà bien longtemps que la situation n’aura été aussi dangereuse sur le théâtre européen. La chancelière allemande, Angela Merkel, devait s’en entretenir vendredi à Washington avec le président Obama.

Le moment est venu, pour les Occidentaux, de réévaluer leur stratégie à l’égard de la Russie dans l’affaire ukrainienne. Jusqu’ici, l’Europe et les Etats-Unis ont eu à cœur d’obtenir une « désescalade » ; la Russie n’a répondu à cette attitude que par une tension de plus en plus forte sur le terrain.

Les Occidentaux ont gardé ouverte la porte du dialogue ; les Russes ne l’ont utilisée que pour gagner du temps. Si l’invasion de la Crimée ne suffisait pas à nous en convaincre, il est désormais clair que la Russie a décidé de s’affranchir des règles internationales. L’accord de Genève, qu’elle a signé le 17 avril et n’a jamais eu l’intention d’appliquer, n’était qu’un stratagème. A aucun moment, le Kremlin n’a publiquement demandé aux séparatistes de l’est du pays de déposer les armes, comme il s’y était engagé à Genève. Pendant que les Occidentaux décident de sanctions au compte-gouttes, des inspecteurs d’une mission internationale, ceux de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, organisation dont la Russie est membre, sont retenus en otage en violation de toutes les conventions. Le Kremlin n’a jamais condamné cet acte…

Avant de partir pour Washington, Mme Merkel a, une nouvelle fois, appelé M. Poutine pour évoquer le sort de ces inspecteurs, dont trois sont allemands – ce qui n’a pas empêché leur illustre compatriote, Gerhard Schröder, de festoyer avec le président russe en début de semaine. Mme Merkel a plaidé en vain.

Deux priorités s’imposent à l’Europe et aux Etats-Unis : rester engagés auprès des démocrates ukrainiens et présenter un front uni face à M. Poutine. L’enjeu ? Eviter une situation de chaos et de guerre civile aux portes de l’UE.

(Editorial du "Monde" de ce jour)

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