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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
pologne
9 mai 2016

Manifestation à Varsovie

Le plus important mouvement depuis la chute du communisme

varsovie

C'est l'une des plus importantes manifestations en Pologne depuis la chute du communisme. Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont participé, samedi 7 mai, à une manifestation dans le centre de Varsovie pour dénoncer les mesures prises par le gouvernement conservateur qu'elles considèrent comme une menace pour la démocratie et pour l'avenir de la Pologne.

Organisée, sous le mot d'ordre "Nous sommes et resterons en Europe", la manifestation s'est déroulée dans le calme, sous un soleil estival. Le cortège des manifestants s'est rassemblé sur un boulevard passant devant le palais présidentiel. La maire de la ville, membre du parti d'opposition Plateforme civique (PO), a estimé la mobilisation à 240.000 personnes. Selon le chef de file de PO, cette manifestation est la plus importante qu'ait connue le pays depuis la chute du gouvernement communiste en 1989.

L'opposition polonaise accuse le parti Droit et Justice (PiS, conservateur), arrivé au pouvoir l'an dernier, de chercher à réduire les avancées démocratiques et à modifier l'équilibre des pouvoirs, entretenant des tensions entre Varsovie et ses partenaires européens. Les opposants redoutent également que les eurosceptiques du PiS ramènent la Pologne, ancien pays satellite de l'Union soviétique, dans le giron de la Russie.

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21 décembre 2015

Crise politique en Pologne

"Oui à la démocratie, non à la dictature"

polgne

Des dizaines de milliers de Polonais ont manifesté samedi contre leur propre gouvernement. Ils ont accusé la direction nationale-conservatrice à Varsovie à plusieurs rassemblements de détruire la démocratie. Les manifestations ont été organisés via les réseaux sociaux dans une vingtaine de villes polonaises. Au centre de Varsovie, plus de 20.000 personnes étaient rassemblées, 4 à 5.000 à Poznan, autant à Gdansk et à Lublin.

Les slogans de manifestants qui défilaient à Varsovie étaient «Nous allons défendre la démocratie" et "Nous allons défendre la Constitution". Devant le Parlement, ils brandissaient les drapeaux de la Pologne et de l'Union Européenne, et criaient: "Nous ne voulons pas la Biélorussie à Varsovie!" Le Comité pour la Défense de la Démocratie (KOD) est décidé à poursuivre ses protestations contre le gouvernement de droite du Parti Droit et Justice (PiS).

"Nous avons nos libertés, et nous allons nous battre pour les défendre", a déclaré le fondateur du mouvement KOD Mateusz Kijowski. Le groupe est soutenu par la plupart des partis d'opposition. La majorité des sièges au parlement est pas la même que la majorité de la société, a déclaré Karol Modzelewski, une des figures de proue de l'opposition anti-communiste dans les années 1980.

C'est le deuxième samedi consécutif que les polonais manifestent contre le changement de constitution que veut leur imposer le gouvernement. Lech Walesa, le créateur du syndicat Solidarnosc, a prévenu le gouvernement, et lui a demandé de renoncer à ses projets, et notamment à la politique d'austérité, pour ne pas provoquer une guerre civile. 

17 septembre 2013

Manifestations en Pologne pour l'abaissement de l'âge de la retraite

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Plusieurs dizaines de milliers de syndicalistes sont arrivés samedi matin à Varsovie pour une manifestation contre le gouvernement libéral de Donald Tusk, en baisse dans les sondages et ne disposant plus que d'une majorité fragile au Parlement, alors que l'économie polonaise marque le pas.

"Nous voulons le départ de Donald Tusk. C'est le seul moyen de changer la politique sociale en Pologne", a déclaré Marek Lewandowski, porte-parole de Solidarité, l'une des trois centrales syndicales qui organisent la manifestation. "Nous voulons des retraites à l'âge de 65 ans et non à l'âge de 67 ans comme le prévoit la réforme introduite par ce gouvernement. Nous voulons une meilleure politique sociale et des garanties pour les salariés", a-t-il ajouté.

Des centaines de cars transportant des manifestants affluaient à Varsovie depuis l'aube de toutes les régions de Pologne, notamment de Silésie (sud) avec des mineurs et des sidérurgistes ainsi que de Gdansk (nord), bastion de Solidarité, avec des ouvriers des chantiers navals.

"Nous devrions être quelque 100.000 manifestants", a précisé Lewandowski.

La manifestation de samedi est le point culminant de quatre jours de protestations organisées dans Varsovie. Une première manifestation mercredi avait réuni entre 15.000 et 23.000 personnes, selon les estimations des observateurs et des organisateurs. Les syndicats réclament notamment l'abaissement de l'âge de la retraite, reculé à 67 ans par le gouvernement Tusk, et une hausse du salaire minimum. Ils dénoncent la précarité de l'emploi et une récente loi qui autorise un temps de travail extensible et accusent le chef du gouvernement au pouvoir depuis 2007 de faire la sourde oreille à leurs revendications.

L'an dernier, en septembre 2012, quelque 40.000 personnes avaient manifesté à Varsovie également pour dénoncer la politique du gouvernement. Toute l'Europe souffre des mêmes maux, tous les peuples et tous les salariés se révoltent, tous les dirigeants restent sourds.

20 avril 2013

Un musée sur les lieux du ghetto de Varsovie

Le 19 avril 1943, c'est le jour du soulèvement des Juifs du ghetto de Varsovie. Une résistance désespérée qui dura plus d'un mois. A l'occasion du 70ème anniversaire, ce week-end ouvrira le "Musée de l'Histoire des Juifs Polonais".

Historique
1940 
- 1er mai : Offensive allemande à l’ouest. 
- Juin : Le Judenrat est sous les ordres des Allemands. 
- Septembre : Les chrétiens qui habitent l’emplacement du futur ghetto doivent partir. 
- 16 octobre : création du « secteur d’isolement sanitaire » au centre de Varsovie. 
- 15 novembre : Fermeture du « quartier d’habitation juif » avec des murs de 3 m de haut et 1 m de barbelés. 

1941 
- Le Judenrat recense 380 000 juifs dans le ghetto de Varsovie. 
- 1er avril : 72 000 Juifs de Pologne sont déportés dans le ghetto. 
- Mai : 450 000 Juifs s’entassent dans le grand et le petit ghetto dont la superficie a été restreinte. 
- 22 juin : L’Allemagne attaque l’Union soviétique. 
- Septembre : Diminution des rations alimentaires ; du courrier de l’étranger ;. Des cadavres jonchent les rues. 
- Octobre : Peine de mort pour toute sortie du ghetto sans laissez-passer. 
- 16 décembre : Hans Franck déclare qu’il faut se débarrasser de 250 000 Juifs. 
- fin décembre : Les cantines gratuites du ghetto distribuent chaque jour 100 000 repas. 

1942 
- 14 avril : On apprend l’extermination du ghetto de Lublin. 
- 17 - 18 avril : exécution de personnes suspectes de participation à la presse clandestine. 
- 22 juillet : Début de la « Grande Action » dans le ghetto de Varsovie. Première vague de déportation avec la participation de la police juive. Les Allemands annoncent le transfert vers l’est de population. Le Judenrat publie un décret de déportation concernant 380 000 personnes. 6000 personnes par jour doivent se rassembler au lieu d’embarquement. Adam Czerniakow se suicide le 23. « Ils exigent de moi que je tue de mes mains les enfants de mon peuple. Il ne me reste qu’à mourir ». Le témoignage de Zygmunt Frydrych (Zalman Friedrich ) sur les procédés d’extermination pratiqués à Treblinka n’est pas cru.
- 5 août 1942 : déportation de Janusz Korczak et des enfants. 
- 12 septembre : 350 000 juifs ont été déportés à Treblinka. Il ne reste qu’environ 60 000 Juifs dans le ghetto. 
- 23 septembre : Les SS et la SD prennent en main l’administration des affaires juives à Varsovie. 
- 20 octobre : Un comité de coordination (KK) constitue l’Organisation juive de combat , O. J. C. , Zydowska Organizacja Bojowa ou ZOB avec Mordekhaï Anielewicz, Marek Edelman. 
- 2 décembre : rassemblement des résistants du ghetto, (OJC) et l’Union juive militaire, (ZZW). 

1943 
- 9 janvier : visite d’Himmler qui donne ordre d’exterminer les habitants du ghetto. 
- 18 janvier : Deuxième vague de déportation. Face à une résistance armée, les SS allemands et autrichiens doivent interrompre la « deuxième action ». 
- 19 avril : Insurrection du ghetto. Des forces allemandes, polonaises, ukrainiennes, lettones et lituaniennes, encerclent le ghetto et deux détachements de soldats entrent dans le ghetto. La résistance armée s’organise. 
- Le 23 avril : le ghetto est bouclé. Au bout de quelques jours de combat, le général SS Jürgen Stroop ordonne de mettre le feu au ghetto, enfume les égoûts, détruit les usines. Les Waffen SS, la Wehrmacht, et leurs auxiliaires prennent maison après maison. 
- 8 mai : Mordekhaï Anielewicz se suicide, comme la plupart des insurgés survivants. 
- 10 mai : Marek Edelman et quelques autres s’enfuient par les égouts. 
- 12 mai : Szmul Zygielbojm se suicide à Londres pour protester contre la conspiration du silence des gouvernements alliés. 
- 16 mai : « 180 juifs, bandits et êtres inférieurs ont été anéantis. Le ci-devant quartier juif de Varsovie n’existe plus. » écrit le SS Jürgen Stroop. Le ghetto est rasé 

1944 
- 1er août insurrection générale de Varsovie-2 octobre Ecrasement de l’insurrection. 

1945 
- 27 janvier : Libération d’Auschwitz par l’armée rouge 
2 septembre 2010

Il y 30 ans : Solidarnosc

p1__469x2391980 : c'est le début des grèves en Pologne qui vont arriver à la création du syndicat libre Solidarnosc. 

  • A lire dans "Le Temps" (quotidien suisse) :

Le_Temps_Solidarnosc

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16 avril 2010

Que se passe-t-il chez Herbrich ?

herbrichIls étaient sur la route quand le téléphone a sonné. Quatorze chauffeurs routiers de l’entreprise de transports internationaux Herbrich ont ainsi appris, mardi, sans autre forme de politesse, que leur employeur serait en faillite au Luxembourg et leurs salaires bloqués depuis la veille. «  On s’y attendait un peu, mais pas comme ça ! » Tous se sont arrêtés au bord de la route, « une boule dans le ventre et les jambes coupées ». Sans plus d’information, et sans savoir s’ils seraient payés, les chauffeurs ont fait demi-tour, rapporté la marchandise chez les clients et leurs camions au dépôt d’Uckange. Face aux poids lourds beige et rouge bien alignés, depuis hier matin, ils attendent. «  On ne sait rien. On a reçu aucune lettre de licenciement, alors on fait acte de présence », explique Alain Albertini, délégué du personnel. Entre deux cafés préparés sur un tas de palettes, l’inquiétude est réelle. « On ne dort plus la nuit, on a tous des enfants, des crédits en cours et on ne sait même pas si on sera payé ce mois-ci. » Employés par l’agence luxembourgeoise de l’entreprise Herbrich, basée à Sélestat, les chauffeurs, ainsi que deux employés administratifs, sont tous des travailleurs frontaliers français. Depuis plusieurs mois, malgré une activité constante, la survie de l’agence luxembourgeoise leur semblait bien être remise en cause. Plusieurs clients de l’entreprise avaient d’ores et déjà été renvoyés vers les agences alsaciennes. «  On nous a menacés : " ça va fermer, vous nous coûtez trop cher…" On a fait des efforts, on a pris les nationales, on s’est assis sur nos heures sup… », témoignent les routiers, amers. Hier, un responsable de l’entreprise leur a simplement demandé de rendre leurs badges et leurs licences. «  Ça veut bien dire qu’on ne roulera plus.» Les licenciements paraissent désormais inévitables. « Notre seul espoir, c’est que les choses soient faites dans les règles », espèrent encore ces salariés. Ils devraient alors bénéficier des avantages de la loi luxembourgeoise, mais ils restent inquiets pour l’avenir. Contactés hier, ni le responsable de l’agence du Luxembourg ni le directeur général de la société  (à Sélestat) n’ont souhaité s’exprimer. (lu dans "le Républicain Lorrain"). Vraies difficultés d'une entreprise ou volonté de délocaliser vers l'Est, les transports Herbrich possédant déjà une succursale en Pologne et une autre en Slovaquie ?

15 avril 2010

Parmi les disparus du crash de l'avion présidentiel polonais

annaAnna Walentynowicz, née le 13 août 1929 à Rowne ex-ville polonaise aujourd’hui située en Ukraine. Depuis longtemps, son nom ne figurait plus à la une des journaux. Pourtant, cette petite femme a marqué l’histoire contemporaine de son pays et celle, indissociable, de Solidarnosc premier syndicat libre dans le bloc soviétique. Sa renommée remonte à l’été 1980. A cinq mois de la retraite, elle vient d’être licenciée par les chantiers navals Lénine, où elle travaille alors comme grutière, en raison de ses activités militantes pour des syndicats libres. Par solidarité avec elle, les ouvriers des chantiers de Gdansk et de Gdynia, sur la côte de la Baltique, se mettent en grève. Au bout de trois jours, la direction cède. Elle est réintégrée, gagne un statut d’icône, et un surnom: la Pasionaria de Gdansk. Et le mouvement est lancé. La grève se répand dans tout le pays. Les revendications ont changé de nature. Les ouvriers réclament dorénavant l’autorisation de créer des organisations syndicales indépendantes de l’Etat et du parti, le droit de grève et la libération des prisonniers politiques. Lech Walesa, alors jeune électricien, licencié quelques mois plus tôt pour ses activités en faveur des syndicats libres, prend la tête de la contestation. En septembre 1980, Anna Walentynowicz figure à ses côtés comme cofondatrice de Solidarnosc. Neuf ans plus tard, la lame de fond syndicale finira par emporter le régime communiste et accélérer la chute du mur de Berlin. Mais Anna Walentynowicz n’écrit pas cette histoire-là. Depuis longtemps, elle s’était éloignée du syndicat. La petite ouvrière s’était sentie laissée de côté par Walesa et tous ceux qui avaient choisi de négocier avec le régime pour éviter un bain de sang.

10 avril 2010

Katyn tue encore

200px_Lech_Kaczy_skiEnviron 130 personnes ont été tuées dans l’accident de l’avion transportant le président polonais Lech Kaczynski ce samedi matin dans l’ouest de la Russie, a annoncé le ministère russe des situations d’urgence. Le chef de l’Etat polonais figure parmi les victimes. De précédentes informations faisaient état de 87 morts. Le gouverneur de la région Sergueï Antoufiev a par ailleurs indiqué qu’il n’y avait pas de survivant. En s’approchant de la piste d’atterrissage, «l’avion s’est accroché à des arbres, est tombé et s’est décomposé», a-t-il dit. Outre Lech Kaczynski et son épouse, de nombreux hauts responsables polonais se trouvaient dans l’appareil, dont le chef de l’état- major, le vice-ministre des Affaires étrangères Andrzej Kremer et le président de la banque centrale, Slavomir Skrzypek. Lech Kaczynski était également accompagné par les familles d’officiers polonais exécutés il y a 70 ans par la police de Staline. Ils devaient se recueillir sur leurs tombes à Katyn, près de Smolensk. L’accident s’est produit à l’extrémité de la ville de Petchorsk de la région de Smolensk «dans la situation d’un fort brouillard», a précisé un responsable du département d’enquête du parquet, Vladimir Markin, cité par l’agence RIA Novosti. Le président polonais Lech Kaczynski avec son épouse et des familles d’officiers polonais exécutés il y a 70 ans par la police de Staline se dirigeait à Katyn, près de Smolensk, pour se recueillir sur leurs tombes. Le président russe Dmitri Medvedev, «immédiatement informé» du crash, a dépêché le ministre des Situations d’urgence Sergueï Choïgou sur les lieux du drame, a indiqué le service de presse du Kremlin cité par les agences russes. Le gouvernement polonais devait pour sa part tenir une réunion extraordinaire dans la journée.

Le souvenir de Katyn

katyn_wood_massacreAu début de 1943, les corps d'environ 4 500 officiers polonais, prisonniers de guerre disparus en Urss, sont retrouvés, abattus d'une balle dans la nuque, dans huit fosses communes d'une forêt appelée Katyn...«Crime soviétique!», proclame Goebbels. «Odieuse propagande nazie!», répondent immédiatement les Soviétiques. En réalité, en septembre 1939, une partie de l'Armée polonaise combat les Allemands à l'est de la Pologne lorsque l'Armée rouge envahit ces territoires, en vertu du pacte germano-soviétique. Capturés par les Soviétiques, les officiers sont internés dans des camps du Nkvd en tant que prisonniers de guerre. Le 5 mars 1940, Staline et le Politburo du Pcus au Kremlin ordonnent officiellement le massacre de 25 700 officiers et résistants polonais aux nazis, ainsi que l'assassinat ou la déportation de leurs familles et de plus d'un million et demi de civils polonais. Après 50 ans de négation, Moscou reconnaît sa culpabilité en 1990 et en livre les preuves accablantes en 1992.

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