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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
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7 mars 2023

Un papyrus révèle le salaire d'un soldat romain il y a 2000 ans

Des historiens ont retrouvé un papyrus détaillant le salaire d’un légionnaire romain en Israël. Un document qui révèle les faibles revenus des soldats de l'époque.

papyrusUne découverte rarissime faite à la forteresse de Massada, site légendaire de l’Empire romain situé à une cinquantaine de kilomètres au sud de Jérusalem a permis à des scientifiques d'en savoir plus sur le salaire d'un soldat romain.

Dans un communiqué, les archéologues de l'AIA - Autorité israélienne des antiquités - détaillent la mise au jour d'un papyrus datant du premier siècle après Jésus-Christ. L'artefact n’est autre qu’une fiche de paie de l’année 72 ayant appartenu à un soldat posté dans la garnison pendant la première guerre judéo-romaine.

Deux tiers de la solde prélevée à la source

Ce document fragmentaire révèle qu’une grande partie de la solde des légionnaires était prélevée à la source pour payer différents frais. Ainsi, les deux tiers partaient dans des bottes, une tunique, ou du fourrage pour le cheval. La somme restante pouvait être destinée à ses dépenses personnelles. Les chercheurs n’ont pas révélé le montant exact touché par le soldat.

Fort heureusement, les études de documents historiques laissent entendre que les légionnaires romains avaient bien d’autres sources de revenus qui n'apparaissent pas forcément sur leur fiche de paie.

Les soldats avaient d’autres solutions pour s’enrichir

Ils bénéficiaient notamment de gratifications pour une action exceptionnelle, ou d’actes de prêts passés auprès de résidents à qui ils faisaient payer des taux d’intérêt. Sans oublier le butin des pillages.

Seules trois fiches de paie attribuées à des légionnaires ont été retrouvées. Il semblerait que leur salaire était compris entre 225 et 730 deniers par an selon le grade. Une somme relativement faible, souvent compensée par les moyens d’enrichissement parallèles qui n’étaient pas prévus dans leur activité à l’armée, mais qui semblaient tolérés et très fréquents. (selon "Géo")

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14 février 2023

La Pologne veut devenir la plus grande armée d’Europe

De peur que la Russie n'attaque ses frontières, la Pologne a atteint un nouveau record de recrues au sein de son armée depuis la fin du service militaire.

pologne1La  Pologne veut protéger ses frontières. Depuis le début du conflit en Ukraine, le nombre de recrues a fortement augmenté au sein de l'armée polonaise. Deux mois après le début de l'invasion russe, la Pologne a lancé une campagne baptisée « Deviens un soldat de la Pologne ». Grâce à celle-ci, qui propose un recrutement plus simple et plus rapide, 14 000 nouveaux soldats ont été recrutés en 2022, selon les informations de RFI, vendredi 10 février. Un nouveau record depuis la fin du service militaire obligatoire en 2008. Cette campagne s'inscrit dans l'objectif du gouvernement de devenir la plus grande armée d'Europe, afin de protéger le pays en cas de conflit avec la Russie.

La Pologne disposerait d'environ 164 000 soldats à l'heure actuelle, un nombre conséquent au vu de sa population. À titre de comparaison, la France compte 200 000 soldats alors qu'elle a 30 millions d'habitants supplémentaires. Mais l'objectif du gouvernement polonais est plus grand. Celui-ci vise les 300 000 soldats d'ici à dix ans. Pour ce faire, il a notamment mis en place un nouveau service militaire volontaire et rémunéré.

Varsovie se fait une place dans l'Otan

L'ambition polonaise, ou plutôt sa crainte d'un conflit russe, se traduit aussi par la modernisation de son matériel militaire. Afin de disposer de la « grande armée de dissuasion » désirée par le ministre de la Défense, le pays a investi dans des armes, notamment auprès des Américain . La Pologne a, entre autres, acheté des avions de chasse F-35 ou encore des chars aux États-Unis. Son dernier achat en date semble être des systèmes de défense aérienne Patriot, afin de remplacer ceux qui sont partis en Ukraine.

L'agrandissement de l'armée polonaise a permis au pays de devenir un élément important de l'Otan et de l'Union européenne, avance RFI. La Pologne s'est beaucoup fait remarquer depuis le début de la guerre en Ukraine grâce à son soutien à Kiev. Elle a notamment accueilli des formations militaires étrangères sur son territoire, et permis d'envoyer beaucoup de matériel militaire...

Varsovie a ainsi accru son influence au sein des alliances occidentales, lui permettant de croire un peu plus à son objectif de devenir la plus grande armée européenne. (selon "Le point")

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3 janvier 2023

Le groupe Wagner armé par la Corée du Nord

Avertissement des États-Unis !

wagnerLa Maison Blanche a mis en garde ce jeudi contre la montée en puissance du groupe paramilitaire russe Wagner, selon elle « rival » de l'armée régulière russe en Ukraine, et qui reçoit désormais de l'armement de Corée du Nord.

Les Etats-Unis ont lancé ce jeudi un sérieux avertissement contre la montée en puissance du groupe paramilitaire russe Wagner. Selon les dires de John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de l'exécutif américain, la Corée du Nord a livré le mois dernier en Russie « des obus et des missiles destinés à Wagner ». La Maison Blanche estime que Pyongyang « envisage de livrer plus d'équipement ».

« C'est une claire violation des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies. Le fait que le président Poutine demande l'aide de la Corée du Nord montre que la Russie est seule et désespérée », a commenté pour sa part le chef de la diplomatie britannique James Cleverly.

Le porte-parole de la Maison Blanche a par ailleurs estimé qu'à l'heure actuelle Wagner comptait 50 000 hommes déployés en Ukraine - 10 000 mercenaires et 40 000 recrutés dans les prisons russes. Et que l’organisation dépensait 100 millions de dollars par mois pour ses opérations dans le pays. Washington, qui a déjà pris des sanctions contre cette organisation de mercenaires présente sur plusieurs théâtres de conflit dans le monde, va prendre « dans les prochaines semaines » des mesures supplémentaires, a indiqué John Kirby.

« Rival » de l'armée régulière russe
Le groupe paramilitaire est actif en Syrie, en Libye, au Soudan, et en République centrafricaine. Il a été accusé de participer à des exactions à plusieurs endroits. « Il est évident pour nous que Wagner est en voie de devenir une puissance rivale de l'armée russe régulière et d'autres ministères russes », a encore indiqué le porte-parole, en assurant que l'influence au Kremlin du chef du groupe, Evguéni Prigojine, ne faisait qu'« augmenter ».

« Depuis des mois, l'armée russe compte sur Wagner pour mener le combat dans certaines zones du Donbass (est de l'Ukraine) et dans certains cas, les officiers russes sont en réalité soumis aux ordres de Wagner », a détaillé John Kirby. Il a assuré que les forces de Wagner « mal équipées et mal entraînées », souffraient de « lourdes pertes » sur le champ de bataille. Le porte-parole américain a ainsi estimé que Wagner avait perdu 1 000 hommes récemment en Ukraine. (selon les "DNA")

17 novembre 2022

Union Européenne : partenariat militaire au Niger

L’union européenne se prépare à mettre en place une « mission de partenariat militaire » en 2023 pour renforcer ses forces au Niger qui combattent les groupes islamistes armés, selon l’AFP, citant un responsable européen.

niger1L’union européenne reconsidère sa présence dans la région du Sahel, après avoir retiré une partie de sa mission de formation militaire au Mali, réagissant à l’entrée d’un groupe de forces russes de Wagner dans ce pays, à la demande du Conseil militaire au pouvoir à Bamako.

Ce responsable européen qui a souhaité garder l’anonymat a ajouté que l’union européenne a tiré les leçons de son expérience au Mali et ne souhaite plus désormais entreprendre une formation à grande échelle de l’union européenne au Niger.

nigerLa mission va se limiter à la création d’un centre d’assistance pour la formation des forces nigériennes sur les questions de maintenance et de logistique.

La mission comprendra par ailleurs une formation spécialisée dans les domaines des mines artisanales et un appui aux opérations de communications et de commandement à l’armée nigérienne.

La même source ajoute que l’union européenne envisage la mise en place de cette mission dans les premiers mois de l’année prochaine.

Actuellement 3000 soldats français sont déployés dans la région du Sahel dont 177 se trouvent au Niger.

L’union européenne dispose déjà depuis une décennie d’une mission civile de formation pour la police et les éléments de la sécurité au Niger.

Dans ce cadre, l’armée nigérienne a annoncé vendredi avoir tué 15 hommes armés, probablement des djihadistes, en représailles, en collaboration avec les soldats français, près du Mali, dans la zone du triangle frontalier à la fin de la semaine dernière. (selon "Sahara-Media")

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30 octobre 2022

Djibouti : une très secrète base militaire chinoise

Selon des images satellites, la première base militaire chinoise à l’étranger monte rapidement en puissance, avec la visite de porte-hélicoptères et de navires logistiques. Le symbole des ambitions chinoises dans la région.

djibouti2

A l'occasion du 20e congrès du Parti communiste chinois qui a débuté le 16 octobre, Challenges publie sept articles symboles de l'évolution et de la montée en puissance de la Chine depuis l'accession au pouvoir de Xi Jinping en 2012. Voici le sixième.

Plus de 210 mètres de long et 25.000 tonnes. C’est un sacré bébé qui a fait escale du 6 au 13 août à la base militaire chinoise de Doraleh, à Djibouti, la première de Pékin à l'étranger. Son nom? Changbai Chan. Un porte-hélicoptères amphibie de type 071 de la marine chinoise, capable d’embarquer 800 marins, des engins de débarquement et des hélicoptères Z-8, copies des Super Frelon français. Immortalisé par les images du spécialiste américain de l’imagerie satellite Maxar, décryptées pour Challenges par le champion français de l’analyse d’images par IA Preligens, le passage du Changbai Chan symbolise l’impressionnante montée en puissance de cette base inaugurée il y a cinq ans.

Le Changbai Chan, porte-hélicoptère amphibie de type 071 de la marine chinoise, spotté par un satellite Maxar le 12 août Crédit : Satellite image ©2022 Maxar Technologies / détections Preligens 

Gros plan sur le Changbai Chan, porte-hélicoptère amphibie de type 071 de la marine chinoise, pris en photo par un satellite Maxar le 12 août 2022 Crédit : Satellite image ©2022 Maxar Technologies

Gros plan sur le Changbai Chan, porte-hélicoptères amphibie de type 071 de la marine chinoise, pris en photo par un satellite Maxar le 12 août 2022 (Satellite image ©2022 Maxar Technologies/détections Preligens/Challenges)

Depuis le début de l’année, les rotations de navires chinois se sont multipliées. "Nos détections automatiques montrent des visites de plus en plus récurrentes de navires de fort tonnage ces derniers mois", indique Aurélien Debièvre, responsable marketing produit de Preligens. Achevée fin 2021, la nouvelle jetée, qui donne sur le Golfe de Tadjoura, avait déjà accueilli en mars et en mai dernier un bâtiment de ravitaillement de type 903, le Luomahu (numéro 907), un navire logistique de plus de 23.000 tonnes de déplacement. "La prochaine étape pourrait être le passage d’un des porte-avions chinois, peut-être leur troisième, le Fujian, qui est en coursq de tests en mer, estime une source militaire. Ce serait un message fort sur la montée en puissance de la Chine." En 2021, le patron du commandement des Etats-Unis pour l’Afrique, le général Stephen Townsend, assurait que la jetée est assez longue pour accueillir un des porte-avions chinois. (selon "Challenges")

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11 septembre 2022

Taïwan : 446 incursions aériennes chinoises en août

Pékin a intensifié ses manœuvres militaires sur l'île que la Chine considère comme une partie de son territoire à reconquérir.

taiwanLe mois d'août a été marqué par un pic spectaculaire d'incursions chinoise dans la zone d'identification de défense aérienne (Adiz) de Taïwan. Alors que les 23 millions d'habitants de Taïwan vivent sous la menace constante d'une invasion de Pékin, qui considère l'île comme une partie de son territoire à reconquérir un jour, 446 avions militaires chinois se sont approchés du territoire, selon une base de données compilées par l'AFP à partir des chiffres du ministère taïwanais de la Défense et dévoilée par l'agence de presse, jeudi 1er septembre.

Il s'agit d'un record, relève-t-elle. Ainsi, sur les huit premiers mois de 2022, Pékin a effectué 1 068 incursions dans l'Adiz de Taïwan, dépassant le total de 2021 (969) et, de loin, celui de 2020 (380).

Les exercices les plus importants depuis les années 1990

Au mois d'août, Pékin a organisé des manœuvres militaires sans précédent pour protester contre la visite à Taipeh de la présidente de la Chambre américaine des représentants Nancy Pelosi et d'autres responsables politiques. Le Parti communiste chinois s'insurge contre toute action diplomatique susceptible de conférer une légitimité à Taïwan et a réagi avec une agressivité croissante aux visites de responsables et politiques occidentaux.

Après le déplacement de Nancy Pelosi au début du mois d'août, la Chine a envoyé une semaine durant des navires de guerre, des missiles et des avions de chasse dans les eaux et le ciel de Taïwan. Ces exercices ont été les plus importants et les plus agressifs depuis le milieu des années 1990. Cette intensification de la menace chinoise place l'armée taïwanaise davantage sous pression, surpassée en nombre et en possession d'une flotte vieillissante d'avions de chasse. Ainsi, la semaine dernière, Taïwan a annoncé prévoir une hausse de son budget militaire à un niveau sans précédent pour atteindre 19,2 milliards d'euros. (selon "Franceinfo")

10 août 2022

Mali : une organisation peule dénonce des violences ciblées

Alors que les autorités maliennes de transition démentent toute allégation d’exactions ciblées de son armée contre les Peuls du Mali et accusent ceux qui se risquent à évoquer le sujet d’inciter à la haine et de nuire à la cohésion du pays, l’organisation culturelle peule Tabital Pulaaku Mali fait part de son inquiétude.

mali1Une organisation culturelle peule, Tabital Pulaaku Mali, a fait part ce mercredi de son inquiétude dans un communiqué. Elle y condamne d’abord toutes les attaques ayant frappé l’armée malienne, qui ont été nombreuses ces dernières semaines.

Mais l’organisation communautaire peule déplore également que ces attaques servent de prétexte pour « la poussée d’un sentiment de haine » et des « appels à la violence », contre les Peuls spécifiquement, notamment sur les réseaux sociaux.

Plus grave encore, Tabital Pulaaku « enregistre de nombreux cas d’arrestations » qualifiées d’« arbitraires » et d’« injustifiées », et dénotant, selon l’association, « stigmatisation » et « amalgame ». Et de rappeler certaines évidences : « Tous les Peuls ne sont pas des jihadistes », « tous les jihadistes ne sont pas des Peuls » et, selon la loi, « la responsabilité de l’infraction est individuelle ». Une manière de dénoncer des actes perçus comme une punition collective contre la communauté peule.

« Soumission ne signifie pas adhésion »

L'association rejette aussi les accusations de collusion avec les groupes terroristes, dans des zones échappant au contrôle de l'Etat. C’est notamment le cas de nombreux villages du centre du Mali, où s’exerce la domination de la katiba Macina, dirigée par Amadou Kouffa et membre du Jnim, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, lié à al-Qaïda. « Dans les zones sous occupation jihadiste, les populations sont soumises contre leur volonté », rappelle l’association,et « soumission ne signifie pas adhésion ». Tabital Pulaaku demande la libération de plusieurs dizaines de Peuls arrêtés sans qu’aucun lien ait pu être établi avec les groupes terroristes.

Elle sollicite également des enquêtes sur l’assassinat de 16 notables peuls du hameau de Zanancoro en juin dernier, de « l’enlèvement et la détention » au camp militaire d’Alatona dans le cercle de Niono, de « plusieurs dizaines de personnes depuis plus de deux mois » et « de l’arrestation et de la détention » de 21 villageois de Diaba, près de Sofara.

Tabital Pulaaku salue les propos du chef d’état-major de l’armée malienne, qui a dénoncé les amalgames. L’association demande enfin au Premier ministre Choguel Maïga, qui avait en avril dernier évoqué une « rébellion peule » en préparation au Mali, et surtout au président de transition, le colonel Assimi Goïta, de prononcer rapidement « un discours d’apaisement ». (selon RFI)

mali

16 juillet 2022

49 soldats ivoiriens arrêtés à l’aéroport de Bamako

Affaire 49 soldats ivoiriens arrêtés à Bamako : « C’est une incompréhension malheureuse », explique un haut-gradé de l’armée ivoirienne.

bamakoLes soldats ivoiriens ont été arrêtés, ce dimanche 10 juillet 2022, en début d’après-midi, à l’aéroport de Bamako.

Depuis, les messages alarmistes et même complotistes circulent sur les réseaux sociaux, les présentant comme des mercenaires lourdement armés venus déstabiliser le pays. Ces soldats appartiennent en réalité à l’armée régulière ivoirienne, ils devaient sécuriser, selon l’armée ivoirienne, des sites de la Minusma, la Mission des Nations unies.

Ils appartiennent au 8e détachement du NSE, National Support Element. C’est un cadre de l’état-major ivoirien qui le précise : ces 49 soldats sont arrivés à Bamako dimanche à la mi-journée, à bord du même avion qui avait ramené à Abidjan, le matin même, le précédent détachement. Deux avions même, pour être précis, l’un transportant les hommes, l’autre le matériel.

« C’est une incompréhension malheureuse », explique ce haut-gradé de l’armée ivoirienne, qui assure que tout était en règle pour leur arrivée.

Selon l’armée ivoirienne, ce sont pourtant des problèmes administratifs qui sont invoqués par les autorités maliennes. « D’abord, ils ont dit que l’avion n’était pas sur la liste des appareils autorisés à atterrir. Ce problème a été vite levé, poursuit cette source, mais maintenant ils disent que nos soldats n’avaient pas de lettre de mission conforme. » 

Sollicités par RFI, ni l’armée malienne ni le ministère malien de la Défense n’ont souhaité répondre. Les 49 soldats ivoiriens ont passé la nuit en détention. Le problème n’est toujours pas réglé.

 Un précédent danois

Selon les explications de l’armée ivoirienne, ces soldats sont là dans le cadre de la contribution ivoirienne à la Minusma. Ils sont détachés auprès d’une entreprise privée, SAS, Sahel Aviation Service, elle-même sous-traitante de la mission onusienne. 

Dirigée par un Allemand, cette entreprise travaille habituellement dans la sous-région pour des ONG, des groupes miniers ou encore, donc, pour les Nations unies. 

C’est en tout cas ce que précise son site internet puisque, jointe par RFI, l’entreprise SAS a confirmé être mobilisée sur le cas des militaires ivoiriens, mais n’a souhaité apporter aucune précision.

Selon l’armée ivoirienne, les soldats arrêtés à Bamako sont censés sécuriser des sites de la Minusma, notamment à l’aéroport de Bamako, mais aussi dans des « entrepôts logistiques ». 

La Mission onusienne n’a, elle non plus, pas souhaité faire de commentaire à ce stade. 

Cette affaire rappelle celle des militaires danois : en janvier dernier, ils étaient arrivés au Mali dans le cadre de la force Takuba, en suivant les procédures habituelles. 

Les autorités maliennes avaient estimé que ces procédures ne suffisaient plus à garantir leur « consentement » et les avaient contraints à rentrer chez eux. (selon "Le cri d'Abidjan")

30 avril 2022

Ukraine : l'aide militaire reçue par Kiev

Les aides matérielles s'additionnent pour Kiev. Alors que Macron a annoncé que la France livrait des missiles antichars Milan et des canons Caesar à l'Ukraine pour l'aider à faire face à l'offensive russe, les forces ukrainiennes ont bénéficié à de nombreuses reprises depuis le début du conflit d'envois d'armes de la part de pays étrangers. Sans que le détail de toutes les livraisons ne soit connu, passage en revue pays par pays de l'ensemble des aides militaires rendues publiques en direction de l'Ukraine.

armesLes Etats-Unis : Le président américain Joe Biden a annoncé une nouvelle aide militaire de 800 millions de dollars, comprenant des obusiers et leurs véhicules, 144.000 obus et 121 "drones suicides" Phoenix Ghost, portant à plus de 4 milliards de dollars l'aide à l'Ukraine depuis le début de son mandat. Le 13 avril, il avait déjà annoncé une aide incluant des véhicules blindés, de l'artillerie et des hélicoptères

Précédemment Washington avait fourni ou promis 1400 systèmes anti-aériens Stinger, 5000 missiles antichars Javelin, 7000 armes antichars d'un autre modèle, plusieurs centaines de "drones suicides" Switchblade, 7000 fusils d'assaut, 50 millions de balles et munitions diverses, des roquettes à guidage laser, des drones Puma, des radars anti-artillerie et anti-drones, des blindés légers et des systèmes de communication sécurisée.

Washington a par ailleurs assuré que l'Ukraine avait reçu des pièces détachées pour ses avions de chasse, sans en spécifier la provenance.

• La Turquie : L'Ukraine qui disait disposer avant l'invasion russe d'une vingtaine de drones de combat turcs Bayraktar TB2, a déclaré début mars en avoir réceptionné de nouveaux commandés fin janvier, 16 selon certains experts.

Kiev a affirmé avoir distrait la défense du croiseur russe Moskva coulé la semaine dernière en mer Noire avec un TB2, pendant que des missiles le frappaient de l'autre côté. Certains experts affirment que des drones turcs continuent d'être livrés à l'Ukraine, ce que n'a jamais confirmé Ankara.

• Le Royaume-Uni : Celui-ci affirme avoir déjà distribué 200.000 équipements - notamment 4800 missiles anti-chars NLAW et un petit nombre de Javelin - et a annoncé l'envoi de 6000 autres missiles. Le pays a aussi envoyé des missiles anti-aériens Starstreak et a promis d'envoyer 120 véhicules blindés (Mastiff, Wolfhound and Husky) et un nouveau système anti-navire.

Le Premier ministre Boris Johnson a annoncé vendredi qu'il envisage d'envoyer des chars à la Pologne, pour aider Varsovie à envoyer ses propres T72 à l'Ukraine. Londres a promis 350 millions de livres sterling, soit 416 millions d'euros, de soutien financier à l'armée ukrainienne, en sus d'un soutien humanitaire et économique.

• Le Canada s'est engagé depuis 2015 à fournir à l'Ukraine des équipements militaires d'une valeur d'environ 112 millions de dollars américains, dont environ 94 M USD depuis février 2022.

Ottawa a annoncé depuis février l'envoi de mitrailleuses, carabines, fusils de précision, munitions, grenades, lance-roquettes, et du matériel de surveillance. Cette semaine, le pays a livré pour la première fois de l'artillerie lourde, notamment des obusiers M777 et des munitions antichars supplémentaires, sans toutefois en préciser le nombre. Le Canada s'apprête aussi à envoyer des véhicules blindés.

• L'Allemagne : Au début du conflit, l'Allemagne a annoncé l'envoi de 1000 armes antichar, 500 missiles sol-air Stinger, environ 2700 missiles sol-air Strela et des munitions.

Selon des médias, l'Allemagne a envoyé d'autres armes depuis, notamment des mitrailleuses, 100.000 grenades, 2000 mines, 15 bombes anti-bunker, des détonateurs et des charges explosives.

Berlin, qui a son mot à dire dans le devenir d'armes de l'ancienne Allemagne de l'Est, a approuvé des demandes de pays comme l'Estonie et la République tchèque pour envoyer certaines de ces armes en Ukraine, dont des obusiers et des véhicules blindés de transport de troupes.

• L'Espagne : Madrid annoncé jeudi la livraison de 200 tonnes de matériel militaire, munitions, 30 camions militaires, des véhicules spéciaux de transport lourd et 10 véhicules légers, après avoir envoyé une douzaine d'avions avec des munitions et des armes légères.

• La France : La France, qui reste discrète, a livré plus de 100 millions d'euros d'équipements militaires. "Des équipements conséquents, des Milan aux Caesar en passant par plusieurs types d'armements", a précisé Emmanuel Macron.

Selon la présidence française, les missiles Milan "ont déjà été donnés" et les canons Caesar de 155 mm seront livrés "dans les prochains jours" ainsi que "des milliers d'obus". Une quarantaine de militaires ukrainiens doit être formée en France au maniement des Caesar, à partir de samedi.

• Les pays scandinaves : La Norvège a fourni une centaine de missiles antiaériens de type Mistral qu'elle avait prévu de retirer du service, ainsi que quelque 4000 armes antichars de type M72.

La Suède a annoncé l'envoi de 5000 lance-roquettes à tir unique de classe AT-4, 5000 armes anti-char supplémentaires et des équipements de déminage.

La Finlande a promis fin février 2500 fusils d'assaut, 150.000 munitions et 1500 lance-roquettes. Le 24 mars, elle a annoncé une livraison d'armes supplémentaires, non précisée.

Le Danemark a annoncé le 27 février l'envoi de 2700 lance-roquettes. Le 21 avril, la Première ministre Mette Fredriksen, en visite à Kiev, a promis que son pays contribuerait à hauteur de 600 millions de couronnes danoises, soit 88 millions de dollars, supplémentaires pour l'achat d'armes.

• Les pays frontaliers de l'Ukraine : La Pologne a envoyé des drones, des lance-missiles antichars Javelin, des fusils d'assaut Grot, des munitions, des mortiers et des MANPADS (Man-portable air-défense systems, des missiles sol-air de courte portée).

Des informations non confirmées évoquent l'envoi de 40 chars T-72 et de 60 véhicules blindés de combat d'infanterie BMP-1.

La Slovaquie a contribué avec du matériel militaire d'une valeur d'environ 62,5 million euros (carburant, munitions, missiles sol-air, missiles anti-char) et a fourni un système de défense aérienne S-300. Le pays négocie aussi avec l'Ukraine la possibilité d'envoyer des obusiers automoteurs Zuzana.

La Roumanie a annoncé fin février l'envoi de combustible, munitions et autres équipements militaires, à hauteur de 3 millions d'euros.

• Les pays baltes : La Lettonie a envoyé plus de 200 million d'euros de matériel, dont des munitions, des missiles anti-aériens Stinger et leurs rampes de lancement ainsi que des drones.

La Lituanie a fourni de l'aide militaire pour des "dizaines de millions d'euros", incluant des missiles anti-aériens Stinger, des mortiers, des fusils, des munitions.

L'Estonie a apporté une aide de 227,5 millions d'euros, avec des lance-missiles antichars Javelin, des obusiers, des mines anti-char, des canons anti-char et des munitions.

• L'Europe centrale : La Slovénie a annoncé fin février l'envoi de Kalachnikov et de munitions. Selon les médias allemands, la Slovénie discute avec l'Allemagne de l'envoi d'un grand nombre de ses chars d'assaut en contrepartie de chars allemands "Marder" et des véhicules blindés de transports de troupes "Fuchs".

La Bulgarie ne fournit officiellement pas d'équipement militaire en raison du refus des socialistes pro-russes. Mais ses exportations dans ce domaine vers les pays de l'UE ont presque triplé entre le 20 février et le 13 avril par rapport à la même période en 2021.

La République tchèque a donné du matériel militaire (pour 45,2 millions d'euros). Selon des médias locaux Prague a envoyé des obusiers automoteurs Dana, des lanceurs de fusée RM-70 Grad, des chars T-72 de fabrication soviétique et des véhicules de combat d'infanterie. Des sociétés tchèques assureront les réparations des chars ukrainiens.

• La Belgique, les Pays-Bas, la Grèce et l'Italie : La Belgique a annoncé envoyer 5000 fusils automatiques et 200 armes anti-chars, tandis que les Pays-Bas ont promis fin février la livraison de 200 missiles Stinger et en avril celle de véhicules blindés.

La Grèce a de son côté annoncé fin février avoir fourni 400 fusils d'assaut Kalachnikov, des lance-roquettes et des munitions, alors que l'Italie a décidé pour le moment de maintenir secrètes les livraisons d'armes.

• Le Japon : Il a envoyé notamment des générateurs électriques et des drones.(selon BFMTV)

27 avril 2022

La Corée du Nord teste un nouveau système d’armement ...

...pour améliorer l’efficacité des armes nucléaires tactiques

cor_e1Le leader nord-coréen Kim Jong Un a supervisé le tir d’essai d’un nouveau système d’armement qui augmentera l’efficacité de ses armes nucléaires tactiques, ont déclaré dimanche les médias d’État, couronnant les célébrations entourant l’anniversaire du fondateur du pays.

Ce lancement est le dernier d’une série sans précédent de tests d’armes allant à l’encontre des sanctions cette année, notamment le tir d’un missile balistique intercontinental à pleine portée (ICBM) le mois dernier.
La nouvelle arme tactique guidée « est d’une grande importance pour améliorer radicalement la puissance de feu des unités d’artillerie à longue portée et renforcer l’efficacité de l’exploitation des armes nucléaires tactiques », a déclaré l’agence de presse officielle KCNA.

KCNA a ajouté que le test était réussi, sans préciser la date exacte ni l’endroit où ce tir d’essai a été effectué.

L’état-major des forces armées sud-coréennes avait indiqué avoir détecté deux projectiles lancés tard samedi, qui ont volé sur une distance de 110km à 25km d’altitude avec une vitesse d’environ Mach 4.

Les Etats-Unis ont indiqué être « au courant » de la déclaration nord-coréenne faisant état de ce test et qu’elles surveillaient la situation, a déclaré un porte-parole du Pentagone.

Des photos publiées par le journal Rodong Sinmun montraient un Kim souriant, entouré de responsables en uniforme et applaudissant alors qu’il regardait ce qui était décrit comme le tir d’essai de l’arme.

Le leader a donné à l’équipe de recherche militaire « des instructions importantes sur la poursuite du renforcement des capacités de défense et des forces de combat nucléaires ».

Missile balistique à courte portée

cor_eSelon les analystes, l’arme serait un nouveau missile balistique à courte portée, mais non moins important. « Ce test d’un vecteur nucléaire tactique intervient alors que se multiplient les indices quant à d’importants travaux de reconstruction sur le site d’essais nucléaires de Punggye-ri en Corée du Nord », a déclaré Ankit Panda, chercheur principal au Carnegie Endowment for International Peace.

Vendredi, la Corée du Nord a célébré les 110 ans du dirigeant fondateur de la Corée du Nord, le grand-père de Kim, Kim Il Sung, avec une immense procession publique, des feux d’artifice et des danses synchronisées - mais pas de défilé militaire comme l’avaient prédit de nombreux observateurs.

Les analystes et les responsables sud-coréens et américains avaient également estimé qu’un essai nucléaire était possible lors de cet important anniversaire.

Ces célébrations ont eu lieu trois semaines après le grand test de missile balistique intercontinental jamais réalisé par Pyongyang, une première depuis 2017.

Selon des responsables et des analystes, la Corée du Nord pourrait effectuer son septième essai nucléaire dans les semaines à venir. Les experts estiment que Pyongyang cherchera à miniaturiser les ogives nucléaires à monter sur ses missiles balistiques intercontinentaux (ICBM) (selon "Sud-Ouest")

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