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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER

16 janvier 2011

Tunisie : les déclarations abracadabrantesques des dirigeants français

Depuis le début de la révolte tunisienne, le gouvernement est embarrassé ! ce qui l'amène même à être ridicule, notamment dans les déclarations de ses ministres Michèle Alliot-Marie, aux propositions abracadabrantesques, ou Frédéric Mitterrand qui, une fois de plus à côté de ses pompes, estime que "le régime tunisien n'est pas une dictature." 

 

Et le communiqué du gouvernement est à la mesure : «  La France prend acte de la transition constitutionnelle annoncée par le Premier ministre Ghannouchi. La France souhaite l'apaisement et la fin des violences. Seul le dialogue peut apporter une solution démocratique et durable à la crise actuelle. La France se tient aux côtés du peuple tunisien dans cette période décisive. » Et pendant ce temps, la déclaration de Barack Obama est autrement plus percutante : « Je condamne et je déplore l'usage de la violence contre les citoyens exprimant pacifiquement leurs opinions en Tunisie, et j'applaudis le courage et la dignité du peuple tunisien. Les Etats-Unis, avec l'ensemble de la communauté internationale, observent avec soutien ce combat courageux et determiné pour les droits universels que nous devons tous défendre, et nous nous souviendrons longtemps des images du peuple tunisien cherchant à faire entendre sa voix […]. » Ah la Françafrique, ses compromis et ses compromissions !

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15 janvier 2011

2011 : l'année du papillon

L410xH340_jpg_dyn006_original_410_340_jpeg_12527_79112560653ae9c92164067cb7c5a950_2_1213eLors des voeux 2010, nos chers élus justifiaient les retards pris par la réalisation du contournement de Châtenois avec les mots suivants : "La DUP doit être reportée de 2010 à 2011 afin d'étudier la protection des espèces avant l'enquête d'utilité publique." Et on visait notamment les crapauds auxquels il fallait permettre de traverser la route sans risque d'écrasement. Ce sujet ayant été traité, il a fallu trouver un autre thème pour bloquer les travaux. C'est ainsi que lors d'une des dernières réunions du Comité Directeur de la communauté des communes du Val de Villé, le conseiller général UMP du Val de Villé redoutait déjà "des manifestations pour un papillon." Pendant ce temps, un autre conseiller général de la majorité bas-rhinoise, Philippe Meyer (canton de Rosheim), déclarait aux voeux de la commune montagnarde de Grendelbruch : "Il est regrettable que des projets utiles améliorant la sécurité ou générateurs d'emplois soient rendus difficiles ou impossibles pour cause de papillons ou de traces d'habitat présumé de hamster." Quant au député UMP de la circonscription Molsheim - Villé Alain Ferry,  il a repris à propos d'une affaire d'éoliennes : "Quelle est la priorité, le chômage des jeunes, ou les papillons ? ... Il devient usant de se battre contre les moulins à vent !" Hé oui, après 2010, l'année du crapaud, voilà 2011, l'année du papillon ! On se croirait délocalisé en Chine ! Mais une question se pose toujours : "L'écologie n'a-t-elle pas bon dos pour camoufler tout simplement le manque de volonté politique de tous ces élus UMP ?"

11 janvier 2011

Arnaud Montebourg : "le coup de Budapest" à l'envers

Arnaud_MontebourgLu sur le blog de Arnaud Montebourg, député socialiste : "Imre Nagy était un homme politique hongrois. Il fut exécuté en 1958. Son crime : avoir mis en place un communisme démocratique et s’être opposé aux staliniens. Il fut lâchement balayé par le « coup de Budapest » en octobre 1956, les troupes soviétiques marchant sur la ville et imposant au pouvoir les tenants de leur ligne. La chape de plomb pesa à nouveau sur une société qui respirait à peine. Quand le bloc de l’est s’effondra à son tour, un leader étudiant demanda la réhabilitation d’Imre Nagy (1988), sans doute au nom de la démocratie retrouvée. C’était Viktor Orban. 

Le même Viktor Orban est aujourd’hui premier ministre hongrois et président pour 6 mois du Conseil des chefs d’Etat et de gouvernements européens. Le même Viktor Orban qui vient de faire – ironie grinçante de l’histoire – un « coup de Budapest à l’envers », c’est-à-dire qui vient de porter un sérieux coup à la démocratie, d’abord en supprimant une grande partie des pouvoirs de la Cour Constitutionnelle, institution garante du respect de l’Etat de droit (16 novembre dernier). Ensuite en instaurant une autorité scélérate de contrôle des médias, entièrement sous la botte du pouvoir. En clair, une police politico-médiatique soft qui surveille la bonne parole gouvernementale des médias. Des têtes sont déjà tombées comme celle d’un présentateur vedette de la télévision qui avait observé une minute de silence après le coup de grâce porté à la cour constitutionnelle. Plus rien ne peut désormais s’opposer au Premier ministre hongrois, l’élu de son peuple, ou désormais plutôt le maître.

Viktor_Orban_FideszPour le Parti populaire européen (parti des droites européennes), dont Orban est vice-président, il n’y a là rien de choquant. Les dirigeants du PPE lui souhaitent bonne chance pour présider aux destinées de notre Europe pendant 6 mois, porter aussi sa parole et dire, par exemple, à Laurent Gbagbo que ses pratiques ne sont pas celle d’un démocrate, notamment en matière de main mise sur la presse… Quant au secrétaire d’Etat chargé des affaires européennes, Laurent Wauquiez, il ne souhaite pas donner de leçons à la Hongrie, préférant garder sa langue dans sa poche et son mouchoir sur les valeurs fondatrices instituant l’Europe. La dérive autoritaire de certains pays n’est bien que le rejeton monstrueux d’une Europe sans courage politique.

Et puis, il faut aussi ouvrir les yeux : Vaclav Klaus en République tchèque, Lech Kaczynski jusqu’à il y a peu en Pologne, Viktor Orban en Hongrie : tous ont fait surgir une nouvelle forme de droite, migrant du libéralisme à l’extrêmisme. Jouant la partition de la revanche sur le communisme pour emporter dans leurs valises des revendications bien moins avouables. Après le départ des sinistres communistes, force est de constater que ce ne sont pas de petits anges démocrates qui se sont installés dans leurs fauteuils. Mais tous ont aussi profité de la déliquescence du projet européen, incapable de fournir des perspectives à des sociétés traumatisées, cherchant leur place dans une Europe qui n’a pas fait ce qu’il fallait pour les accueillir, et en demande d’une stratégie dans la mondialisation dont l’Europe n’a pas su (ou voulu) se doter.

Demain, il nous faudra remettre le métier sur l’ouvrage. Il n’y a pas de fatalité à l’absence de courage politique et de dessein européen."

Budapest_Intervention_sovietique_1

Les chars russes envahissent Budapest le 4 novembre 1956 et noient l'insurrection populaire dans le sang. 3000 hongrois sont tués dans une répression féroce qui dure jusqu'au 15 novembre.

10 janvier 2011

Jeudi noir

9 janvier 2011

Kansas of Elsass

La part 1 se nomme la communauté des Zéro.

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8 janvier 2011

Dissuasion par l'image

Yves Bur, député du Bas-Rhin, grand spécialiste des problèmes de santé, proposerait-il une nouvelle action pour dissuader définitivement tous les fumeurs de toucher à la cigarette ?

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7 janvier 2011

Quand Yves Bur, l'Alsacien, se fait chahuter par les Lorrains

2710051395_c207745b28Le rapport sur l'avenir du régime de sécurité sociale dans les mines, qui concerne surtout la Lorraine, sinistrée tant dans les mines de fer que de charbon, rédigé par le député alsacien Yves Bur,est désormais sur le bureau de Xavier Bertrand, ministre de la Santé. Le document va maintenant devoir être discuté entre tous les acteurs concernés. Et déjà ses homologues lorrains, y compris ceux de sa famille politique hurlent à la trahison de la corporation des mineurs.

Le fait du jour

Ce fameux rapport sur l’avenir du régime de sécurité sociale dans les mines, rédigé par Yves Bur, député UMP du Bas-Rhin, a déjà suscité, à peine sorti de l’imprimante, un tir de barrage des parlementaires du Bassin houiller lorrain. Il faut dire que ce rapport brise un tabou en préconisant l’accélération de l’absorption d’un régime spécial des mineurs dans le régime général de sécurité sociale.

Le régime minier, institué en 1894, conforté par décret en 1946, a instauré la prise en charge à 100 % des dépenses de santé des affiliés, ces mineurs, durs au mal, sur lesquels la France s’est souvent appuyée pour reconstruire un pays mis à genou par les guerres. Certes, ce principe du 100 % remboursable n’est pas remis en cause par Yves Bur. En revanche, le député alsacien préconise de ne pas revenir sur la suppression de l’article 2.2.b, décidée par décret le 31 décembre 2009. Cette suppression, qui consiste à ne plus rembourser les frais de transports et de cure des affiliés, est considérée par les syndicats et les élus de Moselle-Est comme une première atteinte au dogme de la gratuité des soins des mineurs et de leur famille. Yves Bur tente de faire passer la pilule en évoquant «  des mesures compensatoires », notamment en faveur de «  situations individuelles problématiques ». Comprendre les familles en grandes difficultés financières. Mais l’enveloppe de secours ne pourra pas dépasser 1,4 M€.

Offres de soins : le pavé dans la mare

Le régime minier, qui a également développé une offre de soins (hôpital de Freyming, établissements médico-sociaux, etc.), connaît des problèmes de déficits dans ses structures. La mission Bur recommande donc le transfert de certaines activités à des repreneurs associatifs ou de l’hôpital public. Dans ces cas, il considère que les personnels du régime minier doivent être transférés vers les régimes des repreneurs potentiels. Là encore, c’est un principe qui fait bondir les intéressés attachés à leur statut particulier. Même si Yves Bur propose de racheter les avantages viagers que les personnels accepteraient de lâcher, cette prime à la sortie du régime minier ne devrait convaincre personne en Moselle-Est.

Enfin, comme les établissements du régime minier participent à l’actuelle réorganisation du schéma sanitaire dans le Bassin houiller, le parlementaire s’autorise une analyse de la situation et le pavé dans la mare risque de faire du bruit. Car Yves Bur estime qu’il faut purement et simplement «  abandonner le projet de Plateau technique unique (PTU) », soit oublier la construction d’un grand hôpital pourtant inscrit au plan Hôpital 2012 et pour lequel l’Etat a déjà réservé une enveloppe de plus de 80 M€. Xavier Bertrand va donc lire, dans le rapport Bur, qu’il est préférable de «  rediriger les financements » que son prédécesseur à la Santé a prévus pour le bassin houiller «  vers un projet plus modeste ». Les élus et les médecins qui se battent depuis plus de six ans pour le PTU, et qui pensaient que leur dossier était en bonne voie, s’étranglent à cette idée.

Stéphane MAZZUCOTELLI. (Paru dans "Le Républicain Lorrain" du 6/1/2011)

5 janvier 2011

A Elzach, dégustation du vin du val de Villé

verre10okDans le Val de Villé, tout le monde le sait : il y a deux communes qui possèdent des terres viticoles classées A.O.C. (Albé et Villé). Et comme le dit souvent monsieur le maire du chef-lieu, Villé est un point incontournable sur la route du vin. Et tant pis pour ceux qui croyaient en "la route du kirsch". Aussi, rien de plus normal que de faire déguster les meilleurs crûs à nos jumelés d'Elzach en Forêt Noire. C'est ce qui va se réaliser vendredi, 14 janvier prochain au "Bürgersaal des Rathauses". C'est Christian Barthel, viticulteur à Albé, qui présentera les travaux de la vigne, spécifiques au Val de Villé, et fera déguster  huit crûs différents. L'animation musicale sera laissée à une autre figure bien connue de la vallée, à savoir Fernand Schultz. La salle prévue ne pouvant accueillir que 50 invités, les Elzachois intéressés ont été priés de s'inscrire à la mairie avant le 4 janvier et de règler des droits d'entrée de 9 €. A l'heure actuelle, le "complet" semble déjà réalisé.

5 janvier 2011

Le train de la privatisation

train_ok_08Voici le rapport complet publié par la SNCF concernant le retard de 24 h du train Strasbourg - Port-Bou - Nice.

4 janvier 2011

Les nouveaux rideaux de fer

39549993_p_590_450Le Mur de Berlin, qui devait empêcher les Allemands de l'Est de passer à l'ouest, est tombé en 1989, alors que le Rideau de Fer s'était ouvert quelques mois plus tôt au niveau de la Hongrie. Les murs édifiés par les hommes ont rarement été efficaces : même la Muraille de Chine n'a pas empêché les invasions mongoles, le "limes romain" a au contraire marqué la décadence et la chute de l'Empire Romain. Nos contemporains n'ont cependant pas retenu la leçon : le "mur" qui sépare Israel de la bande de Gaza n'empêche pas les attentats suicides. Au contraire, il attise la haine sans laisser poindre à l'horizon le moindre effort de paix et de réconciliation. La ligne de barbelés de 1078 km à la frontière du Mexique et des Etats-Unis, érigée en 2006, n'empêche rien, surtout pas le passage de clandestins, encore moins les trafics mafieux de la drogue. Et voici que la Grèce, membre de la Communauté Européenne, vient de décider de fermer sa frontière avec la Turquie,  qui aspire à y entrer (dans l'Europe). Une frontière longue de 206 km, renforcée par une immense ligne de grillages et de barbelés! "Nous ne pouvons plus accueillir de réfugiés, nos possibilités sont épuisées !" affirme Christos Papoutsis, le ministre grec de la protection civile. "la Turquie ne donne pas de garanties suffisantes pour arrêter le passage de réfugiés clandestins venus d'Afrique et d'Asie." Il estime à 200 à 250 le passage nocturne de clandestins. L'on oublie aussi que ces "réfugiés" sont souvent les "laissés pour comptes" de la civilisation occidentale qui a exploité très longtemps les matières premières à son seul profit, tout comme lors des deux grands conflits du vingtième siècle ils ont fourni "la chair à canon" des armées européennes. Et s'ils viennent vers nous, n'est-ce pas en désespoir de cause pour obtenir un peu de ce qui leur devrait être dû ? Quant à "l'Europe des barbelés" est-ce bien celle que nous voulons ?

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