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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER

16 juin 2016

A propos des inondations à Paris

Le "club Danton" dénonce un manque de volonté politique permanent

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Pour ceux qui ont été inondés la crue de 2016 a été une épreuve mais cette crue n’a in fine eu que des effets mineurs sur la capitale et la zone aval. Gageons qu’elle va faire couler beaucoup d’encre mais que peu de décisions fortes et pérennes seront prises.

Le niveau atteint à Paris en 2016 est de 6m50 : il est loin des niveaux atteints lors des grandes crues précédentes : 7m32 en 1924, 8m62 en 1910, et même 8m96 en 1658.

Et rien ne prouve que le niveau record de 9 mètres soit le maximum possible. Si l’évaporation des océans augmente par rapport à ce qu’elle était au siècle dernier, les précipitations peuvent augmenter et générer des crues de plus grande ampleur. Le concept de crue centennale ne veut pas dire grand-chose. En 2004, la Vltava a envahi Prague avec un niveau inconnu depuis 500 ans. Pour une ville pourtant beaucoup plus petite que Paris, il a fallu six mois pour remettre une partie du métro en route.

Avec des hauteurs d’eau de 8 à 9 mètres, la décrue peut durer trois ou quatre mois pendant lesquels toute l’activité du Grand Paris sera interrompue. La zone impactée ne sera en effet pas réduite à Paris intramuros mais débordera largement sur une partie de l’agglomération parisienne. L’OCDE pense que cinq millions d’habitants seraient impactés, que les coûts directs pourraient aller jusqu’à 30 milliards et les coûts indirects jusqu’à 58 milliards.

Les quatre réservoirs existant de 800 millions de m3 permettent une réduction de niveau de 70 cm, c’est-à-dire que la crue de 1910 serait de 8 mètres. Le creusement des bassins du projet de la Bassée le long de la Seine (500 millions de m3) permettrait de diminuer la hauteur de quelques dizaines de centimètres supplémentaires mais cela reste totalement insuffisant pour protéger Paris.

En d’autres termes, depuis 1910 on n’a pratiquement rien fait pour protéger Paris de ces crues dont le coût pourrait pourtant être astronomique. Le « petite » crue de 2016 va coûter probablement plus de 2 milliards. Et le coût varie exponentiellement en fonction du niveau atteint.

Par ailleurs, si la décrue dure trois au quatre mois, on serait obligé d’évacuer plus d’un million d’habitants et autant de véhicules. Où ces habitants iraient-ils ?

En cas d’inondation majeure, étant donné qu’on ne se chauffe plus au bois et que le gaz et l’électricité seraient probablement coupés, on ne voit pas comment 2 à 5 millions de personnes pourraient être chauffées et alimentées. On ne connait pas non plus l’effet de l’envahissement des carrières souterraines sur la tenue des immeubles, même récents.

Enfin, cette dernière crue nous laisse une confiance limitée en « Vigicrues » dont les prédictions de niveau sont passées en moins de 10 jours de 4m50 à 5m50 puis à 6m30 pour finir à 6m50 ! Quand on connaît la différence majeure en termes d’impact entre 4m50 et 6m50 on apprécie le manque total de précision de ces prédictions.

La question que doivent se poser nos décideurs politiques est de savoir si on peut se passer de vraiment protéger Paris.

Après la crue de 1910, un des projets examinés a été celui d’un canal de fuite dans le sud de Paris qui court-circuiterait les méandres de la Seine. Il avait été écarté car il ne protégeait pas l’aval.

Ce type de canal de fuite est courant aux USA et aurait un débit supérieur à la Seine car il aurait une pente 3 à 4 fois plus grande avec une longueur 4 à 5 fois inférieure à la longueur de la Seine à Paris. Depuis 1910, on a beaucoup construit au sud et nous ne voyons plus cette hypothèse dans les études de l’OCDE.

Pourquoi alors ne pas envisager des canaux de fuite dans d’autres villes en aval ?

Quelques élus devraient se déplacer à Los Angeles pour voir de tels ouvrages.

Evidemment, comme d’habitude Ségolène Royal s’est gargarisée sur la prévention des crues à Paris alors que la France n’a pratiquement rien fait depuis 1910, si ce n’est de construire quelques barrages capables de diminuer la hauteur des crues de quelques dizaines de centimètres sur un niveau total tout à fait inconnu.

Une crue centennale dans les années à venir est tout à fait possible. Et même en considérant que la probabilité d’un tel événement est faible, son coût potentiel astronomique devrait nous inciter à dépenser ce qu’il faut pour traiter le problème. Il y a bien d’autres dépenses bien moins essentielles.

Il est un peu dérisoire de constater que notre e défense consiste en 50 000 moellons stockés pour protéger les entrées de métro. Mais de quelle utilité seront-ils lorsqu’on aura 10 à 20 mètres d’eau au-dessus des galeries du métro ? Les fuites aux joints et les bouches d’égout auront vite fait de remplir les tunnels du métro si la crue dure quelques semaines. Ce sont surtout des « parpaings psychologiques » qui rassurent peut-être mais ne protègent rien.

Et Anne Hidalgo ferait bien de se préoccuper avant tout des parisiens plutôt que de dilapider leur argent en subventions aux associations de tous poils, en aide aux pays africains, ou en organisation de manifestations soi-disant culturelles qui n’intéressent qu’une poignée de bobos de sa connaissance.

Se rend-elle seulement compte des dégâts physiques et psychologiques de quelques mois d’inondation sur des millions d’habitants ? Apprécie-t-elle les dizaines de milliards nécessaires à la reconstruction et à la remise en état de la capitale ?

Mais non, Parisiens, dormez tranquilles, vous vous débrouillerez tout seuls lors de la prochaine grande inondation.
CLUB DANTON

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15 juin 2016

Coupe d'Europe

France - Albanie à Villé !

France

14 juin 2016

Le président du Niger à Paris

Principale préoccupation : Boko Haram

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Mahamadou Issoufou est décidé à mettre tout en oeuvre pour bouter hors de son territoire le groupe islamiste Boko Haram. Après l’appel à la rescousse lancé au président Idriss Déby, voilà que le président nigérien, accompagné de ses ministres Hassoumi Massoudou de la Défense et Ibrahim Yacouba des Affaires étrangères, se rend sur les bords de la Seine, sur invitation du président François Hollande, pour une visite officielle de quatre jours. Ainsi, dès ce mardi 14 juin, les deux chefs d’État auront un important tête-à-tête à l’Élysée sur le coup de 15 heures.  Après cette rencontre, le président Issoufou aura également un dîner officiel, mardi soir à 22 heures, avec Jean-Marc Ayrault, ministre français des Affaires étrangères.

Loin d’être de tout repos, la visite du chef d’État réélu du Niger le conduira chez Anne Hidalgo, la maire socialiste de Paris, Claude Bartolone, le président de l’Assemblée nationale. Le clou de cette visite sera assurément la rencontre très attendue avec Jean-Yves Le Drian, le ministre français de la Défense. En effet, les troupes françaises sont engagées dans la lutte contre le terrorisme en Afrique. Ce sera donc l’occasion pour évoquer l’épineux problème de Boko Haram qui ne cesse de semer la terreur dans les pays du bassin du lac Tchad.

Notons que le président nigérien et son homologue français sont tous deux membres de l’International socialiste et entretiennent depuis belle lurette de très bonnes relations. C’est donc à juste titre que le président Issoufou vient demander l’aide des autorités françaises dans la lutte contre ces terroristes.

13 juin 2016

Rue de la forêt : promenades à risques

Le bon exemple !

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"Le Klosterwald est une belle forêt d'agrément", disait en son temps à juste titre le premier magistrat de Villé. Et le sentier qui permet d'accéder à la rue de la Honel et à la forêt serait en effet bien aménagé et bien entretenu si ... les riverains le respectaient.

Hélas ! D'un côté, une haie déborde largement sur la voie publique, empêchant même les promeneurs de se tenir à la rampe de l'escalier qui marque le début du sentier. Bonjour pour les personnes fragiles ou handicapées, il n'y a là aucun respect pour elles. 

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Quant au côté opposé, il est largement envahi par les ronces du voisin, si bien que sur ce beau sentier du bourg-centre de la plus belle des vallées, il faut se promener en zigzagant entre des troènes et des ronces envahissants. Un magasin de machettes ferait certainement des affaires avec les promeneurs de cet accès.

Mais que dire lorsqu'on apprend que ces ronces proviennent  du terrain  d'une riveraine conseillère municipale ? Je me souviens du temps où un premier magistrat exigeait de ses troupes un bon exemple dans tous les domaines.

12 juin 2016

1816 : année sans été

C'était il y a 200 ans : l'année 1816 fut dans l'hémisphère nord, et particulièrement dans la Rhénanie (Alsace et Pays de Bade) et en Suisse une année de phénomènes météorologiques violents, de pluies et d'inondations continues, avec comme conséquences de mauvaises récoltes, la faim, la pauvreté, et une grande vague d'émigration.

volcanLes catastrophes commencèrent en fait le 10 avril 1815 avec l'éruption volcamique du mont Tambora en Indonésie qui entraîna de nombreuses conséquences pour l'hémisphère nord, et notamment l'Europe. Mais la première conséquence fut un tsunami qui a provoqué la mort de plus de 100000 victimes autour du volcan.

journal1816

Les géologues estiment que d'énormes nuages de cendres et de gaz furent projetés jusqu'à 43000 mètres dans la stratosphère. Ils recouvrirent d'un voile de poussières et de particules de soufre l'atmosphère. Le rayonnement solaire fut amoindri pour plusieurs années avec des conséquences fatales telles la chute des températures, des nuages, de la brume, soit un temps fou : les années 1815 - 1820 furent parmi les années les plus froides de l'histoire récente.

L'Alsace et le Pays de Bade ont  dû endurer la faim et la pauvreté, autant à cause du climat que des 25 années de guerres révolutionnaires et napoléoniennes. L'année 1816 fut marquée par le froid sec jusqu'au mois de mai, suivi de pluies continues jusqu'à l'automne.

Dans nos vallées, le foin pourrissait dans les prés. Les cerises furent cueillies vers le 20 septembre, tandis que les raisins et les pommes n'arrivèrent pas à maturité. Beaucoup de champs restèrent inondés du printemps jusqu'au début de l'hiver. Les premières gelées apparurent dès le 15 octobre, avant même que les paysans n'aient pu penser au regain dans les prés. Le bétail mourait par manque de fourrage.

Famine

Dès le mois de novembre, il se remit à neiger et l'hiver était de retour. Les habitants ne connaissaient que la pauvreté, la faim, la détresse et la mort. Et ceci, bien que les soupes populaires ne furent jamais fréquentées par autant de monde. La variole et la dysenterie firent leur apparition. Il n'est donc pas étonnant que dès la fin de 1816 et le début de l'année 1817, dans la plaine rhénane près de 50000 habitants émigrèrent vers l'Amérique, ou parfois vers l'Europe de l'Est, où le climat était resté plus favorable.

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11 juin 2016

Animation à Villé

Une initiative intéressante

calabrais

10 juin 2016

Ah ! ces crottes !

L'appel du maire de Villé a été entendu

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En début d'année, lors de la fête traditionnelle des aînés du bourg, le maire de Villé avait piqué une belle colère relevée par la presse en ces termes : "Avant de présenter ses vœux, le maire a parlé de son indignation vis-à-vis des propriétaires de chiens qui laissent leurs amis à quatre pattes faire leurs besoins n’importe où." (DNA du 29/1/2016) Y a-t-il eu des progrès dans ce domaine lors des derniers mois ? Peut-être ...

L'histoire véridique qui s'est passée dans notre bourg-centre, dans la rue du Haut-Koenigsbourg, à hauteur de la poste et de la gendarmerie, pourrait sans aucun doute le prouver. Ce jeudi, vers 16 h, un passant marchait sur ce beau trottoir où la commune a aménagé de magnifiques bacs à fleurs. Et voilà que ce passant, après avoir jeté des regards dans tous les sens pour être sûr de ne pas être observé, baisse brusquement son pantalon et dépose un petit paquet d'excréments bien solides dans le bac. Puis il relève son pantalon et repart d'un air tout joyeux ! C'est sûr, il a contribué à l'obtention de la troisième fleur pour notre bourg. Dommage qu'il n'ait pas laissé sa carte de visite, la municipalité se serait certainement empressée de lui adresser une lettre de félicitations.

Quant aux voeux du Nouvel An 2017, espérons que le maire demandera publiquement aux chiens du bourg de ramasser les crottes de leurs maîtres ... 

9 juin 2016

Au revoir, Stephen

keshi

Nouvelle aussi triste que brutale en provenance du pays des Super Eagles. Sur son compte Twitter, la Fédération nigériane annonce que l’entraîneur Stephen Keshi a poussé son dernier souffle dans la nuit de mardi à mercredi, à seulement 54 ans. La presse locale évoque un décès consécutif à une attaque cardiaque. Vainqueur de la CAN 1994 comme joueur (et capitaine) puis 2013 comme sélectionneur du Nigeria, une performance seulement réalisée par l’Egyptien Mahmoud El Gohary jusqu’alors, l’ancien défenseur de Strasbourg restera comme le symbole des techniciens locaux qui gagnent. Il s’en va aussi en étant le premier sélectionneur africain à avoir franchi le premier tour d’un Mondial, en 2014.

"Je suis dévasté, nous avons perdu un superhéros", a commenté le président de la NFF, Amaju Pinnick, qui salue aujourd’hui la mémoire d’un grand technicien avec qui il a pourtant entretenu des relations tumultueuses après le Mondial brésilien. En fin de bail, Keshi n’avait pas de contrat en bonne et due forme, mais dirigeait la sélection sur la base d’un accord match par match.

Réinstallé sur intervention présidentielle !

Le technicien avait plusieurs fois été écarté avant d’être réinstallé dans la foulée, notamment par le président de la république, Goodluck Jonathan. Ce petit manège aura duré jusqu’en juillet 2015 où sa candidature au poste de sélectionneur de la Côte d’Ivoire alors qu’il était toujours en fonction au Nigeria aura scellé son sort.

Sans poste depuis et très affecté par la mort de sa femme survenue l’an passé, celui qui était surnommé le Big Boss voyait récemment son nom circuler du côté de la sélection d’Afrique du Sud. Parmi les autres faits d’armes de ce globe-trotter parlant français, une participation au Mondial 1994 comme joueur, mais aussi des passages sur les bancs du Mali et surtout du Togo, qu’il a qualifié pour le Mondial 2006. Malheureusement, Keshi sera écarté avant la phase finale en Allemagne. Le football africain pleure aujourd’hui l’une de ses figures emblématiques.

- Le parcours de Stephen Keshi :

Comme joueur :

1979, CB Lagos 
1980-1984, New Nigeria Bank 
1985, Stade d’Abidjan (CIV) 
1986, Africa Sports (CIV) 
1986-1987, KSC Lokeren (BEL) 
1987-1991, RSC Anderlecht (BEL) 
1991-1993, RC Strasbourg (FRA) 
1993-1994, RWD Molenbeek (BEL) 
1995, CCV Hydra (USA) 
1996, Sacramento Scorpions (USA) 
1997, Perlis FA (Malaisie)

64 sélections et 9 buts avec le Nigeria

Comme entraîneur :

2004-2006, Togo 
2007-2008, Togo 
2008-2010, Mali 
2011, Togo 
2011-2015, Nigeria

13 mai 1992 : Strasbourg-Rennes, le plus beau but de Stephen Keshi pour le Racing

13 mai 1992 : Strasbourg-Rennes, barrages Ligue 1/Ligue 2 (extraits)

7 juin 2016

Rallye de vieux tacots à Elzach

Du spectacle dans l'Elztal du 10 au 12 juin

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La manifestation est organisée par le Motorsport Racing Team (MSRT) de Freiamt. 350 véhicules de cinq nations différentes y participeront, représentant toute l'histoire des véhicules à moteur. Les amateurs de vieilles voitures pourront admirer une BB française de 1913 (moteur à deux temps de 20 CH) ou la plus ancienne moto anglaise de la marque BSA 1000, datant de 1921.

Le programme est le suivant :

  • Vendredi, 10 juin : rassemblement des véhicules à Freiamt.
  • Samedi, 11 juin : à 9h15, le convoi s'élance vers Elzach où les véhicules seront exposés au Bärenplatz de 10h15 à 13h30. Une présentation historique aura lieu ainsi que de nombreuses animations. A 13h30, les engins s'élanceront sur un circuit passant par Biederbach, Schweighausen, Streitberg, Ottoschwanden et retour à Freiamt.
  • Dimanche, 12 juin à 14h : grande parade de plus de 500 véhicules, que les organisateurs appellent "le plus grand musée roulant d'Allemagne". Tous les propriétaires de ce genre de "vieux bijoux" sont invités. Peut-être y trouvera-t-on même quelques-uns venant de la vallée jumelle de Villé ?
6 juin 2016

Les maires et la DGF

La "fausse bible" de l'opposition LR

Régulièrement, on entend des maires, proches de LR et de Sarkozy, s'en prendre à l'Etat qui "réduit les dotations", lorsqu'ils n'arrivent pas à boucler leur budget (souvent du fait de leur propre mauvaise gestion). Rétablissons la vérité : l'Etat ne réduit pas systématiquement, mais cherche à rééquilibrer d'une façon plus juste. Voir le tableau ci-dessous, qui est très parlant :

dgf2016Et chez nous ? où les maires, et notamment celui de Villé, pleurent dans tous leurs discours publics : "L'Etat ne donne plus d'argent." D'ailleurs, même en Alsace, la commune de Bernolsheim voit sa DGF augmenter de 469%, soit 27.979 €. Alors, à voir.

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Ainsi, après une première concertation datant du 29 mars dernier, la Secrétaire Générale de l'ANEM (association nationale des élus de montagne) Marie-Noëlle Battistel, députée de l'Isère, a pu rencontrer Jean-Michel Baylet, ministre chargé de l'Aménagement du Territoire, de la Ruralité et des Collectivités Territoriales, à propos des DGF en zones de montagne.

Elle a rappelé clairement la situation :

- La loi Montagne de 1985 n'a pas eu de traduction financière au sein de la DGF, hormis le doublement pour la voirie dans le cadre de la solidarité rurale. L'ANM souhaite qu'il soit tenu compte dans cette attribution des difficultés spécifiques de la montagne.

- Les communes pauvres situées dans une intercommunalité non éligible à certains avantages devront être identifiées.

- Le ministre a transmis à la représentante de l'ANEM la simulation de la réforme de la DGF en zone de montagne, telle que votée dans la loi des finances 2016. La réforme est globalement positives pour les communes de montagne ! (+10,8 millions d'€). Voir l'évolution de la DGF ci-dessous massif par massif (seules les Alpes - dotées des stations d'hiver les plus rentables financièrement - y perdent 0,1%.) Les Vosges gagnent 0,3% de DGF !

tableau

Alors, tous ces petits élus LR ou affiliés qui répètent comme des perroquets "la bible selon Saint-Sarkozy" devraient se pencher de plus près sur les chiffres, avant de hurler au loup ! Et si leurs finances locales battent de l'aile, qu'ils ne s'en prennent qu'à eux mêmes.

maires

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