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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER

26 août 2018

Mayotte : la mise au ban des étrangers

Mayotte, quatrième île constituant l’archipel des Comores, s’est détachée de ses trois sœurs lors de l’ultime référendum sur l’indépendance de 1976. Elle choisit alors de rester française, contrairement au reste de l’archipel. Les rivalités d’avec les Comores n’ont alors fait que s’aggraver.

mayotte

Aujourd’hui une nouvelle étape dans ce combat a été franchie. Depuis quelques semaines, tout un chacun est en mesure de se demander ce qu’il est arrivé au service de l’intégration et de l’immigration de la préfecture de Mayotte. Cela n’aura échappé à personne à Mamoudzou, la foule compacte d’hommes et de femmes se pressant habituellement autour de la porte d’entrée s’est envolée !

Plus personne ne joue des coudes ou se marche sur les pieds dans l’espoir, un jour, d’obtenir le Saint Graal : un récépissé de demande de carte de séjour, a minima. La préfecture de Mayotte serait-elle devenue la plus performante de France, la mieux organisée ? Se serait-elle lassée de jouer la grande dame froide et aurait-elle décidé d’ouvrir son cœur et nos frontières ?

Que nenni ! Elle s’est fait prendre au piège ! Encerclée de toute part, à l’extérieur comme à l’intérieur, elle ne peut faire un pas, faire un geste sans que les foudres de la vindicte populaire ne s’abattent sur elle ! Car la foule garde la grille, elle gronde, elle menace !

« Que les Comores acceptent leurs ressortissants et alors nous libérerons les grilles ! » scande-t-elle.

Une poignée de manifestants impose sa loi à l’Etat

Cette foule révolutionnaire et décidée se compte sur les doigts d’une main, de deux lors des jours fastes. En tout et pour tout, pas plus de dix personnes tiennent les grilles de la préfecture et empêchent quiconque d’entrer au service dit « des étrangers ». Initialement considéré comme un piquet de grève c’est maintenant d’un « siège » que se réclame le Collectif des Citoyens de Mayotte.

Depuis mars 2018, en pleine grève générale, craignant des débordements, la préfecture a fermé ses portes mais recevait sur rendez-vous les personnes pour qui la carte de séjour arrivait à terme. Aucune première demande n’était enregistrée. Cette organisation était déjà absolument scandaleuse et contrevenait au principe d’ouverture et d’accueil des services publics.

Or depuis fin juillet, le petit groupe de militants susmentionné a décidé, à lui seul, que plus aucune carte et encore moins de visas ne seraient édités. Et la préfecture n’a pas bougé pour les en empêcher.

Des conséquences catastrophiques pour les étrangers

Un grand nombre d’hommes et de femmes perdent leur emploi du fait de ne pouvoir renouveler leur carte. Ils perdent également leur droit à la sécurité sociale. Les porteurs du VIH/SIDA par exemple n’ont plus accès à leur traitement, ne pouvant renouveler leurs droits, et redeviennent contagieux. Les personnes en situation de handicap sont de même privées de traitements adaptés. Nombre de professeurs ne pourront plus exercer à la rentrée. Des femmes, des maris, ne pourront pas partir en vacances avec leur époux ou épouse comme ils l’avaient prévu de longue date… 

Non, empêcher les personnes d’avoir accès à leurs droits ne réglera pas la situation éminemment complexe de Mayotte et des Comores. Cela ne fera qu’accentuer la pauvreté, l’insécurité, le chômage, le développement des maladies, la mortalité, la colère, et l’injustice. Comment peut-on se battre pour ce monde-là ? Et surtout, comment est-il possible que l’État accepte un tel état de fait ?

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25 août 2018

Benalla encore !

La fiancée et le coffre-fort disparus !

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"Le climat de défiance, accentué par l’affaire Benalla, peut sérieusement compliquer la seconde moitié de mandat du locataire de l’Elysée, notamment si une forte croissance économique n’était pas au rendez-vous." (Olivier Piacentini, politologue)

Le favoritisme à outrance, l'arme secrète de Macron !

24 août 2018

Afrique : les coupeurs de routes !

A la frontière du Ghana, les populations de 21 villages se soulèvent

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Des populations, très en colère, se sont soulevés dans l’Est de la Côte d’Ivoire pour exiger des conditions de sécurité meilleures en raison du règne des coupeurs de route dont elles sont victimes.

Elles sont excédées. Les populations des 21 villages des sous-préfectures de Tienkoikro et de Kokomian (département de Koun-Fao) ont bruyamment manifesté dans la matinée du 20 août dernier, érigeant des barrages sur l’axe Agnibilékrou-Takikro-Frontière du Ghana. Portant des bandeaux rouges et brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire des slogans de protestation, les insurgés à bord de véhicules de transport, ont ensuite convergé vers la localité de Tienkoikro (20 km à l’Est d’Agnibilékrou) où ils ont pris d’assaut les locaux de la sous-préfecture. Sur place, au rythme des chansons guerrières, les émeutiers ont tout de suite exigé une rencontre immédiate avec le sous-préfet.

ciSur les raisons de leur ire du moment, les chefs de villages et les représentants des communautés ont expliqué à l’autorité administrative que depuis plusieurs mois, l’axe routier reliant Agnibilékrou-Takikro-Frontière est pris en otage par une horde de coupeurs de route lourdement armés qui sévissent impunément et sans retenue. Dans leur funeste opération, ont-ils précisé, ces malfrats armés de kalachnikovs, libèrent constamment des tirs nourris qui ont fini par plonger les populations locales dans une ambiance de terreur. A en croire Roger Kouakou, le représentant des jeunes de la zone, ce sont 22 attaques à main armée qui ont été perpétrées par ces sinistres individus sur la période couvrant les deux derniers mois. Lesquels individus qui, n’épargnant ni même les handicapés et autres malades en état d’évacuation, ont abattu de nombreuses victimes (dont un officier des douanes) et empoché plusieurs millions de Fcfa. La dernière en date est celle d’un instituteur à la retraite qui a été dépouillé d’une somme de 800 000 Fcfa avant d’être traumatisé par des tirs à l’arme automatique.

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Sur cette voie que les usagers empruntent désormais avec la peur au ventre, ceux ne disposant pas d’argent sont sauvagement tabassés par ces bandits qui règnent désormais en maîtres absolus. Pour les populations de cette zone qui, quoique située non loin d’Agnibilékrou, relève du département de Koun-Fao, la situation n’a que trop duré. Aussi exigent-elles du gouvernement des mesures vigoureuses pour les libérer de leurs ‘’bourreaux’’.

Assindi Kouassi, le sous-préfet de Tienkoikro, qui a promis transmettre les préoccupations de ses administrés aux autorités compétentes, a exhorté ces derniers à collaborer avec les forces de sécurité en leur fournissant les informations sur d’éventuels suspects. Les manifestants ont levé leurs barricades aux environs de 14 heures.(selon "L'infodrome")

23 août 2018

Des Fugger aux Choiseul-Meuse

L'Albrechtstal, vous connaissez ?

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Depuis le Moyen Age, les actuelles communes de Saâles, Bourg-Bruche, Ranrupt et Colroy faisaient partie d’une seigneurie appelée Albrechtstal, puis Val de Villé, du nom du bourg où siégeait l’administration. À nous, qui avons l’habitude de voir la fin du Val de Villé au col de Steige, cela peut paraître bizarre. C’est que la Révolution et le Traité de Francfort ont chamboulé la géographie administrative de la Haute Bruche.

Le ruisseau de Grand Roué entre Bourg-Bruche et Saulxures, la Bruche – qui séparait la seigneurie de Villé et le Pays de Salm – et la Climontaine constituaient des limites plus clairement définies qu’un abornement. C’est ce qui explique que ce qu’on croit être l’entrée de Saint-Blaise, quand on vient de Saâles, soit en fait l’extrémité de la commune de Colroy !

La « Dame de Meuse »

À la veille de la Guerre de Trente Ans, le Val de Villé, y compris ses villages bruchois, appartenait aux Habsbourg, mais était laissé en fief, à titre viager, au puissant comte Jean-Ernest Fugger et à son fils Christophe-Rodolphe, à qui l’empereur devait des sommes astronomiques. En 1648, les Traités de Westphalie donnent à Louis XIV les biens patrimoniaux des Habsbourg en Alsace – donc aussi le Val de Villé –. Le roi, qui n’aime pas du tout voir là des gens si proches de l’empereur, cherche un moyen de se débarrasser d’eux. En 1679, il fait proclamer que nul ne peut détenir une terre d’Alsace en fief ou en gage s’il ne peut y résider. Cela ne concerne évidemment que les secteurs déjà placés sous son sceptre, et pas toute l’Alsace. Les Fugger, occupant de hautes charges et brassant des affaires importantes dans l’Empire, ont autre chose à faire que d’habiter à Villé et, en 1681, le roi confisque purement et simplement la seigneurie pour l’offrir à Conrad de Zurlauben, un noble d’origine suisse, en récompense de bons et loyaux services. L’ennui, c’est que ladite seigneurie ne pouvait être héritée que par un mâle et que Conrad n’avait pas de fils. À son décès, Louis XIV l’accorde à son neveu, Béat-Jacques, pour qui la seigneurie est érigée en baronnie en 1686. Elle devient même comté en 1692. Or Béat-Jacques meurt héroïquement à la guerre en 1704.

Il ne laisse que deux filles, mais il avait pris ses précautions et demandé au roi de leur transmettre le comté, ce qu’il a obtenu. La plus jeune meurt célibataire en 1713 ; seule l’aînée se retrouve donc « seigneur » du Val de Villé. Elle est mariée depuis 1711 à un grand seigneur, Henri-Louis de Choiseul, marquis de Meuse. Autant dire qu’ils ne séjournent guère à Villé, c’est un intendant qui y gère la seigneurie. Ils y font toutefois construire en 1739 un hôtel particulier qui existe toujours. La marquise mourra vingt ans plus tard et ses descendants garderont le Val de Villé jusqu’à la Révolution.

Se souvient-on, à Saâles, Bourg-Bruche, Ranrupt ou Colroy, de la « Dame de Meuse », née demoiselle de Zurlauben, dont les archives révèlent qu’elle savait fort bien tirer de l’argent de ses sujets ? (publié  dans les DNA - édition de Molsheim) 

22 août 2018

Plus de deux millions de pèlerins à La Mecque

Des musulmans du monde entier convergent depuis dimanche, sous une chaleur accablante, vers le premier lieu saint de l'islam, en Arabie saoudite.

LaMecquePlus de deux millions de fidèles ont entamé dimanche sous une chaleur accablante le grand pèlerinage à La Mecque, premier lieu saint de l'islam en Arabie saoudite. Il s'agit d'un des plus grands rassemblements religieux annuels au monde. Cet événement religieux représente un défi logistique pour les autorités qui se sont toutefois déclarées prêtes à assurer son bon déroulement jusqu'à vendredi. Le hajj est l'un des cinq piliers de l'islam, que tout musulman est censé accomplir au moins une fois dans sa vie s'il en a les moyens.

C'est «le rêve de tout musulman de venir ici», c'est «l'ultime voyage», a déclaré Soliman Ben Mohri, commerçant de 53 ans originaire de France. «Nous sommes émus», a-t-il ajouté. Les pèlerins viennent à La Mecque, dans l'ouest du royaume, des quatre coins de la planète, mais les plus gros contingents sont d'Égypte, d'Inde, du Pakistan, du Bangladesh et du Soudan, ont précisé les autorités. Le pèlerinage se termine par l'Aïd al-Adha, une fête de trois jours suivie par le rituel de la «lapidation de Satan».

Le pèlerinage de 2015 avait été endeuillé par une gigantesque bousculade qui avait fait quelque 2300 morts, dont des centaines d'Iraniens. Celui de 2018 se déroule alors que l'Arabie saoudite, royaume ultraconservateur, est en pleine transformation avec des réformes en profondeur concernant notamment les femmes qui sont désormais autorisées à conduire. Les autorités font preuve dans le même temps d'une grande fermeté face à toute voie dissidente. La religion conserve une place centrale dans la société.(selon "L'essentiel")

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21 août 2018

Testament par SMS

Le TGI de Metz en rejette la validité

SMS_testament

Un testament par SMS n’est pas valide, a décidé vendredi la chambre civile du tribunal de grande instance de Metz qui a refusé de transmettre à la Cour de cassation la question prioritaire de constitutionnalité (QPC) déposée en ce sens par un avocat.

Dans sa décision, la juridiction estime que « les dispositions prévues par l’article 970 du Code civil protègent l’expression des dernières volontés du testateur et, partant, son droit de propriété et celui d’en disposer de manière libre ». « La question de sa constitutionnalité apparaît dépourvue de caractère sérieux », est-il conclu, précisant qu »il n’y (avait) donc pas lieu à transmission à la Cour de cassation ».

L’article 970 du Code civil prévoit que « le testament olographe ne sera point valable s’il n’est écrit en entier, daté et signé de la main du testateur. Il n’est assujetti à aucune autre forme ». Une veuve avait contesté les dernières volontés de son mari, avec qui elle était en procédure de divorce, en s’appuyant sur cet article. Dans un SMS écrit à sa sœur le 23 octobre 2016, avant de se suicider, il avait demandé que sa mère « récupère (sa) part ».

« Exigence manuscrite » comme garantie

Selon l’avocat de la mère du défunt, Me Thomas Hellenbrand, l’article 970 « est inconstitutionnel car il limite le droit de propriété, qui est l’un des droits fondamentaux, et limite de façon trop stricte la possibilité de transmettre sa propriété ». Il avait demandé le 18 mai à la présidente de la première chambre civile de transmettre une QPC à la Cour de cassation pour que soit reconnue la validité d’un testament transmis par SMS. « En ne prévoyant pas les nouvelles modalités de transmission, le texte est de fait devenu inconstitutionnel », avait plaidé Me Hellenbrand.

Le conseil de la veuve et des trois enfants de la victime, Me Stanislas Louvel, avait insisté sur la nécessité de « sécuriser ce type d’acte ». « On veut avec ce SMS considérer que l’article 970 du Code civil n’est plus applicable et que cela suffirait à faire une donation qui est un acte grave », avait-il ajouté. Le TGI rappelle que « cette exigence manuscrite permet de limiter des risques de falsification, de prévenir les risques d’erreurs dans la rédaction, de garantir une réflexion suffisante de la part du testateur ».

20 août 2018

L’Europe en vacances

L’association « Les Jeunes Européens – France » organise en ce mois d'août 2018 une grande campagne de sensibilisation à la citoyenneté européenne.

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Cet été, l’Europe se déplace sur les plages et centres de vacances du littoral français. L’objectif de cette campagne intitulée « Europe en Vacances » est d’expliquer de manière ludique les enjeux et les droits liés à la citoyenneté européenne, via des animations et jeux pédagogiques adaptés à toutes les générations.

Le projet « Europe en Vacances » est parti du constat suivant : les élections européennes sont souvent traitées peu de temps avant l’échéance électorale par les partis politiques et les médias. 50% des citoyens européens considèrent actuellement que leur voix ne compte pas dans la détermination des politiques de l’Union européenne (Eurobaromètre automne 2017). Reléguées au second plan, ces élections sont pourtant cruciales pour faire avancer l’Union Européenne et la rendre plus démocratique.

Du 6 août au 19 août, à bord de vans, des équipes de bénévoles se rendent pendant deux semaines sur plusieurs plages de France ainsi que dans des campings, des centres de vacances, des auberges de jeunesse et des festivals afin de s’adresser à un public jeune et familial.

Les équipes sont parties de Strasbourg, ville symbolique et siège du Parlement européen, avant de sillonner les côtes françaises de Bordeaux à San Sebastian, de Marseille à Nice. Mais les actions ne se limitent pas à ces zones. En effet, depuis le mois de juin et jusqu’à la fin du mois d’août, l’association organise des actions similaires dans différentes communes et régions de France, y compris dans la région Grand Est et en Alsace, à l’occasion de certains événements estivaux (festivals, compétitions sportives, etc.).

Remarquables, ces jeunes Européens et Européennes. Pendant que d’autres s’adonnent au dolce farniente, ils investissent leur temps et leurs moyens pour porter la parole européenne à un moment où l’Europe fait l’objet de toutes les critiques. Exemplaire. (selon "Euro-journalistes")

19 août 2018

Lorraine : Il raille Macron depuis le sommet d’un haut-fourneau

"Qu'ils viennent me chercher !"

kolia2_665x450Kolia, le chanteur du groupe Roots intention crew (RIC), rebondit sur l’affaire Benalla à sa façon :  « Qu’ils viennent me chercher », chante t-il depuis le sommet d’une haut-fourneau (85m !)  à Uckange, en Lorraine, région dont il est originaire.

On ne sait plus comment parler de l’affaire Benalla en France… Certains ont trouvé la solution : il suffit de chanter ! Kolia, la voix du Roots intention crew, publie un clip depuis le haut-fourneau d’Uckange, où il chante façon Emmanuel Macron : « Qu’ils viennent me chercher ». Le chanteur est perché au dessus du gueulard, où il évolue avec habilité, « j’ai les pleins pouvoirs, qu’ils viennent me chercher ! ». Il faut dire que l’escalade fait partie des show du Roots intention Crew, où le trio déchaîné a tendance à grimper de la scène au chapiteau pendant les concerts.

18 août 2018

Festival en plein air à Elzach

Les élus de Telfs (Autriche) et Villé  invités d'honneur

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Le festival de la ville d'Elzach aura lieu le dernier week-end d'août (du vendredi 24 au dimanche 26 août). 

Un total de 26 stands présentera une offre culinaire riche. Sur deux scènes fixes, un programme d'animation coloré est proposé. Au cœur de tout cela, les invités des villes et régions jumelles de Telfs en Autriche et Villé. Les amis villois présenteront à nouveau aux visiteurs deux stands aux spécialités typiquement alsaciennes. Une délégation de 80 membres des invités de Telfs avec le maire Christian Härting en tête et son conseil municipal complet a l'honneur d'ouvrir la fête. Les élus du Val de Villé et le conseil municipal de Villé ont aussi été invités et devraient se présenter au complet dès vendredi soir, le déplacement serait même prévu en bus (avec un service d'ordre accompagnateur et porteur de bagages ? comme pour les Bleus sur les Champs Elysées ?).

La société de musique "Telfer Marktmusik" fait partie intégrante du programme et consolidera à nouveau ses relations amicales avec la société de musique de la ville d’Elzach. Lors du coup d'envoi vendredi, 19 h, les deux groupes feront leur apparition en commun dans un défilé qui aura à sa tête les maires de Elzach, Telfs et Villé. Les cuivres tyroliens feront leur dernière apparition officielle dimanche matin au concert sur la Wörthplatz.

L' "Elzacher Stadtfest" est organisé et financé par les associations des cinq districts de l'Elztal. Depuis novembre dernier, des préparatifs sont en cours. Maintenant, dans la "phase finale" juste avant le départ, tout est question de mise au point. 

Bon voyage à Elzach à tous nos élus villois et intercommunaux, qui auront aussi l'occasion de constater l'avancée de quelques dossiers en cours ou terminés chez nos jumelés badois (pistes cyclables, terrain synthétique, friches diverses réhabilitées, etc...)

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Humour ? ou non ?

A la "Stadtfest" de 2015, Alexandre Benalla (à gauche sur la photo ci-dessous ?) était-il garde du corps du Bürgermeister Tibi d'Elzach ou, plus sûrement, du maire Frantz de Villé ? Et cette année ? Nous attendrons le retour de tous nos conseillers pour savoir si le "gorille de l'Elysée" les accompagnait. Il suffira de vérifier à l'arrivée si certains descendent du bus avec des plaies et des bosses. 

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17 août 2018

Femme battue expulsée

Où est la justice ?

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L'image est terrible: une femme battue par son compagnon, mère de famille, a été expulsée de son domicile, parce que leurs "disputes" dérangeaient le voisinage. Il y a même pire: le juge du tribunal d'instance de Colombes (Hauts-de-Seine) écrit même que "la plainte déposée pour violence conjugale par Madame ne fait que corroborer les troubles" causés au voisinage... 

La jeune femme, 37 ans, est désormais visée par une procédure qui l'oblige à déménager avant le 12 septembre. Le bailleur social, 3F, a été sollicité par les autres locataires de cette proprette résidence HLM de La Garenne-Colombes. Ils ont demandé la résiliation du bail et l’expulsion d'Élodie et de sa famille. Et obtenu gain de cause.

Le bâilleur s'explique: "Nous avons eu de nombreuses plaintes de locataires pour le bruit et des menaces proférées par Monsieur contre les résidents et la gardienne. Comme Monsieur et Madame sont tous les deux titulaires du bail, la résiliation s'applique à eux deux. Mais on entend qu’elle est victime de violence et elle n’est pas à la rue: nous travaillons à une solution de relogement."

Le 30 mars dernier, Élodie avait quant à elle porté plainte pour violence conjugale, avant que son compagnon ne soit placé en garde à vue après un nouvel accès de violence. Depuis, il n’occupe plus les lieux. Mais c'est donc elle qui est visée, directement, par l'expulsion du logement...

"Je ne comprends pas qu’on m’expulse avec deux enfants à cause de bruits", détaille la jeune femme.

Son avocate, Me Migueline Rosset, s’indigne: "Le juge décrit une situation de véritable souffrance mais n’en tire aucune conséquence. Il aurait pu agir avec humanité et renvoyer l’affaire le temps de vérifier que Monsieur était effectivement parti du logement pour refuser alors d’expulser. Nous avons fait appel" de cette décision, assure-t-elle.

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