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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
8 mars 2022

Le 4 novembre 1956 : les chars soviétiques entrent dans Budapest

Il y a 66 ans les troupes russes envahissaient la Hongrie pour réprimer brutalement l'insurrection du pays, qui revendiquait sa liberté et son émancipation.

budapestDes chars, du sang, la liberté confisquée. Le 4 novembre 1956 à l'aube, une vaste offensive soviétique est lancée pour écraser «la révolution hongroise» qui a débuté mi-octobre. L'artillerie pilonne Budapest, 1.500 chars russes entrent dans la capitale. C'est le début d'une répression terrible, sanglante, qui conduira à l'anéantissement des aspirations d'indépendance et de liberté du peuple hongrois.

Tout a commencé parune immense manifestation  étudiante à Budapest le 23 octobre 1956. Les revendications de la jeunesse sont au départ simplement réformistes. Mais le mouvement, rejoint par les ouvriers et les intellectuels, devient une révolte nationaliste et anti-communiste: le peuple rejette la tutelle soviétique. En effet depuis 1955 et la signature du Pacte de Varsovie, une alliance militaire défensive entre l'U.R.S.S. et sept états communistes-, des troupes soviétiques stationnent en Hongrie. Et surtout les insurgés contestent l'intervention de Moscou dans la vie politique du pays. Comme ce fut le cas en avril 1955 lorsque le premier ministre, Imre Nagy, est démis de ses fonctions en raison d'une politique jugée trop libérale.

L'illusion de la victoire

En quelques jours l'insurrection balaie le régime des Staliniens en place. Sous la pression populaire Imre Nagy revient au pouvoir. Il doit rétablir les libertés fondamentales et mettre en place une démocratie parlementaire. Pendant une dizaine de jours les chars soviétiques interviennent épisodiquement, donnant l'illusion de ne pas prendre parti dans les affaires intérieures hongroises. Les blindés se retirent même de la capitale le 1er novembre. Mais lorsque Imre Nagy constitue un gouvernement d'union nationale, annonce que son pays quitte le Pacte de Varsovie, déclare la neutralité de la Hongrie et le souhait de négocier le retrait des troupes russes, c'est inacceptable pour le Kremlin. Le point de non-retour vient d'être franchi.

Une répression féroce

À 4 heures du matin, ce funeste dimanche 4 novembre 1956, les troupes soviétiques lance l'offensive générale sur Budapest. Le premier obus tombe sur la banlieue ouvrière de la capitale, Csepel-la-Rouge. C'est une attaque massive, sanglante. La ville est sous le feu de l'artillerie, de l'infanterie et de nombreuses divisions de blindés. Les troupes hongroises sont vite en difficulté. Mais les Budapestois se battent héroïquement: les combats de rues font rage, la population attaque les chars derrière les barricades, depuis les immeubles. Le sang coule. En quelques heures, la ville est occupée, les points stratégiques sont sous contrôle, les communications coupées.

Des S.O.S. lancés au Monde

budapest1Peu après le début de l'intervention soviétique, le Premier ministre Nagy prononce un vibrant discours sur Radio-Budapest: «Ici, Imre Nagy, président du conseil des ministres de la République populaire hongroise. Aujourd'hui à l'aube, les troupes soviétiques ont lancé une attaque contre notre capitale dans l'évidente intention de renverser le gouvernement démocratique hongrois légal. Nos troupes se battent. Le gouvernement est à son poste. J'en informe le peuple du pays et l'opinion publique mondiale». Il lance plusieurs appels aux secours à la communauté internationale, radiodiffusés en différentes langues. Mais le monde reste sourd. Aucun pays n'intervient directement contre l'U.R.S.S. L'Ouest tourné vers la crise du Canal de Suez qui se déroule au même moment, se contente de protestations verbales.

La liberté emprisonnée

Un nouveau «gouvernement révolutionnaire ouvrier et paysan» est instauré par les Soviétiques le jour même. Il est dirigé parJanos Kadar, premier secrétaire du parti communiste hongrois. Le nouveau dirigeant referme les frontières du pays: le «rideau de fer tombe». Le bilan humain de ce drame hongrois s'élèverait entre 1.800 et 2.000 personnes tuées à Budapest.

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6 mars 2022

Bob Denard, mercenaire français

Un exemple pour les "groupes Wagner" de Poutine

bobRobert Denard, dit Bob Denard, né le 7 avril 1929 à Bordeaux et mort le 13 octobre 2007 à Pontault-Combault en Seine-et-Marne, est un mercenaire français. Il est impliqué dans de nombreux coups d'Etat en Afrique de la période des indépendances vers 1960 jusqu'en 1995.

Robert Denard est fils d'un militaire (Léonce Denard) des troupes coloniales. À 16 ans, en octobre 1945, il s'engage dans la marine. Breveté matelot mécanicien, il part ensuite comme volontaire pour l'Indochine en tant que matelot seconde classe. Les modalités de son passage de la spécialité de mécanicien à celle de fusilier marin restent inconnues. Devenu quartier-maître dans les fusiliers marins en Indochine, il quitte l'armée en 1952 après une altercation dans un bar et accepte une place de conducteur d'engins et de mécanicien au Maroc. Il entre ensuite dans la police de ce pays qui se trouve toujours sous protectorat français. Accusé d'avoir participé à un complot pour assassiner le Président du Conseil Pierre Mendès-France, Bob Denard passe 18 mois en prison.

À partir des années 1960, il intervient dans les tumultueux conflits post-coloniaux. Il participe à des opérations militaires impliquant des mercenaires au Yemen, en Iran, au Nigeria, au Bénin, au Gabon (où il est instructeur de la garde présidentielle), en Angola en 1975, au Cabinda en 1976, au Zaïre et aux Comores.

De 1960 à 1963, il sera l'un des chefs des « affreux » de l'Etat du Katanga soutenant Moïse Tschombé qui vient de déclarer l'indépendance du Katanga, une ancienne province du Congo belge, le 11 juillet 1960. Il s'est notamment distingué en faisant défiler tous ses officiers, qu'ils soient noirs ou blancs, dans une stricte égalité (jusque-là, les blancs passaient en premier). Le 21 janvier 1963 lors de la chute de Kolwezy et de la défaite des mercenaires, ces derniers se réfugient en Angola avec l'accord du régime portugais. Ils seront rapatriés en France où ils seront accueillis par les gendarmes.

Puis, il part d’août 1963 à la fin 1964 pour le Yemen7 avec 17 mercenaires, dont les célèbres Roger Faulques et Jacques Frezier, anciens officiers parachutistes de la Légion étrangère, dans la 1re armée royaliste, financée par l'Arabie saoudite, contre les républicains soutenus par 40 000 soldats égyptiens envoyés par Nasser.

Bob Denard revient fin 1964 dans l'ex-Congo belge, à la tête du 1er choc qu'il met sur pied le 22 février 1965. En recrutant des mercenaires européens ainsi que des Katangais, il forme une petite troupe qui prend le surnom de « Katangais ». Elle contribue à la victoire sur les rebelles communistes menés par Gbenie, Soumialot et Mulele, largement due au colonel Schramme et à son Bataillon Léopard. Jean Schramme, instructeur et commandant du « Bataillon Léopard » où il atteint le grade de colonel, décrit Bob Denard comme un lâche et un irresponsable qui n'a jamais fait partie du Bataillon Léopard. Ses erreurs de commandement seraient à l'origine de lourdes pertes dans les rangs des mercenaires qu'il dirigeait.

Il est recruté en 1970 par le roi du Maroc, Hassan II, pour renverser le régime de Kadhafi en Libye. Deux cents hommes acheminés de Sicile préparent un débarquement sur les côtes libyennes mais l'opération est soudainement annulée par Rabat.

L'homme fort des Comores

bob1Denard intervient une première fois dans la république des Comores décidé de son indépendance à hauteur de 95 % des voix.

En janvier 1977, il échoue dans une tentative de coup d'Etat destinée à renverser le régime de la république populaire du Bénin. Il est ensuite pressenti en 1977 pour déstabiliser le régime des Seychelles.

La même année, lors d'une rencontre avec Ahmed Abdallah, réfugié en Afrique du Sud et au renversement duquel il avait participé, Bob Denard propose de l'aider à retrouver son fauteuil de président, avec le feu vert des puissances concernées. Le plan initial prévoit d'utiliser un appareil sud-africain décollant de Rhodésie, mais doit être abandonné en raison du refus du Mozambique de laisser utiliser son espace aérien. Le 13 mai 1978, Bob Denard débarque donc aux Comores à bord d'un ancien navire océanographique avec 43 hommes pour renverser le régime marxiste révolutionnaire de Soilih et rétablit alors Ahmed Abdallah au pouvoir. Ali Soilih est exécuté d'une balle dans la tête à le 29 mai 1978 à l'issue de ce qui est présenté comme une tentative d'évasion.

Bob Denard s'occupe dès lors d'organiser une garde présidentielle forte de 600 Comoriens encadrés par une poignée d'officiers européens. Cette unité entre en concurrence avec les forces armées comoriennes. Il se marie sur place, se convertit à l'islam, s'occupe de développement (construction de routes, ferme de 600 ha à Sangali, etc.). Son autorité est alors incontestée. Il se tourne également résolument en direction de l'Afrique du Sud pour trouver le soutien, notamment financier, dont il a besoin. La république fédérale islamique des Comores devient le centre d'un réseau parallèle qui permet à l'Afrique du Sud, sous embargo international, de se fournir en armes. Elle sert également de base logistique à l'Afrique du Sud pour ses opérations militaires contre les pays africains qui lui sont hostiles : le Mozambique et l'Angola. De son côté, le régime de l'apartheid règle depuis 1989 les soldes des membres de la Garde présidentielle.

Jusqu'à la mort d'Abdallah, dont il est chargé de la sécurité, et même si ses apparitions publiques se font très rares après 1985, Denard joue en coulisses un rôle considérable dans la vie publique comorienne. Il est surnommé le « vice-roi des Comores » et règne de facto pendant 10 ans sur l'archipel.

Avec le soutien de l'Afrique du Sud, il forme un corps de mercenaires appelé à intervenir à la demande de Pretoria ou de Paris. Celui-ci sera déployé seulement au Tchad, en 1981-1982, pour appuyer la rébellion de Hissène Habré.

En 1989, Ahmed Abdallah signe un décret donnant l'ordre à la Garde présidentielle, dirigée par Denard, de désarmer les forces armées pour cause de coup d'État probable. Quelques instants après la signature du décret, un officier des forces armées serait entré dans le bureau du président Abdallah et l'aurait abattu, blessant également Bob Denard. Blessé, impopulaire et accusé de meurtre, il négocie son départ pour l'Afrique du Sud.

Dans la nuit du 27 au 28 septembre 1995, Denard renverse le nouveau président comorien Mohamed Djohar (élu en 1990) avec une trentaine d'hommes débarqués en Zodiac avec son protégé Sauveur Farina, tireur d'élite, ainsi que le lieutenant Blancher Christophe, son pilote privé arrivé quelques heures plus tôt, il avait pour mission d’exécuter plusieurs navettes entre l'île de Mohéli et l'île de la Grande Comore, personne à ce jour ne connait exactement la véritable mission du lieutenant Blancher et de ses multiples rotations entre les îles à bord de son Cessna 172. Bob Denard ouvre aux journalistes le vieil aéroport de Moroni et son camp retranché de Kangani pour éviter l'intervention de 600 hommes des forces françaises (GIGN, commandos Marine de Djibouti, 2e RPIMa). Cerné, il négocie une amnistie pour les insurgés avant sa reddition et la préparation de son procès.

bob2Participation au génocide du Rwanda

Contacté par le gouvernement hutu en 1994, malgré les réserves de la DGSE qui tente de le dissuader d'intervenir dans le camp du génocide, Bob Denard dépêche des hommes pour certaines missions. Si ses agissements restent assez méconnus, il reçoit au moins un versement de plus d’un million de francs par chèque bancaire.

De retour en métropole, il se retire dans le  Médoc, où il rêve de construire un musée de la décolonisation. En 1999, Bob Denard s'installe à Chennevières-sur-Marne. Il s'y remarie le 21 mai 2005.

Il doit cependant faire face à de nombreuses procédures judiciaires ainsi qu'à des ennuis d'argent et de santé.

Plusieurs journalistes ont essayé de le rencontrer quelques années avant sa mort, pour lui demander des informations sur sa vie, afin d'en faire un livre. Au début, il refusa de les voir, estimant être capable de rédiger ses mémoires seul, dans lesquels il promettait de nombreuses révélations. Mais il fut progressivement gagné par la maladie d'Alzheimer, qui rendit confuse sa mémoire sur les événements passés.

Il meurt le 13 octobre 2007 dans le dénuement le plus total, d'un arrêt cardiaque, emportant avec lui une partie de ses secrets et sans jamais avoir été emprisonné.

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10 octobre 2021

L'Ungersberg

L'Ungersberg, lieu historique du Centre-Alsace : c'est de là qu'est partie la guerre des paysans en 1525.

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15 septembre 2021

Près de Naples, plongée sous-marine dans les villas de riches Romains

Des poissons nagent au-dessus de mosaïques et entrent dans la taverne où les résidents venaient se distraire dans la ville de Baiae, une villégiature très prisée à l'époque romaine et devenue aujourd'hui un parc archéologique sous-marin près de Naples.

naplesLes statues qui ornaient autrefois de luxueuses villas sont devenues des terrains de jeu pour les crabes des côtes ensoleillées de cette partie du sud de l'Italie, où les plongeurs peuvent désormais explorer les ruines des palais et thermes construits pour la haute société de l'Empire romain. Dès le IIème siècle avant Jésus-Christ, la noblesse romaine se pressait pour profiter des sources d'eau chaude de Baiae, située dans les champs Phlégréens (un nom venant du grec signifiant "champs brûlants"), une région volcanique au nord-ouest de Naples.

Sept empereurs, dont Auguste et Néron, y disposaient de villas, tout comme Jules César et son rival Marc-Antoine. Le poète Properce (47-14 avant JC) a décrit Baiae comme un lieu de vice "ennemi des créatures vertueuses".

Ici, "les hommes âgés se comportent comme des adolescent, et beaucoup d'adolescents se conduisent comme des adolescentes", notait l'écrivain Varron (116-27 avant JC).
Mais progressivement les portiques, les colonnes de marbre, les autels et les bassins d'agréments se sont enfoncés en raison du bradyséisme, un phénomène se traduisant par une baisse lente du niveau du sol causée par l'activité volcanique inhérente à cette région.

La zone toute entière, y compris la ville voisine de Pouzzoles et le port militaire de Misène, a été submergée par les flots, et leurs ruines se trouvent maintenant à une profondeur de 4 à 6 mètres sous la mer.

- "Unique" -

"Il est difficile, surtout pour ceux qui viennent pour la première fois, d'imaginer qu'on peut trouver des choses qu'on ne pourrait jamais trouver ailleurs dans le monde à quelques mètres sous la surface de la mer", explique à l'AFPTV Marcello Betoslaso, directeur du centre de plongée des champs Phlégréens, qui guide les touristes sur ce site exceptionnel.
"Les plongeurs aiment découvrir des choses très spéciales, mais ce qu'on peut découvrir ici est quelque chose d'unique", soouligne-t-il.

Le site, qui s'étend sur 177 hectares sous les eaux, est une zone maritime protégée depuis 2002, une décision qui avait mis fin à l'âge d'or des pilleurs toujours en quête de précieux vestiges. Il n'était pas rare que les pêcheurs eux aussi en ramènent quelques-uns dans leurs filets. Sous l'eau, on peut facilement découvrir sous une fine couche de sable une superbe mosaïque d'une villa ayant appartenu à Caius Calpurnius Piso, connu pour y avoir comploté contre Néron.

En explorant plus avant sur les traces de l'ancienne route côtière reconnaissable à ses pavés, on passe à côté d'anciennes thermes ou de magasins. Des rayons de soleil percent à travers l'eau, éclairant des statues. Ce ne sont cependant que des répliques, les originaux se trouvant désormais à l'abri dans un musée. "Lorsque nous explorons de nouvelles zones, nous enlevons délicatement le sable là où nous pensons qu'il y a un sol, nous le répertorions et nous le recouvrons", raconte l'archéologue Enrico Gallocchio.

"Si nous ne le faisons pas, la faune marine et la flore s'attaqueront aux vestiges, alors que le sable les protège", précise-t-il. "Les ruines importantes ont été facilement découvertes en enlevant un peu de sable, mais il y a des endroits où les bancs de sable pourraient être de plusieurs mètres d'épaisseur. Il existe encore sans aucun doute de nombreux vestiges à découvrir", se réjouit-il. (selon AFP)

12 septembre 2021

La Lordonbahn

Train militaire, appelé "le tacot",  circulant entre Villé et le col d'Urbeis de 1914 à 1918.

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5 septembre 2021

Le Haut-Koenigsbourg

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25 août 2021

La Eberhardtbahn (1ère guerre mondiale)

Le téléphérique Eberhardtbahn fut construit dès 1914 par les Allemands. D’une longueur de 4 km, il relie le vallon du Petit Rombach à la chaume de Lusse et sert principalement aux transports de matériels de guerre, vivres, armes, munitions et matériaux de construction, au plus près du front. Le téléphérique fait partie d’un réseau stratégique de transport plus vaste, une ligne ferroviaire étroite, le «LordonBahn» et la «Route des Allemands». À la fin de la guerre, la plupart du matériel est démonté, mais les wagonnets à benne basculante restèrent encore quelque temps dans les gares, faisant la joie des enfants. Côté vosgien, en revanche, la ligne ne fut démantelée qu’à la veille de la Seconde Guerre Mondiale, offrant aux nouvelles troupes Allemandes des rails soigneusement empilés près de la route. C’était en 1916, à Sainte-Croix-Aux Mines.

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6 août 2021

1914 - Le lieutenant De Gaulle échappe à la mort

Le 2 août 1914, un inconnu, qui vient tout juste d'être nommé lieutenant, intègre l'armée française du Nord-Est. Deux semaines plus tard, ce jeune officier de carrière nommé Charles de Gaulle se trouve au pont d'Ansereme, à 4 km au sud de Dinant. Il y livre son 1er combat et y est blessé. Le bourgmestre de Dinant lui sauve alors la vie en l'emmenant au plus vite à l'infirmerie où est stoppée l'hémoragie fémorale qui le vidait de son sang...

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Dés qu'il est guéri, il remonte au front mais, en 1915, il est blessé une seconde fois. Charles de Gaulle retourne au combat avec le grade de capitaine...

Il est blessé une 3ème fois et est également fait prisonnier. Il tente alors de s'évader mais il est repris.

S'ensuivent 4 autres tentatives d'évasion qui se soldent toutes par le même échec.

Ses 3 blessures, suivies par la captivité, peuvent alors faire penser à de la malchance...

En réalité, cette situation calamiteuse va permettre au capitaine Charles de Gaulle de revenir vivant de 4 ans de guerre...

Quatre années durant lesquelles des millions d'autres soldats vont être décimés !

Le fait que le jeune capitaine ait alors échappé à ce massacre va, entre 1939 et 1944,  permettre au général Charles de Gaulle de jouer un rôle historique dans la libération de la France.

Mais le destin de Charles de Gaulle ne s'arrête pas là puisqu'il va par la suite être un grand personnage politique et, ainsi, en 1958, devenir le fondateur de la 5ème République française, dont il sera également le 1er président... Donc, si les blessures et la captivité qu'il a enduré au cours de la 1ère guerre mondiale ont pu, sur le moment, lui faire croire à un manque de chance, il est fort possible que la suite l'ait convaincu du contraire...   (selon "La marmite du XXème siècle" - blog)

3 août 2021

Découverte d'un canal et d'une route romaine aux Pays-Bas

La route et le canal découverts ont environ 2000 ans et ont été construits et utilisés par l'armée romaine.

pays_bas1Deux voies de circulation datant de l'époque romaine, un canal de plus de dix mètres de large et une route, ont été mis à jour la semaine dernière dans l'est des Pays-Bas, ont annoncé mercredi 28 juillet des archéologues néerlandais.

La découverte a eu lieu dans la commune d'Oosterhout, à proximité de Nimègue, qui était une ville importante à l'époque romaine, hébergeant notamment des camps militaires permanentes inscrits depuis mardi au patrimoine mondial de l'Unesco.

La route et le canal découverts ont environ 2000 ans et ont été construits et utilisés par l'armée romaine. C'est une découverte «unique» pour l'est des Pays-Bas, s'est enthousiasmé dans un communiqué le bureau d'archéologues néerlandais RAAP.

Frontière de l'Empire romain

La ville de Nimègue est située au bord du Rhin, qui représentait à l'époque la frontière de l'Empire romain. De nombreux soldats romains étaient stationnés le long du fleuve. Le canal reliait probablement Nimègue et le Rhin et servait à transporter les soldats, le ravitaillement et des matériaux de construction.

La large route mise à jour, dont le revêtement d'origine en gravier a été préservé, permet d'en apprendre davantage sur le réseau routier d'il y a environ 2000 ans, s'est réjoui auprès de l'AFP Eric Noord, à la tête du projet.

Le limes de Germanie inférieure, composé de sites et infrastructures militaires et civiles qui ont matérialisé la frontière de l'empire romain, aujourd'hui situés en Allemagne et aux Pays-Bas, ont été mardi inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO.

Cette découverte pourrait un jour elle aussi faire partie de ce patrimoine, a espéré mercredi M. Noord.

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5 mai 2021

Archéologie en Guadeloupe

113 sépultures précolombiennes découvertes

guadeloupeL'Institut national de recherche archéologique préventive (Inrap) a annoncé mardi la découverte d'un site d'habitat précolombien en Guadeloupe, avec 113 sépultures, une découverte d'une ampleur inédite dans l'archipel. 

Ce site d'habitat précolombien, estimé entre le XIe et le XIIIe siècle, ainsi que 113 sépultures de la même période, ont été mis au jour lors de fouilles préventives menées aux Abymes, entre octobre 2020 et mars 2021. Des vestiges de la période coloniale ont également été trouvés à cette occasion.


Cette découverte est d'une ampleur inédite dans l'archipel, par le nombre de sépultures, qui ne se trouvaient qu'à une cinquantaine de centimètres sous la surface du sol actuel, selon l'Inrap. 

"Les sites précolombiens fouillés jusqu'ici ont donné quelques inhumations, des dizaines avec de la chance. Là, on a la possibilité d'observer un grand nombre d'informations sur un même lieu, un même type et vraisemblablement une même période d'occupation", a expliqué à l'AFP Nathalie Serrand, archéologue et responsable de recherche à l'Inrap, qui fait partie de l'équipe de six archéo-anthropologues qui a participé à ces opérations.

Ces ossements constituent un "panel diversifié" avec des hommes et des femmes de tous âges. Ils sont caractéristiques des sépultures de la période précolombienne, dans des petites fosses et avec les corps très fléchis, dont les membres inférieurs ont été ramenés vers le thorax. 

Leur étude devrait permettre d'en savoir plus sur l'organisation de ce lieu de vie et de ses habitants. Des structures sur poteaux et des rejets de consommation alimentaire et de la vie quotidienne ont aussi été découverts sur place.

"Il va falloir comprendre comment l'espace des vivants et celui des morts s'articulait. C'est une très grosse zone de 7.000 m2 qui représente peut-être un tiers ou un quart du village. On pourra en tirer énormément d'informations, car c'est un fichier de 300 ans sur une population qu'on appelle +troumassoïde+", s'est félicitée Mme Serrand.

Par ailleurs, à l'ouest de ce site précolombien, d'autres vestiges datant des XVIIIe et XIXe siècles, soit la période coloniale, ont également été mis au jour, à proximité des restes d'une ancienne habitation nommée "Mamiel". Ils feront également l'objet d'études archéologiques.

Les fouilles ont été menées préalablement à la construction d'un lotissement commercial sur six hectares dans le secteur de Petit-Pérou, alors que des découvertes  similaires avaient déjà été réalisées sur le chantier du futur CHU de la Guadeloupe, situé à proximité. (selon AFP)

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