Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
21 janvier 2021

Ouganda: Yoweri Museveni, l’ex-guérilléro devenu président inamovible

Le président ougandais Yoweri Museveni, qui vient de remporter un sixième mandat controversé, s’est mué au fil de ses 35 années à la tête de ce pays d’Afrique de l’Est en un dirigeant ne montrant aucun signe de vouloir passer la main.

ougandaRéélu samedi avec 58,64% des voix, M. Museveni a de nouveau illustré cette volonté lors d’un scrutin sous haute surveillance, durant lequel il a fait suspendre l’accès à internet et aux réseaux sociaux.

Après son accession au pouvoir en 1986, l’ex-guérillero brocardait les dirigeants africains « qui veulent rester trop longtemps au pouvoir« .

Aujourd’hui, le dirigeant, officiellement âgé de 76 ans, est devenu l’indéboulonnable chef d’Etat qu’il critiquait plus jeune. Sur le continent, seuls Teodoro Obiang Nguema en Guinée Equatoriale et Paul Biya au Cameroun ont passé plus de temps au pouvoir sans discontinuité.

L’homme aux allures de grand-père affable, volontiers théâtral, cache sous son chapeau de safari sa ruse militaire et une ambition politique impitoyable.

En 35 ans de règne, « M7 » (son surnom) a étouffé l’opposition et fusionné l’Etat et son parti, le Mouvement de résistance nationale (NRM), de manière si aboutie que toute tentative de défier son pouvoir semble vaine.

Sa réélection semblait jouée d’avance, malgré l’opposition nouvelle de Bobi Wine, un ex-chanteur de ragga de 38 ans populaire auprès de la jeunesse urbaine, dans ce pays où trois quarts des Ougandais ont moins de 30 ans et ont toujours connu le même président.

Le septuagénaire aime faire des pompes devant ses partisans, pour entretenir l’image d’un dirigeant énergique capable de « garantir votre avenir« , son slogan de campagne.

Une devise plus sibylline que les précédentes – Museveni « pour toujours« , « Mon pays, mon président » -,  avec lesquelles il suggérait son intention de diriger l’Ouganda jusqu’à sa mort.

Ancien combattant de la guérilla mozambicaine, nourri par l’énergie anti-colonialiste de l’université de Dar es-Salaam (Tanzanie), il sera un des artisans de la chute du dictateur sanguinaire Idi Amin Dada en 1979.

L’ex-guérillero reprendra ensuite le maquis pour renverser le régime répressif de Milton Obote quelques années plus tard.

Mais la plupart des Ougandais sont désormais trop jeunes pour apprécier la relative stabilité apportée par M. Museveni à l’époque.

L’ancien marxiste a d’abord séduit la communauté internationale, grâce à une mue éclair en chantre du capitalisme, la croissance rapide de l’Ouganda et sa lutte contre la pandémie de VIH-sida.

Le chef d’Etat, qui n’évoque jamais sa succession, a fait modifier deux fois la constitution pour supprimer les limites d’âge et de mandats présidentiels.

« Messie » inamovible

ouganda3« Il ne partira pas avant d’avoir rempli sa mission: libérer l’Ouganda et l’Afrique« , résume Moses Kisha, chercheur en sciences politiques aux Etats-Unis. « C’est bien sûr une vision illusoire et délirante, mais il se perçoit comme une sorte de messie. »

Fils d’éleveurs, le président a déjà envisagé de retourner auprès de ses vaches en cas de défaite, mais il se dépeint surtout en fermier consciencieux. « Comment pourrais-je quitter une bananeraie que j’ai plantée et qui commence à donner ses fruits?« , lançait-il en 2016.

Le « vieil homme qui a sauvé le pays » manque rarement une occasion de conter sa légende, lui qui fut capable de créer une armée avec au départ seulement 27 fusils, aux côtés du futur leader Rwandais Paul Kagame.

Fin tacticien, M. Museveni s’est élevé au rang d’acteur régional incontournable. Son armée, accusée de crimes de guerre en République Démocratique du Congo, sait aussi occuper des rôles clés, comme en Somalie où les troupes ougandaises luttent depuis 2007 contre les insurgés shebab, affiliés à Al-Qaïda.

La corruption endémique de son régime, les violations récurrentes des droits de l’Homme et une loi anti-homosexuels adoptée en 2014 ont toutefois refroidi ses alliés occidentaux, Washington en tête.

« Museveni était brutal dès le départ et a toujours mené un jeu de dupes avec la communauté internationale pour s’assurer son soutien« , affirme à l’AFP Helen Epstein, spécialiste de la relation entre les Etats-Unis et l’Ouganda.

Le président, qui a conclu des accords ou écrasé une quinzaine de mouvements rebelles, dont la terrible Armée de résistance du seigneur (LRA), a toujours mal supporté la contestation. Il a même un temps interdit le multipartisme.

Son glissement autoritaire s’aggrave, selon M. Kisha. Pour se maintenir, « il se repose de plus en plus sur l’argent et la force. »

Systématiquement réélu au premier tour lors d’élections entachées d’irrégularités et de violence, M. Museveni a méthodiquement étouffé les ambitions de Kizza Besigye, son ancien docteur dans le maquis, lors des quatre derniers scrutins.

ouganda1

Publicité
20 janvier 2021

Il a neigé au Sahara

En Algérie, près de la commune d’Aïn Sefra, une légère couche de neige s’est déposée sur les dunes du désert du Sahara le 13 janvier. Un phénomène rare, qui ne se serait produit que trois autres fois en 42 ans sur cette commune.

saharaÀ Aïn Sefra, dans la province de Naâma en Algérie, les dunes du désert du Sahara se sont parées d’une légère couche de neige le 13 janvier. Un phénomène rare qui ne s’était produit que trois fois en 42 ans dans cette ville, selon Sky News.

Une température de -3 °C le 13 janvier

Après 1979, 2017 et 2018, des flocons sont ainsi tombés une nouvelle fois sur les dunes de la « porte du Sahara ».

Le 13 janvier, la température était de -3 °C, tandis que la température moyenne dans la région en janvier est 14 °C. La commune est située à environ 1 000 mètres d’altitude et est également entourée par les montagnes de l’Atlas.

sahara1

19 janvier 2021

Les Fidji élues à la présidence du Conseil des droits de l'homme

Les Fidji, en dépit des manoeuvres en coulisse de la Chine, ont pris vendredi la tête du Conseil des droits de l'homme, qui pour la première fois de son histoire s'est trouvé forcé de voter pour désigner un président.

FidjiL'ambassadrice des îles Fidji à Genève Nazhat Shameem Khan a remporté la présidence du Conseil des droits de l'homme de l'ONU (CDH) avec 29 voix sur 47, lors d'une élection retransmise en direct sur internet.

Elle était opposée aux candidats du Bahreïn (14 voix) et de l'Ouzbékistan (4 voix).

Normalement, la présidence du CDH, qui est surtout une charge procédurière, est déterminée par consensus pour assurer une rotation annuelle en changeant de zone géographique. 

Mais cette année, l'Asie-Pacifique dont c'était le tour n'a pas su s'entendre. 

L'ambassadrice des îles Fidji semblait avoir partie gagnée mais début décembre coup de théâtre, Bahreïn a présenté son propre candidat, l'ambassadeur Yusuf Abdulkarim Bucheeri.

Selon des observateurs, la Chine, la Russie, l'Arabie saoudite et d'autres pays ne voulaient pas de la candidate des Fidji et se sont arrangés pour trouver d'autres candidats.

Pour Kenneth Roth, patron de Human Rights Watch, "les tentatives actuelles de la Chine, de la Russie, de l'Arabie Saoudite et de leurs semblables pour rendre inoffensif le Conseil des droits de l'homme témoignent des efforts qu'ils déploient pour éviter d'être critiqué par ce dernier".

Un diplomate chinois a nié que son pays s'était opposé à la candidature de Fidji ou avoir demandé à d'autres de le faire.

Face à l'opposition de ces deux candidats un troisième s'était jeté dans l'arène, l'ambassadeur ouzbèke à Genève Ulugbek Lapasov.

"La défaite du Bahreïn et de l'Ouzbékistan démontre qu'il ne devrait y avoir aucune place parmi le président ou les vice-présidents du Conseil pour les représentants des Etats qui restreignent, criminalisent et exercent des représailles contre ceux qui défendent les droits de l'homme", a indiqué à l'AFP Phil Lynch, qui dirige l'ONG International Service for Human Rights.

Politisé 

Le CDH est composé de 47 pays membres, élus par l'Assemblée générale de l'ONU pour trois ans, et examine les violations partout où elles pourraient se produire et propose des solutions pour y remédier. Il n'a toutefois aucun pouvoir contraignant.

Créé par une résolution de l'Assemblée générale en 2006, le CDH s'est substitué à la Commission des droits de l'homme que ses détracteurs accusaient d'être trop politisée.

Mais, 15 ans après sa création, le Conseil des droits de l'homme est à son tour régulièrement accusé du même mal par les Etats. 

Nombre des experts et missions d'enquêtes mises en place par le Conseil à Genève se voient ainsi refuser l'accès aux pays, comme en Syrie, en Corée du Nord et au Burundi.

Le CDH a également été la cible des critiques américaines depuis l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche. En 2018, les Etats-Unis ont claqué la porte du Conseil, qu'ils n'ont pas réussi à faire réformer et qu'ils jugent partial envers Israël.

Il est revanche beaucoup plus actif que son prédécesseur, se réunissant au moins trois fois par an pour un total d'au moins dix semaines, contre une seule session de six semaines pour l'ancienne Commission. Des sessions extraordinaires sont organisées en cas d'urgence.

Il a par ailleurs introduit le principe d'un examen périodique universel garantissant l'examen de tous les Etats membres de l'ONU, peu importe s'ils sont membres du Conseil ou pas.

14 janvier 2021

Trafic de pangolins avec le Nigeria

Lourdes peines en Chine pour les trafiquants

pangolin0Vingt-trois tonnes d’écailles: la justice chinoise a condamné mardi à de lourdes peines 17 trafiquants qui avaient introduit depuis le Nigeria d’énormes quantités d’écailles de pangolin, une espèce en voie d’extinction.

Un tribunal de la ville portuaire de Wenzhou (est) a condamné les deux « cerveaux » du trafic à 14 et 13 ans de prison, les autres membres du gang écopant de peines comprises entre 15 mois et 12 ans d’emprisonnement.

La contrebande, entre 2018 et 2019, était évaluée à 180 millions de yuans (plus de 22 millions d’euros). Certains lots d’écailles étaient dissimulés dans des livraisons de gingembre, selon l’acte d’accusation.

L’écaille de pangolin est prisée dans la médecine chinoise pour ses vertus curatives, non démontrées scientifiquement. Elle peut atteindre des prix très élevés.

Les pangolins ont été retirés cette année de la pharmacopée officielle chinoise, une décision qui a coïncidé avec l’apparition dans le pays du nouveau coronavirus.

Le pangolin, qui est l’animal le plus pourchassé par les braconniers et les trafiquants dans le monde, est soupçonné d’avoir été l’hôte intermédiaire qui aurait permis la transmission du virus de la chauve-souris à l’espèce humaine. Cette interprétation n’est toutefois pas prouvée, mais permet aux responsables chinois de se disculper dans ce domaine.

Le nouveau coronavirus a émergé en 2019 sur un marché à Wuhan où étaient vendus des animaux sauvages vivants, selon des scientifiques chinois.

pangolin1

13 janvier 2021

Diary Sow, «meilleure élève du Sénégal», portée disparue en France

La disparition de la jeune étudiante sénégalaise en France depuis plus de cinq jours crée l’émoi dans son pays. Avec le titre de « meilleure élève du Sénégal », elle était déjà connue pour avoir écrit un premier roman. Une enquête est en cours.

diarry_sowSur les réseaux sociaux, un élan de solidarité appelle à retrouver Diary Sow, étudiante en deuxième année de classe préparatoire scientifique au lycée Louis-le-Grand de Paris. Sa disparition a été confirmée par le service de gestion des étudiants sénégalais à Paris, suite à des échanges avec sa résidence et les directions de son école. Une absence injustifiée depuis plus de cinq jours qui suscite l’inquiétude.

Mobilisation

Les services de l’ambassade et du consulat du Sénégal en France sont mobilisés pour retrouver la jeune femme, qui habite dans le XIIIe arrondissement de la capitale. « La police et les services compétents français sont informés et déploient les diligences qui sont de leur ressort », a précisé dans un communiqué au nom de sa famille Serigne Mbaye Thiam, ministre de l’Eau et de l’Assainissement, qui est aussi son parrain.

Admirée

Connue de ses camarades grâce à son titre de « meilleure élève du Sénégal », elle est admirée pour son brillant parcours. Elle a déjà publié un premier roman, Sous le visage d’un ange, aux éditions l’Harmattan. Des étudiants sénégalais commencent aussi dès aujourd’hui, dimanche 10 janvier, des recherches sur le terrain pour la retrouver, photo et affiches à la main dans tous les quartiers de Paris.

Publicité
10 janvier 2021

Niger: 100 morts dans les attaques de deux villages

Cent personnes ont été tuées au Niger, qui est en pleine élection présidentielle, dans l'attaque de deux villages de l'ouest, un des pires massacres de civils dans ce pays et au Sahel régulièrement visé par des groupes jihadistes.

niger"Nous venons juste de rentrer des lieux des attaques" perpétrées samedi. "A Tchoma Bangou il y a eu jusqu'à 70 morts et à Zaroumadareye 30 morts", a déclaré dimanche à l'AFP Almou Hassane, le maire de Tondikiwindi, commune qui administre les deux villages, situés dans le département de Ouallam.

"Il y a eu également 25 blessés dont certains ont été évacués à Niamey et à Ouallam pour des soins", a-t-il ajouté. 

L'attaque, qui n'a pas été revendiquée, a été perpétrée samedi "par des terroristes venus à bord d'une centaine de motos". "Pour attaquer les deux villages (distants de 7 kilomètres), les assaillants "se sont divisés en deux colonnes: pendant que l'une attaquait Zaroumadareye, l'autre a attaqué Tchoma Bangou", a précisé le maire.

Les deux villages sont situés à environ 120 kilomètres au nord de la capitale Niamey, dans la région de Tillabéri, frontalière du Mali et du Burkina Faso. Cette région dite "des trois frontières" est régulièrement visée depuis des années par des attaques meurtrières de groupes jihadistes.

Cette double attaque avait été annoncée samedi mais sans bilan précis par des élus locaux, une source évoquant alors "une cinquantaine de morts"

Une délégation avec le Premier ministre Brigi Rafini s'est rendue sur place, alors que le président Mahamadou Issoufou dirigera un Conseil national de sécurité exceptionnel lundi matin. 

Le président sortant Mahamadou Issoufou a fait part dimanche dans un tweet de ses "condoléances les plus émues aux populations de Tchombangou et Zaroumdareye, suite à l’attaque lâche et barbare de leurs villages".

D'après un haut responsable de la région de Tillabéri, elle a été commise en plein jour, vers midi (11H00 GMT), au même moment que la proclamation des résultats du premier tour de l'élection présidentielle du 27 décembre, donnant largement en tête (39,33%) le candidat du parti au pouvoir Mohamed Bazoum, ancien ministre de l'Intérieur qui a promis de renforcer la lutte contre les groupes jihadistes. 

Dans une vidéo, M. Bazoum a indiqué avoir une "pensée pieuse" pour les populations touchées par ce "drame (qui) rappelle que les groupes terroristes constituent une menace grave pour la cohésion au sein de nos communautés et un danger à aucun autre comparable".

 

Série d'attaques



Selon un ex-ministre originaire de Tillabéri, Issoufou Issaka, contacté par l'AFP, qui évoque un bilan provisoire de "83 morts", les jihadistes auraient commis ce double massacre après que deux d'entre ont été "lynchés" par la population.

Sept soldats avaient été tués le 21 décembre dans l'Ouest, où sévit régulièrement l'Etat islamique au Grand Sahara (EIGS). Et 34 personnes avaient été massacrées le 12 décembre dans le village de Toumour dans le sud-est, une attaque revendiquée par Boko Haram. 

Le Niger a organisé en décembre une série d'élections, d'abord municipales et régionales le 13 décembre, puis présidentielle et législatives couplées le 27 décembre. Le second tour de la présidentielle doit se dérouler le 20 février.

La région de Tillabéri est placée sous état d'urgence depuis 2017. Pour lutter contre les jihadistes, les autorités ont interdit en janvier 2020 la circulation à moto de jour comme de nuit et la fermeture de certains marchés qui alimentent "les terroristes" selon elles.

Pays parmi les plus pauvres du monde, le Niger lutte depuis des années contre des groupes jihadistes sahéliens dans sa partie occidentale et les islamistes du groupe nigérian Boko Haram dans le sud-est, sans parvenir à les vaincre, malgré la coopération régionale et l'aide militaire occidentale. 

L'armée nigérienne avait subi dans l'ouest deux défaites désastreuses il y a un an, contre les camps militaires d'Inates (71 morts fin 2019), et Chinégodar (89 morts début 2020).

Les attaques jihadistes à l'ouest et au sud-est ont fait des centaines de morts depuis 2010, et fait fuir de leurs foyers environ 500.000 réfugiés et déplacés (dont 160.000 dans l'ouest), selon l'ONU.

6 janvier 2021

Covid-19 à Los Angeles

Hollywood stoppe les tournages

hollywoodHollywood a de nouveau mis à l'arrêt la plupart de ses tournages, au moins jusqu'à la mi-janvier, a annoncé le syndicat des acteurs, alors que les cas de Covid-19 continuent de battre des records à Los Angeles, devenu l'un des principaux foyers de la pandémie aux Etats-Unis.

"La plupart des productions resteront en pause jusqu'à la deuxième ou troisième semaine de janvier, sinon plus tard", a déclaré le syndicat SAG-AFTRA dans un communiqué diffusé à ses adhérents mardi soir.

Quelques jours plus tôt, les autorités sanitaires du comté de Los Angeles avaient exhorté les cinéastes à "envisager de suspendre leur travail pour quelques semaines durant cette augmentation catastrophique des cas de Covid".

Los Angeles, comté le plus peuplé des Etats-Unis avec quelque dix millions d'habitants, est devenu l'un des principaux foyers de la pandémie de coronavirus dans le pays et bat des records de contaminations quasi quotidiens, avec des hôpitaux submergés par les nouveaux cas.

A ce jour, quelque 750.000 cas ont été officiellement recensés dans le comté, où la maladie a fait près de 10.000 morts.

Les mesures de restrictions mises en place début décembre pour tenter de freiner la propagation du virus ont été prolongées indéfiniment mardi dans tout le sud de la Californie, où les services d'urgence sont débordés et où les ambulances doivent parfois tourner des heures pour trouver un lit au patient qu'elles transportent.

Le syndicat SAG-AFTRA a multiplié les initiatives pour tenter de relancer les tournages à Hollywood depuis leur arrêt total en mars dernier, en particulier au moyen d'un accord signé en septembre avec les principaux studios sur les mesures sanitaires à mettre en oeuvre pour protéger les acteurs, notamment des tests rigoureux.

Malgré ces précautions, les productions ont peiné à redécoller à Los Angeles. En octobre, leur taux d'activité n'atteignait même pas 50% du niveau habituel en cette période, et la flambée des contaminations l'a encore réduit ces dernières semaines.

Selon Film LA, l'entité chargée de délivrer les permis pour les tournages à Los Angeles, les demandes étaient récemment à leur plus bas niveau depuis la reprise des activités à Hollywood cet été.

Hormis quelques dizaines de films indépendants, très peu de long métrages ont été tournés cette année dans la région de Los Angeles, l'essentiel de l'activité se concentrant sur les publicités et les clips vidéo.

A l'inverse, des films à gros budget ont relancé leurs tournages en dehors des Etats-Unis, comme Tom Cruise et son nouvel opus de "Mission Impossible" au Royaume-Uni et en Italie, ou les séries télévisées "Supergirl" et "Batwoman" au Canada.

L'un des éléments qui freine la reprise des films en Californie est le refus des assureurs de prendre en charge les incidents de tournage liés au coronavirus.(selon AFP)

4 janvier 2021

26 morts du Covid après le passage de Saint-Nicolas dans une maison de retraite

Vingt-six résidents d'une maison de retraite en Belgique sont décédés du Covid-19, après le passage d'un homme déguisé en Saint-Nicolas, ultérieurement testé positif, a-t-on appris jeudi auprès des autorités sanitaires flamandes et de l'établissement.

nicolasUn porte-parole de l'Agence flamande pour les soins et la santé, Joris Moonens, a indiqué à l'AFP qu'il n'y avait toutefois "pas de certitude" que l'homme déguisé en Saint-Nicolas ait été la source de l'infection. 

La maison de retraite Hemelrijck, à Mol dans la province d'Anvers, qui accueillait au début du mois 169 résidents, compte actuellement 85 cas positifs au Covid-19 parmi les résidents et 40 du côté du personnel, a indiqué un collaborateur de cet établissement sous couvert de l'anonymat.

Le foyer d'infection est apparu quelques jours après la visite le 5 décembre de l'homme déguisé en Saint-Nicolas, qui a été testé positif au Covid-19 après son passage. Cette visite a été pointée du doigt dans la presse par les autorités communales et régionales.

Le virologue Marc Van Ranst, l'un des experts belges qui s'est illustré pendant la pandémie, avait indiqué le 25 décembre qu'une écrasante majorité des personnes infectées dans la maison de retraite, plus de 90%, l'avaient été "par la même souche du virus".

Une enquête est prévue pour tenter de retracer l'origine de la contamination, a précisé le porte-parole de l'agence flamande.

Un "manager de crise" va être nommé pour épauler la direction de l'établissement "dans cette période difficile", afin notamment de prendre des mesures pour soutenir le personnel et mieux communiquer avec les familles des résidents, a-t-il ajouté.

Les "maisons de repos et de soins" ont été très durement touchées par la pandémie de coronavirus en Belgique: elle a fait au total 11.066 morts parmi les résidents de ces établissements, soit 57,3% du nombre total de décès liés au Covid-19 dans le pays.

Les résidents et les personnels de ces maisons de retraite sont les publics prioritaires de la vaccination, qui a commencé en début de semaine mais doit se poursuivre à plus grande échelle à partir du 5 janvier. 

Amnesty International Belgique avait dénoncé en novembre dans un rapport au vitriol l'"abandon" des maisons de retraite belges par les pouvoirs publics durant la pandémie. (selon AFP)

30 décembre 2020

Des anglais prennent la clé des champs

Suisse : des touristes britanniques placés en quarantaine prennent la poudre d'escampette

suisseEn tout, 420 touristes britanniques avaient été placés en quarantaine à Verbier, une station de ski huppée.

Le personnel de l'hôtel alerté par les plateaux-repas restés intacts.

Environ 200 touristes britanniques ont fui les hôtels de la station de ski suisse de Verbier où ils avaient été placés en quarantaine, a rapporté le journal SonntagsZeitung. Ces vacanciers britanniques avaient été placés à l'isolement, une quarantaine imposées par le gouvernement suisse aux voyageurs venus de Grande-Bretagne depuis le 14 décembre.

La station huppée de Verbier, très prisée de la clientèle britannique, espérait accueillir des milliers de skieurs en provenance de Grande-Bretagne, mais la découverte du nouveau variant britannique du nouveau coronavirus a ruiné ces espoirs. Certains touristes britanniques en séjour à Verbier sont partis immédiatement, mais d'autres ont décidé de rester encore un peu, a expliqué le chargé de communication de la commune de Bagnes, Jean-Marc Sandoz. Beaucoup sont restés en quarantaine pendant une journée avant de s'enfuir à la faveur de la nuit, a-t-il raconté à l'agence de presse ATS.

"C'est en voyant que les plateaux-repas restaient intacts que les hôteliers ont constaté que les clients étaient partis", a ajouté Jean-Marc Sandoz."On ne peut pas leur en vouloir. Dans la plupart des cas, la quarantaine était intenable. Imaginez rester à quatre dans une chambre d'hôtel de 20 m2", a-t-il ajouté. Les touristes sont repartis "un peu fâchés contre la Suisse" et avec le sentiment d'avoir été "pris au piège", poursuit le chargé de communication de cette station huppée.

Les touristes britanniques représentent habituellement 21 % de la clientèle de cette station du Valais, élue meilleure station de ski en Suisse ces deux dernières années. Deux cas de nouveau variant britannique du coronavirus ont été détectés en Suisse et un dans le Liechtenstein voisin, a indiqué dimanche le ministère suisse de la Santé. (selon AFP)

28 décembre 2020

La bière mexicaine Corona à l’arrêt à cause du coronavirus

Le groupe Modelo a annoncé qu’il arrêtait temporairement la production de la bière Corona. Une décision qui a été prise suite à la demande du gouvernement mexicain de mettre en suspens toute activité “non essentielle”.

corona_2La bière Corona, n’aura pas résisté au coronavirus. Jeudi 2 avril, annonce le site de la chaîne américaine CNN, “le groupe Modelo, qui produit cette boisson alcoolisée, a annoncé sur Twitter qu’il arrêtait la production et le marketing de la Corona, car le gouvernement du Mexique a fermé toutes les entreprises considérées non-essentielles”.

Dans ce pays d’Amérique centrale, à en croire les données de la Johns Hopkins University rapportées par la CNN, “plus de 1 500 cas de personnes positives au coronavirus ont été comptabilisés et 50 personnes sont mortes à cause du Covid-19”. Voilà qui a poussé le président du Mexique, Andrés Manuel López Obrador, à prendre des mesures fortes qui ont concerné aussi la marque Corona.

La bière est-elle un produit essentiel ?

Ainsi, dans sa déclaration – rapportée par le quotidien économique argentin El Cronista – Modelo a précisé qu’il était déjà “en train de réduire la production de Corona dans les usines au minimum”. Toutefois, le groupe a tenu à préciser que si le gouvernement venait à considérer la bière “en tant que produit agro-industriel” – et donc essentiel – il serait prêt à “mettre en œuvre un plan avec plus de 75 % de notre personnel travaillant à domicile, mais qui garantirait néanmoins l’approvisionnement en bière”.

Du côté des États-Unis, les amateurs de Corona n’ont pas à se faire de soucis, précise la CNN. En effet, explique le site du média :

"L’entreprise Constellation Brands, qui s’occupe de la distribution et de l’importation des bières de groupe Modelo aux États-Unis, a déclaré que la marque Corona disposait de réserves suffisantes pour répondre à la demande des consommateurs et qu’il ne s’attendait pas à des pénuries à court terme.”

Par ailleurs, précise toujours le site de la chaîne de télévision américaine, jusqu’ici, “la ressemblance du nom de la bière avec celui du virus n’a pas eu pour effet de réduire la consommation de Corona”. Au contraire : “les ventes des bières aux États-Unis par Constellation Brands auraient augmenté de 8,9 % dans les trois premiers mois de l’année et la Corona figurerait parmi les produits les plus achetés.” 

Finalement, il n'y a que Trump pour penser que le coronavirus est un coup monté pour lui nuire.

What do you want to do ?
New mail
Publicité
Publicité
Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
Derniers commentaires
Archives
Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
Visiteurs
Depuis la création 2 248 908
Publicité