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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
31 mai 2020

Suspension de l’hydroxychloroquine par l’OMS

La colère de Didier Raoult

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L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a temporairement interrompu l’utilisation de l’hydroxychloroquine dans le cadre d’un effort mondial pour trouver un remède au Covid-19. La décision qui se base sur une étude scientifique publiée dans la revue médicale The Lancet  le 20 mai est remise en cause par le professeur Didier Raoult.

Le professeur Didier Raoult, fervent promoteur du traitement à l’hydroxychloroquine associé à l’azithromycine contre le Covid-19 s’est fait entendre lundi lors de son point vidéo hebdomadaire sur les conclusions de l’étude. D’après les résultats des auteurs de l'article, le taux de mortalité du groupe témoin est de 9,3% à la fin de la période étudiée (environ un patient sur onze est mort), quand la chloroquine et l’hydroxychloroquine affichent respectivement des taux à 16,4% et à 18% (soit environ un malade sur six), l’association chloroquine/antibiotique s’élève à 22,2% et la combinaison hydroxychloroquine/antibiotique grimpe à 23% de décès (soit près d’un sur quatre). De même, les chercheurs ont constaté que les arythmies cardiaques étaient presque nulles dans le groupe témoin (0,3% des patients) contrairement aux différents « bras » de l’étude (entre 4,3% à 8,1% des malades).

Le patron de l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) qualifie la démarche observationnelle « d’espèce de fantaisie complètement délirante ». « Comment voulez-vous qu’une étude foireuse faite avec les big data change ce que nous, nous avons vu ? » a-t-il réagi. « Si d’un coup, il suffisait qu’il y ait quelqu’un qui publie une bêtise dans la littérature pour que j’oublie tout ce qu’on a fait pendant deux mois et demi, c’est que je serai devenu fou […] Qui c’est qui se trompe ? C’est celui qui n’a pas vu les malades ou c’est ceux qui ont examiné les malades ? Ce n’est pas sérieux » a-t-il martelé.

Le conseil d’administration de l’OMS a pris la décision suite à l’étude publiée dans la revue médicale The Lancet le 20 mai qui a montré que le médicament augmentait le taux de mortalité chez les patients atteints de Covid-19. « Le groupe exécutif a mis en place une pause temporaire de l’usage hydroxychloroquine dans le cadre de l’essai de solidarité pendant que les données de sécurité sont examinées par le conseil de surveillance de la sécurité des données », a déclaré le Dr Tedros Ghebreyesus, directeur de l’OMS, aux journalistes lors d’un point de presse en ligne.

L’OMS a lancé il y a plus de deux mois des essais cliniques portant notamment sur l’hydroxychloroquine, baptisés « Solidarité », dans le but de trouver un traitement efficace contre le Covid-19. Actuellement, « plus de 400 hôpitaux dans 35 pays recrutement activement des patients et près de 3.500 patients ont été recrutés dans 17 pays », a expliqué le patron de l’OMS.

L’hydroxycholoroquine a été présentée par le président américain Donald Trump et d’autres dirigeants comme un traitement possible pour le Covid-19. Le professeur Didier Raoult indique pour sa part qu’il ne changera pas « de conviction parce que la réalité, je la connais ». Le patron de l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) oppose 4000 patients traités aux extrapolations du Big Data.

Ebony T. Christian (dans "Eburny today" - Côte d'Ivoire)

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30 mai 2020

Quand la police française va faire son plein au Luxembourg

FRONTIÈRES - "FAITES CE QUE JE DIS, PAS CE QUE JE FAIS"

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Un internaute a pris une photo alors que des agents de police français faisaient le plein de carburant au Luxembourg.

Si l'interdiction de se rendre au Luxembourg pour faire son plein s'applique aux citoyens français, il semblerait qu'elle ne s'applique pas aux agents de police.

En effet, deux policiers français ont été surpris mardi après-midi en train de faire le plein de leur voiture de service à une station située à Esch-sur-Alzette.

La photo d'origine que l'on nous a envoyé mardi indique que le véhicule est immatriculé en Meurthe-et-Moselle.

Alors les agents sont-ils allés faire le plein au Luxembourg de leur propre chef ou ont-ils reçu l'instruction de le faire? Une question qui risque de rester sans réponse.

Cette histoire n'est pas sans rappeler les deux policiers français qui avaient été surpris en train de faire des stocks de tabac en Belgique en plein confinement. (Selon RTL-5 minutes)

29 mai 2020

Au Chili, le reconfinement déclenche des émeutes

La covid-19 continue sa progression en Amérique du Sud. Le Brésil est désormais l’un des pays les plus touchés, du monde, mais c’est au Chili qu’ont eu lieu des émeutes de la faim, liées à un nouveau confinement.

chiliLe week-end dernier, toute la région de la capitale, Santiago du Chili, a fini par être confinée. Une décision prise par le président Sebastian Pinera, voyant augmenter le nombre de cas de contaminations dans la ville. 80 % des 46 000 cas de Chiliens touchés par le Covid-19 sont dans la capitale. Mais le Chili est en train d’entrer dans l’hiver austral, les températures baissent, et le nombre de maladies respiratoires a tendance à exploser dans les quartiers pauvres de cette agglomération de sept millions d’habitants, tous les hivers. La semaine dernière, les médecins chiliens se sont inquiétés de voir à la fois les cas de Covid et de maladies classiques augmenter brutalement, leur faisant craindre une arrivée massive dans les hôpitaux.

La colère explose dans certaines banlieues

À El Bosque, une banlieue pauvre de Santiago, le confinement a été la mesure de trop. Les habitants sont descendus dans les rues, ont affronté la police, et exigé une aide alimentaire et financière immédiate. Le gouvernement a eu beau annoncer la livraison de centaines de milliers de colis alimentaires en urgence, il a fallu de vrais combats entre policiers et manifestants pour tenter de ramener le calme. Avant même la crise du coronavirus, le pays était en proie depuis plusieurs mois à une colère sociale inédite depuis 30 ans. Les Chiliens réclament un État social, alors que la pauvreté ne cesse d’augmenter et que le gouvernement libéral de Sebastian Pinera a perdu la confiance de la rue.

Le Chili avait pourtant été l’un des premiers pays américains à prendre au sérieux la pandémie

Dès le 7 février, le Chili avait déclenché une alerte sanitaire, mobilisé les hôpitaux et fait des stocks de tests et de respirateurs. Dans la foulée, les écoles ont été fermées, comme les administrations, et un couvre-feu imposé. Avec seulement 100 cas et aucun mort fin mars, le Chili a cru la vague passée, et a commencé à encourager la reprise de l’activité. Les médecins avaient jugé que c’était un peu tôt. Leur crainte s’est révélée exacte. Chaque jour la semaine dernière le nombre de cas a doublé au Chili, obligeant à ce confinement en urgence. C’en est trop pour les pauvres de la capitale, qui doivent envisager un hiver confiné, la peur et la faim au ventre. (selon Franceinfo)

28 mai 2020

Deux statues de Schoelcher brisées par des manifestants en Martinique

Des manifestants contestant la figure historique de Victor Schoelcher ont renversé en Martinique deux statues de celui qui a décrété l'abolition de l'esclavage le 27 avril 1848, le jour même où l'île commémorait cette décision historique.

schoelcherCes actes, perpétrés vendredi à Schoelcher et Fort-de-France, ont suscité de nombreuses condamnations, dont celle d'Emmanuel Macron. "En abolissant l'esclavage il y a 172 ans, Victor Schœlcher a fait la grandeur de la France. Je condamne avec fermeté les actes qui, perpétrés hier en Martinique, salissent sa mémoire et celle de la République", a tweeté samedi le chef de l'Etat.

Relayée sur les réseaux sociaux, la vidéo de la chute de ces statues, réalisée par des activistes qui se présentent comme anti-béké et hostiles à l'héritage colonial, a provoqué une vague d'indignation. 

Une jeune femme soupçonnée d'avoir participé à l'action a été placée en garde à vue et, à l'issue, elle a été convoquée au tribunal le 9 juillet, selon son avocat Me Dominique Monotuka.

"Schoelcher n’est pas notre sauveur", ont écrit dans un communiqué les manifestants. Les mêmes avaient déjà bloqué pendant plusieurs semaines fin 2019-début 2020 les hypermarchés tous les week-end, accusant leurs propriétaires, souvent de grandes familles locales (béké), d'être à l'origine de la pollution au chlordécone.

Ce pesticide, longtemps utilisé dans les bananeraies, est suspecté d'être à l'origine de cancers de la prostate.

Le 22 mai 1848, les esclaves qui s’étaient rebellés contre les colons arrachaient leur liberté en Martinique au terme de plusieurs jours de violentes émeutes. A peine un mois plus tôt, le 27 avril, avait été signé à Paris le décret abolissant l’esclavage, porté notamment par Victor Schoelcher. 

Une ville et une bibliothèque

Victor Schoelcher était ensuite devenu député de la Martinique. La bibliothèque de Fort-de-France porte son nom. Ainsi qu'en 1889, la toute nouvelle ville de Case Navire également baptisée de son nom.  Ces hommages, pour certains opposants, empêchent la reconnaissance des héros locaux de l’abolition, tel l’esclave Romain.

Les manifestants ont d'ailleurs demandé que la bibliothèque et la ville qui portent le nom de Schoelcher soient renommées au bénéfice d’acteurs locaux de l’abolition de l’esclavage et de l'émancipation des Noirs.

Dans un communiqué, le maire de Fort-de-France, Didier Laguerre, a condamné "avec la plus grande fermeté" la destruction de ces statues et appelé à "ne pas céder à la tentation de réécrire l’histoire".

La ministre des Outre-mer, Annick Girardin, a estimé sur Twitter que, s’il est "permis à tous de questionner l'histoire, cela nécessite un travail méthodique et rigoureux. En aucun cas cela ne doit se faire à travers la destruction de monuments qui incarnent notre mémoire collective". 

De même, les sénateurs Catherine Conconne et Maurice Antiste appellent à refuser "ce maladroit révisionnisme" et à reconnaître que si "la pression finale a eu raison de la barbarie", il y eu "un apport extérieur de penseurs et autre philosophes européens et donc français".

Pour le député Serge Letchimy, ces "actes de vandalisme  (…) portent atteinte au travail de l'homme dont on ne peut nier le rôle et la contribution dans l'abolition de l'esclavage en 1848".

Samedi, la Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage a expliqué, dans un communiqué, que "ce combat a réuni les personnes réduites en esclavage, qui n'ont cessé de se révolter contre leur état, et l'ont fait encore le 22 mai 1848 en Martinique, et des militants abolitionnistes comme Victor Schoelcher".

Sur Twitter, l’écrivain martiniquais Patrick Chamoiseau a dénoncé la récupération politique du travail de Victor Schoelcher mais appelé à respecter l’homme. 

"Honte aux auteurs de cet acte ignoble, ne rien lâcher jamais face à la haine et au racisme", a tweeté la maire de Paris Anne Hidalgo. (selon Tahiti.infos)

27 mai 2020

Le laboratoire de Wuhan dément toute responsabilité

La directrice du décrié institut de virologie de Wuhan a affirmé que son établissement n'était pas à l'origine de la création ou de la diffusion du Covid-19.

topelementL'Institut de virologie chinois de Wuhan, régulièrement pointé du doigt par les États-Unis, possède trois souches vivantes de coronavirus de chauve-souris, mais aucune ne correspond au Covid-19, a assuré sa directrice. Selon la plupart des scientifiques, le nouveau coronavirus a probablement été transmis à l'homme depuis un animal. Un marché de la ville a été incriminé, car il aurait vendu des animaux sauvages vivants.

Mais l'existence à quelques kilomètres de là d'un Institut de virologie alimente depuis des mois les hypothèses d'une fuite du Covid-19 depuis ces installations sensibles. À la suite d'articles de presse, le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a évoqué au début du mois une enquête pour creuser cette théorie, qui ne s'appuie pour l'instant sur rien de très tangible. Ces soupçons sont de la «pure fabrication», a estimé la directrice de l'établissement en question, Wang Yanyi, à la télévision publique CGTN. «Comme tout le monde, nous ne savions même pas que le virus existait, a-t-elle assuré. Donc comment aurait-il pu s'échapper de notre laboratoire?».

Un institut qui étudie des pathogènes dangereux

Les premiers malades du nouveau coronavirus ont été signalés à la fin de l'an dernier dans la ville de Wuhan. Il s'est depuis répandu sur la planète et fait quelque 340 000 morts. Plusieurs théories, plus ou moins exubérantes, ont fleuri ces derniers mois pour incriminer l'institut de virologie de Wuhan. Sa directrice a admis que l'établissement avait «isolé et obtenu certains coronavirus à partir de chauves-souris». «Nous avons trois souches de virus vivants, mais leur similarité avec le Covid-19 n'est que de 79,8%», a affirmé Mme Wang.

L'Institut de virologie de Wuhan étudie certains des pathogènes les plus dangereux du monde. Les chercheurs de l'établissement ont notamment contribué à mieux connaître le Covid-19 au début de l'épidémie. Leurs travaux ont été publiés en février dans une revue scientifique. Leurs recherches ont démontré que la séquence du génome du nouveau coronavirus est à 80% similaire à celle du Sras, à l'origine d'une précédente épidémie en 2002-3, et 96% à celle d'un coronavirus de chauve-souris. (selon AFP)

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26 mai 2020

Villé : le confinement n'a pas empêché les affaires juteuses

Quand les projets de logements sociaux tournent aux villas résidentielles !

Dès 2014, année des dernières élections municipales, j'avais dénoncé un certain nombre de faits concernant des terrains intercommunaux de la route d'Albé. J'écrivais alors :

"Si, si ! Monsieur le conseiller municipal qui a susurré lors de la réunion publique de lundi soir (avec la même voix qui n'a jamais parlé pendant six ans de mandat) que ce n'est pas une friche ! C'est quoi alors ? Un terrain à l'abandon appartenant à une collectivité territoriale ! Si dans ces conditions ce n'est pas une friche, nous on veut bien. Rappelons les faits ! Ce terrain, qui supportait il y a quelques années un hangar de la comcom, devait servir à construire des logements sociaux, ceci en 2007 !

L'un ou l'autre voisin, dont ce conseiller municipal actuel très intéressé, lança une pétition contre ce projet ! Il est vrai que la DOMIAL, responsable de l'ouvrage, avait fait fort en imaginant des "tours" du style Meinau ou Neuhof ! Mais, entre la modification de l'architecture du bâtiment, et le refus de toute construction, il y avait un pas à ne pas franchir et qui ne l'a pas été. D'ailleurs, une demande de permis de construire a bien été déposée auprès du maire de Villé, dans le respect de certaines remarques émises par la majorité des conseillers.

Alors pourquoi ce projet ne se réalise-t-il pas ? Peut-être parce-que l'un des voisins animateurs d'une pétition, qui considérait que la rue d'Albé est un quartier "résidentiel" et non un quartier "populaire", est entré au Conseil Municipal sur la liste du maire, a été nommé président de la commission communale d'urbanisme (de 2008 à 2014), est entré à la comcom et y a siégé en tant que membre de la commission intercommunale d'urbanisme en compagnie du maire de Villé. Faut-il chercher là le développement de cette friche qui devient aujourd'hui une (juteuse) opération immobilière ?"

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Bien qu'à un moment donné l'avenir de ce terrain fut encore évoqué pour la construction d'une salle de fêtes, il reste finalement en l'état et pour un prix anecdotique à la comcom. Et voilà qu'à un moment bien "choisi" le président du conseil communautaire de la vallée annonce qu'il va vendre ces beaux terrains de construction "pour équilibrer le budget de l'intercommunalité" selon ses propres termes ! Lui qui n'a même pas réussi à finaliser un projet de lotissement privé dans son beau villlage de Saint-Maurice ! A mourir de rire, si tout cela ne se faisait avec l'argent du contribuable.

Et comme par hasard, c'est le même conseiller municipal, qui en son temps avait lancé la "pétition anti-logements sociaux", qui est chargé aujourd'hui de la vente de ces beaux lots destinés à agrandir "le quartier bourgeois" de la rue d'Albé ! Alors, conflit d'intérêts double, triple ou quadruple ? L'avenir le dira ! surtout que le dit conseiller aurait renforcé son influence en s'assurant la paternité d'une meute de nouveaux "toutous flingueurs" au sein du conseil.

Et n'oublions  pas la complicité du président sortant de la comcom en choisissant pour la vente le moment électoral actuel propice, car il est difficile à la commune de Villé de préempter dans les délais légaux impartis.

Et évidemment, tout ceci se fera dans le plus grand secret puisque dans les prochains temps les réunions du conseil municipal risquent de se passer à huis clos !

Cette affaire de gros sous pue la grosse magouille, mais tous les villois ne sont pas atteints du covid-19 et n'ont donc pas perdu leur odorat !

25 mai 2020

"1 mètre ou 5 ananas"

Une illustration de la préfecture de Martinique provoque un tollé

ananasL'illustration se voulait drôle mais elle a provoqué un sacré tollé... Sur sa page Facebook, la préfecture de Martinique avait posté un dessin censé définir la règle de distanciation physique. On y voit deux hommes masqués, qui se tiennent à un mètre de distance. Pour souligner cette distance, la préfecture de Martinique a cru bon de préciser : "un mètre... ou 5 ananas". Le trait d'humour n'a pas fait l'unanimité, loin de là.

Voici l'illustration en question, supprimée depuis du compte de la préfecture de Martinique :

ananas1"Nous venons de retirer l'illustration publiée hier concernant la distanciation physique" a en effet annoncé la préfecture de Martinique ce samedi 23 mai sur sa page facebook "Nous présentons nos excuses si elle a pu heurter certains d'entre vous. L'unique objectif de cette publication était de montrer l'importance de la distanciation face à l'épidémie de Covid-19. Bien cordialement. Service communication".

Dans les commentaires beaucoup insistent à nouveau sur le caractère infantilisant voire humiliant de ce genre d'illustration, surtout vis-à-vis d'un territoire d'Outre-mer. L'image a donc rapidement été jugée raciste, la précision des "5 ananas" donnant le sentiment à certains d'être considérés comme trop peu perspicaces pour comprendre ce que signifie un mètre.

(voir : www.ipreunion.com / redac@ipreunion.com)

24 mai 2020

Air France va reprendre ses vols vers l'Afrique

Le secteur du transport aérien n'a pas été épargné par la crise économique causée par l'épidémie du Coronavirus. Air France KLM en difficultés financières depuis le début de l'épidémie et l'arrêt forcé de ses vols s'est vu recevoir une bouée de sauvetage de près de 10 millions d'euros de la part de ses deux principaux actionnaires (France et Pays-Bas). Une situation qui va lui permettre de reprendre les vols commerciaux. C'est dans un communiqué qu'Air France KLM a détaillé la reprise de ses activités à destination du continent africain.

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La Côte d’Ivoire et le Benin seront les premiers à être desservis, le 3 juin 2020. Il s’agit des vols en direction d’Abidjan avec escale à Cotonou. Un seul vol est prévu dans la semaine du 3 au 11 juin. À partir de la mi-juin les vols directs vers ces deux destinations, à raison de quatre vols par semaine chacune, suivie par la relance des liaisons régulières. 

À partir du 15 juin, la compagnie monte en régime avec, à cette date, les vols sur Conakry (Guinée) via Nouakchott (Mauritanie), à une fréquence de 2 liaisons par semaine. Mais aussi sur Lomé (Togo), avec escale à Niamey (Niger) à raison de 3 vols par semaine. 

Le 15 juin est aussi la date de reprise pour les vols directs sur le Cameroun (destination Yaoundé puis Douala). D’autres vols sont programmés pour le 16 juin 2020. Trois vols directs sont ainsi annoncés pour Bangui (Centrafrique – un vol par semaine), Dakar (Sénégal – 4 vols par semaine) et Lomé (Togo – un vol par semaine).

C’est aussi le 16 juin que reprendront les départs sur Abidjan (Côte d’Ivoire), avec escale à Bamako (Mali – 4 vols par semaine), ainsi que les vols sur Brazzaville (Congo avec escale à Kinshasa en RDC – 4 départs par semaine). 

Les vols en direction de Kinshasa via Brazzaville, sont annoncés, eux, pour le 19 juin 2020. Les vols directs sur Djibouti, reprennent quant à eux, le 19 juin (avec 1 vol par semaine). Ceux pour Libreville au Gabon, commenceront à être desservis à partir du 21 juin 2020, avec une fréquence de 4 vols par semaine.

23 mai 2020

Coronavirus : la fin d’un monde ?

"NI LES GRANDES EPIDÉMIES DE PESTE EN EUROPE, NI LA GRANDE DÉPRESSION DE 1929, NI MÊME LA CRISE DE 2008 N’ONT EU UNE TELLE ENVERGURE GLOBALE"

L’impensable s’est donc produit : un virus est parvenu à mettre toute la planète à l’arrêt, à plonger le monde dans la récession, et toute notre technologie et nos connaissances n’ont rien pu y faire. Serons-nous capables d’en tirer les leçons ?

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Province de Wuhan, décembre 2019 : une épidémie de coronavirus, le Covid-19, se déclare et met à rude épreuve les infrastructures sanitaires de la République populaire de Chine. Le gouvernement chinois emploie alors les grands moyens à travers un arsenal de mesures de prévention et de traitement des malades : confinement, mesures barrières, et construction en une semaine d’un  immense hôpital pour traiter les malades.

Alors que tout le monde pensait que l’épidémie serait maîtrisée en Chine et ne s’étendrait pas au reste du monde, dès janvier 2020, d'autres pays enregistrent leurs premiers cas de Covid-19. Cette maladie respiratoire, extrêmement contagieuse, se répand rapidement dans le monde entier. D’épidémie, elle devient une pandémie qui s’étend en février et mars à l’Asie, l’Europe, l’Amérique et l’Afrique ainsi qu’à l’Australie.

Le monde à l’arrêt

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Dans cette ère de mondialisation, les mouvements de personnes, notamment les voyages par avion, ont constitué un puissant vecteur de propagation du virus, les rassemblements dans les stades et autres événements de masse ayant fait le reste.

Au cours des quatre premiers mois de 2020, le monde entier est à l’arrêt. Derrière les frontières closes, de nombreux pays prennent des mesures de confinement partiel ou total pour endiguer la propagation du virus et maîtriser les chaînes de contamination. Les écoles et les usines sont fermées, les regroupements de foule limités, les avions cloués au sol, les trains immobilisés dans les gares. Pas une âme sur les célèbres avenues, ni sur la Cinquième à Manhattan, ni à Times Square, ni même sur les Champs-Élysées.

Pour la première fois, sans doute, les lieux de culte sont fermés pour éviter les regroupements de personnes : les églises demeurent vides même pendant les fêtes pascales (Pâques est pourtant la fête la plus importante de la religion chrétienne), ainsi que les lieux saints de la Mecque pendant le ramadan.

Sans précédent

Cette crise sanitaire planétaire donne une image apocalyptique de notre monde pourtant largement post-industriel, un monde où la science a fait des progrès immenses au point, pour l’homme, de penser sérieusement à l’immortalité. Comment un virus peut-il mettre à si rude épreuve les infrastructures sanitaires des nations les plus développées comme les États-Unis et les pays d’Europe ?

L’on s’est subitement rendu compte de l’insuffisance des équipements de protection du personnel soignant, des appareils respiratoires, des masques de protection et des capacités d’accueil des malades dans les hôpitaux occidentaux. Qu’arrive-t-il à notre univers à l’âge du numérique, de l’intelligence artificielle et des trains à grande vitesse ? (selon Mamadi Camara, ministre guinéen de l'Économie et des Finances)

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22 mai 2020

Brexit: le blocage se confirme

Le ton monte entre Bruxelles et Londres

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Britanniques et Européens semblaient encore très loin d'un accord sur leur relation post-Brexit après un troisième cycle de négociation jugé "très décevant" et sans progrès majeur cette semaine, au cours duquel le ton est monté.

"Au moment ou je vous parle, je ne suis pas optimiste (...) J'ai invité le Royaume-Uni à changer de tactique s'ils veulent vraiment un accord avec nous", a lancé vendredi le négociateur en chef de l'UE, Michel Barnier, lors d'une conférence de presse à Bruxelles.

"Il y a encore aujourd'hui, pour tout vous dire, une réelle incompréhension" avec Londres, a ajouté le Français. "Nous sommes prêts à toutes les options", y compris au "no deal" (l'absence d'accord, ndlr), a-t-il prévenu.

Au même moment, son homologue britannique David Frost fustigeait le "peu de progrès" accomplis et réclamait lui aussi "un changement d'approche" de Bruxelles avant le prochain cycle de discussions le 1er juin.

"Il est difficile de comprendre pourquoi l'UE insiste sur une approche idéologique qui rend plus difficile la conclusion d'un accord", a-t-il déclaré.

Une source proche des discussions a évoqué des échanges "fermes, parfois un peu virils" cette semaine, contrairement aux rounds précédents.

"Le ton s'est haussé un peu plus", abonde une source européenne, qui qualifie la semaine de "frustrante".

"On fait du sur place et le temps passe", faute de "vision commune sur ce qu'on est en train d'essayer de faire", explique-t-elle.

"Aveuglement"

Les précédents échanges, fin avril, s'étaient déjà achevés sur un constat d'échec, laissant planer une forte incertitude sur la capacité de Londres et Bruxelles à s'entendre, comme prévu, d'ici la fin de l'année.

Les Britanniques, qui ont formellement quitté l'UE le 31 janvier, sont entrés, jusqu'à la fin de l'année, dans une période de transition, pendant laquelle ils continuent d'appliquer les normes de l'UE.

Les négociateurs doivent théoriquement décider en juin s'ils prolongent ou non cette période, afin de se laisser plus de temps pour négocier.

Mais Londres rejette catégoriquement cette idée, même si l'épidémie de coronavirus a chamboulé le calendrier des discussions, ainsi que leur forme: exclusivement par visioconférence.

"Ils ont l'air convaincus qu'on peut faire sans (extension), donc on va faire sans. Mais c'est un peu une aberration", commente la source européenne, pour qui les Britanniques font preuve d'une "mauvaise foi couplée avec un aveuglement économique".

"Nous ne voulons pas (d’extension). Nous ne l'accepterions pas si on nous le proposait", a encore affirmé vendredi une source britannique proche des discussions.

"Round de divergence"

Autre point de discorde: la forme de l'accord. Les Européens réclament un accord large et ambitieux sur l'ensemble de la relation, quand le Royaume-Uni ne demande rien de plus qu'un accord classique de libre-échange --du même type que celui conclu par l'UE avec le Canada--, autour duquel pourraient être négociés plusieurs petits textes sectoriels.

Pour David Frost, tout cela pourrait d'ailleurs "être conclu sans difficultés majeures dans le temps disponible".

Mais l'UE n'accepterait un accord commercial avec le Royaume-Uni que s'il était assorti de garanties en matière de concurrence au niveau social, environnemental ou fiscal (le "level playing field", ndlr), afin d'éviter qu'une économie dérégulée ne surgisse à sa porte. Ce dont les Britanniques ne veulent pas entendre parler.

Cette demande européenne constitue même, selon David Frost, "le principal obstacle" à un accord, car Londres n'entend pas être lié à l'avenir "au droit ou aux normes de l'UE".

Sur ce point crucial du "level playing field", "ce fut un round de divergence sans aucun progrès", a tranché Michel Barnier, pour qui les Britanniques réclament "les bénéfices d'un Etat membre, sans les obligations".

"Seul point positif" souligné par le Français, la question ultra-sensible de la pêche, sur laquelle les négociateurs ont commencé "une discussion". Leur objectif est de s'entendre avant juillet.

Le Royaume-Uni a transmis cette semaine un texte résumant sa position: une renégociation annuelle des quotas de pêche dans ses eaux, ce que l'UE rejette pour l'instant. (selon AFP)

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