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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
11 mai 2020

Manifestation à Stuttgart contre les restrictions liées au coronavirus

À Stuttgart, plusieurs milliers de personnes sont à nouveau descendues dans la rue ce samedi. Ils ont manifesté contre les restrictions de la crise de Corona.

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La police veille à ce que la protection contre les infections soit respectée

La police n'a pas été en mesure, dans un premier temps, de donner un nombre exact de participants. Elle s'est assurée que la protection contre l'infection et la distance requise étaient respectées. Il n'y a pas eu de problèmes majeurs. La plupart du temps, les directives ont été respectées, c'est resté pacifique.

L'initiateur Michael Ballweg avait initialement inscrit 50 000 participants à la manifestation au Cannstatter Wasen, qui a été décrite comme non partisane. Mais la ville de Stuttgart a mis un terme à cette situation : Ballweg a reçu l'ordre de limiter la réunion à 10 000 participants. Un porte-parole de la ville a déclaré qu'il n'était pas possible d'en faire plus pour la ville et la police. La ville avait précédemment déclaré que le facteur décisif était que personne ne devait être infecté pendant la manifestation.

L'organisateur parle de 5000 manifestants

Selon l'organisateur de 5000 participants étaient présents. Derrière la protestation se cache l'initiative de Ballweg en matière de "pensée latérale". Ses démos régulières ont été très populaires ces derniers temps. Des manifestations similaires ont lieu dans tout le pays. Les autorités craignent que les théoriciens de la conspiration ne prennent le dessus dans la manifestation.

NB : A Offenbourg, 400 personnes ont également manifesté.

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10 mai 2020

Y a-t-il un masque qui arrête le covid-19 ?

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9 mai 2020

Pas de décibulles 2020 !

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8 mai 2020

Baisse des exécutions dans le monde (Amnesty International)

Selon les statistiques d’Amnesty International, le nombre des exécutions a diminué dans le monde en 2019. L’ONG de défense des droits de l’homme indique avoir enregistré 657 cas dans 20 pays contre 690 en 2018.

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Au terme de l’année 2019, 106 pays avaient aboli la peine de mort pour tous les crimes et 142 pays étaient abolitionnistes en droit ou en pratique. Plusieurs autres ont pris des mesures positives en vue de mettre fin au recours à la peine capitale bien que la pratique soit monnaie courante dans certaines parties du monde. Ainsi, bien qu’Amnesty International enregistre les chiffres les plus bas depuis plus de 10 ans, la pratique continue d’être à l’ordre du jour dans des pays comme la Chine, l’Iran, l’Arabie saoudite, l’Irak et l’Égypte.

« La peine de mort est un châtiment odieux et inhumain ; et il n’y a pas de preuve crédible qu’elle dissuade plus que les peines de prison. Une grande majorité de pays le reconnaissent et il est encourageant de voir que le nombre d’exécutions continue de diminuer dans le monde entier », a déclaré Clare Algar, directrice principale de la recherche à Amnesty.

Le nombre d’exécutions confirmées qui a diminué pour la quatrième année consécutive, pour atteindre 657, soit 5 % de moins qu’en 2018 ; ne voile pas certaines réalités ancrées. C’est le cas de la Chine où rien ne semble avoir bougé. Dans le pays, les exécutions qui se chiffreraient en milliers restent un secret d’État comme en Corée du Nord. En Chine, en Iran, en Corée du Nord et au Vietnam, la culture du secret d’Etat autour de la peine de mort est entretenue par un refus des autorités d’autoriser un accès à l’information au ONG et organisations indépendantes.

Les chiffres clés du rapport d’Amnesty International montrent clairement qu’il y a eu une réduction significative du nombre d’exécutions confirmées dans des pays – tels que l’Égypte, le Japon et Singapour – qui sont de fervents partisans de la peine de mort. Et pour la deuxième année consécutive, l’Iran a exécuté moins de personnes qu’il ne l’avait fait historiquement, suite aux amendements apportés à sa loi anti-drogue en 2017. Tendance contraire en Arabie saoudite qui a mis à mort 184 personnes en 2019 – un nombre record pour le royaume.

Amnesty a documenté ce qu’elle a appelé « l’utilisation accrue de la peine de mort comme arme politique contre les dissidents de la minorité musulmane chiite ». A titre d’exemple, en avril 2019, il y a eu une exécution massive de 37 personnes. Toutes sauf cinq étaient des hommes chiites condamnés pour « terrorisme » à l’issue de procès qui, selon Amnesty, se sont appuyés sur des aveux extorqués sous la torture. Au Sud-Soudan, les autorités ont exécuté au moins 11 personnes l’année dernière – le nombre le plus élevé enregistré depuis l’indépendance du pays en 2011.

Le Yémen a exécuté au moins sept personnes en 2019, contre au moins quatre en 2018. Le Bahreïn et le Bangladesh ont également repris les exécutions après un an d’interruption. Le nombre d’exécutions a également doublé en Irak, pour atteindre 100 l’année dernière, tandis que l’Iran est resté le deuxième bourreau le plus prolifique après la Chine, avec 251. Aucune exécution n’a eu lieu en Afghanistan pour la première fois depuis 2010. Il y a également eu des hiatus à Taiwan et en Thaïlande, qui ont tous deux procédé à des exécutions en 2018.

- selon Anderson Diédri, "Eburnie.today"

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7 mai 2020

Quatorzaine sur un navire de luxe

Plusieurs centaines de résidents de Wallis et Futuna vont être rapatriés chez eux depuis la Nouvelle-Calédonie à bord d’un yacht de luxe, venu se mettre à l’abri à Nouméa mi-avril à cause de la pandémie de coronavirus, a rapporté vendredi Wallis et Futuna la 1ère.

45275298_36638575« Le Lapérouse », navire de croisière de la compagnie Ponant, est au mouillage dans la rade de Nouméa où il s’est « réfugié » depuis mi-avril, à cause de l’épidémie de coronavirus. Le bateau se trouvait en Nouvelle-Zélande dans le cadre d’un tour du monde, mais seuls les 92 membres d’équipage se trouvent à bord.

Selon la chaine de télévision Wallis et Futuna la 1ère, le yacht a été réquisitionné pour ramener environ 300 résidents de Wallis et Futuna, qui sont bloqués en Nouvelle-Calédonie. Indemne de cas de la maladie, le petit archipel de 11.000 habitants a suspendu le trafic aérien depuis le 16 mars.

« Le préfet nous a annoncé qu’il était possible d’acheminer nos résidents par bateau », a déclaré Atoloto Kolokilagi, président de l’Assemblée territoriale. Contactée l’Administration supérieure (préfecture) n’était pas disponible pour préciser l’opération.

Yacht de 130 mètres comportant une centaine de suites et cabines mais aussi une piscine et deux restaurants, le Lapérouse devrait appareiller pour un premier trajet entre Nouméa et Mata’Utu, chef lieu de Wallis et Futuna, le 4 mai.

Le navire, qui est immatriculé à Wallis et Futuna, mettra 14 jours pour parcourir les 2.400 kilomètres qui séparent les deux archipels, afin de respecter la durée de la quarantaine prescrite contre le coronavirus. En temps normal, 5 jours auraient pu lui suffire.

Les passagers seront tous testés avant de partir et ne pourront embarquer qu’à la condition de ne pas être infectés par la maladie. Une procédure similaire sera appliquée pour le débarquement, tandis que cette « quatorzaine flottante » sera encadrée par une équipe médicale. (selon AFP/Tahiti)

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6 mai 2020

Comment France Télévisions se prépare au déconfinement

Entre les tournages annulés, les événements reportés et le télétravail massif, France Télévisions se prépare à un déconfinement progressif avec un retour à une situation normale en septembre, mais les nouveautés de la grille attendront janvier, explique la présidente du groupe Delphine Ernotte.

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"Il faut qu'on concilie deux enjeux importants : la santé et la sécurité des salariés et le renforcement de nos missions de service public, qu'on tire des leçons des semaines qu'on a vécu", indique la dirigeante qui vient de présenter à ses salariés un "pacte de transition".

Plusieurs phases sont prévues : entre maintenant et mi-juin, "on va reprendre les productions en respectant toutes les chartes de tournage pour les feuilletons, pour Télématin... pour tout ce qui a besoin d'être remis en production", détaille la dirigeante, alors que beaucoup de tournages sont suspendus (notamment ceux des feuilletons "Plus belle la vie" et "Un si grand soleil").

"Je ne crains pas de difficultés sur la fiction pour la fin de l'année mais en revanche si on n'est pas capable de reprendre les tournages cet été on commencera a avoir des difficultés pour avoir de nouvelles fictions au 1er semestre 2021", indique-t-elle.

Alors que le président de l'Union syndicale de la production audiovisuelle (USPA) Thomas Anargyros a prévenu que les tournages ne pourraient pas reprendre sans un fonds de garantie, faute d'assurance, elle se dit favorable à "un fonds qui soit abondé par de l'argent public" voire à un niveau européen.

"On est en train de calculer le montant de ce fonds et la méthodologie pour que ce soit rapide et efficace et pour qu'on puisse reprendre les tournages cet été", précise-t-elle.

Pour soutenir le secteur particulièrement frappé par la crise, le groupe va notamment renforcer en 2021 ses investissements dans la création audiovisuelle de 20 millions d'euros, et renforcer l'exposition de la culture sur ses antennes.

Si elle ne craint pas de pénurie de programmes, Delphine Ernotte prévient qu'il "y a un risque de surenchérissement des droits car tout le monde recherche des programmes de stock, puisque nous avons eu des difficultés pour continuer nos tournages".

Elle estime toutefois qu'il est trop tôt pour évaluer l'impact économique de la crise : "on ne le saura qu'à partir du mois de juin. C'est très lié aux conditions sanitaires dans notre pays".

Consultation citoyenne

Le télétravail généralisé - seuls 10% des effectifs du siège parisien y sont présents - sera maintenu jusqu'à mi-juin. Puis de là jusqu'au 1er septembre, "on va progressivement reprendre une forme normale" (reprise des éditions locales de France 3, JT séparés ...) et "si tout se passe bien, on vise un retour à la normale au 1er septembre", estime-t-elle.

Une consultation citoyenne sera menée en septembre, où le groupe prévoit des modifications de grille "relativement à la marge" pour avoir le temps d'intégrer les nouvelles attentes du public.

Sur France 4, la programmation éducative plébiscitée en ces temps de confinement sera prolongée : la chaîne continuera de diffuser des cours jusqu'au 4 juillet et prévoit un soutien scolaire sous forme de "cahier de vacances" puis une pré-rentrée.

A la demande du gouvernement, le groupe a présenté un "plan de continuité" de sa chaîne jeunesse et de France Ô, qui sont censées être fermées en août, afin de réfléchir à leur éventuel maintien.

"On se prépare à toute possibilité", indique Delphine Ernotte, précisant ne pas savoir quand le gouvernement tranchera.

En cas de maintien, France 4 garderait son orientation éducative. Côté outremer, une nouvelle plateforme numérique (qui aurait du démarrer fin mars) sera lancée en juin et les engagements pris par le groupe dans son "pacte ultramarin" seront maintenus, quelle que soit la décision sur l'avenir de France Ô, assure la dirigeante.

Par ailleurs, cette phase de transition va se dérouler en pleine procédure de nomination du prochain président de France Télévisions, un processus qui a été repoussé par le CSA en raison de la crise. Interrogée sur cette question par le Figaro, Delphine Ernotte, candidate à un nouveau mandat, a répondu : "le CSA a fixé comme prochaine échéance Juillet. Pour ma part, je suis concentrée sur la gestion de cette crise". (selon AFP)

5 mai 2020

Réouverture des écoles

Quelles mesures d'encadrement !

_coleLe protocole sanitaire visant à prévenir le retour de l'épidémie de Covid-19 à l'occasion de la réouverture des écoles a été rendu public, dimanche 3 mai.

Lavage de mains à répétition, port du masque obligatoire ou recommandé, récréations échelonnées: des règles d'hygiène très strictes régissent le protocole sanitaire, publié dimanche, qui encadrera dès le 11 mai la réouverture des écoles.

Avant l'arrivée à l'école

Les parents sont invités à prendre la température de leur enfant. En cas de symptôme ou de fièvre (37,8°C ou plus) l'enfant ne doit pas se rendre à l'école. Les personnels procèdent de la même manière. L'arrivée et le départ à l'école peuvent être étalés dans le temps. Dans les établissements, l'objectif est de "limiter les croisements entre élèves de classes différentes ou de niveaux différents".

Un mètre de distance

Les salles de classe doivent être organisées de manière à respecter une distance d'au moins un mètre entre les tables et entre les tables et le bureau du professeur (soit environ 4m² par élève, à l'exception de ceux placés contre un mur, une fenêtre, une bibliothèque, etc.). "A titre d'exemple, une salle de 50m² doit permettre d'accueillir 16 personnes".

Ce principe doit pouvoir être décliné dans tous les contextes et espaces (arrivée et abords de l'école, récréation, couloirs, préau, restauration scolaire, sanitaires...) Dans le second degré, il est recommandé de privilégier le déplacement des professeurs plutôt que celui des élèves et donc d'attribuer une salle à une classe.

Le port du masque

Pour les personnels, les autorités sanitaires recommandent le port du masque anti-projection, également appelé masque "grand public". Le ministère de l'Education mettra à disposition de ses agents en contact direct avec les élèves deux masques par jour.

Le port du masque est "obligatoire dans toutes les situations où les règles de distanciation risquent de ne pas être respectées". Il est "recommandé" dans toutes les autres situations. Pour les élèves des écoles maternelles, il est "à proscrire". 
Pour ceux des écoles élémentaires, il n'est pas recommandé mais les enfants peuvent en être équipés s'ils le souhaitent et s'ils sont en mesure de le porter sans risque de mauvais usage.

Dans le second degré, le port du masque est "obligatoire dans toutes les situations où le respect des règles de distanciation risque de ne pas être respecté".
Lorsqu'ils seront accessibles aisément à l'ensemble de la population, les parents devront équiper leurs enfants. En attendant, le ministère de l'Education va en fournir aux collèges et lycées.

Gestes barrières

Ils doivent être appliqués "en permanence, partout et par tout le monde". Le lavage des mains à l'eau et au savon doit être réalisé "a minima à l'arrivée dans l'école, avant de rentrer en classe, notamment après les récréations, avant et après chaque repas, avant d'aller aux toilettes et après y être allé, après s'être mouché, avoir toussé, avoir éternué, le soir avant de rentrer chez soi et dès l'arrivée au domicile". A défaut, l'utilisation d'une solution hydro-alcoolique peut être envisagée.

Désinfection des locaux

L'aération des locaux doit être fréquemment réalisée et durer au moins 10 minutes à chaque fois. Si les lieux n'ont pas été fréquentés dans les 5 derniers jours, le protocole habituel de nettoyage suffit. Si les lieux ont été fréquentés dans les 5 derniers jours, même partiellement, par précaution, un nettoyage habituel et une désinfection doivent avoir lieu selon un protocole de "nettoyage approfondi". Les échanges manuels de ballons, jouets, crayons, etc. doivent être "évités ou accompagnés de modalités de désinfection après chaque utilisation".

Les récréations

Elles doivent être organisées par groupes de classes, en tenant compte des recommandations relatives à la distanciation et aux gestes barrière. Il s'agit d'éviter les croisements de classes et d'élèves, en échelonnant les temps de récréation, en évitant les regroupements de niveaux différents, en réduisant les temps de pause en fonction des effectifs...

Les jeux de contact et de ballon doivent être proscrits, comme "tout ce qui implique des échanges d'objets", ainsi que les structures de jeux dont les surfaces de contact ne peuvent pas être désinfectées. En cas de difficulté d'organisation, les récréations "peuvent être remplacées par des temps de pause en classe à la fin du cours".

Les sanitaires

Le nombre de personnes présentes doit y être limité afin de respecter la distanciation physique. Les urinoirs utilisés doivent être distants d'au moins 1 mètre. Les sanitaires doivent pouvoir permettre en permanence aux élèves et au personnel de se laver les mains.

La restauration

En cas de restauration à la cantine ou au réfectoire, l'organisation du temps et des accès doivent permettre de limiter au maximum les files d'attente et les croisements de groupes d'élèves dans les couloirs. En cas d'impossibilité de restauration dans les lieux habituels, elle pourra se faire "en salle de classe sous la surveillance d'un adulte et sous forme de plateaux ou de paniers repas, dans le respect des règles d'hygiène". (selon AFP)

4 mai 2020

La grippe espagnole (1918 - 1919)

La crise sanitaire due au Covid-19 est la plus importante qu’ait connue la France depuis un siècle. Dans un contexte très différent, et alors que s’achève la Première Guerre mondiale, la grippe dite espagnole s’abat sur le monde. Pendant l’hiver de 1918-1919, on comptera jusqu’à un milliard de malades, sur une population totale de 1,9 milliard d’humains sur la planète, et le nombre de décès liés à cette pandémie est évalué entre 50 à 100 millions. L’épidémie fit environ 408 000 morts en France, parmi lesquels Guillaume Apollinaire et Edmond Rostand.

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3 mai 2020

Vente de masques en grandes surfaces

Des pharmaciens se disent “écoeurés” !

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Dans les Hauts-de-France, les pharmaciens ne comprennent pas la mise en vente prochaine de centaines de millions de masques par la grande distribution, après avoir été démunis tout au long de la crise. Explications.

"On est écœurés", confie David Alapini, président du Conseil régional de l’ordre des pharmaciens des Hauts-de-France. Ce jeudi 30 avril, il a appris la mise en vente prochaine de centaines de millions de masques destinés au grand public par les grandes enseignes.

Antoine Darras, président du syndicat des pharmaciens de l’Oise, ne s’en cache pas : "La gestion des masques pendant la crise a été catastrophique du début à la fin. Cette distribution est une mascarade, les règles n’arrêtent pas de changer."

Aujourd’hui, son confrère David Alapini ne comprend pas comment des centaines de millions de masques vont pouvoir se retrouver sur le marché après que les pharmacies ont été démunies tout au long de la crise. "Nous n’en avons toujours pas, les professionnels de santé non plus. On a priorisé la distribution des masques sanitaires par la grande distribution."

Un constat amer pour les pharmaciens, qui ont dû faire avec des dotations de l’Etat reçues au compte-goutte depuis mi-mars, et à qui il était conseillé de ne pas acheter de masques afin de conserver les stocks pour les professionnels de santé.

Depuis le 25 avril, un décret autorise de nouveau les officines à en vendre, après avoir dû refuser de les distribuer à de nombreux patients pendant près de deux mois. Deux longs mois pendant lesquels "des malades sous chimiothérapie porteurs d’ordonnances ou des personnes atteintes du Covid-19 ne pouvaient même pas en bénéficier", déplore David Alapini.

Des centaines de millions de masques en grandes surfaces

Dès le 4 mai, ce sera au tour des grandes enseignes de faire leur entrée sur le marché de la vente de masques. Selon un cadre de la grande distribution qui souhaite rester anonyme : "170 millions de masques vont nous arriver progressivement à partir de la semaine prochaine."

"C’est une bonne chose que les patients puissent trouver des masques dans leurs supermarchés. Le problème, c’est que pendant ce temps et en l’absence de masques, combien de soignants ont été contaminés ?", questionne le président du syndicat des pharmaciens de l’Oise.

Si le cadre de la grande distribution comprend la colère des pharmaciens, il précise néanmoins : "Les masques que l’on achète sont des masques chirurgicaux. Or, les soignants ont surtout besoin de masques FFP2. On n’est pas sur le même degré de protection."

Au début de la crise comme pour tous, le grandes enseignes affirment que leurs masques ont bien été réquisitionnés. Pourtant, l’arrivée soudaine de centaines de millions de masques questionne David Alapini : "Où ont-ils pu trouver tous ces masques ?"

La force de frappe des grandes enseignes

Comment expliquer l’afflux soudain d’au moins 500 millions de masques dans les grandes enseignes françaises ? Cette capacité d’achat, le cadre de la grande distribution l’explique par une présence préalable sur le marché asiatique : "D’habitude on achète des jouets ou du textile. Pour cela, on a des bureaux en Asie que l’on a désormais orientés vers l’achat de masques."

Même constat chez le groupe Carrefour, qui affirme que "ces masques ont été commandés en Asie une fois la réquisition levée. Nous n’en avons pas stocké pendant la crise."

Comment expliquer, alors, que les autorités peinent autant à se procurer des masques quand les grandes enseignes en achètent des centaines de millions ? Selon le cadre de la grande distribution : "On a une administration qui n’est pas capable d’être aussi agressive. Par rapport à l’urgence d’approvisionnement, on n’y est pas du tout et je suis surpris qu’on dise avoir du mal à trouver des masques et autres matériels de protection."

A partir du 11 mai, date prévue du déconfinement progressif, toutes les enseignes seront autorisées à vendre des masques au grand public. (selon Odile Longueval - France.info)

2 mai 2020

Liège : 100 ans et guérie !

Confrontée à une épidémie particulièrement meurtrière pour les seniors, Julia Dewilde a tenu bon. Cette Belge de 100 ans guérie du coronavirus est sortie de l’hôpital mercredi pour regagner sa maison de retraite, sous les acclamations des soignants contents de célébrer une victoire symbolique.

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« Elle fait partie de nos plus belles réussites. Cela nous met du baume au cœur », s’est réjouie Laura Bertrand, l’infirmière qui s’est occupée d’elle pendant ses 19 jours au centre hospitalier Bois de l’Abbaye à Seraing, près de Liège.

Installée dans un fauteuil roulant, Julia Dewilde a traversé le hall d’accueil sous les applaudissements, devant une nuée de caméras, avant de se voir offrir un bouquet de fleurs avec le message « Joyeux anniversaire ». C’est le 25 avril que la retraitée a eu 100 ans. Sa sortie aurait pu coïncider exactement avec l’anniversaire, mais il a fallu attendre la réception du « test négatif » au Covid-19 attestant officiellement de sa guérison, a expliqué Nicolas Petterle, porte-parole du centre hospitalier.

Hospitalisée pour des problèmes respiratoires, Julia Dewilde avait été diagnostiquée positive à la mi-avril. Son état n’a toutefois nécessité ni intubation ni soins intensifs. Elle a été traitée aux antibiotiques, complétés par « un soutien en oxygène adapté à ses besoins et une hydratation », a souligné une autre soignante.

Impressionnée, la vieille dame ne s’est pas exprimée mercredi devant les journalistes avant son transfert en ambulance. « Oui, ils viendront demain. Je les verrai demain. Ça me fera du bien », avait-elle lâché la veille au personnel soignant. Une allusion à la perspective d’enfin pouvoir revoir ses proches une fois sortie.

La Belgique recensait mercredi plus de 7 500 morts du coronavirus, majoritairement des personnes âgées de plus de 75 ans. Ces décès sont intervenus pour moitié environ à l’hôpital et l’autre moitié en maisons de retraite. (selon AFP)

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