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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
31 mars 2020

Le roi de Thaïlande se confine dans les Alpes avec un harem de 20 jeunes femmes

En pleine pandémie de Covid-19, Rama X, le controversé roi de Thaïlande, a fait le choix de se confiner dans un hôtel de luxe d'une station alpine allemande, accompagné d'un harem de 20 jeunes femmes. La nouvelle soulève la colère dans son pays.

thailande

Le confinement n'est pas forcément dur à vivre pour tout le monde. En pleine pandémie du coronavirus, Rama X, le roi de Thaïlande, a choisi de prendre soin de lui pendant son confinement.

Comme le rapporte The Independent, le souverain controversé s'est isolé dans un hôtel quatre étoiles de la station alpine Allemande de Garmisch-Partenkirchen, accompagné d'un harem de 20 jeunes femmes.

Bien que les maisons d'hôtes et les hôtels de la région aient reçu l'ordre de fermer leurs portes, le Grand Hotel Sonnenbichl a reçu une autorisation exceptionnelle justifiée par un porte-parole local : « les invités constituent un groupe unique et homogène de personnes sans aucune fluctuation ». Une justification paradoxale, étant donné que 119 membres de l'entourage royal ont été renvoyés en Thaïlande, soupçonnés d'avoir contracté le virus.

La nouvelle a provoqué la colère du peuple Thaïlandais, qui s'est fait entendre sur les réseaux sociaux et notamment Twitter, où le hashtag thaïlandais "pourquoi avons-nous besoin d'un roi" a rapidement fait son apparition. Il est à noter qu'en Thaïlande, toute personne critiquant le roi s'expose à 15 ans de prison.

Ce samedi 28 mars, le ministère de la santé Thaîlandais annonçait 109 nouveaux cas dans le pays, portant le nombre total de personnes infectées à 1388.(selon La dépêche)

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30 mars 2020

Navire en quarantaine

Coronavirus: l'odyssée vire au cauchemar

panamaAlors que de nombreux ports lui ont refusé l’accès, les autorités panaméennes ont finalement autorisé samedi 28 mars le Zaandam à traverser le canal du Panama, étape nécessaire pour pouvoir débarquer en Floride, aux États-Unis. Plusieurs cas de Covid-19 y ont été déclarés, quatre passagers sont décédés. Des passagers sans symptômes sont actuellement transbordés pour éviter toute contamination supplémentaire.

« La traversée par la voie interocéanique va être autorisée pour que (le navire) poursuive son voyage », a indiqué dans un communiqué le ministère de la Santé du Panama, qui précise que la position du gouvernement a été « réévaluée » pour apporter une « aide humanitaire » au navire. Mais « aucun passager ni membre d'équipage ne seront autorisés à débarquer sur le sol panaméen », a toutefois indiqué le gouvernement.

 Quatre décès à bord :  « Cela fait très peur »

Plusieurs cas du virus ont été déclarés à bord du bateau. Et vendredi, la compagnie Holland America (groupe Carnival) qui exploite le paquebot a annoncél e décès de quatre passagers, sans en préciser la cause, et la contamination d'au moins deux autres au Covid-19.

La croisière du Zaandam a débuté à Buenos Aires le 7 mars et devait s'achever à San Antonio, au Chili. Mais après la découverte de symptômes grippaux chez plusieurs passagers, les autorités chiliennes lui ont refusé le débarquement. Peu à peu, les autres ports sud-américains sur sa route lui ont également été fermés, notamment en raison des restrictions mises en place par les gouvernements pour tenter de freiner la propagation de l'épidémie de nouveau coronavirus.

 Confinement strict depuis le 22 mars

Depuis le 22 mars, les passagers, dont une centaine de Français, ainsi que des Américains, des Canadiens et des ressortissants de plusieurs pays européens, étaient strictement confinés dans leur cabine.

Mercredi 25 mars, les autorités panaméennes avaient dans un premier temps autorisé le paquebot de croisière et ses 1 800 passagers et membres d'équipage à emprunter le canal de Panama… avant de revenir deux jours plus tard sur leur décision.

Après avoir donc autorisé une nouvelle fois son passage, le Panama a également annoncé le transfert samedi 28 mars des passagers sains à bord d'un autre navire, le Rotterdam, dépêché dans les eaux panaméennes depuis le port de San Diego, aux États-Unis. Le Rotterdam a notamment apporté des vivres, du personnel et des tests de Covid-19.

« Le transbordement de passagers ne présentant pas de symptômes du paquebot Zaandam à bord du paquebot Rotterdam a démarré », a indiqué ce samedi l'Autorité maritime du Panama (AMP).

Le nombre exact de passagers transférés n'a pas été précisé pour l'heure. Mais vendredi, le ministre panaméen des Affaires maritimes, Noriel Arauz, avait indiqué à l'AFP qu'environ 400 personnes avaient été testées négatif au Covid-19 et pourraient être accueillies à bord du Rotterdam

Selon la compagnie Holland America les passagers du Zaamdam pourront terminer leur croisière et débarquer à Fort-Lauderdale, en Floride, lundi 30 mars. (selon AFP)

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29 mars 2020

Elections fatales !

Deux maires ayant pris part aux élections municipales 2020 sont morts après avoir contracté le Covid-19 aux alentours du premier tour.

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Considéré par de nombreux médecins comme l'une des plus grosses erreurs stratégiques du gouvernement dans la lutte contre l'épidémie de Covid-19, le maintien du premier tour des élections municipales 2020 continue de faire des victimes. Jacques Lajeanne, maire de Beurey-Bauguay en Côte d’Or, une commune de 130 habitants, est ainsi décédé du coronavirus à 82 ans dans la nuit de mercredi à jeudi à l’hôpital de Dijon, a rapporté l'AFP. Il était tombé malade "une semaine après" avoir assisté aux opérations de vote du premier tour. 

"Nous sommes très, très inquiets, a déclaré le premier adjoint au maire, qui craint désormais pour son village. C'est la première personne à mourir du virus ici. Jusqu’à présent, on ne voyait ça qu’à la télé..." Le premier adjoint a également fait savoir qu’avant sa mort, le maire allait "souvent" à l'hôpital pour rendre visite à sa femme, elle-même atteinte du virus et dans un état "grave". 

En Alsace, François Lantz, 74 ans, maire sortant de Saint-Nabor (67) a lui aussi perdu la vie après avoir attrapé le Covid-19. Il ne s'était pas représenté aux élections municipales après 12 ans de mandat, mais était présent au bureau de vote le dimanche 15 mars.

28 mars 2020

Le bac aura-t-il lieu ?

Blanquer : "Pour l'instant, on fait comme si"

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Le bac ? "Pour l'instant, on fait comme si de rien n'était". Pour les lycéens de Terminale, au stress du confinement et du travail à distance, s'ajoute celui de l'examen en juin. Sauf que cette année, nul ne sait encore s'il pourra être organisé.

"Oui le bac doit avoir lieu, c'est très important qu'on puisse garantir à tous les élèves de Terminale qu'ils ne sont pas lésés par rapport aux générations suivantes et aux générations précédentes", assurait mercredi à BFM TV le ministre de l'Education, Jean-Michel Blanquer.

Mais, en raison de l'épidémie de coronavirus et de lycées fermés depuis le 16 mars pour une durée indéterminée, il est maintenant probable qu'il ne se tiendra pas aux dates prévues ou dans sa forme habituelle. "On va devoir certainement faire des aménagements", a reconnu le ministre.

Différents scénarios sont actuellement discutés avec les organisations syndicales pour arriver à une solution "consensuelle" d'ici une dizaine de jours.

Plusieurs options sont sur la table: si les cours reprenaient le 4 mai, comme Jean-Michel Blanquer l'espère, l'examen pourrait sans doute avoir lieu "à l'identique", mais plutôt fin juin, et non pas à partir du 17 comme prévu.

Dans le scénario le plus pessimiste, les lycées resteraient fermés et les notes du contrôle continu de l'année pourraient servir à valider ou non l'examen.

"Un retour en cours après la mi-mai rendrait quasiment impossible une organisation +classique+ des épreuves", estime Philippe Vincent, le secrétaire général du SNPDEN, premier syndicat des chefs d'établissement. Selon lui, une des options retenues pourrait être le maintien d'une seule épreuve écrite en fin d'année. Mais pas la philosophie, "trop lourde" pour être conservée.

Le choix du scénario ne pourra de toute façon se faire qu'en fonction des dates de reprise, que nul ne connaît.

Malgré tout, "le ministre doit vite s'exprimer sur le sujet pour enlever de la pression aux élèves et aux enseignants", juge Claire Guéville, secrétaire nationale responsable du lycée au Snes-FSU, le premier syndicat du secondaire.  

"Beaucoup d'incertitudes"

"Il faut qu'il dise clairement que les cours à distance ne peuvent pas remplacer les cours au lycée, que le programme doit forcément être allégé". Car pour le moment, "les enseignants sont tentés d'avancer coûte que coûte, ce qui va laisser sur le carreau un certain nombre d'élèves", craint-elle. 

En l'absence de directives, la plupart des professeurs poursuivent en effet le programme. "On fait comme si on était en cours, je transmets à mes élèves tous les documents nécessaires par mail, pour l'instant on se dit qu'il y aura bien le bac à la fin de l'année", témoigne Marjorie Alaphilippe, prof d'histoire-géo à Châtellerault (Vienne). 

Malgré le confinement chez eux, les lycéens tentent eux aussi de maintenir un semblant de normalité: "On continue d'apprendre de nouveaux chapitres, on fait comme si de rien n'était", raconte Adèle, en Terminale S, à Versailles. Mais la situation, totalement inédite, engendre un surcroît de stress: "On ne sait pas très bien comment ça va finir. Si par exemple, ne sont prises en compte que les notes du contrôle continu, cela pourrait desservir les élèves de certains lycées comme le mien, plutôt sévères dans la notation", redoute-t-elle.

"Il y a beaucoup d'inquiétudes, d'incertitudes", souligne pour sa part Mathieu Devlaminck, en Terminale ES à Arras et vice-président du syndicat lycéen UNL. Le bac, "c'est un peu le sujet du moment, avec beaucoup de bruits qui courent sur le contrôle continu, le calendrier...", décrit-il. "Pour l'instant, les lycéens font comme si tout était normal, mais on sait très bien que le bac sera peut-être purement et simplement annulé à la fin".

Et si beaucoup de jeunes s'enthousiasment à l'idée de le remplacer par du contrôle continu, ce serait "une fausse bonne idée" selon lui, car "cela créerait un bac local et inégalitaire". (selon AFP)

27 mars 2020

Coronavirus : état d’urgence en Côte d’Ivoire

En vue de lutter plus efficacement contre le coronavirus, les autorités ivoiriennes ont décidé d’instaurer un couvre-feu qui tend vers un confinement progressif dans un contexte général marqué par la montée de la maladie dans le pays.

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Pays de 26 millions d’habitants, la Côte d’Ivoire a enregistré officiellement 25 cas de Covid-19, et aucun décès selon le dernier bilan publié dimanche. Pour mieux se protéger contre de nouvelles infections, la Côte d’Ivoire pris un certain nombre de mesures dont la fermeture de ses frontières depuis le lundi 23 mars à minuit. Tous les établissements scolaires avaient été fermés la semaine dernière et tous les événements sportifs et culturels suspendus, ainsi que les cultes religieux.

A ces mesures s’ajoute désormais un couvre-feu dans un contexte où le chef de l’Etat Alassane Ouattara a décidé d’instaurer l’Etat d’urgence. « Face à la progression de la pandémie (…), je déclare l’état d’urgence sur toute l’étendue du territoire (…), l’instauration d’un couvre-feu de 21h à 5h du matin à partir du 24 mars (…), le confinement progressif des populations par aire géographique en fonction de l’évolution de la pandémie » a-t-il précisé lors d’une allocution télévisée lundi.

Parmi les autres mesures prises, le président a annoncé la fermeture de tous les maquis et bars à partir de minuit ce lundi et la régulation des transports interurbains avec « l’interdiction des déplacements non autorisés entre Abidjan et l’intérieur du pays ». Le président Alassane Ouattara qui a également annoncé un plan de riposte national d’un montant de 95,8 milliards de francs CFA contre l’épidémie n’a pas précisé la durée de ces nouvelles mesures.

« Dans cette lutte contre la propagation du Covid-19, notre principal ennemi sera l’indiscipline et le non-respect des consignes de prévention », a souligné le président. Son appel aux ivoiriens pour « l’union sacrée » afin de vaincre la maladie semble doublé d’un appel au civisme à travers le respect scrupuleux des mesures instaurées pour le bien-être des populations.

Ebony T. Christian (dans "Eburnie today")

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25 mars 2020

Grippe aviaire (H1N1) de 2009-2010

L'épidémie a atteint la France à l'été 2009.

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Historique

  • Lors du passage en niveau 6 par l'OMS, la France a décidé de rester au niveau 5A.
  • 30 juillet 2009 : l'Institut de veille sanitaire annonce la mort d'une jeune fille visiblement touchée par la grippe A (H1N1) mais il émet cependant des doutes quant à la cause réelle du décès car la jeune fille souffrait aussi de complications pulmonaires sévères. Ce serait alors le premier cas mortel de grippe A (H1N1) en France.
  • 14 septembre 2009 : un patient de 26 ans en bonne santé meurt de la grippe A H1N1 à Saint-Étienne3. On apprendra en novembre 2009 qu'il s'agit d'une souche mutante, également décrite en Norvège.
  • 20 octobre 2009 : lancement de la campagne de vaccination.
  • 25 novembre 2009 : début de la vaccination dans les écoles.
  • 27 novembre 2009 : deux décès liés à une forme mutante de la grippe A identifiés en France.
  • 30 novembre 2009 : le président Sarkozy annonce l'ouverture des centres le dimanche, l'extension des horaires et la mobilisation d'une centaine de médecins militaires.
  • 2 décembre 2009 : début de la vaccination dans les collèges et les lycées.
  • 13 janvier 2010 : la fin de l'épidémie est officiellement annoncée en France.

Bilan des morts directement liées au virus H1N1 en France

  • 13 novembre 2009 : 33 morts.
  • 30 novembre 2009 : 86 morts. 461 personnes hospitalisées, dont 137 en réanimation ou unités de soins intensifs, entre deux et trois millions de malades (Institut de veille sanitaire, InVS).
  • 3 décembre 2009 : 92 morts. Du 21 au 28 novembre 2009, 993 000 personnes ont consulté pour des symptômes grippaux, soit une augmentation de 40 % par rapport à la semaine du 3 au 10 novembre 2009.
  • 4 décembre 2009 : 111 morts.
  • 8 décembre 2009 : 118 morts. Deux millions de personnes vaccinés.
  • 17 décembre 2009 : 164 morts. 890 personnes ont été hospitalisées ; 211 sont en réanimation ou en soins intensifs. Depuis le début du mois d'août 2009, 5,3 millions de personnes ont été infectées et 3,5 millions de personnes ont été vaccinées (Institut de veille sanitaire / InVS).
  • 23 décembre 2009 : 176 morts dont 28 chez des personnes sans facteur de risque particulier.
  • août 2010 : 323 morts (ministère de la santé)

Soit un total de 1109 morts !

Autres victimes : après leur retour d'Argentine, où ils avaient joué un match, des joueurs de l'équipe de rugby des Barbarians français, dont Grégory Lamboley, ont été touchés par le virus. Tous font néanmoins partie des personnes infectées qui ont survécu.

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23 mars 2020

Epidémie : la peste

Développée au Moyen-Age, elle n'a pas disparu

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La peste est une anthropozoonose, c'est-à-dire une maladie commune à l'homme et à l'animal. Elle est causée par le bacille Versinia pestis, découvert par Alexandre Yersin de l'Institut Pasteur en 1894. Ce bacille est aussi responsable de pathologies pulmonaires de moindre gravité chez certains petits mammifères et animaux de compagnie (on parle dans ce cas de peste sauvage).

En raison des ravages qu'elle a causés, surtout au Moyen-Âge, la peste a eu de nombreux impacts sur l'économie, la religion et les arts. Ainsi la peste noire de 1347-1352 a profondément marqué l'Europe en éliminant 25 % à 50 % de ses habitants ; dans le royaume de France la population chute de 38 %, soit 7 millions de victimes sur les 17 millions de Français de l'époque.

Dans la vallée de Villé,  elle a fait disparaître les villages de Hundswiller et Gunderswiller.

Depuis la fin du XXe siècle, 33 pays renferment un foyer de peste (circulation à bas bruit du bacille pesteux dans le réservoir animal). Il existe une tendance générale à l’extension géographique, probablement liée à des modifications anthropiques de l’environnement ou à la colonisation de nouveaux territoires par des rongeurs commensaux comme le rat noir. Cependant, la distribution géographique de la peste humaine est plus limitée que les foyers naturels.

Les deux plus grandes épidémies de peste depuis les années 1990, sont celle de l'Inde en 1994 (874 cas et 54 décès) et celle de Madagascar en 2017 (597 cas et 55 décès).

De 2010 à 2015, 3 248 cas de peste humaine ayant causé 584 décès ont été répertoriés à travers le monde. Cela correspond à une baisse sensible, probablement liée à une évolution naturelle cyclique, comme il en a déjà été observé dans le passé.

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22 mars 2020

Le coronavirus en Afrique du Sud

Plus de 200 cas de contaminations, les autorités inquiètes

ASCe vendredi l’Afrique du Sud a franchi la barre l’épidémie des 200 cas recensés, ont annoncé les autorités, qui estiment que la maladie pourrait contaminer jusqu’à 60% de la population.

Un total de 202 personnes ont été infectées dans le pays par le Covid-19, contre 150 la veille, a indiqué le ministre de la Santé Zweli Mkhize devant la presse à Bloomfontein (centre). Aucun mort n’est toutefois à déplorer, a-t-il ajouté.

Le ministre a insisté sur la propagation rapide de la maladie. « Les scientifiques estiment que (…) jusqu’à 60% de la population pourrait être affectée par le virus », a-t-il asséné. (selon Afriquinfos)

L’Afrique du Sud compte quelque 56 millions d’habitants. »Ca ne signifie pas que tous seront affectés au même moment, ça ne veut pas dire que tous seront gravement malades, mais simplement qu’au vu de la façon dont l’infection se propage, il est très probable qu’on en arrive à ce point-là ».

« Le nombre de personnes infectées ne doit pas augmenter trop rapidement, sinon il va submerger notre système de santé », a mis en garde le ministre, « nous devons nous mobiliser pour combattre l’infection, nous devons infléchir la courbe ».

Avec 202 cas, l’Afrique du Sud est le pays d’Afrique subsaharienne le plus touché par la pandémie.Dimanche, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a ordonné la fermeture des écoles, l’interdiction des rassemblements de plus de 100 personnes et l’entrée sur le territoire des ressortissants des pays les plus touchés par le virus.

21 mars 2020

Le coronavirus peut survivre plusieurs heures à l'air libre

Le nouveau coronavirus peut survivre pendant plusieurs heures en dehors du corps humain, sur des surfaces diverses ou même dans l'air, d'après une étude publiée mardi.

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Les auteurs de cette étude financée par le gouvernement américain ont trouvé que le virus responsable de l'épidémie de Covid-19 avait un niveau de viabilité à l'air libre comparable à celui du coronavirus provoquant le SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère).

Cela pourrait signifier que l'ampleur de la pandémie de Covid-19 - bien supérieure à celle du SRAS en 2002-2003 - est liée au fait qu'il se transmet beaucoup plus facilement d'un porteur asymptomatique ("sain") à un autre.

L'étude a été publiée par le New England Journal of Medicine (NEJM) et menée par des scientifiques des Centres de contrôles et de prévention des maladies (CDC), de l'Université de Californie à Los Angeles et de Princeton.

Leurs expériences ont montré que le nouveau coronavirus était détectable jusqu'à deux à trois jours sur des surfaces en plastique ou en acier inoxydable, et jusqu'à 24 heures sur du carton.

Les chercheurs ont également utilisé un nébulisateur pour diffuser le virus dans l'air ambiant. Par cette technique, ils ont trouvé des traces du virus sous forme d'aérosol -- c'est-à-dire de particules suspendues dans l'air -- pendant trois heures.

Mise en ligne à destination des professionnels avant d'être examinée par un comité de lecture, l'étude s'était toutefois attirée des critiques, des experts jugeant que l'utilisation d'un nébulisateur ne simulait pas bien la toux ou les éternuements d'un malade et risquait d'augmenter artificiellement l'ampleur de la contamination par voie aérienne.

Le virus est principalement transmis par des micro-gouttelettes expulsées par des malades lorsqu'ils toussent ou éternuent, et sous cette forme (différente d'un aérosol) il n'est viable que durant quelques secondes.

Des tests similaires pratiqués avec le coronavirus du SRAS ont abouti à une viabilité équivalente hors du corps humain. 

Cela ne permet pas d'expliquer pourquoi la pandémie de Covid-19 touche près de 200.000 personnes, avec quelque 8.000 décès, alors que le SRAS n'a contaminé que 8.000 patients et tué 800.

Les différences épidémiologiques "viennent probablement d'autres facteurs, comme une charge virale plus élevée dans les voies respiratoires supérieures" et la capacité des patients ne présentant pas de symptômes à transmettre le nouveau coronavirus, estiment les auteurs de l'étude. (selon AFP)

19 mars 2020

Municipales en Nouvelle-Calédonie

Les maires demandent le maintien du second tour des municipales

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En Nouvelle-Calédonie, où aucun cas de Covid-19 n'est recensé à ce jour, les maires ont demandé le maintien du deuxième tour des municipales, dimanche, arguant notamment d'un délai trop court entre un second tour envisagé en juin et le prochain référendum d'autodétermination en septembre.

L'Association française des maires de Nouvelle-Calédonie, à tendance loyaliste, et l'Association des maires de Nouvelle-Calédonie, de sensibilité indépendantiste, ont réclamé le maintien du scrutin au dimanche 22 mars, dans des courriers envoyés mardi au haut-commissaire Laurent Prévost, qui représente l'Etat dans l’archipel.
L'Association française des maires de Nouvelle-Calédonie estime qu'en l'absence du nouveau coronavirus sur le territoire, "il y a peu de risque que la situation sanitaire se dégrade d'une telle façon que le déroulement du second tour dimanche prochain mette en danger les électeurs calédoniens".  
Autre argument avancé par les deux entités: un délai trop court entre un second tour des municipales envisagé en juin et la tenue d'un nouveau référendum d’autodétermination, fixé au 6 septembre.
Un premier référendum sur l'accession à la pleine souveraineté du territoire, le 4 novembre 2018, s'était traduit par une victoire des partisans du non à l'indépendance avec 56,7% des suffrages. Un accord signé en 1998 prévoit jusqu'à trois référendums au cas où l'indépendance serait rejetée lors des deux premiers.
Pour l'Association française des maires de Nouvelle-Calédonie, le report du second tour des municipales "aurait pour conséquence d'engager les communes dans une spirale électorale de plusieurs mois, au détriment des actions de continuité des services publics et notamment des mesures indispensables qu'il conviendra de prendre en cas d'épidémie".
Lors d'une conférence de presse organisée mardi au sujet du coronavirus par le gouvernement local, Laurent Prévost a confirmé pour sa part le report de ce scrutin national, y compris pour la Nouvelle-Calédonie.
Sur trente-trois communes, vingt-deux sont concernées par un second tour des municipales, soit les deux tiers des mairies de l’archipel.(selon AFP Nouméa)

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