Paroles et actes !
Une nouvelle forme de soupe populaire dans le Val de Villé !
Sous le Second Empire (1852 - 1870) et Napoléon III, Villé accueillait régulièrement 300 pauvres à la soupe populaire. Mais les dirigeants des communes (les conseillers municipaux étaient pour moitié, non issus du suffrage universel) les plus imposés, donc les plus riches de la commune. La politique de la vallée était donc dictée par Napoléon III et acceptée par les élus. La soupe populaire était certes une aide aux pauvres, dont certains avaient pourtant un travail. Il a fallu arriver dans les années 1920 pour voir la soupe populaire disparaître, et l'on pouvait espérer que la disparition était définitive. Hélas, non ! puisque la politique de nos élus intercommunautaires à majorité de droite, soutenus par nos délégués villois, ramène la vallée 150 ans en arrière : démantèlement de pans entiers de l'économie, de l'agriculture, des services publics, du petit commerce (même si certains élus vont encore nier l'évidence). Après Napoléon III, un autre adepte du "travailler plus pour gagner plus" a régné : même politique, mêmes effets ! Que nos élus organisent pour les pauvres une épicerie solidaire (autre forme de la soupe populaire), soit ! Mais alors qu'ils arrêtent de mener cette politique qui les mène dans l'impasse, alors que la dégradation se poursuit ! Et qu'ils arrêtent surtout de nous mentir, comme l'a fait récemment le conseiller régional (de gauche ?) - président de la comcom (de droite ?) qui déclare sans aucune hésitation qu'il n'y a pas de "déprise industrielle" dans la vallée. A-t-il vu l'état des FTV Villé ou de Signal-Lux ? et quid de la ZAIM ? Et que nos délégués de Villé, qui soutiennent la politique industrielle de compétence intercommunale, arrêtent d'affirmer l'inverse de ce qu'ils soutiennent à la comcom au Conseil Municipal ! Le "Tout va très bien Madame la Marquise" à la comcom, devient "une augmentation des bénéficiaires de minima sociaux dans le canton" au Conseil Municipal ! Et les mêmes délégués osent affirmer que la solution passe pour ces bénéficiaires "d'un statut d'assistés à un statut de consommateur." En fait on panse des plaies qu'on a soi-même provoquées par une forme de démagogie déplacée. Avec quel fric ?
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