Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
27 novembre 2007

Non à la suppression du Conseil des Prudhommes de Sélestat

v_sunless_mod1

Le gouvernement poursuit sa refonte de la carte judiciaire avec la disparition programmée de 63 des 271 conseils de prud'hommes. Les prud'hommes ne faisaient pas partie des annonces de suppressions qui comprenaient 23 suppressions de tribunaux de grande instance (TGI) sur 181 et 176 des 473 tribunaux d'instance (TI). En Alsace, 4 conseils sont concernés : Molsheim, Guebwiller, Altkirch et Sélestat ! Une fois de plus on va toucher au service public de proximité ! Et au lieu de simplifier la carte judiciaire, on va la compliquer ! En effet, certains dossiers seraient dorénavant traités à Colmar, pourraient revenir devant le Tribunal d'Instance de Sélestat, pour retourner en appel à Colmar ! de quoi se perdre dans un labyrinthe ! Les durées de traitement des dossiers seraient accrus, alors bonjour ... pour les salariés qui attendent le règlement de leurs indemnités (Assedic, etc...). De quoi vivront-ils ? Alors, NON aux suppressions des tribunaux de proximité, NON à la suppression du Conseil de Prudhommes de Sélestat !

A lire : alsace2011prudhommes , dna2011prudhommes et herth2011prudhommes

Publicité
26 novembre 2007

Congrès des maires

congres

Le congrès du centenaire des Maires de France a eu lieu dans la semaine qui vient de se terminer. La France a 36.000 communes, 14.000 maires sont venus ! Nombreux sont les maires ruraux, qui ont pu écouter, discuter, échanger. Voici les réflexions de l'un d'eux, Michel MOINE, maire d'Aubusson :

"Le congrès des maires auquel j'assiste est particulier à plusieurs égards. Il est celui du centenaire de notre association, créée à l'époque par le maire de Nantes. Le premier congrès avait réuni 48 maires sur deux thèmes: les libertés locales et la fiscalité communale, alors que venaient d'être abolis les octrois. Cent ans après, ces deux thématiques sont toujours au coeur des préocupations des élus municipaux, et ont largement été évoquées hier dans les premiers débats de congrès. Notre 90e congrès, celui du centenaire donc, est intitulé " Maires et citoyens: construire ensemble" et pose comme question: "Que peuvent légitimement attendre les citoyens de leur maire ? Est-il en mesure compte tenu de ces pouvoirs et de ses moyens, d'y répondre ?"

Dans le premier débat de la journée d'hier, consacré aux "territoires ruraux: nouvelles chances, nouveaux défis", je suis intervenu pour en souligner la duplicité. En effet, je vois bien les nouveaux défis qui nous attendent, désertification rurale en matière de services publics ou en matière médicale par exemple. Ce déménagement du territoire n'est pas de nature à favoriser le développement économique des secteurs ruraux, et je ne suis pas sûr que les TIC représentent une solution universelle à tous les services qu'on nous retire.

Il est d'ailleurs assez frappant d'entendre la logique des "déménageurs": le tribunal ? Mais vous n'y allez pas tous les jours ! Le directeur départemental de la Poste ? Mais qu'est-ce que celà peut bien vous faire, c'est le facteur qui compte ! Les trésoreries ? Vous avez internet ! Les lignes et les gares de chemins de fer secondaires ? Mais à quoi servent-elles ? Les hopitaux ruraux? Ils sont trop petits !

Et à chaque fois, on nous demande pourquoi nous nous battons pour garder, développer ou moderniser ces équipements ou services...

La réponse est pourtant simple: si nous voulons rester attractifs pour les entreprises ou les familles, il faut que l'offre soit complète, il faut que la vie y soit possible sans le sentiment de vivre dans un désert.

Alors, on nous oppose la sacro-sainte logique comptable: celà coûte cher, ce n'est pas rentable. Mais combien coûtera la disparition du monde rural ?

Comme l'a souligné un collègue maire, plutôt que de nouvelles chances, c'est plutôt de nouvelles malchances dont il faut parler pour le monde rural.

L'autre caractéristique de ce congrès, c'est la venue hier après-midi du Président de la république. Nicolas Sarkozy était accompagné de seize ministres, assis sur scène bien sagement en rang d'oignons. Il y aura d'ailleurs une forte présence ministérielle dans les débats de ces trois jours, ce qui est d'usage.

Sauf dans un. Oui, vous l'avez compris, il n'y avait pas un seul membre du gouvernement présent pour évoquer la problématique du monde rural."

25 novembre 2007

Le sourire du dimanche

Le mobilier urbain de la requalification urbaine

19341642_p

23 novembre 2007

Logements sociaux : une vieille histoire

photosA350_011Notre vallée a vu le développement industriel lié au textile dès la fin de la 1ère guerre mondiale. Les patrons ont fait construire d'abord des cités pour leurs ouvriers (rue de Neuve-Eglise, rue de Breitenau essentiellement). Ces cités, réservées aux ouvriers des F.T.V., comportaient des maisons bi-familles ou des appartements à loyers bas, déduits directement du salaire des ouvriers. Ce système a perduré à Villé, mais aussi dans les villages (Fouchy, Lalaye, Maisonsgoutte, etc...) jusqu'aux crises du textile commencées en 1956. Mais encore en 1970, un ouvrier des FTV pouvait obtenir un logement dans ces cités à 150 F de loyer mensuel, alors que le loyer moyen en ville pour un 4/5 pièces équivalent tournait autour de 1.200 à 1.500 F. Autant dire qu'il était pratiquement impossible à un ouvrier de se loger au centre-ville (les salaires mensuels dans les années 60 / 70 pour un ouvrier se situaient autour de 2.500 F/mois). Avec la disparition des FTV, les maisons de la "cité" ont toutes été rachetées par des particuliers. Les loyers élevés du bourg-centre ont entraîné une désertification du centre-ville, et il a fallu se lancer dans la construction de nouveaux logements sociaux (rue Sulzacker à Villé, Bassemberg, Steige, etc...) permettant aux jeunes couples surtout de trouver à se loger à un tarif abordable. L'emploi souvent retrouvé en dehors de la vallée (52 % des actifs travaillent en dehors de la vallée - chiffre donné dans l'étude "Hommes & Territoires") fragilise encore plus le budget familial par les frais de transport engendrés. D'où l'urgence ... Il est vrai quephotosA350_009 la prolongation de la fermeture systématique d'emplois risque d'ici quelques années de poser le problème en termes de départ définitif d'une population active. Les logements sociaux ne doivent pas être des logements "à minima". Chacun a le droit d'être logé dans des conditions correctes. Les problèmes qui surgissent ne sont, contrairement à ce que l'on laisse souvent sous-entendre, non pas des problèmes de délinquance, de drogue ou de voisinage, mais d'inconvénients pour les locataires eux-mêmes. Un exemple : les enfants de la rue Sulzacker font ainsi tous les jours 7 à 8 km de marche à pied (4 x 2 km) pour se rendre à l'école : voilà un problème qui n'a jamais été pris en compte. Et pourtant qui devrait être facile à résoudre en leur mettant à disposition un des nombreux bus qui passent à proximité ! Mais veut-on s'y intéresser ?  De façon plus générale, l'éloignement du bourg-centre représente aussi un handicap économique auquel personne n'avait pensé il y a 20 breitenauans. Aujourd'hui, malheureusement, si l'on est conscient de la nécessité de logements sociaux, on réfléchit non pas en qualité de vie pour ses futurs habitants, mais en économie de projets, en nuisances pour les riverains, ou pire, en termes de spéculation et en éventuel impact sur les loyers du privé. Quant au repeuplement du bourg-centre, il faudra certainement passer par des aides à la réhabilitation accompagnées de conventionnement entraînant la limitation de certains loyers pratiqués. Sans compter que pour éviter de faire d'une grande partie de la population des "aidés", le meilleur moyen serait de revenir à plus d'emploi dans la vallée. On n'en est malheureusement pas là.

21 novembre 2007

Encore un endettement !

johnLe 2 octobre, j'avais déjà dénoncé l'ouverture systématique de lignes de crédit pour pallier aux défaillances de l'Etat en matière de subventions promises, mais arrivant tardivement. Alors que le mois dernier, le maire avait demandé une ouverture de crédit de 200.000 €, voilà que ce mois il nous faut une rallonge de 300.000 € ! 500.000 € en 6 semaines, où va-t-on ? Combien le mois prochain ? Nous sommes en pleine méthode "revolving" ! On sait que chez les privés ça finit souvent à la commission de surendettement ! Pour une commune comme Villé, cela risque de se traduire par des augmentations conséquentes des impôts locaux ! J'ai proposé à Monsieur le Maire, qui se rend cette semaine à l'AG de l'association des maires de France de signer une motion demandant à l'Etat, mauvais payeur, de rembourser la TVA dans l'année, et non avec deux ou trois ans de retard. Je suis persuadé, que notre maire saura répercuter cette doléance partagée par plus de 30.000 maires de France !

A revoir : http://jboehler.canalblog.com/archives/2007/10/05/index.html

Communiqué envoyé ce jour à la presse : emprunts2111

Publicité
20 novembre 2007

Pays de Bade : Le bioéthanol arrive

Decors_BioethanolLa "Freiburger Mineralölunternehmen Extrol" a ouvert aujourdhui sa première station de carburant au bioéthanol. Pour 1 € le litre, ce carburant biologique obtenu à partir de betteraves et de céréales est disponible à Fribourg-en-Brisgau. Les prochaines stations verront leur ouverture à Bahlingen, Lörrach et Offenbourg. En Allemagne, l'absence de taxe sur le biodiesel a dopé la production de ce carburant de 60% entre 2004 et 2005.

fabrication_bioethanol

19 novembre 2007

Réunion du conseil municipal

marianne1La réunion du Conseil Munipal, prévue initialement, mardi, 13 novembre, aura lieu finalement ce soir, lundi, 19 novembre à 20h30.

Ordre du jour :

1) Compte-rendu des commissions communales.

2) Demande de subvention de l'Ecole Primaire pour projet pédagogique.

3) Tarif marché et cimetière pour l'année 2008.

4) Renouvellement du contrat de déneigement.

5) Renouvellement du contrat SAVA.

6) Décision modificative n° 2/07.

7) Réalisation d'un emprunt.

8) Gestion du personnel - fixation des ratios promus-promouvables.

9) Information sur le projet de logements rue d'Albé.

10) Communications du maire.

11) Divers.

La séance est ouverte au public, tous les citoyens peuvent y assister.

18 novembre 2007

Le sourire du dimanche

Pourquoi la TNT ne marche pas chez nous ?

18445904_p

17 novembre 2007

Subvention du Conseil Général

m_villeLe Conseil Général du Bas-Rhin vient de délibérer, dans le cadre des subventions aux équipements socio-éducatifs, d'une aide accordée pour la création de la salle d'animation en extension de l'école primaire. Coût de l'opération : 100.516 €. Aide octroyée : 20 %, soit 20.103 €.

16 novembre 2007

L'Europe des chemins de fer

assautLa "Deutsche Bahn" face à la plus grande grève de son histoire !

La grève des conducteurs de locomotives est reconduite régulièment depuis le 2 juillet, ce qui est inédit en Allemagne. Leur syndicat annonce une nouvelle grève de mardi à samedi matin à 2h00. La DB va mettre en place un plan d'urgence : 1/3 des trains de grande liaison circuleront, mais seulement 1/10 des trains régionaux. La direction refuse toujours d'avancer de nouvelles propositions : revendication des salariés : + 30 % d'augmentation. Dernière proposition de la direction : + 5 %. Les cheminots allemands sont en lutte pour gagner plus ! Et pendant ce temps, les grévistes français réclament le simple maintien de leurs droits et sont accusés de tous les maux au bout de deux jours !

A revoir : http://jboehler.canalblog.com/archives/2007/07/10/5571983.html

Publicité
1 2 > >>
Publicité
Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
Derniers commentaires
Archives
Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
Visiteurs
Depuis la création 2 248 969
Publicité