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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
10 septembre 2018

Massacre d’éléphants sans précédent au Botswana

Les braconniers ont tué au moins 87 éléphants au cours des derniers mois au Botswana, alerte l’organisme de protection de la nature "Elephants Without Borders". Les carcasses d’éléphants ont été repérées autour du delta de l’Okavango, site du patrimoine mondial de l’UNESCO, dans le district de Ngamiland au Botswana, a indiqué l’organisation sur sa page Facebook.

elephants

Michael Chase, directeur de l’association Elephants Without Borders, a déclaré au New York Times qu’il avait dénombré 48 éléphants d’Afrique morts (Loxodonta africana) lors d’un survol aérien en août, dénonçant une frénésie de braconnage. « Nous avons commencé le sondage le 10 juillet et nous avons dénombré 90 carcasses d’éléphants depuis le début de l’enquête », a déclaré Chase à l’Agence France-Presse (AFP). « Chaque jour, nous comptons des nouveaux éléphants morts ».
Tous les quatre ans, Elephants Without Borders et le gouvernement du Botswana mènent conjointement des relevés aériens, lors de la saison sèche, sur la population d’éléphants et d’autres espèces sauvages dans le pays. Cette année, le gouvernement du Botswana a de nouveau chargé l’organisation de mener une enquête aérienne dans le nord du pays, couvrant le district de Chobe, Okavango, Ngamiland et North Central. Étant donné que le relevé aérien actuel n’est que mi-parcours, Chase et d’autres défenseurs de l’environnement craignent que le nombre final d’éléphants braconnés soit beaucoup plus élevé. Le gouvernement du Botswana a cependant réfuté les affirmations de l’ONG et a qualifié les chiffres de «non fondés» dans un communiqué publié sur Twitter. «À aucun moment au cours des derniers mois ou récemment, 87 ou 90 éléphants n’ont été tués au cours d’un incident dans n’importe quel endroit du Botswana», indique le communiqué.
Le gouvernement a ajouté que Elephants Without Borders avait déclaré avoir dénombré 53 carcasses d’éléphants au cours de son enquête. « Sur les 53 carcasses mentionnées, une mission de vérification entre juillet et août a établi que la majorité n’était pas braconnée mais plutôt morte de causes naturelles ».
Chase maintient ses chiffres. « Je suis un scientifique objectif, sans agenda politique. Je suis triste que notre gouvernement ait réagi de cette façon. » Il précise qu’il y a un emplacement GPS pour chacune des 87 carcasses et que plusieurs témoins les ont vu. Chaque vol a quatre personnes, dont un employé du gouvernement, et les enregistrements vocaux des vols confirmeront ces résultats, explique Chase.
Le Botswana compte environ 130 000 éléphants et est considéré comme le dernier bastion des éléphants en Afrique. (selon "Afrik.com")

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9 septembre 2018

Rentrée: Des étudiants comoriens privés de visa pour leurs études

  • La France refuse de délivrer des visas aux ressortissants comoriens, sauf pour des raisons médicales.
  • Environ 300 étudiants qui souhaitaient poursuivre leurs études en France métropolitaine, se retrouvent bloqués.
  • Said Ahamada, député LREM des quartiers Nord de Marseille et Comorien d’origine, a demandé la levée de cette suspension.

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« C’est très compliqué de parler avec des étudiants car ils ont peur de s’exprimer. » Voici dans quelle situation se retrouvent environ 300 étudiants originaires des Comores. L'ambassade de France aux Comores a suspendu jusqu’à nouvel ordre la délivrance de tous les visas demandés par les ressortissants comoriens.
Aucune raison officielle n’a été donnée, même si les questions de migrations semblent en être la cause. Dès lors, impossible pour ces 300 étudiants d’obtenir un visa pour venir étudier en France selon les accords convenus entre les gouvernements comorien et français.
« Les étudiants ne veulent pas trop s’exprimer, ils ont peur de parler. Ils ont peur des réactions et de ne pas obtenir de visas », explique une membre du collectif des étudiants étrangers à Mayotte, qui préfère garde l’anonymat. Même s’ils sont acceptés dans une université ou dans une école, impossible pour eux d’obtenir le sésame qui leur permettra de venir en métropole. « Pour les étudiants Comoriens il n’y a aucune solution. Ni d’étudier en France métropolitaine, ni à Mayotte », précise-t-elle.

Avec son collectif, ils ont bien tenté de trouver des solutions, en vain. «Nous avons envoyé des mails à la préfecture pour avoir des audiences mais nous n’avons jamais eu de contacts. Nous avons envoyé une lettre au préfet, nous avons parlé avec le conseiller du ministre mais rien n’a changé », regrette la militante. « La situation est assez complexe, confie Anli, représentant d’une association d’étudiants Mahorais. On bloque des étudiants, qui sont en dehors de toutes considérations politiques, alors qu’ils sont en droit de poursuivre leurs études et de se construire un avenir. »

Pour toutes ces raisons, Saïd Ahamada, député LREM des quartiers Nord et Comorien d’origine, a appelé à la levée de la suspension des visas étudiants pour les Comores, dans un communiqué de presse. Il s’agit d’un contentieux entre la France et les Comores sur les clandestins au départ de Mayotte. Derrière cette problématique, pointent d’autres considérations culturelles et sécuritaires. Faute de pouvoir étudier en France, les étudiants pourraient aller ailleurs et rejoindre des pays arabes ou des thèses radicales circulent. « Mon communiqué vise à enfoncer le clou pour ceux qui hésiteraient encore. Mais je suis optimiste quant à l’issu de cette histoire », confie Saïd Ahamada. (selon AFP)

8 septembre 2018

Semino Rossi

Der große Semino Rossi Abend (01.06.2018)

7 septembre 2018

Réunions publiques reportées !

Le PLUi n'est pas prêt ! A avoir suivi la réunion du conseil municipal de Villé réservée à ce seul sujet, rien d'étonnant. Il risque même de ne pas l'être avant la Saint-Glinglin. J'avais promis d'aller à cette réunion où le maire de Villé ne pourra pas me couper la parole. J'attends avec impatience la nouvelle date.(ci-dessous : annonce dans la presse - DNA du 6/9/2018)

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6 septembre 2018

À Chemnitz, un concert de punk rock contre l’extrême droite

65000 manifestants au concert contre le racisme et la xénophobie

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Le “Journal de Saxe” est un quotidien régional basé à Dresde. Lancé en 1946, après la guerre, il s’étend sur tout le Land de Saxe avec une vingtaine de rédactions locales. Jusqu’en 1990, le journal était présenté comme l’organe du SED, le parti communiste de RDA, dans la région. En 1991, après la chute du Mur et la réunification, le titre a été racheté et privatisé. Sur son site, il propose des articles en libre accès ainsi que des contenus réservés aux abonnés. En 2014, ces derniers représentaient plus de 92% du lectorat.Plusieurs groupes de rock, dont les vétérans du groupe punk Die Toten Hosen, se sont succédé sur la scène montée à la hâte sur la place Karl-Marx. “Avec ce concert, les musiciens ont voulu envoyer un signal fort contre le racisme et la xénophobie”, écrit le quotidien avant d’ajouter que “deux rassemblements contre la tenue de cet événement ont été interdits par la ville”.

“Des dizaines de milliers de personnes affluent au concert contre l’extrême droite à Chemnitz”, titre le quotidien régional, ce mardi 4 septembre. Selon les estimations, ils étaient entre 50 000 et 70 000 à répondre à l’appel #WirSindMehr (“Nous sommes plus nombreux”) lancé sur les réseaux sociaux en riposte aux manifestations de l’extrême droite, qui se sont multipliées ces derniers jours dans le Land de Saxe.

Bien que gratuit, le “minifestival” a récolté des dons en marge des concerts. Les organisateurs ont fait savoir que la moitié des donations serait reversée à la famille de la victime morte le 26 août à la suite d’une altercation qui a entraîné la mise en détention provisoire de deux suspects, un Irakien et un Syrien. L’autre moitié sera destinée à des initiatives citoyennes et à des associations locales.

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5 septembre 2018

Pistes cyclables dans la vallée de Villé

Convocations à retardement pour un collectif trié sur le volet ?

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Lors d'une AG réunissant 120 personnes au mois de juin, un "collectif" s'était engagé à réunir pendant l'été "toutes les bonnes volontés" pour faire avancer le dossier des pistes cyclables, dossier confié au niveau de la comcom au maire de Villé, qui ne progressait guère. Pendant tout l'été j'ai attendu les invitations aux réunions de travail auxquelles je m'étais inscrit. Surtout, qu'en AG, mon intervention avait été particulièrement applaudie, quand bien même un dirigeant avait tenté de me couper la parole. Et voilà que mardi, 4 septembre à 18h33 je reçois un mail d'invitation à une réunion finale fixée le même jour à Maisonsgoutte à 19h30 ! Méthode bien valdevilloise pour éliminer des réunions ceux qu'on ne souhaite pas y voir, tout en prétendant les avoir invités. Un simple couac ? Il y a longtemps que je n'y crois plus. Quant à faire avancer un dossier avec quelques bien-pensants triés sur le volet, laissez-moi rire !

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4 septembre 2018

Maroc : quand le roi se mêle de justice ?

Mohammed VI derrière le retrait de l’avocat Dupont-Moretti dans l’affaire du chanteur Saâd Lamjarred ?

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Le célèbre ténor du barreau français, Maître Éric Dupont-Moretti ne sera désormais plus en charge de la Défense de Saâd Lamjarred, le chanteur marocain mis en examen en France dans plusieurs affaires de viols et de violences. Un coup dur pour la vedette marocaine qui peut être interprété comme l’abandon de son soutien par le roi Mohammed VI, qui lui avait pourtant proposé de faire appel à Dupont-Moretti.

Eric Dupont-Moretti n’est plus l’avocat de Saad Lamjarred, le chanteur marocain inculpé pour un viol dans la nuit du 25 au 26 août 2018 dans la ville de Saint-Tropez. Dans une déclaration au journal marocain Le360,  Eric Dupond-Moretti a confirmé ne plus s’occuper du chanteur marocain, mais sans préciser les raisons de son retrait.

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On sait cependant que le ténor du barreau français est aussi l’avocat de Mohammed VI et qu’il est donc au service du roi du Maroc et que c'est le roi en personne qui avait proposé les services de Dupont-Moretti au chanteur. Il s'était même proposé pour payer les frais et honoraires. L'avocat était connu pour défendre des personnalités d'origine maghrébine, telles le footballeur Karim Benzema.

Son retrait du dossier s’apparente donc à un lâchage de Saad Lamjarred par le Palais, et à une interférence du pouvoir politique dans une affaire relevant de la justice française. Très curieusement, on n'entend ni Macron, ni la ministre de la justice protester contre cette ingérence d'un souverain étranger dans une affaire d'une justice qui se veut indépendante de tout pouvoir politique.

On rappellera qu’en octobre 2016, le chanteur avait été mis en examen et écroué à Paris pour viol aggravé et violences volontaires aggravées. A la veille d’un concert qu’il devait donner, une jeune femme de 20 ans avait porté plainte contre lui, affirmant qu’il l’avait agressée dans une chambre d’hôtel. Saad Lamjarred avait été remis en liberté et placé sous bracelet électronique, à la suite d’une décision de la cour d’appel de Paris le 13 avril 2017, alors qu’il avait comme conseils Maîtres Eric Dupont-Moretti et Jean-Marc Fedida.

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3 septembre 2018

Les raisons des matches de Mackenheim à Villé

"Rue 89" présente l'audience à la commission de discipline de la LAFA (Ligue d'Alsace de Football-Association)

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2 septembre 2018

Le club de Mackenheim exilé à Villé

La saison de football a repris sans l'AS Villé 2010 à court d'effectif une grande partie des joueurs ayant émigré sous d'autres cieux. Pourtant, une équipe jouera sur le magnifique stade municipal du bourg-centre, l'AS Mackenheim, un club du Ried situé à près de 30 km de Villé. Que s'est-il donc passé ?

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mackenheim1Le match qui opposait Mackenheim et Benfeld, le dimanche 6 mai, a été interrompu par l'agression raciste de trois joueurs noirs du club visiteur. A voir ci-dessous.

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Le résultat ne s'est pas fait attendre : des sanctions sportives par la Ligue d'Alsace de Football envers les joueurs, mais aussi envers le club de Mackenheim dont le terrain est interdit pour quatre rencontres de championnat, et qui doit s'exiler pour jouer ses matches à domicile à plus de 30 km de leur village.

Le club a d'ailleurs eu du mal à trouver des installations de repli. Breitenbach, un moment sollicité, a finalement refusé l'accueil, ce que le maire de Villé a accepté sans retenue et sans consultation, semble-t-il, de quiconque dans sa municipalité. Il est vrai qu'à Villé, l'Etat c'est lui.

1 septembre 2018

Afrique : le business du terrorisme

Des chefs militaires comblés !

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C’est un des paradoxes créés par la lutte contre le terrorisme en Afrique : aujourd’hui sur ce continent, il vaut mieux être ministre de l’intérieur ou de la défense que titulaire du portefeuille des finances. Ce dernier s’arrache les cheveux chaque fin de mois pour trouver l’argent nécessaire au paiement des salaires, des bourses, des fournisseurs de l’Etat alors que ses collègues de l’intérieur et de la défense voient leurs budgets augmenter sans cesse, au nom de la lutte contre le terrorisme.

Mais, ils voient surtout, non sans délectation, les différents mécanismes de contrôle des deniers publics renoncer, les uns après les autres, à leurs prérogatives. « Dans ce contexte de guerre contre le terrorisme, oser demander des comptes au ministre de l’Intérieur ou de la Défense est perçu, au mieux, comme un acte antipatriotique. Si vous vous y aventurez, vous pouvez être accusé de soutien au terrorisme », résume un député d’un pays sahélien ouest-africain.

Le Nigéria

Ainsi au Nigéria, les ressources domestiques et les aides extérieures affectées à la lutte contre la menace terroristes sont gérées dans la plus grande opacité. Sambo Dasuki, ancien conseiller à la sécurité nationale du président Goodluck Jonathan, est accusé d’avoir détourné 4,5 milliards de dollars destinés à la lutte contre le groupe terroriste Boko Haram. Après réévaluation, les sommes détournées pourraient atteindre près de 13 milliards de dollars.

Le Mali

Après le Nigéria, le Mali….Selon une enquête du parti pour la renaissance nationale (PARENA, opposition), 42 véhicules 4X4 acquis pour le compte des patrouilles mixtes forces armées maliennes (FAMA)/Groupes armés signataires de l’accord d’Alger ont été facturés à plus de 2 milliards 300 millions (environ 3,5 millions d’euros) soit près de 50 millions (76 000 euros) de francs CFA l’unité. Mis en cause dans le dossier, Tiéman Coulibaly, alors ministre de la défense, a été brièvement écarté du gouvernement. Il est y revenu moins de trois mois plus tard au portefeuille des Domaines de l’Etat et des affaires foncières, avant d’accéder au prestigieux poste de ministre des Affaires. Cette prime à l’impunité n’a rien de surprenant au regard de sa proximité avérée avec Karim Keita, président de la Commission défense à l’assemblée nationale malienne, mais surtout fils du président malien Ibrahim Boubacar Keita (IBK).

Le Niger

Chaque semaine, 700 millions de francs CFA (près d’1,7 million d’euros) sortent du trésor public nigérien pour être affectés aux patrouilles urbaines de sécurisation des grandes villes du pays, notamment de Niamey, la capitale.

L’ancien ministre nigérien de la défense, Mahamadou Karidjo, aujourd’hui titulaire du portefeuille des Transports, était devenu un des hommes les plus riches du pays. Il avait fait acheter à son pays des avions de chasse Sukoï, bien que leur utilité dans la lutte contre le terrorisme paraissait discutable pour les spécialistes. En réalité, toute une ingénierie du détournement et de l’enrichissement illicite a été développée dans les Etats touchés par le terrorisme, à travers le paiement des rétro-commissions par les sociétés occidentales, à priori au-dessus de tout soupçon, mais aussi grâce à la surfacturation, la passation des marchés de gré à gré ainsi que des commandes fictives. Une économie de la guerre contre le terrorisme s’est ainsi créée avec ses agents, ses intermédiaires, ses donneurs d’ordre.

Ayant vu, la tutelle politique se sucrer, la hiérarchie militaire s’est elle aussi engouffrée dans la brèche. Les généraux et autres officiers affectés dans les régions concernées par la lutte contre le terrorisme se mettent plein la poche. Ils rognent sur les crédits affectés à l’achat du carburant, à l’intendance, aux déplacements du personnel ou à l’entretien du matériel roulant.

L’ancien chef d’état-major général de l’armée nigériane Alex Badeh est accusé d’avoir détourné pas moins de 19 millions de dollars affectés à la lutte contre Boko Haram.

Une manne inespérée

Et comme un effet de contagion, les commandants locaux reprennent à leur compte les pratiques déviantes du haut commandement. Dans les villes situées sur la ligne de front au Mali, au Tchad, au Nigeria, au Niger, au Burkina Faso et en Mauritanie, des chefs militaires devenus de véritables prédateurs n’hésitent pas à trouver des petites combines pour gagner de l’argent. Ils revendent une partie du carburant qu’ils reçoivent, d’autres achètent des équipements locaux bas de gamme pour leurs casernes, tandis que d’autres encore gonflent les frais de déplacement et multiplient les missions.

La troupe, quant à elle, témoin directe de ces agissements, hésite à se battre contre les terroristes. (selon "Mondafrique")

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