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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
19 août 2011

Libye : Obama écarte Sarkozy des négociations à Djerba

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Un point de vue différent de nos médias nationales !

Depuis plusieurs semaines, Obama mène directement des négociations avec Kadhafi pour régler l’affaire Libyenne, sans juger utile d’informer ses alliés de la rapidité de son revirement, ni de sa nouvelle stratégie. La délégation US est conduite par l’assistant de la secrétaire d’État pour le Proche-Orient, Jeffrey Feltman. Elle a rencontré trés longuement les diverses parties libyennes à Tunis et le résultat a donné les négociations qui ont lieu à Djerba en ce moment. Contrairement à ce qu’a raconté toute la presse, les forces de Moammar Kadhafi ont repoussé lundi les rebelles du centre de la ville stratégique de Zaouïa lors de violents combats, pour tenter d’empêcher l’opposition de conforter sa progression vers Tripoli, à une cinquantaine de kilomètres à l’est, après six mois de conflit. Obama estime que la guerre est perdue et qu’il convient de prévoir une solution de rechange, il a donc favorisé la réunion de Djerba d’où il a exclu Sarkozy et Cameron. L’ex-ministre jordanien des Affaires étrangères Abdul Ilah al-Khatib, envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, est arrivé lundi à Tunis pour se joindre aux pourparlers sur l’avenir de la Libye, qui se tiennent en Tunisie, a constaté un journaliste de l’AFP. Abdul Ilah al-Khatib a déclaré être venu en Tunisie pour se joindre aux pourparlers engagés entre des responsables du régime de Mouammar Kadhafi et de la rébellion. Ces négociations se dérouleront à Tunis, a précisé le responsable. Selon son entourage, un hôtel de la banlieue nord de la capitale pourrait les accueillir. L’émissaire de l’ONU a été reçu à son arrivée à l’aéroport de Tunis-Carthage par le secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères de Tunisie Radhouane Rouissi et devait rencontrer aussitôt le Premier ministre de transition tunisien Béji Caïd Essebsi. Des pourparlers ont par ailleurs commencé dans la nuit de dimanche à lundi à Djerba (sud) entre responsables loyaux au colonel Kadhafi et des représentants du Conseil national de transition (CNT) libyen. Un émissaire du président du Venezuela Hugo Chavez, dont le nom n’a pas été précisé, participe aux pourparlers de Djerba, selon une source tunisienne proche des négociations. (San Finna, portail du Burkina Faso)

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18 août 2011

"JUUNE" à Dambach-la-Ville

fete_mus_2_1_Comme tous les lundis de l’été les animations démarrent dès 17h aux remparts et pour la visite guidée de la vieille ville également : 17h départ devant l’hôtel de Ville. En fin de Marché vers 18H30  le concert aura  lieu dans les anciens remparts. Et l’animation musicale du lundi 22 Août sera assurée par la jeune chanteuse

"JUUNE"

Elle s’accompagne à la guitare et sera entourée au piano par Jean-Jacques RENAUDET, Giada PASINI à la guitare, Matthieu RENAUDET à la basse et Samuel KLEIN à la batterie. Le concert sera l’occasion de présenter les chansons de l’album mais aussi d’interpréter quelques reprises, notamment d’Avril LAVIGNE et de diverses chansons françaises.

 L’entrée est gratuite pour l’ensemble des prestations !

Les organisateurs de "Damb'arts"

17 août 2011

L'univers (im)pitoyable de Dallas-Albé a son J.R. local

Dallas_le_retour_image_article_paysage_new"Antoine, tu fus le détonateur et la bouée de sauvetage du vignoble d'Albé. Tes admirateurs le savent mieux que les initiateurs du sentier  du patrimoine du vignoble de montagne, où ton nom a été occulté par les nuls. Un véritable hommage t'est dû : un nouveau panneau sur le circuit éco-tourisme pourrait retracer le marathon administratif que tu as couru pour la sauvegarde de la précieuse appartenance AOC vin d'Alsace, le seul cas du canton de Villé. Merci pour ton action digne du gotha des grands élus cantonaux de jadis. Familles attristées, recevez nos condoléances sincères de Triembach-au-Val, commune malchanceuse dans ce domaine." Signé J.R.

Cet hommage, en forme d'oraison funèbre telle qu'elle est souvent pratiquée chez nos amis yankees, digne de Bossuet, se retrouve rarement dans les produits du terroir de notre vallée, et surtout pas dans les avis mortuaires du carnet du jour de certains quotidiens. Mais enfin, l'exception confirme la règle. En tous cas, cette publication a fait réagir G.B. un producteur viticole d'Albé : 

"Je viens de rentrer d'une petite semaine de congés et j'ai vu l'annonce du décès d'Antoine de même que l'hommage que lui porte le J.R. de Triembach. Autant je trouve que ce JR est un peu souvent comme beaucoup de gens qui parlent beaucoup dans la vallée mais qui ne sont que des autruches, autant je ne peux que lui donner raison quant à sa position rendue publique à travers son hommage à Antoine. Le terme "nul" qu'il emploie est léger pour définir la politique viticole à Albé.

J'en sais quelque chose et cela rendait malade Antoine d'être entouré de gens qui n'en ont rien à cirer, sauf pour troquer des sous contre des kilos de raisins, je cite ! Je n'ai pas fais de commentaire à l'article de ce blog parlant de la statue viticole que la municipalité d'Albé a fait édifier, mais aujourd'hui j'en profite quand même pour donner quelques vérités. Si Albé n'a jamais su évoluer avec sa notoriété viticole, et on n'est pas sorti de l'auberge avec la direction viticole actuelle, ce n'est pas pour rien et Antoine le savait mieux que quiconque, c'est encore une fois à cause de leur nombrilisme.

Il faut être né là bas, sinon tu ne vaux rien ! Des exemples ?

L'inauguration du symbole représentant le rayonnement de la viticulture d'Albé s'est faite sans même inviter les principaux concernés: les viticulteurs (j'attends encore aujourd'hui et j'aurais volontiers fourni gratuitement des bouteilles).Notre point de vente à Albé, la "Caverne à Dédé" ? Après 3 ans d'ouverture et la visite de centaines de touristes et de locaux, la municipalité, malgré plusieurs invitations n'y a jamais mis les pieds! véridique !

A part "honteux" je ne trouve aucun autre terme qui pourrait définir ce comportement indigne de la part d'un élu ? Mais j'oubliais, André aussi n'est pas originaire d'Albé, donc pas nécessaire de le reconnaitre, même s'il a été élu au conseil municipal par le peuple ! De même, pour nos 30 ans d'exploitation de vignes à Albé, nous avons invité nos clients pour une découverte du vignoble et du musée d'Albé avec invitation au maire, même pas d'excuse pour expliquer son indifférence .......et pourtant c'était aussi l'anniversaire de nos 30 ans de paiement de taxes foncières à Albé !!!! Ceci a sans doute été oublié ou alors les euros dambachois sont moins chers que ceux d'Albé? 

Autre exemple lors d'une fête du village à Albé l'an dernier, l'association organisatrice a voulu bien faire en commandant un peu de vin à divers vignerons exploitant à Albé. Résultat : le jour de la fête, nos vins ont été cachés par la concurrence pour qu'ils ne soient pas servis, de peur sans doute que les consommateurs puissent comparer les qualités ? Petit et lamentable... 

Mon plus grand souhait et ceci dans le but de faire la promotion du vignoble d'Albé et de la vallée était d'organiser une foire aux vins et produits du terroir à Villé, ce projet a été étouffé plus vite même que cela m'a pris pour élaborer un programme éloquent pourtant. Pourquoi? je n'en connais pas toutes les ficelles et finalement je n'en ai plus rien à cirer !
Dans 50 ans j'en suis persuadé, Albé sera toujours encore le dernier wagon ....... d'un long convoi qui aura emmené que ceux qui s'ouvrent au monde au détriment des huîtres qui se referment sur elles même. D'autres exemples et des meilleurs, suivront sur simple demande........

G'sundheit à toutes et tous, que vous soyez de la vallée, du Dahl, von Dussa oder vom Ried, dann kanch di draîa wiet da vet, d'r Arsch esch emmer hinda." 

16 août 2011

La crise financière : une histoire d'ânes !

ane_qui_ritUn homme portant cravate se présenta un jour dans un village. Monté sur une caisse, il cria à qui voulait l’entendre qu’il achèterait cash 100 euros l’unité tous les ânes qu’on lui proposerait. Les paysans le trouvaient bien un peu étrange mais son prix était très intéressant et ceux qui topaient avec lui repartaient le portefeuille rebondi, la mine réjouie. Il revint le lendemain et offrit cette fois 150 € par tête, et là encore une grande partie des habitants lui vendirent leurs bêtes. Les jours suivants, il offrit 300 € et ceux qui ne l’avaient pas encore fait vendirent les derniers ânes existants. Constatant qu’il n’en restait plus un seul, il fit savoir qu’il reviendrait les acheter 500 € dans huit jours et il quitta le village.
Le lendemain, il confia à son associé le troupeau qu’il venait d’acheter et l’envoya dans ce même village avec ordre de revendre les bêtes 400 € l’unité. Face à la possibilité de faire un bénéfice de 100 € dès la semaine suivante, tous les villageois rachetèrent leur âne quatre fois le prix qu’ils l’avaient vendu et pour ce faire, tous empruntèrent.

Comme il fallait s’y attendre, les deux hommes d’affaire s’en allèrent prendre des vacances méritées dans un paradis fiscal et tous les villageois se retrouvèrent avec des ânes sans valeur, endettés jusqu’au cou, ruinés.

Les malheureux tentèrent vainement de les revendre pour rembourser leur emprunt. Le cours de l’âne s’effondra. Les animaux furent saisis puis loués à leurs précédents propriétaires par le banquier. Celui-ci pourtant s’en alla pleurer auprès du maire en expliquant que s’il ne rentrait pas dans ses fonds, il serait ruiné lui aussi et devrait exiger le remboursement immédiat de tous les prêts accordés à la commune.

Pour éviter ce désastre, le Maire, au lieu de donner de l’argent aux habitants du village pour qu’ils paient leurs dettes, le donna au banquier, ami intime et premier adjoint, soit dit en passant. Or celui-ci, après avoir rétabli sa trésorerie, ne fit pas pour autant un trait sur les dettes des villageois ni sur celles de la commune et tous se trouvèrent proches du surendettement.

Voyant sa note en passe d’être dégradée et pris à la gorge par les taux d’intérêts, la commune demanda l’aide des communes voisines, mais ces dernières lui répondirent qu’elles ne pouvaient en aucun cas l’aider car elles avaient connu les mêmes infortunes.

Sur les conseils avisés et désintéressés du banquier, toutes décidèrent de réduire leurs dépenses : moins d’argent pour les écoles, pour les programmes sociaux, la voirie, la police municipale... On repoussa l’âge de départ à la retraite, on supprima des postes d’employés communaux, on baissa les salaires et parallèlement on augmenta les impôts. C’était, disait-on, inévitable mais on promit de moraliser ce scandaleux commerce des ânes.

Cette bien triste histoire prend tout son sel, quand on sait que le banquier et les deux escrocs sont frères et vivent ensemble sur une île des Bermudes, achetée à la sueur de leur front. On les appelle les frères Marchés.

Très généreusement, ils ont promis de subventionner la campagne électorale des maires sortants.

Cette histoire n’est toutefois pas finie car on ignore ce que firent les villageois. Et vous, qu’auriez-vous fait à leur place ? Que ferez-vous ? Manifestez nombreux !

Samedi, 15 octobre 2011

Journée internationale des Indignés  !

13 août 2011

Soirée-guinguette

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11 août 2011

Quand la police attaque

Ce matin, The Sun publiait une vidéo qui scandalise la Grande-Bretagne. Sur celle-ci, on peut voir des policiers attaquer des jeunes.

Dans la nuit de mercredi, à Manchester, sept policiers de la brigade antiémeute, se sont rués sur trois jeunes à vélo. Sans aucune forme de procès, ils s’abattent sur les cyclistes avec leurs matraques. Deux d’entre eux réussissent à s’enfuir. Le troisième reste coincé. Plusieurs coups de matraques plus tard, il tombe de son vélo. Il tente de s’échapper mais se fait rattraper par les coups.

( Lu dans "24 heures Suisse")

  

9 août 2011

Bade-Wurtemberg : suppression du français dans les petites classes

48284454_p_590_450Plus de français et parfois plus d'anglais dans les deux plus petites classes pour les élèves du Bade-Würtemberg, c'est en tous cas le plan annoncé par la ministre de la Culture du Land Gabriele Warminski-Leitheusser (SPD) dans une interview au journal "Frankfurter Allgemeine Zeitung". La ministre évoque le peu d'efficacité de l'enseignement des langues à ce niveau, qui peut même entraîner des effets négatifs pour la suite des études. Elle indique cependant qu'aucun calendrier pour la suppression de ces cours n'a encore été fixé. Elle tiendra cependant compte du Conseil des Experts de la Réussite Scolaire. Ce conseil a présenté son rapport final il y a quelques mois : "Les enfants sont dépassés par la précocité de l'enseignement des langues étrangères. Il est important de renforcer avant tout l'apprentissage de l'écriture et des mathématiques." Du côté des parents et des enseignants, on met plutôt en avant les avantages du bilinguisme, mais aussi le manque de moyens surtout en personnel. "Dans certains cas, ce sont des professeurs d'allemand ou de mathématiques qui enseignent les langues étrangères", précise la mère de deux enfants du primaire. La prise en compte de l'efficacité est-elle réelle ? ou une fois de plus, les rapports d'experts cachent-ils des plans d'austérité dont les enfants seront les premières victimes ? 

8 août 2011

ATTAC : des militants empêchés de voyager

visuel_0Trois ans après la première université d'été du mouvement ATTAC à Sarrebrück, les délégations du monde entier se réunissent à nouveau à Fribourg-en-Brisgau du 10 au 14 août. Un seul but à ces universités : construire un avenir commun. Les problèmes du monde entier seront abordés en ateliers : la crise du secteur bancaire qui entraîne le fait que certains s'enrichissent alors que d'autres deviennent toujours plus pauvres, les révolutions dans les pays arabes, les violations des droits humains, etc... Hélas, le monde entier ne sera pas là ! certains délégués d'Afrique de l'Ouest se sont vus refuser leur visa auprès des consulats allemands. Ainsi les responsables d'ATTAC de Côte d'Ivoire et du Togo ne seront pas au rendez-vous. Ils auraient pourtant beaucoup à dire sur les événements ivoiriens et le déroulement des élections dans ces anciennes colonies françaises. Après la Françafrique, voilà la Deutschafrika ?

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6 août 2011

Conseil constitutionnel : pas d'ouverture généralisée des commerces le dimanche en Alsace-Moselle

C'est suite à un recours d'un commerçant de Fénétrange (57) que le Conseil Constitutionnel vient de trancher : en Alsace-Moselle, l'article 146 de la loi du 26/07/1900 est toujours en vigueur ! L'ouverture des magasins le dimanche est interdite, avec une seule dérogation pour le dimanche précédant Noël. Le contexte économique ayant cependant évolué, les commerces peuvent ouvrir jusqu'à 4 dimanches avant Noël sur arrêté du Maire qui est investi d'un pouvoir de police (sauf Strasbourg, Metz ou Mulhouse où c'est le Préfet qui décide). D'autre part, des arrêtés préfectoraux sont venus moduler l'interdiction. Ainsi, l'ouverture des boulangeries, des pâtisseries, des fleuristes (fleurs naturelles), des pharmacies, des débits de tabac, des magasins de journaux, des hôtels-restaurants-cafés, des spectacles, des transports et (sous certaines conditions) des salons de coiffure est autorisée.

dimanche

Questions :

  • Un maire peut-il autoriser l'ouverture d'autres commerces au courant de l'année ? Evidemment non, car il ne peut enfreindre la loi ! Il doit au contraire veiller à son respect ! 
  • Que risque un commerçant qui ouvre malgré l'interdiction ? Il risque au minimum une forte amende en cas de constat et de procédure par les forces de l'ordre. A Fénétrange, les amendes du commerçant "têtu" étaient à chaque fois de 300 €.
  • Cette loi a-t-elle encore un sens ? Ne devrait-elle pas être abrogée ? Cette loi préserve la vie familiale, associative, culturelle et cultuelle. Revenir là-dessus serait une dégradation supplémentaire des droits des salariés. En sus, l'ouverture des commerces le dimanche n'augmente en rien le pouvoir d'achat des consommateurs : ce qu'ils achètent le dimanche, ils ne l'achèteront pas en semaine.

A lire :

  • l'intégralité des mesures concernant l'ouverture des commerces le dimanche :

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  • extrait de presse :

 DNA060811droitlocal  Lalsace060811droitlocal  RL060811fenetrange  


5 août 2011

Revue de presse à propos de l'affaire Tapie-Lagarde

Bernard_Tapie_en_direct_devant_la_commission_des_finances_de_l_assemblee_image_article_paysage_newLa presse française n'hésite pas vendredi, après la décision de la justice d'enquêter sur le rôle joué en 2008 dans l'affaire Tapie/Crédit Lyonnais par Christine Lagarde, à évoquer l'implication de l'Elysée dans le dossier.

La nouvelle directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) "n’ayant jamais fait mystère du peu d’estime qu’elle avait pour Tapie ou du fait qu’elle ne le connaissait ni d’Eve ni d’Adam", écrit Nicolas Demorand dans Libération, "la question du rôle joué par l’Elysée, où l’homme d’affaires a ses entrées, reste entière" et "ressurgira lors de la campagne présidentielle".

"Où trouver la conjonction" dans le fait que l'ancienne ministre de l'Economie soit rappelée à l'ordre par la justice, s'interroge Yves Harté dans Sud-Ouest. "En Nicolas Sarkozy, président de la République, à qui Bernard Tapie fit allégeance publique à la télévision, un soir de mars 2007", affirme-t-il.

Pour Daniel Ruiz de La Montagne, ayant "agi sur ordre, la femme de rigueur apparaîtra désormais comme le valet des oeuvres occultes du chef de l’État", tandis que d'après Jean-Marcel Bouguereau de La République des Pyrénées, "en bon petit soldat, elle a laissé faire".

"La traduction judiciaire de l'affaire Lagarde-Tapie est bien une affaire d'État" estime Dominique Garraud dans La Charente Libre, même si "on peut raisonnablement douter qu'elle puisse aller à son terme avec la mise en examen d'une ancienne ministre devenue star mondiale de la finance".

Quant à Yves Thréard du Figaro, il préfère constater que "lorsqu’elle arrive à Bercy, en 2007, Christine Lagarde hérite donc d’une +patate chaude+. Elle n’en est ni la +cuisinière+ ni l’exécutrice testamentaire".

christine_lagardeD'aucuns reconnaissent qu'avec cette nouvelle affaire, après celle de Dominique Strauss-Kahn, la position de la France à la tête du FMI est une nouvelle fois fragilisée.

Pour François Ernenwein, de La Croix, même si le dossier n'a rien en commun avec celui de DSK, il crée "un climat de soupçon" et "donnera l'impression au monde que, décidément, les responsables français sentent le soufre".

Christine Lagarde est "affaiblie et son mandat à Washington est placé sous une épée de Damoclès" selon Patrick Fluckiger dans L'Alsace et "si l'étau se resserre autour d'elle, dans les années à venir, Christine Lagarde pourrait à son tour constater que la patience des administrateurs du FMI n'est pas illimitée". "Elle a déjà brûlé son joker", ajoute-t-il.

(extrait de "La libre Belgique" du 5/8/2011)

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