C'est organisé par les Machores

dimanche, 25 octobre 2009 à 14 h 30

aux Tanzmatten de Sélestat

avec l'animateur Mario Vogt, Graziano, Jean Goetz, Monique

et le Nockalm Quintett !

Nockalm Quintett - Der Mann nach mir - 2009

Depuis 1976 où la Région Alsace et la DATAR ont inscrit la RN 59 dans leur "schéma d'aménagement du territoire" et projeté un axe économique, sécuritaire et écologique est/ouest à travers le Centre-Alsace, rien n'a bougé ! Malgré la parlotte des élus, on manque toujours d'un plan d'ensemble pour cet axe. D'où la situation inchangée :

• Pas de contournement de Châtenois (on prévoit même déjà un recours au Tribunal Administratif d'Alsace-Nature sur la D.U.P. à venir !)
• Pas de liaison sérieuse Châtenois - Lièpvre !
• Pas de zone industrielle au Danielsrain !
• Un tunnel, modernisé à grands frais, mais inutilisé !

A lire : DNA091009TUNNEL et DNA091009CHATENOIS1

La galerie de sécurité du "nouveau" tunnel de Sainte-Marie aux Mines

La section PS de Sélestat a ouvert son blog et vous trouverez son lien dans la colonne de gauche (ça, c'est normal) sous "sites et blogs politiques". L'un de ses derniers posts concerne la votation à propos de la modification du statut de La Poste et les résultats à Sélestat.

A voir :

http://psselestat.canalblog.com/

En France, personne n'a oublié une certaine phrase dite par Nicolas Sarkozy, ministre de l'Intérieur, lors d'une visite de banlieue : "Je vous débarrasserai de la racaille !". Et voilà que l'UDC (parti d'extrême-droite suisse) réalise un copier/coller à propos des Hauts-Savoyards d'Annemasse, dont un grand nombre d'habitants travaille en Helvétie, et leur attribue le même qualificatif. L'affaire, abondamment relayée dans les médias français, a encore pris de l'ampleur hier. Le maire de la ville, Christian Dupessey, nous a confié qu'il avait décidé de porter plainte contre l'UDC: «Je le fais pour l'honneur des Annemassiens, qui sont tous concernés.» De fait, dans les rues, les passants sont unanimes : la publicité genevoise les a blessés dans leur identité. Un rassemblement contre le racisme antifrontalier est organisé à Genève, aujourd'hui. Il rassemblera des personnalités suisses et françaises. Michel Charrat, président du Groupement transfrontalier, y sera: «J'espère qu'il y aura du monde, observe-t-il. Il ne faut pas laisser des politiciens sans scrupule nous monter les uns contre les autres.»

Affiche antiminaret à Bâle

A Bâle, l'UDC subit un autre camouflet : l’affiche des antiminarets, montrant une femme voilée et des tours de prières poussant sur un drapeau suisse n’aura pas droit de cité dans l’espace public bâlois. «Elle est en infraction avec le paragraphe 7 de notre règlement sur l’affichage», note le Département des constructions. Celui-ci interdit toute campagne «à contenu raciste ou discriminatoire». Le responsable UDC menace la ville de Bâle et les autres villes qui prendraient le même arrêté d'interdiction, de "se livrer à l'affichage sauvage" ou de "placer ces placards sur des domaines privés". Voilà qui va encourager les propriétaires ciblés à rallier l'UDC ?

Descente du col à Fouchy en moto en 4 minutes 56 secondes !

Les sorties en motos sont un sport de plus en plus prisé, surtout sur les routes sinueuses des cols. Même nos voisins allemands, interdits le week-end sur les routes de montagne de Forêt Noire, se retrouvent dans nos vallées, s'en donnant à coeur joie, mais faisant aussi le bonheur de nos restaurateurs, de nos fermiers-aubergistes, ... Ils défilent souvent par douzaines (en tout cas un nombre impressionnant) l'un derrière l'autre. Il arrive aussi souvent que nos pompiers, lorsqu'ils doivent intervenir le week-end, c'est sur des chutes en moto. Faut-il pour autant tout interdire, ou simplement règlementer pour que ces "promenades", qui ne doivent en aucun cas devenir des "rallyes de vitesse et d'acrobaties" se passent le mieux possible ?

Rappel : Avant de visionner la video, coupez la musique de fond en cliquant sur "commentaires".

La nouvelle a paru dans Le Midi Libre. Des militaires de l'Hexagone sont en train de se former aux techniques de contrôle de foules désarmées, qu'on n'a aucun mal à identifier à de jeunes manifestants. "Les gaz des grenades lacrymogènes se dissipent. De la fumée sortent des jeunes en sweat-shirt, foulard sur la bouche, capuche sur la tête et yeux piquants. En face d'eux, des hommes kaki portant bouclier, matraque, jambières, genouillères, coudières et casque à visière. Ils viennent de subir une attaque en règle, à grand renfort de projectiles divers et variés, après qu'une manifestation a dégénéré. Cette scène d'émeute serait classique si elle n'avait eu lieu au camp des garrigues, si les "assaillants" n'étaient autres que des légionnaires et si les hommes qui leur faisaient face n'étaient ni des gendarmes ni des CRS, mais bien leurs copains du 2e Régiment étranger d'infanterie. Ensemble, ils s'exercent au contrôle de foule, avant leur prochain départ pour une mission de quatre mois en Côte-d'Ivoire." Mais que se passe-t-il donc du côté des Ivoiriens ? Rien, sinon qu'il y a des élections présidentielles ! Et il faut assurer la victoire de Laurent Gbagbo, pardon ma langue a fourché ! Il faut assurer la "régularité du scrutin" ! Mais qui a donc dit que la France n'avait pas de candidat ? ... seulement des intérêts qui sentent fort le café, le cacao et la vente d'armes ! C'est ça, la Françafrique.

• En Thuringe, la décision est tombée : malgré le désastre électoral du SPD au niveau national pour les élections au Bundestag, ce dernier pouvait espérer "gouverner" le Land s'il s'alliait au parti "Die Linke". Même les instances nationales du SPD avaient donné leur accord pour un gouvernement régional "Rouge-Rouge-Vert" . Et bien que "la grande coalition" ait contenu en soi le germe de la "Bérésina électorale du SPD" au Bundestag, le SPD régional, conduit par Christoph Matschie, vient de choisir de gouverner avec le CDU ! Comble, comme explication à ce retournement qui se fait contre une grande partie de la base militante du SPD, il avance que "die Linke n'ont pas de fondations très solides" ! En réponse, les "Jusos" (jeunes socialistes) ont manifesté toute la nuit dans les rues d'Erfurt tandis que Bodo Ramelow, chef de file des Linke, expliquait : "C'est l'incroyable fin d'une incroyable pièce de théâtre".

• En Sarre, la situation n'est pas simple, si le SPD + die Linke + die Grüne sont majoritaires, ils ne le seront plus si l'un des trois partenaires refuse l'alliance ! Et c'est celui des trois qui a obtenu le moins de voix (die Grüne) qui négocie à la fois avec le CDU et les partis de gauche pour saisir la meilleure offre ! La situation se décantera mercredi après un vote des militants verts. Si les Verts veulent obtenir officiellement le "meilleur programme écologique possible", la question primordiale semble rester celle de la présidence, qui devrait revenir au parti d'Oskar Lafontaine (Die Linke ayant le meilleur score des trois partis). Mais les Grüne n'en veulent pas, et le SPD a son propre candidat ! Encore bien des surprises nous attendent.

• Pendant ce temps, à Fribourg-en-Brisgau, on prépare déjà les les "Bürgermeisterwahlen" (élections du maire) de 2010. Le maire Dieter Salomon (die Grüne), après avoir été élu par une alliance "rouge-vert" sera soutenu par le CDU ! D'où la candidature du SPD von Kirchbach, qui a eu bien du mal à convaincre son parti de ne pas se lancer dans une grande coalition locale, mais de le soutenir (Il était seul pour annoncer sa candidature à la presse, ce n'est qu'un jour plus tard que le SPD local lui a donné son soutien, tout en demandant aux deux candidats de continuer leur collaboration jusqu'aux élections).

Un point intéressant et une lueur d'espoir : dès l'annonce de la défaite au Bundestag, les "éléphants du SPD" ont démissionné pour laisser la place à la jeune garde. Un exemple à méditer...

Extrait de presse : Après 1993, Sarrebruck organise pour la seconde fois les festivités de la fête nationale allemande. Le chanteur britannique David Bowie eut le nez fin lorsqu’il sortit la chanson Heroes à l’automne 1977. Il y était question de baisers échangés à l’ombre du Mur de Berlin et de s’imaginer en «héros, rien que pour une journée». Le refrain fit le tour du monde et alla droit au cœur de la jeunesse allemande, pour laquelle la rock star avait d’ailleurs enregistré une version dans la langue de Goethe… Aujourd’hui et demain, il sera à nouveau question du Mur de Berlin ­ ou plutôt de son absence ­ et ce seront les Sarrois qui joueront aux héros éphémères : pour la seconde fois en dix-huit ans, c’est leur Land qui est chargé d’organiser les festivités du Jour de l’unité nationale 2009, à Sarrebruck. Ce Tag der Deutschen Einheit commémore la date d’adhésion officielle de la RDA à la Constitution de la RFA, le 3 octobre 1990. Certes, la chute du Mur de Berlin avait eu un impact émotionnel et symbolique comparable à «notre» Prise de la Bastille. Mais faire du 9 novembre (1989) le jour de la fête nationale eut été de trop mauvais goût : en Allemagne, cette date reste aussi liée à deux «éclats» d’Adolf Hitler ­ son putsch raté de 1923 et la tristement célèbre Nuit de Cristal de 1938. Symbolisme fédéral oblige, les festivités officielles ne sont pas un privilège berlinois, la capitale n’en ayant eu la charge qu’en 1990 et 2002. Le reste du temps, elles se baladent à travers le pays : elles étaient à Hambourg en 2008, elles seront à Brême en 2010… Le rituel reste toutefois immuable : les principales institutions du pays (Bundestag, Bundesrat, Bundesregierung) viennent planter leurs chapiteaux interactifs pour ce qui s’apparente à une journée portes ouvertes mâtinée de foire aux terroirs ­ chaque Land présente ses spécialités locales ­ et de fête de la musique. Pas de défilé militaire non plus : le protocole se limite à un office religieux très solennel, suivi d’une réception officielle à l’invitation du Président fédéral Horst Köhler. Parmi les invités triés sur le volet, la chancelière Merkel fera, demain, sa première grande apparition publique depuis sa réélection. A l’heure où l’Allemagne fêtera les soixante ans de la Constitution et les vingt ans de la Chute du Mur, les Sarrois, en bons «héros rien que pour une journée», ont eu la délicatesse d’associer aussi la Grande Région aux festivités. Cinq cent mille visiteurs sont attendus, et sont invités à profiter du dispositif Park & Ride mis en place pour l’occasion.Christian KNOEPFFLER(Le Républicain Lorrain).

Il est encore possible de

voter

samedi 3 octobre

de 8h à 17h

place de la Victoire

à Sélestat !