Quel avenir pour les écoles communales ?
Les villages de la vallée se dévitalisent depuis les crises récurrentes de l'industrie textile (depuis 1956) accompagnées de l'effondrement de pans entiers de l'économie (agriculture, petit commerce,...) et d'une volonté politique farouche de l'Etat pour démanteler tout le service public.
C'est dans ce cadre qu'il faut observer l'évolution des écoles : les regroupements pédagogiques n'ont pas été le fruit conçu comme une amélioration de la pédagogie et de la qualité de vie des enfants, mais comme la conséquence d'une régression globale et d'une désertification de la vallée marquée par la chute des effectifs.
Aujourd'hui on assiste à la construction de nouvelles écoles "intercommunales", telle celle de Thanvillé - Saint-Pierre-Bois. C''est la suite logique des regroupements scolaires. En sus de ces écoles intercommunales, toute une logistique se met en place : transports scolaires, cantines et services périscolaires qui vont aller en se développant si le nombre d'actifs se déplaçant hors de la vallée va en croissant, et tout indique qu'il va croître.
Alors, fatalité ? ou faut-il mener le combat, en menant conjointement ceux de la défense des emplois, du maintien du petit commerce, du service public en milieu rural et de sa rénovation avec plus d'engagement et d'investissement de l'Etat ? c'est-à-dire tous ceux qui tendront à réaliser la volonté régulièrement exprimée de "vivre et travailler au pays" et à maintenir une âme à leur canton et à leur village !
Dans l'arrière-vallée Fouchy - Urbeis, le débat sur l'école communale est lancé, et à travers lui, le débat sur les choix de société pour la vallée. Il risque de l'être encore ailleurs dans un avenir plus ou moins proche.
A lire : dna1002ecole.pdf
A lire aussi la position des syndicats enseignants : snuip.pdf