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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
sante
27 février 2021

Laissez les frontières ouvertes ! (Au moins, pour le virus…)

Les différentes stratégies du gouvernement français ne semblent pas fonctionner.

kehl Chaque semaine, lorsque les Castex, Macron ou Véran se présentent devant les médias, ils sont contents. Tout est encourageant, nous sommes les champions. Et puisque nous sommes tellement champions, on se fiche des chiffres catastrophiques et on se vante de mieux gérer la situation que « les autres ». Mais visiblement, on a du mal à lire et à comprendre les chiffres à Paris – les chiffres sont inquiétants et ce n’est pas le comportement auto-satisfait des gouvernants qui y changera quelque chose. Mais actuellement, tout le monde est fatigué de s’occuper de la santé publique : maintenant, on mise tout sur l’économie.

Deux informations du week-end retiennent l’attention. D’une part, la France et la Grande Bretagne allègent les mesures sanitaires à la frontière franco-britannique, histoire de fluidifier la circulation des camions qui s’entassent devant les postes de frontière britanniques, puisque les Britanniques, saouls de leur « libération du joug européen » avaient tout simplement « oublié » de se préparer au Brexit tant réclamé. Mais bon, ils n’avaient que 4,5 ans pour se préparer…

A partir de maintenant, la circulation entre la Grande Bretagne et la France, deux des pays européens présentant le plus fort taux d’incidence, sera facilitée. Une bonne nouvelle pour les chauffeurs de camions, pour les sociétés de transport et – pour le virus qui pourra ainsi continuer à circuler assez librement entre l’île britannique et le continent européen. Les routiers qui passeront moins de 48 heures en Grande Bretagne ne devront plus, à leur retour, présenter un test Covid-19. Une très bonne mesure pour assurer que le variant détecté en premier en Grande Bretagne, ne reste pas enfermé au Royaume Uni. Et puisqu’il est beaucoup plus virulent que d’autres variants, il fallait quand même en assurer une circulation plus juste aussi en France et ailleurs en Europe.

On préfère donc d’assurer la circulation du virus aux bouchons devant la frontière britannique. Dont acte. On y repensera lorsque nos gouvernants s’auto-féliciteront la prochaine fois pour leur gestion exemplaire, beaucoup plus performante qu’ailleurs.

Mais ailleurs, on suit également l’évolution en France, surtout dans le département Moselle où on atteint aujourd’hui un taux d’incidence de presque 300. Maintenant, on y craint que l’Institut Robert Koch puisse classer la Moselle au niveau 2 (« zone à risque à haute incidence ») ou au niveau 3 (« zone à risque à forte présence de variants »). Cela impliquerait des contrôles beaucoup plus sévères à la frontière et de nouvelles obligations pour les travailleurs et travailleuses frontaliers, notamment l’obligation de présenter un test actuel à chaque passage de la frontière. Mais là, une « conscience européenne » se réveille dans la Grande Région.

Mais il n’y a que peu de chances à ce que la France puisse trouver un accord avec l’Allemagne à l’instar de celui avec la Grande Bretagne. L’Allemagne où le taux d’incidence au niveau national se situe actuellement à 60 (!), n’aura pas trop envie de s’organiser pour permettre une circulation maximale du virus et de ses variants. Inquiet, le ministre des affaires étrangères luxembourgeois Jean Asselborn a lancé un appel émouvant – « Laissez la frontière ouverte ! ». Mais il ne faut pas se tromper – ce n’est pas l’Espace Schengen qui intéresse le Luxembourg, mais uniquement son économie.

« Nous devons tout faire pour que les travailleurs frontaliers puissent arriver à leur lieu de travail et ce, sans encombre », a martelé Asselborn, sans pour autant cacher son véritable intérêt. « 60% des salariés dans nos hôpitaux, EHPADs et autres structures de soins à la personne, sont des frontaliers. Si ces frontaliers ne pourront plus circuler librement, notre système de santé risque de collapser. » Tous les jours, 100 000 Français, 50 000 Allemands et 50 000 Belges vont travailler au Luxembourg. Pour sauver l’économie luxembourgeois, on accepte donc la circulation du virus.

En regardant les deux infos ensemble, on constate que désormais, la voie est libre entre la Grande Bretagne et le Luxembourg – puisque les routiers ayant séjourné moins de 48 en Grande Bretagne, ne seront même plus testés.

Nous sommes aujourd’hui à des années-lumière d’une stratégie européenne – mais ce « tricotage national » ne permettra pas de combattre ce virus. Au bout d’une année de vie avec ce virus, avec ses conséquences sociales, sanitaires et économiques, chaque état continue à ne regarder que son nombril. Avec de telles approches, une seule chose est certaine – ce virus avec ses variants restera encore très longtemps avec nous. Mais puisque nos responsables sont tellement contents de leur travail… (selon "Eurojournalis")

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22 février 2021

A défaut de pouvoir vous faire vacciner à Sélestat, allez à ... Schirmeck

Aux Tanzmatten de Sélestat, les candidats au vaccin anti-corona de la vallée sont refusés ! Quel b... Voilà ce que c'est d'être citoyen du canton de Mutzig et dépendant du sous-préfet de Sélestat ? Il existe pourtant un centre de vaccination qui accepte les villois, à la clinique Saint-Luc à Schirmeck. Voir l'article des DNA-Molsheim du 20/2 (ci-dessous).

schirmeck

Lorsqu’il s’est agi de mettre en place un centre de vaccination à la clinique Saint-Luc de Schirmeck, le GHSV (Groupe hospitalier Saint-Vincent), qui gère l’établissement, a répondu présent. C’est le service d’addictologie qui a été temporairement déplacé, pour accueillir les lignes d’injection des vaccins. Et en cette mi-janvier, il a fallu aussi faire appel à des bénévoles, afin d’accueillir le public qui souhaitait recevoir les doses, et l’accompagner dans le parcours.

Très vite, une centaine de bénévoles recrutés

schirmeck1La communauté de communes de la vallée de la Bruche — même si, à la base, ce n’est pas vraiment dans ses compétences et ses missions — a servi d’organisatrice de planning de bénévolat et de recrutement.

Des candidats au vaccin qui viennent de loin

Autre atout de la clinique Saint-Luc, celui d’avoir « tout ce qu’il faut sur place, en cas d’urgence », insiste Pascal Douvier. Dans le couloir du centre de vaccination, tout est prévu en cas de coup dur ou de réaction allergique. Un chariot de transport pour une personne attend sagement.

Les retours des personnes vaccinées sont « très positifs. Certaines ont découvert la clinique Saint-Luc pour la première fois. Elles viennent de la région de Molsheim ou même de plus loin, de Strasbourg, et sont tout étonnées de voir un établissement comme le nôtre », reprend Martine Henning. Les deux présidents des Croix-Rouge et Blanche sourient, eux aussi : « Eh oui, ils voient que même derrière la Lune, on sait se débrouiller ! ».

1 000 vaccinés à mi-février

Pour cette fin de semaine, le centre de vaccination de la clinique Saint-Luc fonctionne jusqu’à ce samedi inclus. Mais le vrai casse-tête pour sa responsable et toute la chaîne solidaire qui le fait fonctionner est le même que dans beaucoup de secteurs : la distribution au compte-gouttes des doses vaccinales. « Nous avons été obligés de décaler 150 rendez-vous », se désole Martine Henning. Pour l’heure, plus de 1 000 personnes ont reçu leur première injection à Schirmeck.

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20 février 2021

Pas de vaccins pour la ruralité du Centre-Alsace

Comme le reprend la presse locale de mercredi dernier, il y aura un centre de vaccination unique à Sélestat (aux Tanzmatten), mais les habitants des environs, notamment de Marckolsheim, de Châtenois et de la vallée de Viillé ne pourront s'y inscrire !

Il est vrai que la vallée de Villé est protégée de la covide-19 par l'aborpsion journalière de petits verres de kirsch local.

Et dans le canton d'Erstein, l'ARS conseille aux habitants de sucer régulièrement quelques morceaux de sucre, ou de manger des betteraves cultivées localement.

Et dire que pendant ce temps des parisiens viennent se faire vaccciner à Sainte-Marie-aux-Mines !

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17 février 2021

Angela Merkel perd la main

Ah, le fédéralisme allemand – la chancelière n’arrive pas à imposer une stratégie anti-Covid fédérale face aux puissants ministres-présidents. Résultat : un chaos sans nom…

AngelaLe fédéralisme, c’est une très bonne chose. En temps normal. Actuellement, pendant la crise pandémique, le fédéralisme allemand pose un réel problème. Car de nombreux sujets relèvent de la compétence suprême des Länder, dont l’éducation. Pour imposer une stratégie nationale, Angela Merkel aurait dû invalider, au moins temporairement, ce principe fédéral, chose qui aurait été immédiatement contestée devant les tribunaux. Du coup, le gouvernement allemand peine à décréter des mesures au niveau national et le résultat en est une cacophonie qui fait que plus personne ne comprend la situation actuelle.

16 Länder, 16 stratégies différentes. Les Länder font ce qu’ils veulent, sans trop se soucier des autres. La question de la réouverture des crèches et des écoles est gérée différemment dans tous les Länder, tout comme la question de l’ouverture des magasins. Depuis la dernière rencontre entre Angela Merkel et les ministre-présidents, ces derniers annoncent chacun ses propres plans – ce qui posera de plus en plus de problèmes. Là où les magasins restent encore fermés, les gens se rendront dans le Land voisin où, éventuellement, les magasins sont ouverts. Les enfants du même âge ne rentreront pas au même moment à l’école : les uns reprennent encore au mois de février, d’autres au mois de mars, les uns en présentiel réduit, les autres en télé-enseignement et la situation s’échappe de plus en plus à tout contrôle national.

Idem en ce qui concerne le prolongement des mesures sanitaires, fixé maintenant au 7 mars. La chancelière, très inquiète par la propagation rapide de différents variants du virus en Allemagne, voulait imposer un prolongement jusqu’au 15 mars – mais les ministre-présidents n’ont pas suivi. Ce qui complique la situation davantage, ce sont les importantes élections régionales dans plusieurs Länder au mois de mars – du coup, les gouvernements sortants hésitent à imposer des mesures sanitaires, mais ils veulent, au contraire, briller en allégeant le plus rapidement possible les mesures. Histoire de pouvoir dire : « regardez, on fait tout pour que vous puissiez à nouveau vivre normalement. » Même si cette attitude risque de replonger les Länder dans la « troisième vague » que craint le gouvernement.

En temps normal, le fédéralisme allemand est une excellente forme d’organisation administrative. Ce système représente le contraire d’un état centralisé et permet, pour la plupart des sujets, une gestion proche des réalités du terrain. Mais dans cette crise sanitaire, ce même fédéralisme transforme le gouvernement fédéral en une sorte de tigre sans dents. Angela Merkel ne peut pas décider grande chose, son ministre de la santé Jens Spahn doit se limiter à formuler des « recommandations » qui sont suivies ou pas.

Mais la baisse que l’on observe actuellement dans plusieurs pays, n’est qu’une prise de vue instantanée. Beaucoup dépendra maintenant des différents variants qui circulent dans tous nos pays et dont on ignore encore beaucoup. Certains variants se propagent trois fois plus vite que le virus d’origine, mais ne mènent pas souvent à des maladies très graves ; d’autres se transmettent plus lentement, mais semblent déjà être immunisés contre les vaccins et sur d’autres, on ignore encore tout. Dans une situation aussi tendue, il serait souhaitable si le gouvernement pouvait décider des mesures, sans que les ministre-présidents puissent les invalider à souhait.

Considérant l’impossibilité de mettre d’accord 16 ministre-présidents et une chancelière, on comprend aussi l’incapacité de développer une perspective européenne. Car au niveau européen, c’est le même problème. Tout le monde parle de la nécessité de combattre la pandémie à l’échelle européenne avec une stratégie concertée, mais aucun pays n’entreprend de sérieux efforts pour lancer une telle approche.

Il ne faudra, malheureusement, pas compter sur les institutions européennes pour prendre une telle initiative européenne. La Commission est trop occupée à satisfaire les marchés financiers et les intérêts de l’industrie pharmaceutique, le Parlement Européen ne dispose pas des compétences pour lancer une approche européenne et au Conseil Européen, les chefs d’état et des gouvernements ne défendent que leurs intérêts nationaux.

Lorsque cette pandémie sera un jour maîtrisée, il faudra revoir le fonctionnement de nos systèmes politiques et administratifs – car en l’état, tous les systèmes touchent à leurs limites. Mais est-ce que ceux qui portent la responsabilité pour ces systèmes, auront la grandeur d’âme de révolutionner des systèmes dont ils profitent à titre personnel ? Il faut malheureusement craindre que le monde politique et administratif s’accrochera jusqu’au dernier moment à ces systèmes qui sont en train de démontrer leur manque d’efficacité. (selon Eurojournalist)

3 février 2021

Pologne : manifestation contre la quasi-interdiction de l'IVG

«Mon corps, mon choix»

00002Plusieurs milliers de manifestants ont protesté de nouveau ce vendredi 29 janvier en Pologne contre la publication d'un arrêt promulguant la quasi-interdiction de l’avortement.

Depuis ce mercredi 27 janvier et la publication d’un arrêt contesté, toute interruption volontaire de grossesse (IVG) est interdite en Polognesauf en cas de viol, d'inceste ou lorsque la vie de la mère est en danger. Une décision qui a fait descendre des milliers de personnes dans la rue à Varsovie, la capitale, et d’autres villes du pays.

 « Mon corps, mon choix », « Je pense, j'éprouve, je décide », « La révolution, elle a un utérus », « Vous avez du sang sur vos mains », proclamaient les pancartes brandies lors de ce troisième jour de manifestation depuis la publication de l'arrêt du Tribunal constitutionnel au Journal officiel mercredi.

« Festival de la liberté »

Dans la foule, de nombreux manifestants portaient des masques ornés d'un éclair rouge, le symbole des militants pro-avortement. D’autres arboraient des foulards verts autour du cou, symbole des militants des droits à l'avortement en Argentine qui ont réussi à obtenir la légalisation de l'avortement dans leur pays le mois dernier.

Dans la capitale, la manifestation a abouti sans incident majeur. Elle s’est terminée devant la maison, protégée par un dispositif imposant de la police, de Jaroslaw Kaczynski, le chef du parti Droit et Justice (PiS) au pouvoir, où un « festival de la liberté » fait de chants, danses et slogans a eu lieu.

Environ 200 000 IVG illégales ou faites à l'étranger chaque année

Aujourd'hui, la Pologne compte moins de 2 000 avortements légaux par an, selon les données officielles. Les organisations féministes estiment par ailleurs qu'environ 200 000 IVG sont réalisées illégalement ou à l'étranger chaque année.

De son côté, le gouvernement affirme que la nouvelle interdiction mettra fin aux « avortements eugéniques », faisant référence à l'avortement de fœtus diagnostiqués avec une trisomie 21. Un argument que dénonce nombre d'organisations de défense des droits de l'homme, estimant que cette mesure forcera plutôt les femmes à mener des grossesses non viables.

L'opposition entend malgré tout continuer à contester cette interdiction et obliger le Parlement à faire marche arrière. « Selon la législation polonaise, les citoyens, s’ils réunissent 100 000 signatures, peuvent soumettre une loi au Parlement. C’est quelque chose que nous voulons faire, explique Wanda Nowicka, élue au Parlement et membre du Parti de gauche au micro de notre correspondante à Varsovie Sarah BakaloglouAvec une initiative civique, le Parlement a l’obligation d’en discuter : c’est pour cela qu’on pense que c’est la manière de forcer ce gouvernement qui hait les femmes à discuter de la libéralisation de l'avortement au Parlement ». (Avec AFP)

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1 février 2021

Les plus riches sortent indemnes voire renforcés de la pandémie

L'ONG Oxfam a estimé lundi, dans son rapport annuel sur les inégalités, que les grandes fortunes mondiales étaient jusqu'ici sorties indemnes voire renforcées de la pandémie, renouvelant son appel à taxer la richesse afin de combattre "le virus des inégalités".

pand_mie"Les 1.000 personnes les plus riches du monde ont retrouvé leur niveau de richesse d’avant la pandémie en seulement neuf mois alors qu’il pourrait falloir plus de dix ans aux personnes les plus pauvres pour se relever des impacts économiques", fait valoir l'ONG dans ce rapport publié le jour de l'ouverture du Forum économique mondial (WEF) qui se tient en ligne - et non pas à Davos en Suisse - jusqu'à vendredi. 

A l'échelle mondiale, les milliardaires ont même  vu leur fortune augmenter de 3.900 milliards de dollars entre le 18 mars et le 31 décembre 2020, selon l'ONG qui s'appuie en particulier sur les données de Forbes et de Credit Suisse. 

En France, les milliardaires - dont Bernard Arnault, 3e fortune mondiale derrière les américains Jeff Bezos et Elon Musk - ont "gagné près de 175 milliards d’euros" sur la même période, "dépassant leur niveau de richesse d’avant la crise". C'est la troisième plus forte progression, après les Etats-Unis et la Chine. 

Face à cette flambée des inégalités, Oxfam reprend les propositions des économistes Thomas Piketty et Gabriel Zucman en faveur d'une hausse de la fiscalité des plus riches.

"La crise du corona doit marquer un tournant dans la fiscalité des personnes et des entreprises les plus riches. Elle nous offre l'occasion d'établir enfin une fiscalité juste, de mettre fin au nivellement par le bas et d'initier un nivellement par le haut. Cela peut prendre la forme d'une augmentation de l'impôt sur la fortune, de taxes sur les transactions financières et de mesures d'éradication de l'évasion fiscale", note le rapport.

L'ONG cite en exemple l'Argentine, qui a adopté en décembre une loi instituant un impôt extraordinaire sur les grands fortunes, susceptible de rapporter quelque 3 milliards de dollars, pour financer la lutte contre les effets du Covid-19. 

En France, où l'impôt sur la fortune a été supprimé en 2018, le gouvernement a exclu d'augmenter les impôts d'ici la fin du quinquennat en 2022 pour financer son coûteux plan de soutien à l'économie.

A l'occasion de la sortie de ce rapport, Oxfam France lance lundi une campagne pour dénoncer les inégalités. La devise républicaine, détournée en "liberté, inégalités, fraternité", sera brandie devant des lieux symbolisant la République dans 10 villes de France dont Paris, Lyon et Lille. 

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25 janvier 2021

Un vaccin génétique, c’est quoi ?

Le risque que l’organisme d’une personne vaccinée soit le siège d’une recombinaison virale défavorable, est infime. Mais le nombre considérable de personnes qui seront vaccinées dans le monde -par cent de millions ou davantage- fait qu’il devient probable que cela arrive quelque part, et qu’un virus bien plus virulent se dissémine dans les populations, vaccinées ou non. ..Le risque que l’organisme d’une personne vaccinée soit le siège d’une recombinaison virale défavorable, est infime. Mais le nombre considérable de personnes qui seront vaccinées dans le monde -par cent de millions ou davantage- fait qu’il devient probable que cela arrive quelque part, et qu’un virus bien plus virulent se dissémine dans les populations, vaccinées ou non. ..

000Après les vaccins classiques que nous connaissons très bien, la pandémie actuelle voit une nouvelle génération de vaccins arriver. Des vaccins génétiques, où l’on parle d’injection de sections de génome hybride dans nos cellules, de découpage de morceaux d’ADN rassemblés …

Un éclairage bien utile pour en savoir plus … – Le propos est de bien comprendre ce que sont les vaccins, les anciens et surtout les nouveaux. Ceux qui concernent aujourd’hui toute la planète avec la pandémie du SARS-CoV-2. Il ne s’agit pas de polémiquer, d’être pour ou contre, mais bien d’intégrer ce qu’ils représentent en les observant d’un peu plus près … Prendre un peu de distance pour bien percevoir ce que sont les vaccins, n’a rien à voir avec le fait d’être anti-vaccin. Variole, tétanos, rougeole, rubéole, oreillons, grippes Saisonnières et on en passe … autant de maladies ayant été éradiquées ou contrôlées grâce aux vaccins.

Un vaccin n’est pas un médicament … -… Car il concerne en principe que des personnes en bonne santé, contrairement au médicament. Nous avons une tolérance particulière face aux médicaments au sujet desquels nous pouvons accepter en toute connaissance de cause, certains effets secondaires minimes à l’égard des effets bénéfiques qu’ils produisent. Surtout en cas de pathologie lourde. En revanche, ce n’est pas le cas pour les vaccins où l’exigence de sécurité est plus importante … Par exemple et pour illustrer cette exigence, nous nous alimentons pour nous nourrir et nous faire plaisir quand c’est possible, jamais pour tomber malade. Cette exigence de sécurité sanitaire est beaucoup plus stricte que pour les médicaments.

C’est de cette exigence de sécurité sanitaire qu’il s’agit lorsque l’on évoque les nouveaux vaccins génétiques. Il faut également prendre en compte les effectifs gigantesques des personnes vaccinées. Ils vont rapidement dépasser ceux des médicaments même les plus communs. Quand des centaines de millions de personnes, un ou deux milliards, ont reçu, peu ou prou, le même type de vaccin, il sera évidemment temps de faire le point. Se vacciner, a coup sûr bénéfique pour soi, mais peut être très risqué pour notre espèce?

Qu’est-ce qu’un virus? - Un virus est un agent infectieux un hôte, souvent une cellule, dont il utilise le métabolisme et les constituants pour se répliquer. Le nom «virus» vient du latin vīrus qui signifie «venin, poison, suc des plantes». Le contient une coque de protéine appelée «capside» qui renferme son matériel génétique. Notons bien que, tout comme nos cellules, ils ont un besoin incontournable de protéines! Cela a une grande importance, aussi pour ce qui suit.

Il s’agit là de virus dits “nus”, les plus “simples”, ceux ne comportant qu’une seule enveloppe, la capside.

D’autres virus peuvent être «enveloppés». En plus de la capside, ils ont une enveloppe extérieure faite de graisse (protéine), dans laquelle sont enchâssés plusieurs exemplaires d’une protéine de surface appelée «spike». Comme le SARS-CoV-2, par exemple. Cette bicouche représente une variété de couronne, d’où sont autre nom, «coronavirus». Cette “couronne” permet l’ancrage des virus à la surface des cellules qui vont être infectées. Ils y pénètrent et libèrent leur matériel génétique, de l’ADN, qui contient des gènes dont certains détiennent la clé de la fabrication des protéines. Les fameuses protéines, grandes actrices de tous les processus biologiques qui ont lieu dans nos cellules, y compris pour les virus, pour elles sont de la même manière indispensable.

Du gène à la protéine … 

L’ADN ne peut produire que de la protéine, pas plus que les virus ou les bactéries. Il a besoin d’un messager qui peut traduire son langage à l’ARNm (m pour messager). On appelle cette étape «transcription» pour que l’ARN puisse le traduire et fabriquer de la protéine. Dans le cas d’une infection, l’ADN viral passe par ces mêmes étapes afin de produire de la protéine: transcription vers l’ARNm viral puis traduction en protéine virale.

Le virus peut alors reproduire une capside virale (faite de protéines), se multiplier, quitter la cellule infectée vers d’autres cellules et bien entendu d’autres individus.

Les différents types de vaccins – Les plus anciens utilisent des virus entiers qui sont «inactivés» ou «atténués» à l’aide de traitement chimiques ou physiques (irradiation par ultraviolets, par exemple) se développer dans le corps de la personne vaccinée. Ce sont des méthodes classiques du XXe siècle.

Les vaccins “inactivés” ont pour inconvénient d’être peu immunogènes. Ils sont alors potentialisés à l’aide d’adjuvants comme les sels d’aluminium ou le formaldéhyde, des composants élargis critiques pour leurs effets potentiels néfastes. Maïs pour ces vieux vaccins, il n’y a pas le choix. Un des vaccins chinois (laboratoires Sinopharm) utilise cette méthode de production déjà ancienne et très étendue testée et diffusée, celle des vaccins à virus inactivés (tués), rendus inopérants par un traitement chimique, généralement au formaldéhyde.

Les vaccins «atténués» contiennent donc également des virus, mais ils sont «non morts» (et donc vivants …). Ils sont fabriqués, par exemple, pour devenir thermosensibles et donc incapables de se développer au-dessus de 37 ° C … Ces vaccins “atténués” sont plus efficaces que les inactivés mais présentent des risques plus importants, car les virus utilisés comme support sont toujours vivants et peuvent présenter un risque d’apparition d’une recombinaison entre la souche vaccinale et une souche pathogène chez l’hôte vacciné. Ils sont pour ses raisons interdits aux personnes immunodéprimées, femmes enceintes ou personnes dont la santé est fragile.

Les vaccins plus récents. - Toujours à base de virus, sur la dénomination “vaccins à protéines recombinantes”. Les protéines sont fabriquées hors de la cellule qui produit dans notre corps. On cherche le gène qui produit la protéine de surface du virus et l’on fait en sorte que ce gène soit capable de se répliquer dans des cellules que l’on est en mesure de reproduire à grande échelle. Le vaccin injecté ne contient alors pas le matériel génétique du virus.

Ces cellules vont prendre le gène du virus à leur compte, le décoder et fabriquer elles-mêmes la protéine virale qui est alors une protéine recombinante car fabriquée dans des cellules autres que celles de la vraie vie. Le système immunitaire peut alors détecter le vrai virus avec sa “couronne” et produire les antigènes nécessaires à son élimination …

Sur un recours à ce type de vaccins par exemples contre l’hépatite B ou le papillomavirus. Dans ce dernier cas, sur l’utilisation de la couche externe de la capside, car ce virus n’a pas d’enveloppe de surface. Tout ceci s’opère dans des laboratoires qui vont utiliser comme support, en fonction des virus ciblés, des cellules de levures, de racines de plantes, certaines cellules animales, purifiées et éventuellement accompagnées d’adjuvants, dans des bioréacteurs industriels pouvant produire les vaccins en grandes quantités.

Les vaccins génétiques – Ils sont classés par type d’acide nucléique: ADN ou ARN.

Les vaccins à ARNm  - On injecte là une partie du matériel génétique d’un virus (anthrax, rougeole …) qui possède le morceau contenant le secret de fabrication de la protéine spike. Ce matériel, en fait un morceau de l’ARNm, est directement injecté pour que les cellules de la personne vaccinée fabriquent elles-mêmes cette protéine. C’est la méthode utilisée par les laboratoires BionTech / Pfizer (USA, Allemagne, Chine) et Moderna (GB), par exemple.

Mais comme l’ADN ou l’ARN ne peuvent pénétrer tout seuls une cellule (il leur faut? … de la protéine!), On utilise un vecteur adipeux, par exemple, une capsule de graisse de la taille d’une nanoparticule dans laquelle on a emprisonné une partie du matériel génétique du SARS-CoV-2. La capsule fusion alors avec l’enveloppe (faite également de graisse) des cellules humaines. Les scientifiques s’alarment à ce sujet, de voir de potentiels déclenchements en cascades génétiques inattendus. Personne ne sait pour l’instant quels seront les acteurs qui vont agir ou réagir à ce type de vaccin, ni leurs éventuelles conséquences moléculaires.

Vaccins à ADN – dits de troisième génération: On utilise comme vecteur tout ou partie du matériel génétique d’un pathogène, différent du SARS-CoV-2, pour ses capacités naturelles à injecter du matériel génétique dans les cellules. La réaction provoquée par un vaccin à ADN ressemble beaucoup à une réaction provoquée par un virus vivant …

Les Adénovirus (vecteur viral) – On utilise un virus «simple», pas trop méchant, du type de ceux qui produisent les rhumes ou les pharyngites, par exemple. Il est «désarmé» en éliminant la partie de son matériel génétique responsable de sa virulence. La partie supprimée de son ADN est remplacée par une partie du matériel génétique du SARS-CoV-2, celle qui constitue le secret de fabrication de la protéine spike! L’adénovirus ainsi créé, délivre dans nos cellules du matériel génétique hybride. Il s’agit d’un virus recombinant.

Mais le SARS-CoV-2 est un virus à ARN! Impossible donc en principe de le convertir en ADN. Le sens de la transcription est à sens unique dans la nature. Cela a pourtant été rendu possible grâce à un «vecteur recombinant» une enzyme virale issue d’un rétrovirus du type du VIH, qui présente la particularité de rétro-transcrire toute seule, leur génome d’ARN en ADN pour être intégré par la suite dans le génome de la cellule hôte. On parle de «transcriptase inverse».

Cette transcription inversée a la particularité de commettre relativement facilement des erreurs, ce qui fait que certains rétrovirus ont une grande variabilité génétique. Cette grande variabilité complique énormément, par exemple, le travail des chercheurs pour intégrer un vaccin contre le VIH, ajustement. Laboratoires: AstraZeneka (GB), Janssen (Belgique, USA), CansinoBio (Chine) et Gamaleya «Spoutnik V» (Russie).

Des questions, des risques? - Une question pour commencer, les tests des vaccins, surtout ceux de la phase III, ont-ils été mis en place correctement, compte tenu de la vitesse où certains d’entre eux ont été mis sur le marché? Comment se fait-il que pour des vaccins dits «classiques», il a fallu 10 à 15 ans pour les voir arriver sur le marché? Les connaissances scientifiques ont évoluées, les moyens techniques également, mais cela explique-t-il seul le fait de pouvoir sortir des vaccins génétiques en quelques mois seulement sans le recul nécessaire?

Le principe même des vaccins à ADN est d’insérer du matériel génétique quelque part dans les chromosomes de centaines de millions d’humains sans savoir aujourd’hui dans quel rang de l’ADN humain ce matériel va se placer. Les Adénovirus ou les vaccins à ARN ne peuvent-ils pas provoquer de réactions immunitaires? Des recombinaisons virales sont-elles effectivement possibles?

Les virus s’échangent facilement du matériel génétique entre eux, s’ils se ressemblent, s’ils sont de la même nature, de la même famille … Ce n’est pas propre au virus, mais cela est particulièrement exacerbé chez eux . Un virus recombinant peut très bien ne pas être virulent, voire ne présenter aucun risque par rapport à son «virus parental». Mais dans le cas contraire, comme ce fut le cas avec le virus H1N1, qui tua entre cinquante et cent millions de personnes entre 1918 et 1919 (grippe espagnole) pour ne réapparaître par la suite que sous une forme beaucoup moins virulente, heureusement, sous forme de grippe Saisonnière jusqu’à aujourd’hui. Ce virus combine trois souches virales différentes de grippes qui se sont justement recombinées. La grippe aviaire, la grippe porcine et la grippe humaine! Et pourrait toujours resurgir un jour, plus virulent que jamais …

Plus virulent, moins virulent, on ne sais justement pas dans quel sens cela peut partir … Et c’est bien le problème. Le risque est faible, c’est vrai, à la taille de l’individu encore plus. Pour qu’un virus devienne recombinant avec un vaccin classique, il faut qu’une cellule soit infectée par 2 virus de même nature et de même famille, en même temps, ce qui est peu probable, même à la taille de l’humanité, bien que …

Mais lorsque l’avènement du matériel génétique viral par vaccin génétique, il suffit que ces mêmes cellules soient infectées par un seul autre virus, de même nature et même famille, pour créer un virus recombinant. Probabilités très faibles, de nombreux facteurs à rassembler … Mais … à l’échelle mondiale, il suffirait d’une personne sur 100 millions par exemples, c’est tout à fait négligeable, une sur 100 millions. A la taille de l’Europe cela fait quand même 5 … potentiels «patients zéro» d’une nouvelle pandémie. Avec pourquoi pas 5 virus recombinés différents? Plus de 14 possibles en Chine ou / et en Inde … Combien à l’échelle planétaire? Tout ça, bien évidemment, dans le pire des cas. Mais on n’entend pas du tout parler de cet aspect pourtant si important!

Concernant la pandémie actuelle, il a suffi qu’un seul virus émerge un jour quelque part pour que les conséquences soient colossales et mondiales.

On entend beaucoup de critiques sur le fait que le laboratoire Sanofi-Pasteur + GSK (France, GB) a besoin de plus de temps pour commercialiser son vaccin. N’est-ce pas plutôt rassurant au final, compte tenu de tout ce qui précède? Il est urgent de vacciner, certes, mais les questions posées par les vaccins recombinants, personne n’en parle. Personne ne considère la dimension mondiale des risques élément potentiel induits … Le fait de “raccourcir” les phases III des tests dans certains cas, n’est pas là non plus pour nous rassurer …

Article rédigé en grande partie sur la base de l’intervention vidéo du Dr Christian Vélot, Généticien Moléculaire, Université Paris-Saclay et Président du Conseil Scientifique du CRIIGEN.
CRIIGEN: Comité de Recherche et d’Information Indépendante sur le Génie Génétique.

23 janvier 2021

Manifestation chez nos voisins vosgiens

La CGT manifeste devant la Préfecture pour dénoncer la situation du secteur de la Santé

« Il n’y a tellement pas de réserves qu’on demande aux soignants de venir travailler même malades »

CGTDes membres de l’USD CGT Santé et Action Sociale des Vosges se sont rassemblés Place Foch à Épinal, à quelques pas de la Préfecture. Une opération qui s’inscrit dans le cadre d’une journée de mobilisation au niveau national.

Quelques dizaines de manifestants étaient présents. C’est la situation dans le milieu médical qui est au cœur des protestations, et notamment l’insuffisance du Ségur de la Santé. « La santé est malade en France », affirme Denis Gillet, secrétaire général de l’USD CGT Santé et Action Sociale des Vosges. « La situation est de plus en plus dramatique chaque semaine ». Les revendications de la CGT restent les mêmes : plus de lits et de places, plus de soignants, plus de salaires, plus de reconnaissance et de respect. « Le monde d’après (…) c’est encore pire qu’avant ». L’organisation syndicale dénonce certaines situations précises. Notamment l’appel de bénévoles dans les EHPAD. « A la Bresse à plusieurs reprises en fin d’année (…) et plus discrètement dans d’autres EHPAD, pour compenser l’absentéisme élevé et prendre en charge les résidents âgés ».

« C’est ça le monde d’aujourd’hui »

Autre point mis en avant : le fait de faire travailler des professionnels de santé atteints par la Covid-19. « C’est peut être la mesure et l’exemple le plus choquant du monde d’après qu’on nous propose », affirme Denis Gillet. « Il n’y a pas tellement pas de réserves qu’on demande aux soignants de venir travailler même malades et donc avec le risque de contaminer les collègues non infectés mais aussi des malades qui se trouvaient à l’hôpital pour d’autres pathologies que la Covid ». Côté salaire, et conditions de travail non plus, le compte n’y est pas. On évoque une « tentative de museler la contestation en proposant 183 euros ». Une somme jugée insuffisante. « Sur les 29 pays de l’OCDE, la France avant le Ségur était classée au 26ème rang », en matière de salaire dans le secteur. C’est à peine mieux aujourd’hui : « 17ème ».

CGT1

17 janvier 2021

Son médecin personnel décède du Covid-19, le pape François en danger ?

Le médecin personnel du pape François serait décédé des suites de complications de santé liées au Covid-19, a rapporté le journal du Vatican L’Osservatore Romano. La question se pose de savoir si la vie du pape François est menacée.

soccorsi_pope_dr_800x445_1_696x387Le Vatican a annoncé, samedi 9 janvier, la mort, à 78 ans, de Fabrizio Soccorsi, devenu en 2015 le médecin personnel du pape. Selon les rapports, il était à l’hôpital et était traité pour un cancer. Il a été hospitalisé à Rome le 26 décembre pour une maladie oncologique antérieure. On ne sait pas quand Soccorsi a été pour la dernière fois en contact direct avec le pape François. Cependant, le souverain pontife a annoncé qu’il recevrait le vaccin Covid-19 la semaine prochaine.

Dans une interview accordée à la chaîne italienne Canale 5, le pape François a déclaré qu’il faisait partie des personnes déisgnées pour recevoir le coup et a exhorté tout le monde à se faire vacciner pour protéger non seulement leur vie, mais celle des autres. « Ici, au Vatican, nous allons commencer la semaine prochaine, je suis aussi en ligne pour le prendre », a-t-il dit, ajoutant que c’est un choix éthique car vous ne jouez pas seulement avec votre santé, avec votre vie, mais vous jouez aussi avec la vie des autres.

Le directeur de la Santé du Vatican a déclaré que la cité-État utilisera le vaccin produit par Pfizer-BioNTech. « Je ne sais pas pourquoi certains diront :« Non, le vaccin est dangereux ». Mais si les médecins vous l’offrent comme quelque chose qui peut fonctionner, cela ne présente aucun risque particulier, pourquoi ne pas le prendre ? Il y a un déni suicidaire que je ne saurais pas expliquer, mais aujourd’hui, vous devez prendre le vaccin », a sollicité le pape François.

Le souverain pontife, dans son message de Noël, avait également exhorté les nations à rendre le vaccin contre le Coronavirus disponible et a supplié les États de coopérer dans la course à l’éradication de la pandémie de Covid-19, qui avait tué des milliers de personnes à travers le monde.

À rappeler que le pape François s’est fait enlever une partie d’un poumon pendant une maladie alors qu’il était plus jeune, ce qui le rendait potentiellement vulnérable à la maladie.

16 janvier 2021

Vaccin Covid-19

Non, le vaccin Covid-19 n’a pas pour effet secondaire le grossissement du pénis

vaccinA peine lancée, la campagne de vaccination contre la Covid19 doit faire face à des rumeurs et fausses informations en tout genre. La dernière en date, une capture provenant d’un site satirique et qui indique un grossissement du pénis comme effet secondaire du vaccin.

Elle circule tant dans les groupes WhatsApp que ceux sur Facebook. Comme on peut lire sur cette capture, le titre est captivant, « un grossissement du pénis parmi les effets secondaires du vaccin Covid-19 ». Un titre accrocheur qui n’a pas manqué d’attirer les curieux de tous bords. Plus de trente mille vues en sept jours.

Mais d’où vient cette information ?

Dans les réactions à ce post facebook, un internaute s’intérroge sur la source de l’information. En réponse, un autre lui partage ce lien. L’information vient donc du site science info. Avec ce slogan : Toute l’info scientifique qu’il vous faut, le site présente toutes les caractéristiques d’un site d’information normale avec différentes rubriques.

Voilà, le où les auteurs du site l’on si bien dit, « il suffit d’être un peu curieux […]. Tout est faux sur ce site ». Le vaccin contre la Covid-19 n’a donc pas d’effets secondaires entraînant le grossissement du pénis.

D’autant qu’il n’y a pas qu’un seul vaccin. A ce jour, il y a au moins cinq vaccins contre la Covid-19 disponibles. Le Pfizer/BioNTech des laboratoires Pfizer et BioNTech, le vaccin du laboratoire Moderna, le vaccin développé par le laboratoire chinois Sinopharm, celui développé grâce à la collaboration entre le groupe pharmaceutique AstraZeneca et l’Université d’Oxford. Il y a aussi Sputnik V, le vaccin annoncé par la Russie.

S’il est vrai qu’il y a pour l’instant très peu d’informations disponibles sur les effets secondaires de tous ces vaccins, quelques informations sont disponibles sur les effets secondaires du vaccin Pfizer/BioNTech. Les laboratoires ont même rendu l'information publique ainsi que les détails concernant les effets secondaires connus de leur vaccin.

Autorisé par l’organisation Mondiale de la Santé (OMS) ce vaccin Pfizer/BioNTech semble prendre le pas sur les autres. Il est en cours de déploiement dans plusieurs pays d’Europe et devrait être le vaccin déployé bientôt dans les pays d’Afrique. (selon "Science-info")

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