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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
macron
3 février 2018

Tunisie - Sénégal : Macron joue du pipeau !

Rencontres pas dues au hasard !

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C'est ce que l'on appelle un coup de com' réalisé dans les règles de l'art. Lors de son déplacement à Clermont-Ferrand le 25 janvier dernier, la route du chef de l'Etat a croisée celle de Maha, jeune femme d'origine tunisienne.

Après un bref échange, Emmanuel Macron convie - sous l'œil attentif des caméras - son interlocutrice à l'accompagner pour sa visite d'Etat en Tunisie, programmée fin janvier. Et Emmanuel Macron a tenu parole, comme en témoignent les images postées sur son compte Facebook mercredi 31 janvier. 

Seulement, d'après le HuffPost, quelques éléments laissent à penser que cette rencontre n'est pas due au hasard. En effet, la jeune invitée est connue pour son engagement militant, notamment lors du printemps arabe. Le quaotidien Le Monde lui avait d'ailleurs consacré un portrait en 2011. Autre indice troublant repéré par le HuffPost : Maha Issaoui a participé sur Facebook au "Tour de France de l'égalité" organisé par la secrétaire d'Etat Marlène Schiappa, deux semaines avant de croiser la route du président dans les rues de Clermont-Ferrand. Contacté par le site d'information, l'Élysée s'est néanmoins défendu de toute "mise en scène", évoquant un simple "hasard"... qui fait bien les choses ?

Autre hasard ! Arrivé au Sénégal, il y rencontre la chanteuse milliardaire Rihanna, venue des Barbades, qu'il fréquente ainsi pour la troisième fois en quelques mois. Pense-t-il déjà à remplacer maman ?

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rihanna

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2 janvier 2018

"Plus personne dans les rues": l'"impossible" promesse de Macron

Emmanuel Macron avait promis: "Plus personne dans les rues" d'ici à la fin de l'année. Pourtant, quelques heures après l'échéance, de nombreux sans-abri affrontent encore un froid glacial et les associations jugent que la promesse était "impossible" à tenir sans moyens supplémentaires.

rues

A Paris, Zkigniew passe les nuits dehors près du canal de l'Ourcq, en attendant une place en hébergement. Un peu plus loin, un groupe de trois hommes s'est installé sous la ligne de métro, près de la station Stalingrad.

Ils se rendent dans des centres d'accueil de jour pour manger et se laver. L'un d'entre eux, Pierre (le prénom a été changé), raconte que leur assistante sociale a fait une demande d'hébergement: ils attendent toujours une réponse.

Lors d'un discours à Orléans sur l'accueil des migrants en juillet, le président de la République avait déclaré: "la première bataille: loger tout le monde dignement. Je veux partout des hébergements d'urgence. Je ne veux plus de femmes et hommes dans les rues". 

Une promesse "impossible à tenir à ce jour" car "aucune mesure sérieuse n'a été prise" a souligné vendredi matin au micro de RFI le président d'Emmaüs France, Thierry Kuhn.

Lundi, le DAL (Droit au logement) a manifesté sous les fenêtres du ministère de la Cohésion des territoires, en charge du logement. Le porte-parole de l'association Jean-Baptiste Eyraud a appelé les ministres Jacques Mézard et Julien Demormandie à la démission "parce qu'ils ont failli à la mission que leur a donnée le président".

Dans une vidéo postée sur son compte Twitter le 21 décembre, la Cimade, association qui vient en aide aux étrangers, pointait également le nombre de personnes encore à la rue. "On fait le constat que la parole présidentielle n'est pas suivie d'effets", a déclaré à l'AFP Jean-Claude Mas, secrétaire général de l'association.

- "Continuité dans l'échec" -

"On a soutenu cette volonté forte" explique Florent Gueguen, directeur de la Fédération des acteurs de la solidarité, "mais sur le terrain, il n'y a rien de nouveau, pas de mobilisation particulière." Il dénonce une "continuité dans l'échec": "il faut mettre fin à cette gestion du thermomètre", consistant à adapter la capacité d'hébergement aux baisses de température.  

"Il manque 3.000 places d'hébergement d'urgence", selon Eric Pliez, président du Samu Social. Car chaque soir, le 115 est saturé. En novembre, le baromètre du 115 révèle que sur 35.380 demandes d'hébergement, soit des appels passés par 5.900 personnes, seules 25% ont abouti. 

A l'échéance, le ministère de la Cohésion des territoires a répondu vendredi que 9.000 places d'hébergement d'urgence ont été ouvertes cet hiver. En 2016, 10.000 places avaient été ouvertes, selon Florent Gueguen. 

Au total, 140.000 places sont disponibles sur tout le territoire "soit 13.000 de plus que l'an dernier", selon le ministère. En plus de ces places, 80.000 sont destinées aux demandeurs d'asile. 

"La différence importante est que cette année, le gouvernement ne s'est pas engagé à pérenniser des places", dénonce M. Gueguen. La Fédération demande ainsi à l'exécutif de "pérenniser au moins 5.000 places" en 2018. 

L'Etat "doit avoir une connaissance des publics qui vivent à la rue" et "mettre les moyens pour développer les places d'hébergement dignes avec des travailleurs sociaux, et non pas juste des dortoirs", précise Aurélie el Hassak-Marzorati, directrice générale adjointe d'Emmaüs Solidarité.

Le ministère a aussi annoncé que 500 places supplémentaires seront ouvertes à Paris "entre le 26 décembre et le 15 janvier". 

23 décembre 2017

Polémique autour des voyages en avion de nos dirigeants

Emmanuel Macron veut avoir un nouvel avion présidentiel Air Macron One

3 décembre 2017

Sommet UE-UA à Abidjan

Ouattara applique la réciprocité à Macron

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Les présidents français ont cette coutume de ne jamais recevoir les dirigeants africains à leur descente d'avion à l’aéroport. Alassane Ouattara qui a récemment fait l’expérience lors de sa réception par Emmanuel Macron lui a réservé le même type accueil, une sorte de réciprocité. Le jeune président français avait reçu le chef de l'État ivoirien sur le perron de l'Élysée comme l'ont toujours fait tous ses prédécesseurs.

En effet, pour la première fois de l’histoire de la relation franco-ivoirienne, ce n’est pas le président ivoirien qui a fait le déplacement à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny pour accueillir son homologue français, mais son vice-président. Emmanuel Macron qui arrivait à Abidjan pour le Sommet UE-UA en provenance de Ouagadougou ne verra évidemment aucun problème dans le fait d’être reçu par le vice-président Daniel Kablan Duncan pendant que le président Alassane Ouattara se chargeait en personne d’accueillir le président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, président de la République de Guinée équatoriale, personnalité autrement plus importante que le nouveau petit Napoléon français.

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Rappelons que le premier empereur français ne connaissait de l'Afrique que les pyramides égyptiennes, où il s'est exclamé : "Du haut de ces pyramides, quarante siècles vous contemplent !" autrement plus sérieux que "Il va réparer la climatisation" dans l'amphithéâtre de Ouagadougou.

Ceci dit, la réciprocité a été respectée comme du temps de Sarkozy. Macron, lors de ses vacances à Marseille, a été invité à Mougins, dans l'arrière-pays cannois, comme il a été invité à Assinie, résidence secondaire de Ouattara (une de plus) en Côte d'Ivoire. 2 - 0 pour Ouattara ! Puis Macron a été invité par Ouattara (ou Ouattara par Macron ?) à poser le premier pavé du métro abidjanais qui a scellé la réconciliation Bouygues - Alsthom. Amitié capitaliste franco-française retrouvée et financée on ne sait pas combien par le contribuable français : 2 milliards d'€ prêtés selon Le Drian, 1,4 milliards d'€ offerts selon Macron. Et comme le chef a toujours raison, rien n'est encore inscrit au budget par les députés français. 3 - 0 pour Ouattara ! Drogba doit se régaler devant la télé !

29 novembre 2017

Macron : première étape au Burkina-Faso

Burkina Faso : attaque à la grenade, caillassage du cortège présidentiel, manifestations, et ce n'est que la première journée ?

 Il fallait s'y attendre ! Les grands mots de "réconciliation de la jeunesse africaine et de l'Europe" ne suffisent plus. Tout comme dire en long et en large que "les crimes de la colonisation européennes sont incontestables", reconnaître qu' "il y a eu des fautes et des crimes" ajoutant que c'est "un passé qui doit passer", c'est du périmé. Le mal est plus profond. 

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On en est à des cris de désespoir et de haine contre l'Europe qui les exploite et les réduit à la misère avec le soutien des dictateurs locaux hyper-riches qui planquent leurs fortunes dans les paradis fiscaux, tout en asservissant leurs concitoyens. Et cela ne concerne pas seulement le Burkina-Faso, mais pratiquement l'intégralité d'un continent mis au pas par une clique de corrompus. Quant à Macron, pourquoi serait-il considéré autrement que le pire des chefs colonisateurs qui, malgré un discours léché, a eu autant de paroles malheureuses à l'égard des africains que Sarkozy lors de son discours de Dakar. L'affaire des femmes "qui ont 7 ou 8 gosses" et auxquelles il veut imposer le planning familial dont personne ne veut.

La misère, le manque de démocratie, la corruption ne passent plus. Alors faut-il s'attendre à autre chose de la part des Africains qu'un désintérêt, qu'une vague de protestations, qu'une révolte, quand arrive un "chef" qui plus est représentant du monde financier et économique dont les Bouygues, Bolloré et autres sont les exploiteurs patentés.

Et les nouvelles petites phrases malheureuses telles que "Ce n'est pas à moi de réparer votre électricité." ne vont pas arranger le climat. Humilier le président du pays d'accueil au point que ce dernier quitte la salle, il y a longtemps que l'on n'avait pas vu ça. Et sa réflexion hilare et moqueuse : "Il est parti réparer la clim !" est indigne d'un chef d'Etat ! Pourquoi ne l'a-t-il pas fait à Trump, Poutine ou Xi-Jinping ? Le résultat aurait été immédiat !

Discours intégral de Macron à Ouagadougou 

Humilié par Macron, le président Kaboré quitte la salle

Manifestation anti-Macron à Ouagadougou

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15 novembre 2017

LREM en marche vers la Berezina ?

Plus de 100 démissions à la veille du congrès !

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Une centaine de "marcheurs" ont annoncé ce mardi qu'ils quittent le mouvement à la veille du congrès de LREM. Parmi eux des élus, des animateurs de comités locaux, des référents et des militants. Les dirigeants macroniens reconnaissent eux-mêmes que seuls 10% des militants seront présents à ce congrès qui se prétend "fondateur". Serait-ce le début de la Berezina ou de Waterloo ?
Ci-dessous le texte intégral de la lettre de démission. 
Par « 100 démocrates »En Marche ! Mouvement citoyen lancé par Emmanuel Macron en avril 2016, partait d'une conviction : « Les Français devaient être au cœur de la vie politique, et non son décor.» En inscrivant cette promesse, dès la première ligne de la Charte des valeurs du mouvement En Marche, Emmanuel Macron a passé le plus formidable des contrats moraux avec les citoyens français.
Les marcheurs sincères mus par une vision humaniste de l'engagement politique, se sont sentis compris. Ils allaient enfin pouvoir s'engager derrière un homme, avec la promesse d'en finir avecla politique comme profession réglementée et tout faire pour que les citoyens soient mieux associés aux décisions qui les concernent.
  Au-delà de l’action, la déception.
 Respecter les lois de la République, ainsi que les règles élémentaires de la courtoisie, respecterautrui, l'honnêteté, la probité, s'engager à ne commettre aucune discrimination ou abus de pouvoir, signaler tout conflit d'intérêt, se dresser contre les corporatismes, transcender les intérêts particuliers et croire en l'intérêt général, étaient là les principes de la Charte pour avancerensemble au sein du mouvement présidentiel.
Comment expliquer que les comités se soient vidés de leurs marcheurs cinq mois seulement après l'accession au pouvoir d'Emmanuel Macron ? Que s'est-il passé pour que certains de ces marcheurs authentiques et loyaux finissent par déposer plainte au cours de l'été contre le mouvement pour lequel ils se sont engagés sans compter ni leurs heures, ni leur temps ?Ces valeurs, des marcheurs ont tenté de les défendre, de les rappeler à la gouvernance de la République en Marche, pour empêcher que des opportunistes puissent entrer dans les arcanes du pouvoir, ce pouvoir si convoité, ce pouvoir qui trop souvent corrompt le libre jugement de la raison, et met sur la scène politique des hommes-loups qui n’ont guère le souci de leurs semblables.
La République en Marche, une grande muette !
 Puisque le choix a été fait de ne contrôler aucune entrée et de permettre un accès libre à tous, il fallait donc dès le départ faciliter le travail de la gouvernance en installant des instances internes pour réguler les dérives et éviter aux vieux comme aux jeunes loups, qui avaient flairé la bonne affaire, de mettre hors-jeu la base militante lanceuse d'alerte sur ces jeux politiques pervers.
Aucune instance de régulation n'a été activée. Pire, les nouveaux statuts avec une représentativité très affaiblie de la base militante ne permettent ni la liberté d'opinion et d'expression, ni unecritique interne du pouvoir contre ses propres abus.
Sous le poids des process marketing, des #LoveLaRem, #LoveLaTeamMacron, les piliers de la démocratie se sont effondrés entraînant dans leur chute l'engouement et la motivation des marcheurs.
Le prochain « sacre » de Christophe Castaner, élu à la tête du parti, avant l'heure en l'absence de concurrents, laisse peu d'espoirs aux militants en attente de démocratie.
Et malgré une profession de foi porteuse d'un futur fait de rêves, pour raccrocher la base militante, malgré une profession de foi porteuse d'une nouvelle promesse d'entendre la colère des concitoyens français, le mal est fait.
 La République en Marche entend mais n’écoute pas.
 La gouvernance de La République en Marche a confondu entendre et écouter. Alors oui, La République en Marche a des oreilles qui marchent bien et qui entendent tout, mais elle ne semble pas avoir ni les dispositions affectives ni la structuration psychique qui lui permettent de savoir écouter.
Entendre et écouter, la même différence que voir et regarder. Quand les uns ne concernent que les capacités physiques (le simple fait de posséder des organes sensoriels qui marchent), les autres font appel à des dispositions affectives et psycho-affectives : j’écoute et je regarde celui auquel je prête de l’attention, celui que je considère comme mon semblable, celui que je considère comme digne d’être écouté et regardé.
La République en Marche est tout sauf bienveillante et empathique.
Ce n’est pas parce qu’elle a su mobiliser ces dispositions affectives comme des concepts marketing pour vendre le produit En Marche que La République en Marche est dotée de ces dispositions. Les marcheurs en colère ont bien tenté d'instaurer un dialogue, de proposer des pistes d'amélioration, d'inviter les acteurs à s'écouter jusqu'à solliciter un tiers pour ouvrir une médiation.
Le mépris et l'arrogance qu'ils ont essuyés, les menaces ou les tentatives d'intimidation ne sontpas des pratiques bienveillantes et laissent à penser que La République en Marche marchedésormais sur la tête.
Nous espérons que Monsieur Castaner soit un excellent équilibriste qui pourra se contorsionner pour permettre à La République en Marche de retomber sur ses jambes.
 Passer du mythe de « l’Armée de l’An II  » au militantisme éclairé.
Entre le jeu des statuts, l'opacité des instances, la loterie du tirage au sort de ceux qui ne représenteront qu'un quart des voix au Conseil National, le jeu du chat et de la souris avec les instances ou les services ou les pôles de La République en Marche, les tirs aux pigeons sur les réseaux sociaux, les balles au prisonnier sur les boucles de communication telegram, nous avons pour notre part suffisamment joué au sein de l'expérimentation politique en Marche.
L'expérimentation est partie d'un postulat, d'une idée, de la volonté de construire un « nouveaumonde politique ».Hormis les savants fous, les scientifiques savent en principe poser des limites à l'expériencemenée : le cobaye humain volontaire, dont on aura recherché le consentement éclairé, ne seramobilisé qu'en dernière instance et à la condition que toutes les sécurités aient été prises pourprotéger son intégrité. L’éthique, en tant que limites que l’on se fixe dans son rapport au monde et dans sa relation àautrui, est essentielle en sciences comme en politique si l’on veut chasser les pratiques de « l’ancien monde ».
• Dommage que le Comité d'éthique de l'expérimentation politique en marche n'existe que sur le papier.
 
• Dommage que le mouvement de La République en Marche qui refuse l'appellation de parti ne soit pas parvenu à sortir de l'expérimentation des mooc, des laboratoires d'idées, des protocoles, des process.
 
• Dommage que La République en Marche n'ait pas su s'appuyer sur une démarche éthiqueresponsable qui respecte les principes démocratiques : la liberté de conscience et d’expression de ses militants.
 
• Dommage que La République en Marche n'ait pas su mettre en avant une ligne politiqueaffirmée proposant un corpus idéologique et assumant des convictions dans lesquelles les militants puissent se retrouver.
 
• Dommage qu’en faisant le choix d'un fonctionnement vertical et d'une gouvernance d'élites, qu’en méprisant les compétences et l'intelligence collective, La République en Marche se soit progressivement coupée de ses forces-vives.
En refusant le principe d’élections démocratiques consacré par la Révolution française de 1789 et par la Constitution de notre pays, pour permettre aux adhérents de la Républiqueen Marche de choisir leurs dirigeants, en imposant des directions autocratiques qui demandent aux adhérents de se satisfaire d’un budget dérisoire et indigne de 400 € par mois et par département, en organisant un système opaque et arbitraire de tirage au sort, en imposant un vote à main levée alors même qu’un vote à bulletin secret est sollicité, La République en Marche offense les principes fondamentaux de la démocratie avec un mode d’organisation digne de l’Ancien Régime.
Les 100 humanistes que nous sommes, étudiants, ouvriers, universitaires, médecins, juristes, enseignants, travailleurs sociaux, retraités...qui faisaient la force de ce mouvement,partent justement pour ne pas se retrouver en souffrance éthique dans un vide idéologiquenavrant où seul demeure le jeu pervers de la courtisanerie, censé appartenir à « l'ancien monde politique ».
Les 100 citoyens que nous sommes, indépendants, libres, militants des droits de l’Homme, partisans de la démocratie, ne peuvent pas continuer au sein d'un mouvement ou parti sans ligne politique qui n’a pas su s’appuyer sur les piliers de la démocratie et qui a nié avec arrogance et mépris l’intelligence du peuple.
Signé « 100 démocrates »

berezina

2 novembre 2017

Nadine Morano conseillère de Macron ...

... pour sauver la chrétienté !

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Les déclarations de Nadine Morano sont fréquentes et toujours amusantes. Alors que les Constructifs ont été officiellement exclus des Républicains, mardi 31 octobre, Le Point explique dans sa version abonnée que la députée européenne aurait tenu à prévenir Emmanuel Macron de la fourberie de cette frange dissidente du parti de droite.

"Vous savez, ils nous ont trahis, ils vous trahiront ", aurait ainsi déclaré Nadine Morano au président Macron. "Ne vous inquiétez pas, j'en suis conscient...", aurait même répondu le chef d'État français à son interlocutrice, qui n'a décidément pas sa langue dans sa poche. En atteste sa déclaration, ce mercredi 1er novembre sur France-Info, sur sa volonté d'inscrire dans la Constitution les "racines chrétiennes " de la France. Jupiter le dieu païen à la tête d'un empire chrétien ?

Deux trahisons en deux jours et pas exclue des Républicains. Il faut être Nadine pour le faire.

1 novembre 2017

Sahel : Macron et Le Drian bottent en touche

Lundi 30 octobre à l’ONU, une réunion ministérielle présidée par le ministre français des Affaires Etrangères, Jean Yves Le Drian, a tenté de définir la force d’interposition qui  doit se mettre en place sous l’égide du “G5 Sahel” (Mali, Niger, Tchad, Mauritanie et Burkina). En réalité, un nouveau mirage.

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Comme il est loin le temps béni où l’ancien président français, François Hollande, célébrait en 2013 le “plus beau jour de sa vie politique” au Mali où l’intervention militaire française “Serval” avait lieu. La majorité de la population noire de Bamako s’était réjouie de l’arrivée des troupes françaises avec l’espoir que les populations Touaregs du Nord, ces éternels dissidents, seraient contraints de déposer les armes. Il faut bien constater l’échec politique qui a succédé à un ratissage du Nord Mali présenté comme une victoire définitive.  Les accords de paix signés en 2015 n’ont guère été respectés, le président malien IBK, adoubé par Paris lors de son élection en 2013, est totalement discrédité; et il ne se passe pas de semaine sans accrochage violent ou attentat sanglant, non seulement au Nord du Mali, mais aussi au centre et au Sud du pays, comme le révèle un rapport de l’ONU dont le Canard Enchainé (25/10) donne de larges extraits. “A Bamako, Tombouctou, Gao et Kidal, lit-on, le nombre d’assauts contre les forces de défense maliennes a pratiquement doublé”.

Sans parler des voix de plus en plus nombreuses au sein même de la classe politique malienne qui dénoncent “l’occupation” des 4000 soldats française au Mali. Ce désarroi politique est une aubaine pour l’Imam Mahmoud Dicko, le président du très réactionnaire Haut Conseil Islamique (HCI), qui fort de la manne séoudienne, est devenu l’homme fort du pays qui pourrait, demain, devenir une République islamique soft.

Tourner la page

Ce tableau là naturellement, Jean Yves Le Drian a été bien incapable de le dresser. Principal artisan de l’opération Serval qui s’inscrit classiquement dans la filiation des quarante huit opérations militaires françaises menées par la France en Afrique depuis les indépendances africaines, l’actuel ministre des Affaires Etrangères semble bien en peine d’en reconnaitre les limites et d’avouer un échec militaire qui fut son titre de gloire. Mais il lui faut pourtant tourner la page, aiguillonné qu’il est par un patron, Emmanuel Macron, pressé d’en finir avec le fardeau financier des interventions militaires à l’étranger.

"La stupide guerre de Libye"

Confronté dès les lendemains de l’opération Serval à de mauvaises remontées du terrain, Jean Yves Le Drian a, dans la foulée, dénoncé les responsables de l’enlisement français. Si les groupuscules djihadistes avaient encore de beaux jours au Mali, mais également au Niger et au Burkina, c’est en raison de la base arrière qu’ils possédaient en Libye. Le ministre de la Défense qu’il fut n’aura de cesse de plaider pour une nouvelle intervention militaire dans le sud libyen mais n’obtiendra pas gain de cause auprès de l’Elysée, absorbé par d’autres théatres d’opération en Syrie notamment.

Ce qui est exact, c’est que “la stupide guerre de Libye”, pour reprendre l’expression du général Desportes sur Europe 1 le 21 octobre dernier, qui a été menée en 2011 par Nicolas Sarkozy et David Cameron, a déstabilisé l’ensemble de la région. Le rapport de l’ONU, daté du 28 septembre dont le Canard Enchainé donne des extraits, recense les résultats terrifiants de la situation actuelle en Libye: multiplication des attentats, appuis logistiques et financiers des groupes terroristes. Pour autant, l’existence de cette aire de jeux et de trafics pour les groupes terroristes n’explique pas à elle seule la situation sécuritaire actuelle au Mali et plus généralement au Sahel. Le rapport de l’ONU, toujours d’après le Canard Enchainé, pointe la responsabilité des pouvoirs en place, notamment en matière d’atteintes aux droits de l’homme: découverte de charniers, viols, exécutions sommaires. Dans le cas du Mali, ces experts renvoient dos à dos les groupes armés terroristes et les forces de défense et de sécurité qui sont coupables, les uns comme les autres, de ces exactions.

Tour de passe passe

Le véritable tout de passe passe des Français fut de transmettre le relais, notamment au Mali et en Centrafrique, aux forces onusiennes de la Minusma, 12000 hommes au total. Mais  cela ne marche gère. Quatre vingt soldats ont été tués ces dernières semaines, alors même que la situation empire chaque jour.

Face à ce constat qui marque les limites des forces onusiennes dans cette guerre atypique, le nouveau président français, Emmanuel Macron, tente aujourd’hui de mettre les chefs d’Etat de la région face à leurs responsabilités. Organisez-vous, leur dit-il, dans le cadre d’une force d’interposition, dite du G5 Sahel (Mali, Niger, Burkina, Tchad, Mauritanie), et l’Europe comme l’ONU vous aideront financièrement.

C’est cette stratégie que Jean Yves Le Drian a vendu ce lundi à l’ONU. Mais ses interlocuteurs ne sont plus ces présidents africains, les Déby au Tchad, Issoufou au Niger, Aziz en Mauritanie, qu’il avait su mettre de son côté en fermant les yeux sur leur fâcheuses tendances autoritaires et leurs légers penchants prédateurs.

Cette fois, l’état des lieux a été dressé par une délégation du Conseil –formée de la France, de l’Éthiopie et de l’Italie–, qui s’est rendue du 19 au 23 octobre en Mauritanie, au Mali et au Burkina Faso pour juger des recommandations du rapport « à l’aune de la réalité de terrain ». Et les financements s'avèrent loin d’être bouclés. Quatre cent millions d’euros seraient nécessaires pour que les armées du G5 Sahel soient formées, armées et modernisée. Pour l’instant, cent millions d’euros seulement ont été trouvés.

Les talents de bonimenteur de Jean-Yves Le Drian auront-ils suffi ? Seul l'avenir le dira. (selon Nicolas Beau - "Mondafrique")

29 octobre 2017

Jupiter le fêtard

Quand le pape vient à Strasbourg il va à la cathédrale, quand des chefs d'Etat étrangers viennent à Strasbourg ils vont au parlement européen, quand Giscard vient à Strasbourg il va au restaurant "au boeuf" à Blaesheim, quand Chirac vient à Strasbourg il va à la winstub "chez Yvonne", et, c'est bien connu,

Quand Jupiter vient à Strasbourg, il va au

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 Apéro et karaoké

Un collègue de promotion de Jupiter à l'ENA raconte le passé de fêtard du Dieu du Capitole : "C'était beaucoup de dîners, d'apéros, à l'académie de la Bière. Il sortait, mais les boîtes de nuit, ce n'était pas vraiment son truc..." Alors c'était quoi son truc ? "Il n'hésitait pas à partager ses talents de chanteur. On s'est fait deux ou trois karaokés, notamment un à Strasbourg qui s'appelait le Bunnies, vraiment bas de gamme, mais très sympa. Au programme de la playlist, "Que je t'aime" de Johnny Hallyday, mais aussi "Est-ce que tu viens pour les vacances ?" de David et Jonathan. "Pour moi, Jupiter aime plutôt Aznavour, Johnny... et De Gaulle ou Mitterrand en politique. La verticalité en musique et en politique se répondent ! Jupiter est le roi du karaoké et il a une connaissance encyclopédique de la chanson française".

bunnysbar3Sorties uniquement pour "oiseaux nocturnes"

bunnysbar1Nuits animées !

bunnysbar6Pas d'eaux minérales au menu !

bunnysbar4Le haut de gamme, svp

bunnysbar8Et encore un "spécial Capitole"

bunnysbar5Dernier verre avant la rentrée au petit matin !

bunnysbar7Conclusion !!!

25 octobre 2017

L'Algérie en colère contre Macron

Depuis son élection à l’Elysée au mois de mai dernier, Emmanuel Macron est attendu en Algérie. Or, cette visite d’Etat est retardée parce-qu’au coeur d’une délicate controverse politique. 

alg_rie

L’ambassadeur de France, Xavier Driencourt, à Alger l’a avoué:  aucune date n’a encore été arrêtée pour la visite du président français, Emmanuel Macron en Algérie. Lors d’un déplacement dans la région de Blida, à une quarantaine de kiloètres d’Alger, Xavier Driencourt a confirmé qu’une “visite est prévue”, en précisant qu’il s’agit d’une visite d’Etat qui suppose encore quelques réglages. “Nous restons à la disposition de nos amis algériens pour arrêter ensemble une date”, a-t-il dit.

Très diplomatiquement, Xavier Driencourt a confirmé la rumeur qui existait: la Présidence algérienne est en colère contre Emmanuel Macron.

 L’Algérie banalisée 

Le ressentiment d’Alger s’explique par la vision politique que semble adopter Emmanuel Macron sur le Maghreb depuis son élection. Lorsque peu avant le scrutin, les réseaux d’Alger s’étaient mis “en marche” pour soutenir la candidature d’Emmanuel Macron, l’Algérie espérait été traitée comme le partenaire privilégié de la France dans la région. L’axe entre l’Elysée et la présidence algérienne qui avait marqué les débuts de la présidence Hollande allait être à nouveau d’actualité. Et un tel choix ne pouvait que peser favorablement sur un appui éventuel des Français au clan Bouteflika, et notamment au frère du Président, Said, dans la guerre de succession que se livrent aujourd’hui les clans en présence en Algérie.

Or, très vite, les autorités algériennes découvrent que le Président français ne veut aucunement donner à l’Algérie le statut de “force régionale au Maghreb”. Au contraire, soulignent des sources diplomatiques algériennes, Emmanuel  Macron a fait comprendre à ses interlocuteurs algériens qu’il veut traiter tous les pays du Maghreb sur le même pied d’égalité. L’Elysée ne veut à aucun prix froisser le partenaire marocain qui, sur le terrain sécuritaire, a marqué des points, ces dernières semaines, auprès des Français.

La semaine dernière, l’appui de la diplomatie française à la candidature d’Audrey Azoulay, fille de l’ancien conseiller spécial d’Hassan II, a démontré, s’il en était besoin, que les autorités françaises soignent leurs relations avec le Maroc.

 Pressions françaises

Cette politique d’équilibre n’a pas été du tout du goût du président algérien Bouteflika et de ses conseillers qui ont espéré un meilleur “renvoi d’ascenseur”. La présidence algérienne avait donné plus que des gages cet été, en montrant à quel point les conseils de l’allié français étaient écoutés. C’est l’époque où celui qui était alors Premier ministre, Abdelmajid Tebboune, s’en était pris aux oligarques algériens et notamment à Ali Haddad, le patron du FCE (organisation patronale algérienne). Lequel était au mieux avec Emmanuel Macron, depuis la rencontre des deux hommes au printemps lors de la visite du candidat Macron à Alger.

Cet été donc, l’Elysée aurait fait pression sur l’Algérie, indiquent de bonnes sources à Alger, pour que  l’offensive anti Haddad cesse. A la même époque, le Premier ministre, Edouard Philippe, avait d’ailleurs tenu à recevoir Abdelmajid Tebboune, en vacances alors en France, pour lui demander plus de modération dans sa croisade anti oligarques. Finalement, Tebboune, fidèle entre les fidèles de Bouteflika, avait été limogé brutalement. A la grande satisfaction des Français.

Autant d’égards pour Paris qui expliquent les désillusions actuelles.  La Présidence algérienne n’a fourni aucune date pour la visite d’Etat de cet ingrat d’Emmanuel Macron.

En parfait connaisseur des rouages du sérail algérien, Xavier Driencourt s’active pour réparer les dégâts et renouer le contact. Très respecté et consulté par les tenants du pouvoir à Alger, Xavier Driencourt espère réconcilier l’Elysée et le Palais d’EL-Mouradia bien avant la fin de l’année. La tâche sera rude. (selon "Mondafrique")

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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
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