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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
faune
21 juillet 2021

10 000 défenseurs des pollinisateurs

Alors qu’une abeille sur quatre est menacée d’extinction en Europe, le gouvernement français veut autoriser les pesticides tueurs d’abeilles jusqu’à dix années encore pour certains – tout ça dans un  « Plan » pour sauver les pollinisateurs !

abeille3Pour protester contre ce tour de passe-passe scandaleux du gouvernement, qui fait mine de vouloir protéger la biodiversité en choyant les intérêts des lobbys, plus de 10 000 citoyens mobilisés aux côtés de POLLINIS ont participé simultanément à la consultation publique mise en place par le gouvernement : les serveurs ministériels ont été littéralement débordés par leurs messages d’indignation, et il a fallu plusieurs heures pour que les services publics remettent le site en route !

Une mobilisation déstabilisante pour les autorités, qui n’attendaient visiblement pas un tel afflux de participants à cette consultation. 

Alors même qu’un tiers des papillons et près de la moitié des bourdons sont en déclin dramatique sur notre continent, menaçant par leur disparition la survie même de notre système alimentaire…

...il est temps de taper du poing sur la table, et de montrer à nos dirigeants qu’il est hors de question qu’un sujet aussi dramatique que l’extinction de la biodiversité ne soit pour eux qu’une opportunité de communication, pour mieux protéger les intérêts financiers des multinationales agrochimiques !

Pour alerter et mobiliser l’opinion publique, nous multiplions les interventions et avons publié deux Tribunes dans les journaux Le Monde et Libération.

La mobilisation des citoyens engagés aux côtés de POLLINIS a permis d’envoyer près de 50 000 messages d’interpellation à la ministre Barbara Pompili, et nous espérons pouvoir faire déborder encore sa boîte mail dans les jours qui viennent, avant l’adoption définitive du « Plan pollinisateurs » dévoyé par les lobbys.

Si vous le pouvez, aidez-nous à engager encore davantage de citoyens dans cette bataille cruciale pour l’avenir du vivant : parlez-en autour de vous, et mobilisez vos proches dans cette dernière ligne droite pour obtenir un « Plan pollinisateurs » qui protège vraiment ces précieux butineurs et leurs indispensables services écosystémiques.

POLLINIS

pollinis

* POLLINIS est une ONG indépendante, financée exclusivement par les dons des citoyens, qui agit pour la protection des abeilles domestiques et sauvages, et pour une agriculture qui respecte tous les pollinisateurs.

Fondée en 2012, l’association loi 1901 à but non lucratif rassemble aujourd’hui plus d’1,3 million de sympathisants à travers l’Europe et plus de 20 000 donateurs qui garantissent son indépendance absolue.

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2 juillet 2021

Le plus grand dinosaure découvert en Australie

Ce dinosaure, l’un des plus grands animaux à avoir foulé la surface du globe, appartient au groupe des titanosaures, qui a vécu il y a près de cent millions d’années.

australieLes os fossilisés d’un énorme dinosaure avaient été découverts en 2006 dans une ferme australienne, à un millier de kilomètres à l’ouest de Brisbane, dans le bassin d’Eromanga, et le squelette avait été baptisé « Cooper », du nom d’une rivière de l’Etat du Queensland.

Le squelette a été formellement été identifié comme le spécimen d’une nouvelle espèce, nommée Australotitan cooperensis, et l’un des plus grands animaux connus à avoir foulé la surface terrestre. Ce dinosaure appartient au groupe des titanosaures, qui a vécu il y a près de cent millions d’années. Des spécimens de ce groupe de dinosaures herbivores au long cou ont été découverts sur tous les continents.

Les scientifiques estiment qu’il mesurait de 5 à 6,5 mètres de haut et de 25 à 30 mètres de long, ce qui en fait le plus grand dinosaure australien connu. « Si on se fie aux comparaisons de taille des membres, ce nouveau titanosaure fait partie des cinq plus grands du monde », a déclaré Robyn Mackenzie, de l’Eromanga Natural History Museum, dans le sud-ouest de l’Etat du Queensland.

« Processus très long »

Cette découverte avait été initialement tenue secrète alors que les chercheurs effectuaient patiemment le chantier de fouilles. Le squelette fut pour la première fois exposé au public en 2007. Scott Hocknull, paléontologue au Queensland Museum, a expliqué que la confirmation du fait que Cooper appartenait bien à une nouvelle espèce était le résultat d’un « processus très long et fastidieux ». Ces recherches, qui ont impliqué des comparaisons en 3D des os de Cooper avec ceux de ses cousins les plus proches, ont été publiées lundi 7 juin dans la revue scientifique PeerJ.

Nombre d’autres ossements de dinosaures ont été découverts dans la même zone, a expliqué M. Hocknull, ajoutant que davantage de fouilles étaient nécessaires. « Des découvertes comme celles-ci ne sont que la pointe émergée de l’iceberg », a-t-il dit. Le plus grand dinosaure connu à ce jour est Patagotitan mayorum, le « titan de Patagonie », découvert en Argentine et décrit en 2017. Les paléontologues ont estimé qu’il pouvait peser environ 70 tonnes, soit l’équivalent d’environ dix éléphants d’Afrique, et mesurer environ 37 mètres de long et 8 mètres au garrot. (selon AFP)

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24 mai 2021

La cigogne est toujours là

Sur le point d’en disparaître voilà une quarantaine d’années, la cigogne plane à nouveau majestueusement sur l’Alsace. Le symbole d’une région autant que d’une action volontariste pour redonner son envol à une espèce en danger.

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Symbole de l’Alsace depuis des générations, la cigogne représentait surtout au milieu des années 1970 un souvenir… «En 1974, n’étaient plus recensés que neuf couples », rappelle Cathy Zell, chargée de mission pour la Ligue de Protection des Oiseaux Alsace. Autant dire que le défi était de taille pour que l’échassier ne perde pas définitivement ses plumes entre Rhin et Vosges, à plus forte raison que les causes de cet effondrement démographique se trouvaient à des milliers de kilomètres de là. À savoir en Afrique subsaharienne où l’hivernage était fatal aux oiseaux en raison des épisodes catastrophiques de sécheresse qui y sévissaient, avec en corollaire la famine des populations humaines qui donc chassaient tout ce qui pouvait les nourrir, sans parler du danger des lignes à haute-tension.

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A cela ne s’offrait guère d’alternative, d’où le projet de maintenir les cigognes en Alsace afin de leur éviter que leur voyage ne soit le dernier. « Les oiseaux ne meurent pas de froid en hiver, ils meurent de faim », précise Cathy Zell en indiquant que les couples furent dès lors nourris en captivité durant deux-trois ans afin de mettre leur instinct migratoire en sommeil, sans que cela ne se répercute sur les générations suivantes. Néanmoins, le dérèglement climatique incite de plus en plus les cigognes à rester… ou en tout cas partir moins loin.

« La population se porte bien »

Supervisée par l’Association pour la protection et la réintroduction des cigognes en Alsace Lorraine (Aprecial), fondée en 1983, cette politique de maintien a porté ses fruits : en 2004, l’Alsace a recensé 368 couples, puis en 2015, 300 dans le Bas-Rhin et 500 dans le Haut-Rhin pour une population estimée aujourd’hui à un millier de couples sur l’ensemble de la Région. Si les avis étaient partagés sur le sujet, « nous sommes favorables à la LPO à l’arrêt du maintien pour que le processus naturel suive son cours », poursuit Cathy Zell.

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Car une fois le nid établi, impossible de l’enlever sauf dérogation spécifique. Or, « on ne peut pas laisser des cigognes s’installer partout », évoque encore la jeune femme face à ce voisin certes charmant, mais vite encombrant dont les nids peuvent peser plusieurs centaines de kilos. Entre outre, et bien que chaque commune soit tentée d’arborer « ses cigognes », il n’est évidemment pas sensé de privilégier une espèce au détriment d’une autre. Quoi qu’il en soit, « la population se porte bien », reprend Cathy Zell. Trop bien ? Certains le pensent, dont des chasseurs demandant une régulation. « S’il n’y a plus rien à manger, l’autorégulation se fera parce qu’il s’agit d’une espèce locale », à condition toutefois de ne pas nourrir artificiellement l’espèce. À noter enfin que 2021 a été décrétée année de la cigogne blanche par la LPO Grand Est, ce qui entraînera un comptage exhaustif et donnera une idée précise des effectifs. (extrait des DNA)

15 mai 2021

Nouveautés au zoo d'Amnéville

Après sept mois de fermeture, le zoo d’Amnéville rouvrira ses portes au public le mercredi 19 mai. Il présentera de nouveaux aménagements pour vivre des expériences au plus près des animaux. Et proposera un nouveau parcours de visite pour découvrir, notamment, ses nouveau-nés.

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Comme de nombreuses activités, après sept mois de fermeture au public, le zoo d’Amnéville rouvrira ses portes le mercredi 19 mai 2021. Il proposera un nouveau parcours de visite pour découvrir notamment ses nouveau-nés, restés discrets pendant ce confinement forcé : des tamarins pinchés, une tortue Kinixys erosa, des wallabies, des moutons d’Ouessant… Pas moins d’une quinzaine de nouveaux pensionnaires ont vu le jour depuis le mois d’octobre.

Volière immersive, passerelle à girafe…

Après des mois de difficultés dues au Covid-19, mais également aux problèmes financiers antérieurs, le parc poursuit ses changements. Il présentera de nouveaux aménagements pour vivre des expériences au plus près des animaux. Telle une volière immersive pour découvrir l’univers des conures (perroquets et perruches tropicaux) ou une passerelle à girafe qui permet de nourrir l’animal en se portant à sa hauteur.

Un nouveau spectacle d’oiseaux avec des vautours, des calaos, des serpentaires et autres espèces d’oiseaux du monde entier a été mis sur pied, en attendant la réouverture de la salle de spectacle pour une innovation «spectaculaire en exclusivité mondiale». Celle-ci permettra, dès le mois de juin, une découverte du monde sauvage présentée comme «complètement inattendue et très surprenante». «Notre souhait, c’est que le visiteur puisse davantage s’immerger dans la réalité du parc, qu’il puisse établir un lien avec les animaux pour mieux les découvrir et mieux les comprendre», explique dans un communiqué Albane Pillaire, nouvelle présidente du zoo d’Amnéville. (selon "Le Républicain Lorrain")

30 janvier 2021

Invasion de criquets au Kenya et en Ethiopie

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a averti que des essaims de criquets pèlerins devraient s’abattre sur de grandes parties de l’Éthiopie et du Kenya, dans les semaines à venir.

criquetDans sa dernière mise à jour de la situation, la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) a révélé que les conditions météorologiques sèches dans la région de la Corne de l’Afrique devraient faciliter les essaims de criquets pèlerins, dans de grandes parties du Kenya et de l’Éthiopie. « Alors que les conditions restent sèches dans certaines régions, les essaims devraient se disperser dans tout le Sud et le Nord de l’Éthiopie ainsi que dans le Centre-nord du Kenya », indique le dernier rapport de la FAO.

« Toute pluie qui se produira dans les semaines à venir entraînera la maturation des essaims et la ponte des œufs qui écloront et donneront naissance à des bandes larvaires, en février et mars. Des opérations de lutte terrestre et aérienne intenses sont en cours dans les deux pays, pour réduire les populations actuelles d’essaims acridiens afin que l’échelle de la reproduction à venir soit plus faible », a-t-il ajouté.

Plus tôt ce mois-ci, le gouvernement éthiopien a annoncé qu’il avait envoyé des avions et des hélicoptères dans sa lutte contre l’invasion de criquets pèlerins. Les avions sont utilisés pour évaluer l’étendue de l’invasion de criquets pèlerins et pour pulvériser des produits chimiques sur les zones touchées par les criquets pèlerins.

Depuis juin 2019, l’Éthiopie souffre de la pire invasion de criquets pèlerins depuis environ 25 ans, affectant les principales régions productrices de cultures du pays. Le criquet pèlerin, considéré comme « le plus dangereux des près d’une douzaine d’espèces de criquets », est un péril pour la sécurité alimentaire dans les zones désertiques de 20 pays, s’étendant de l’Afrique de l’Ouest jusqu’à l’Inde, couvrant près de 16 millions de kilomètres carrés, selon l’ONU.

Un criquet pèlerin adulte consomme de la nourriture correspondant à peu près à son poids, environ deux grammes par jour, ce qui signifie que même un petit essaim d’insectes mangera de la nourriture consommée par six éléphants, 20 chameaux ou 35 000 personnes chaque jour, selon la FAO.

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7 janvier 2021

Trump leur a retiré leur statut d'espèce protégée

Rois du travail d'équipe, connus pour défendre leur famille et leur territoire âprement, les loups sont pour certains l'une des espèces animales au comportement social le plus similaire à celui des humains. Mais ces canidés, symboles de liberté dans l'imaginaire américain, pourraient bientôt être en péril. En cause: la décision en octobre de l'administration Trump de retirer aux loups gris leur statut d'espèce protégée, mis en place dans les années 70 après leur quasi-extinction aux Etats-Unis.

loup"Les loups ne sont actuellement rétablis que dans environ 10% de leur territoire historique", explique à l'AFP Maggie Howell, directrice du Centre de conservation du loup, situé dans l'Etat de New York.

L'assouplissement des mesures de protection de cette espèce dans certains Etats a par le passé mené à l'envol de la chasse et des pièges, rappelle-t-elle. Les défenseurs de l'environnement craignent donc pour la sécurité des quelque 6.000 loups disséminés à travers les Etats-Unis continentaux, lorsque la nouvelle réglementation entrera en vigueur en janvier.

Mme Howell place ses mains autour de sa bouche et lâche un hurlement. Trois loups adultes -- Alawa, Zephyr et Nikai -- répondent en choeur, leur cri semblant se démultiplier dans l'air. Ils sont les "ambassadeurs" du Centre, essentiels pour éduquer le public qui peut suivre leurs faits et gestes enregistrés 24h sur 24h via des webcams et sur les réseaux sociaux, où ils comptent des centaines de milliers de fans.

L'organisation héberge aussi 40 loups d'espèces cousines extrêmement menacées, notamment des loups mexicains, dont à peine 200 animaux demeurent en liberté, ainsi que des loups rouges, en danger critique d'extinction, avec une vingtaine d'individus seulement subsistant encore dans la nature.

- Campagne d'extermination -

En temps normal, le retrait de la liste des espèces protégées est le signe d'une réintroduction réussie. Pourtant dans ce cas, des experts indépendants mandatés par le gouvernement ont mis en cause les raisons scientifiques de cette décision, et les écologistes ont dénoncé un cadeau fait aux chasseurs et aux éleveurs. Dans le Minnesota, le Michigan et le Wisconsin, la chasse, qui était interdite depuis 2014, pourra reprendre, et des centaines de loups pourraient être tués chaque année a estimé une association.

Près de 250.000 loups vivaient aux Etats-Unis avant que les colons européens ne débarquent au 16e siècle, et avec eux une véritable campagne d'extermination. "Une des premières choses que les pèlerins ont fait dans les colonies du Massachusetts, ça a été de mettre en place une prime où ils vous donnaient de l'argent en fonction du nombre de loups que vous tuiez", détaille Rick McIntyre, vétéran et garde-forestier, auteur de plusieurs livres sur les loups.

A l'inverse, les Amérindiens ont coexisté en harmonie avec les loups pendant des milliers d'années, les vénérant, et ayant conscience de leur importance environnementale. Des études sont notamment venues confirmer le rôle crucial de ces canidés dans le contrôle de la taille des troupeaux de wapitis, qui peuvent brouter trop d'herbe, permettant ainsi d'éviter la destruction de l'habitat.

M. McIntyre étudie le comportement des loups depuis des années, notamment au parc national de Yellowstone où ils ont été réintroduits en 1995. Ces animaux débutent leur journée avec de chaleureuses marques d'affection envers les autres membres de leur meute, nouent des liens en jouant et ont chacun une personnalité distincte.

Certains loups sont cléments envers les meutes rivales, d'autres sont sanguinaires, certains aiment l'aventure quand d'autres sont casaniers. La coopération est la clé de leur survie lorsqu'ils chassent des proies, souvent plus grandes qu'eux, comme les bisons. Contrairement aux croyances, c'est la femelle alpha qui décide où la meute va établir sa tanière, se déplacer et ce qu'ils vont chasser, et non pas le mâle, d'après les découvertes de Rick McIntyre.

- Long chemin -

Les loups gris ont regagné un peu de terrain grâce à des programmes à l'image de celui à Yellowstone, mais les loups mexicains et rouges sont dans une position beaucoup plus précaire.

Le Centre de conservation du loup participe ainsi à un programme gouvernemental d'élevage pour garantir la survie de ces deux sous-espèces. Il y a quelques semaines, l'organisation a envoyé deux loups rouges, tous deux nés en 2018, dans le Tennessee et le Minnesota pour qu'ils s'accouplent avec des partenaires potentiels.

Objectif: restaurer la diversité génétique qui a été perdue lorsque l'espèce a disparu de son habitat naturel en 1980, et finir par réintroduire de jeunes louveteaux dans des meutes sauvages. "Il est toujours triste de leur dire au revoir", confie Maggie Howell. "Mais savoir qu'ils vont se reproduire, on est forcément enthousiastes pour eux. En grandissant, en quittant leurs parents, ils peuvent prendre leur destinée en main. Donc nous leur souhaitons bonne chance." (selon AFP)

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7 septembre 2020

Parc de Sainte-Croix

Ils n’ont pas vu la mer, mais ils ont vu des loups !

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Ils n’ont pas vu la mer, mais ils ont vu des loups, des ours, des lémuriens et des vautours. 2 200 enfants issus des sept fédérations du Secours populaire du Grand Est ont visité au cours du mois d’août le Parc animalier de Sainte-Croix , à Rhodes.

Chaque mercredi, des centaines d’enfants ont été accueillies gratuitement avec leurs familles sur le site dédié à la biodiversité et à la sensibilisation à la préservation des espèces sauvages. Même si l’opération n’a pas eu l’ampleur habituelle des autres années, la présidente du Secours populaire de Moselle, Marie-Françoise Thull , est satisfaite d’avoir pu offrir aux familles les plus fragiles ces journées de vacances. « Le Secours populaire s’adapte toujours, souligne-t-elle. La crise sanitaire a été doublée d’une crise sociale. Mais durant le confinement nous sommes restés ouverts pour accompagner les familles et les recevoir. Certaines sont venues car elles n’avaient plus rien, plus de travail, plus d’argent. Elles se retrouvaient complètement démunies, c’était très dur ».

Pour le parc animalier, la demande du Secours populaire a été l’occasion de s’adresser à des publics d’habitude moins captifs. « Donc c’est à nous de les remercier de nous avoir sollicités, d’autant plus que c’est aussi une forme de soutien à la relance de l’activité », a estimé Pierre Singer, directeur de Sainte-Croix.

Les oubliés des vacances

Les bénévoles de toutes les fédérations se sont mobilisés pour organiser chaque semaine les déplacements vers le Parc de Sainte-Croix, pour permettre ces moments de bonheur en famille. « C’est un peu la journée des oubliés des vacances , relève Marie-Françoise Thull. Même si nous avons été obligés de limiter le nombre, poursuivre cette opération est un signe très important car nous nous sommes rendus compte que ces familles n’avaient jamais l’occasion de partir ensemble, les parents avec leurs enfants. C’est un bonheur démultiplié pour les enfants qui ont des choses à raconter, c’est très important surtout juste avant la rentrée des classes. »

À Rhodes, ces familles se sont mêlées aux visiteurs traditionnels du parc, sans distinction. Marie-Françoise Thull l’a observé : « Il y a eu un sentiment de liberté, sans la crainte d’être stigmatisé. D’ailleurs, elles nous ont oubliés dès l’entrée pour profiter du parc ! » - Olivier Simon (Le Quotidien luxembourgeois) 

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6 septembre 2020

Guêpes et frelons : « Cet été est exceptionnel » dans le Grand Est

« Quand beaucoup de guêpes volent comme ça, il y a forcément un nid pas loin » : dans le Bas-Rhin comme ailleurs en France, les destructions de nids de guêpes et de frelons se multiplient, les professionnels n’hésitant pas à parler d’une année « record ».

gu_tesAprès la destruction d’un nid sous la toiture d’un immeuble, puis d’un deuxième à l’entrée d’une aire de jeux pour enfants, il est à peine 10h lorsque David Oliveira Texeira fonce vers sa troisième intervention de la journée, dans une maison de la banlieue sud de Strasbourg. En ville ou à la campagne, chez des particuliers ou dans les entreprises, guêpes et frelons prolifèrent. « Cet été est exceptionnel », juge le chef d’équipe de la société DMKExperts.

Mais l’entreprise a constaté un phénomène similaire dans bien d’autre régions en France. A l’échelle du Bas-Rhin, les chiffres qu’elle avance sont autant de « records » : 300% d’augmentation de l’activité de destruction de nids de guêpes et de frelons, une centaine d’appels par jour contre une trentaine en pleine saison les années précédentes, une cinquantaine d’interventions quotidiennes…

Confrontés à l’explosion du nombre de sollicitations, les pompiers du Bas-Rhin facturent depuis le printemps 2019 la destruction de nids, activité devenue chronophage, pour « se recentrer sur leurs missions prioritaires ». Selon David Oliveira Texeira, la prolifération d’hyménoptères (guêpes, abeilles, frelons et bourdons) s’explique notamment par la météo des derniers mois. Avec un hiver et un printemps doux, même les insectes les plus faibles ont survécu. Outre les conditions climatiques, « il est aussi possible que les guêpes viennent chercher de la nourriture chez les hommes », ne disposant plus des ressources nutritives nécessaires dans la nature.

« Ils se sont donné le mot, quelqu’un vient les attaquer »

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« Ça vous empoisonne la vie ce genre de chose », soufflent Raphaële et Fabien. Sous la toiture de leur maison de trois étages à Illkirch-Graffenstaden, au sud de Strasbourg, le couple pense avoir identifié la présence d’un nid entre deux cheminées, pariant plutôt sur des frelons que sur des guêpes. Les insectes pénètrent depuis une dizaine de jours jusque dans une chambre et la salle de bain. Équipé de la tête aux pieds d’une combinaison bleue, une grille devant le visage et un pulvérisateur blanc dans une main, David Oliveira Texeira s’extrait de la fenêtre de toit et escalade la toiture. « C’est un nid de frelons européens », confirme le technicien, perché à plusieurs mètres du sol. A peine a-t-il bougé une tuile, qu’un nuage d’une centaine d’insectes s’élève dans les airs, l’encerclant. « Ils se sont donné le mot, quelqu’un vient les attaquer », observe sereinement le technicien depuis l’arête du toit. En réaction, les ouvrières sortent défendre leur nid, qui, en pleine saison, peut contenir jusqu’à un millier d’individus et atteindre plus d’un mètre de long.

Souvent confondu avec la guêpe, le frelon se distingue par sa taille moyenne, atteignant 30 millimètres, et seul son abdomen est bariolé de jaune et de noir. Depuis le jardin, Fabien appelle sa femme pour qu’elle assiste également à l’intervention, « impressionné ». La procédure est immuable : insérer la buse du pulvérisateur dans un espace qui permettra à la poudre insecticide – conçue à partir d’une plante à fleurs blanches, le pyrèthre – de rendre le nid inactif. Puis les frelons qui bourdonnent autour du professionnel achèveront eux-même le travail. « En rentrant, ils vont emmener de la poudre directement à l’intérieur du nid », l’objectif final étant de tuer la reine, pour éviter qu’elle n’en construise un autre ailleurs et continue de pondre. Après quelques pulvérisations, David Oliveira Texeira annonce la bonne nouvelle : « Le nid est traité ! » Mais « il faudra penser à fermer toutes les fenêtres de ce côté pendant 48 heures » pour éviter que les derniers survivants, particulièrement agressifs, n’entrent dans la maison, prévient-il. (selon Le Quotidien du Luxembourg et AFP)

31 juillet 2020

Faune sauvage en Haute-Rhénanie

De plus en plus de renards testés souffrent de gale

renard

 La gale, une maladie causée par la présence d'acariens, menace à la fois les renards et les chiens. Elle peut également être transmise aux humains. Plus grave pour l'homme est une infestation par le ténia du renard.

Il faut un certain âge pour se rappeler que le renard était autrefois le principal porteur de la rage. Depuis 2010, l'Allemagne est considérée comme exempte de la rage du renard. Il a été vaincu par une vaccination intensive à l'appât, et une surveillance a été effectuée pour s'assurer qu'il n'y a pas de nouveaux cas. "La rage est un véritable virus mortel pour l'homme, nous ne pouvons donc pas nous permettre de relâcher la surveillance", a déclaré Michael Suntz, spécialiste en pathologie à l'Office d'investigation chimique et vétérinaire (CVUA) de Fribourg.

En conséquence, 800 à 1000 renards par an continuent d'être testés pour la rage dans tout l'État. Dès que l'apparition d'une fourrure de renard le suggère, les animaux sont également examinés pour la gale. Et chez les renards, les cas de gale sont en augmentation dans la région depuis des années. En 2019, 40 des 200 renards du district administratif de Fribourg ont été testés positifs, en 2020, c'était déjà 26 des 97 renards testés. "Nous observons cette lente augmentation depuis dix ans, également dans les autres districts administratifs", explique M. Suntz.

Nombreux cas à Fribourg et dans les environs

Matthias Müller, interne et infectiologue à l'hôpital universitaire de Fribourg, observe depuis 2012 un nombre croissant de patients atteints d'infections par le ténia du renard. Une augmentation notable du nombre de patients vivant à Fribourg et dans la baie de Brisgau est frappante. Il s'agit de très petits nombres (sept patients à Fribourg depuis 2012, environ 50 cas par an en Allemagne), mais ce sont des maladies graves. 80 % des infections sont signalées dans le sud de l'Allemagne, dont deux tiers dans le Bade-Wurtemberg.

On ne sait pas encore dans quelle mesure les renards de la région sont infectés par le ver. Cependant, des études antérieures ont montré que le taux d'infestation augmente avec la densité des renards. Lors des enquêtes menées dans le Jura souabe, jusqu'à 80 % des animaux ont été infectés. Compte tenu de cette évolution, le CVUA a lancé une étude visant à fournir des informations sur la charge parasitaire en examinant les excréments de renard. L'hôpital universitaire prévoit de dépister la présence d'anticorps dans la population. Comme l'infection est asymptomatique pendant cinq à dix ans avant d'être diagnostiquée, le nombre de cas qui se produisent actuellement pourrait ne représenter qu'une petite partie du nombre réel.

Il est important de diagnostiquer la maladie à un stade précoce, car elle peut ensuite être soignée par voie chirurgicale. Si elle est avancée, une pharmacothérapie à vie est nécessaire pour arrêter la croissance du parasite. En raison de la rareté de la maladie, le traitement doit être effectué dans un centre spécialisé. Cela inclut l'hôpital universitaire de Fribourg.

Les groupes à risque pour le ténia du renard sont les chasseurs et les propriétaires de chiens, mais aussi les agriculteurs et les propriétaires de jardins potagers. À titre préventif, il est recommandé de bien laver les fruits et légumes, ainsi que les mains après un contact avec la terre ou les chiens. Les propriétaires de chiens doivent faire vermifuger leurs animaux régulièrement.

Est-ce que ce sera au moins la fin de la rage ? La vaccination est toujours recommandée en cas de morsure, ainsi que lors de la prise en charge régulière des transporteurs et lors des voyages dans certains pays, comme l'Inde. "Nous ne pouvons pas nous permettre une résurgence non découverte pendant des années", précise M. Suntz. "Mais au moins, nous n'avons pas eu de nouveaux cas en surveillance depuis des années." (selon "Badische Zeitung")

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24 juillet 2020

Braconnage en Afrique

La girafe a déjà disparu de sept pays

giraffe

La girafe est l’animal le plus grand en hauteur du monde. Avec son long cou majestueux, elle peut notamment atteindre jusqu’à six mètres de hauteur. Malheureusement, l’animal a été classé dans la catégorie des « espèces vulnérables » par l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN) en 2016. Et selon les experts, il aurait déjà disparu de sept pays africains à l’heure où nous parlons.

Entre 1985 et 2015, la population de girafes aurait notamment diminué de 40 % en Afrique. Une croissance de la population a été constatée en Afrique australe. En revanche, la population en Afrique de l’Est a diminué de 60 %, celle en Afrique centrale de 85 % et la population en Afrique du Nord de 97 %. En tout, il resterait seulement 98 000 individus sur le continent entier.

Cette récente classification de la girafe a été une surprise pour les environnementalistes, étant donné que cette dernière était encore classée comme « préoccupation mineure » en 2010. L'ONG indique que l'extinction  de l'espèce animale  est non seulement due à la réduction et à la dégradation de son habitat naturel, mais également à la pratique du braconnage pour se procurer ses os, sa queue et sa cervelle qui sont considérés comme des remèdes contre le sida.

Si l’on peut facilement retrouver l’animal dans les parcs et réserves naturelles, le problème se localiserait principalement en dehors des espaces protégés. D’après l’IUCN, il s’agirait ainsi d’une extinction silencieuse. Les chercheurs auraient très peu de données sur les girafes. Et sans données fiables, il serait difficile d’établir des mesures de protection adéquates, a déclaré Arthur Muneza, membre de la Fondation pour la préservation de la girafe.

(Selon Kanto Andriamanjatoson, "Oeil d'Afrique")

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