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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
etats-unis
12 janvier 2021

Voilà où mène le populisme

Après 4 ans de « fake news » de Donald Trump, les Etats-Unis ont perdu la tête. Le pays mettra longtemps pour digérer cette attaque sur la démocratie. Et cela peut arriver chez nous aussi.

congr_s« Stand back, stand by », avait lancé Donald Trump en direction des ultra-nationalistes violents, « reculez pour l’instant, mais tenez-vous prêts » et ses disciples l’ont écouté. Il s’en est fallu de peu pour que les « trumpistes » s’emparent du Congrès, des bulletins de vote, de l’élection présidentielle. La composition du groupe de manifestants à Washington fait forcément penser aux « Querdenker » en Allemagne et aux « Gilets jaunes » en France – c’est l’insurrection des couches de la société qui actuellement, sont à deux doigts de tomber dans la nouvelle précarité engendrée par la crise sanitaire. Le phénomène n’est pas un phénomène américain, mais mondial. Partout, les gens commencent à ne plus respecter les institutions démocratiques et s’attaquent ouvertement à tout ce qui représente l’état. Ce sont les populistes-nationalistes qui en portent l’entière responsabilité pour cette éruption d’une « colère populaire », qui n’en est pas une, mais le résultat d’une manipulation par justement ces populistes.

Aux Etats-Unis, c’est Donald Trump qui devra répondre de cette insurrection et surtout, de tout ce qui a mené à cette escalade de la violence. Le fait qu’il continue encore aujourd’hui de raconter qu’il ait gagné cette élection qu’il a perdu avec une différence de 7 millions de voix, a pris chez les esprits simples qui croient tout ce qu’il dit. Dans cette frange de la population, on se fiche du fait qu’aucun cas de fraude électorale n’a été constaté par les tribunaux américains, même pas par les tribunaux acquis à la cause de Trump et des Républicains. Mais le populisme fonctionne ainsi – il faut manipuler ceux qui sont faciles à manipuler. Et depuis la nuit des temps, ça fonctionne.

Hier soir, les « Querdenker » allemands et les « gilets jaunes » français ont du se délecter devant la télévision. Quelques semaines après que des « Querdenker » allemands, aussi fous et agressifs que les « trumpistes », avaient tenté de s’introduire dans le parlement allemand à Berlin, ces images ont certainement donné des idées aux extrémistes européens. « Si eux peuvent le faire aux Etats-Unis, pourquoi on ne le fait pas chez nous ? », ont du penser les extrémistes européens. Il faudra sans doute s’attendre à une montée de la violence également chez nous.

Nous sommes au carrefour des époques. « L’ancien monde », que ce soit aux Etats-Unis, en Allemagne, en Grande Bretagne ou en France, est toujours en place et ne comprend pas que seules, des changements majeurs pourront sauver les systèmes en place, une sorte de « révolution d’en-haut », mais à vrai dire, le personnel politique actuel manque tellement de carrure et de visions qu’il est exclu que ces changements soient initiés par le personnel en place et ce, malheureusement dans tous les pays. Par conséquent, les changements viendront d’en bas, de la part de groupes et personnes qu’on a vu hier à Washington et que l’on voit tous les week-ends à Paris ou à Berlin.

La réponse « militaire » qui est la seule réponse des gouvernements en place, ne pourra pas pacifier les sociétés en colère, au contraire. Ni aux Etats-Unis, ni en France, ni en Allemagne. Les « bobos de gauche » dans leurs F4 spacieux dans les quartiers huppés qui stimulent ces affrontements en les applaudissant des deux mains, devraient se taire – ils feront partie de ceux que les meutes en colère n’épargneront pas non plus.

Mais comment sortir d’une telle crise extraordinaire ? Est-ce qu’il n’est pas déjà trop tard pour un dialogue sociétal ? La balle est dans le camp des responsables et ceci est autant valable pour les gouvernements nationaux que pour les institutions européennes. Depuis des années, on nous promet des réformes, « un nouveau projet européen », des sociétés qui « mettent l’être humain au centre de leur action », mais dans les faits, la politique se limite aujourd’hui surtout à créer des conditions favorables pour les « marchés financiers » qui eux, tireront leur épingle du jeu, quoi qu’il arrive. Ceux qui resteront en rade, sont ceux qu’on a vus hier à Washington et que l’on voit les week-ends à Paris, Berlin et d’autres grandes villes. Avec ce qui se dessine actuellement, le « Kärcher » ne suffira pas – soit, on démarre maintenant des réformes raisonnables, soit, les changements auront lieu dans la violence. Pour faire ce choix, il ne reste que peu de temps. (selon "Eurojournalist")

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7 janvier 2021

Trump leur a retiré leur statut d'espèce protégée

Rois du travail d'équipe, connus pour défendre leur famille et leur territoire âprement, les loups sont pour certains l'une des espèces animales au comportement social le plus similaire à celui des humains. Mais ces canidés, symboles de liberté dans l'imaginaire américain, pourraient bientôt être en péril. En cause: la décision en octobre de l'administration Trump de retirer aux loups gris leur statut d'espèce protégée, mis en place dans les années 70 après leur quasi-extinction aux Etats-Unis.

loup"Les loups ne sont actuellement rétablis que dans environ 10% de leur territoire historique", explique à l'AFP Maggie Howell, directrice du Centre de conservation du loup, situé dans l'Etat de New York.

L'assouplissement des mesures de protection de cette espèce dans certains Etats a par le passé mené à l'envol de la chasse et des pièges, rappelle-t-elle. Les défenseurs de l'environnement craignent donc pour la sécurité des quelque 6.000 loups disséminés à travers les Etats-Unis continentaux, lorsque la nouvelle réglementation entrera en vigueur en janvier.

Mme Howell place ses mains autour de sa bouche et lâche un hurlement. Trois loups adultes -- Alawa, Zephyr et Nikai -- répondent en choeur, leur cri semblant se démultiplier dans l'air. Ils sont les "ambassadeurs" du Centre, essentiels pour éduquer le public qui peut suivre leurs faits et gestes enregistrés 24h sur 24h via des webcams et sur les réseaux sociaux, où ils comptent des centaines de milliers de fans.

L'organisation héberge aussi 40 loups d'espèces cousines extrêmement menacées, notamment des loups mexicains, dont à peine 200 animaux demeurent en liberté, ainsi que des loups rouges, en danger critique d'extinction, avec une vingtaine d'individus seulement subsistant encore dans la nature.

- Campagne d'extermination -

En temps normal, le retrait de la liste des espèces protégées est le signe d'une réintroduction réussie. Pourtant dans ce cas, des experts indépendants mandatés par le gouvernement ont mis en cause les raisons scientifiques de cette décision, et les écologistes ont dénoncé un cadeau fait aux chasseurs et aux éleveurs. Dans le Minnesota, le Michigan et le Wisconsin, la chasse, qui était interdite depuis 2014, pourra reprendre, et des centaines de loups pourraient être tués chaque année a estimé une association.

Près de 250.000 loups vivaient aux Etats-Unis avant que les colons européens ne débarquent au 16e siècle, et avec eux une véritable campagne d'extermination. "Une des premières choses que les pèlerins ont fait dans les colonies du Massachusetts, ça a été de mettre en place une prime où ils vous donnaient de l'argent en fonction du nombre de loups que vous tuiez", détaille Rick McIntyre, vétéran et garde-forestier, auteur de plusieurs livres sur les loups.

A l'inverse, les Amérindiens ont coexisté en harmonie avec les loups pendant des milliers d'années, les vénérant, et ayant conscience de leur importance environnementale. Des études sont notamment venues confirmer le rôle crucial de ces canidés dans le contrôle de la taille des troupeaux de wapitis, qui peuvent brouter trop d'herbe, permettant ainsi d'éviter la destruction de l'habitat.

M. McIntyre étudie le comportement des loups depuis des années, notamment au parc national de Yellowstone où ils ont été réintroduits en 1995. Ces animaux débutent leur journée avec de chaleureuses marques d'affection envers les autres membres de leur meute, nouent des liens en jouant et ont chacun une personnalité distincte.

Certains loups sont cléments envers les meutes rivales, d'autres sont sanguinaires, certains aiment l'aventure quand d'autres sont casaniers. La coopération est la clé de leur survie lorsqu'ils chassent des proies, souvent plus grandes qu'eux, comme les bisons. Contrairement aux croyances, c'est la femelle alpha qui décide où la meute va établir sa tanière, se déplacer et ce qu'ils vont chasser, et non pas le mâle, d'après les découvertes de Rick McIntyre.

- Long chemin -

Les loups gris ont regagné un peu de terrain grâce à des programmes à l'image de celui à Yellowstone, mais les loups mexicains et rouges sont dans une position beaucoup plus précaire.

Le Centre de conservation du loup participe ainsi à un programme gouvernemental d'élevage pour garantir la survie de ces deux sous-espèces. Il y a quelques semaines, l'organisation a envoyé deux loups rouges, tous deux nés en 2018, dans le Tennessee et le Minnesota pour qu'ils s'accouplent avec des partenaires potentiels.

Objectif: restaurer la diversité génétique qui a été perdue lorsque l'espèce a disparu de son habitat naturel en 1980, et finir par réintroduire de jeunes louveteaux dans des meutes sauvages. "Il est toujours triste de leur dire au revoir", confie Maggie Howell. "Mais savoir qu'ils vont se reproduire, on est forcément enthousiastes pour eux. En grandissant, en quittant leurs parents, ils peuvent prendre leur destinée en main. Donc nous leur souhaitons bonne chance." (selon AFP)

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6 janvier 2021

Covid-19 à Los Angeles

Hollywood stoppe les tournages

hollywoodHollywood a de nouveau mis à l'arrêt la plupart de ses tournages, au moins jusqu'à la mi-janvier, a annoncé le syndicat des acteurs, alors que les cas de Covid-19 continuent de battre des records à Los Angeles, devenu l'un des principaux foyers de la pandémie aux Etats-Unis.

"La plupart des productions resteront en pause jusqu'à la deuxième ou troisième semaine de janvier, sinon plus tard", a déclaré le syndicat SAG-AFTRA dans un communiqué diffusé à ses adhérents mardi soir.

Quelques jours plus tôt, les autorités sanitaires du comté de Los Angeles avaient exhorté les cinéastes à "envisager de suspendre leur travail pour quelques semaines durant cette augmentation catastrophique des cas de Covid".

Los Angeles, comté le plus peuplé des Etats-Unis avec quelque dix millions d'habitants, est devenu l'un des principaux foyers de la pandémie de coronavirus dans le pays et bat des records de contaminations quasi quotidiens, avec des hôpitaux submergés par les nouveaux cas.

A ce jour, quelque 750.000 cas ont été officiellement recensés dans le comté, où la maladie a fait près de 10.000 morts.

Les mesures de restrictions mises en place début décembre pour tenter de freiner la propagation du virus ont été prolongées indéfiniment mardi dans tout le sud de la Californie, où les services d'urgence sont débordés et où les ambulances doivent parfois tourner des heures pour trouver un lit au patient qu'elles transportent.

Le syndicat SAG-AFTRA a multiplié les initiatives pour tenter de relancer les tournages à Hollywood depuis leur arrêt total en mars dernier, en particulier au moyen d'un accord signé en septembre avec les principaux studios sur les mesures sanitaires à mettre en oeuvre pour protéger les acteurs, notamment des tests rigoureux.

Malgré ces précautions, les productions ont peiné à redécoller à Los Angeles. En octobre, leur taux d'activité n'atteignait même pas 50% du niveau habituel en cette période, et la flambée des contaminations l'a encore réduit ces dernières semaines.

Selon Film LA, l'entité chargée de délivrer les permis pour les tournages à Los Angeles, les demandes étaient récemment à leur plus bas niveau depuis la reprise des activités à Hollywood cet été.

Hormis quelques dizaines de films indépendants, très peu de long métrages ont été tournés cette année dans la région de Los Angeles, l'essentiel de l'activité se concentrant sur les publicités et les clips vidéo.

A l'inverse, des films à gros budget ont relancé leurs tournages en dehors des Etats-Unis, comme Tom Cruise et son nouvel opus de "Mission Impossible" au Royaume-Uni et en Italie, ou les séries télévisées "Supergirl" et "Batwoman" au Canada.

L'un des éléments qui freine la reprise des films en Californie est le refus des assureurs de prendre en charge les incidents de tournage liés au coronavirus.(selon AFP)

18 octobre 2020

La déclaration de Barrington

Covid-19 : Comment parvenir à l’immunité collective

barringtonVoici la traduction de la Déclaration de Barrington (4 octobre 2020) dans laquelle trois des plus grands épidémiologistes américains expliquent que la stratégie des États doit être de permettre à la population d’atteindre l’immunité collective, et qu’il faut pour cela en finir avec les mesures de blocage de la vie sociale au profit de mesures préventives et protectrices plus simples.

Que nous soyons de gauche ou de droite, et quel que soit notre pays d’origine, nous avons consacré nos carrières à la protection des populations. Les politiques actuelles de confinement produisent des effets désastreux sur la santé publique à court, moyen et long terme. Parmi les conséquences, on peut citer, entre autres, une baisse des taux de vaccination chez les enfants, une aggravation des cas de maladies cardio-vasculaires, une baisse des examens pour de possibles cancers ou encore une détérioration de la santé mentale en général. Cela va engendrer de grands excès de mortalité dans les années à venir, notamment dans la classe ouvrière et parmi les plus jeunes. Maintenir les écoliers en dehors de l’école est une grande injustice.

Conserver ces mesures en attendant qu’un vaccin soit disponible causera des dégâts irréparables. Les couches sociales les moins favorisées seront les plus touchées.

Heureusement, notre compréhension du virus s’améliore. Nous savons que la vulnérabilité à la mort par le Covid-19 est plus de mille fois plus haute parmi les personnes âgées et infirmes que chez les jeunes. En effet, pour les enfants, le Covid-19 est moins dangereux que bien d’autres maux, y compris la grippe.

L’immunité grandissant dans la population, le risque d’infection baisse pour tout le monde, y compris les plus vulnérables. Nous savons que toutes les populations vont finir par atteindre l’immunité collective, c’est-à-dire le point où le nombre de nouvelles infections est stable, et que ce processus peut s’accompagner (sans pour autant dépendre) de l’existence d’un vaccin. Par conséquent, notre objectif devrait être de minimiser la mortalité et le mal fait à la société jusqu’à ce qu’on atteigne l’immunité collective.

Une approche à la fois compassionnelle et prenant en compte les risques et les bénéfices consiste à autoriser celles et ceux qui ont le moins de risques de mourir du virus de vivre leurs vies normalement afin qu’ils fabriquent de l’immunité au travers d’infections naturelles tout en protégeant celles et ceux qui ont le plus de risques de mourir. Nous appelons cela la Protection Focalisée (Focused Protection).

Le fait d’adopter des mesures pour protéger les plus vulnérables devrait être le but central des réponses de santé publique au Covid-19. A titre d’exemples, les résidences pour personnes âgées devraient être dotées de personnel qui a acquis l’immunité et qui réalise fréquemment des tests PCR pour les autres membres du personnel et les visiteurs. Par ailleurs, la rotation du personnel devrait être la plus faible possible. Les personnes retraitées qui vivent chez elles devraient se voir livrer leurs courses à domicile. Quand c’est possible, elles devraient rencontrer les proches en plein air plutôt qu’à l’intérieur. Une liste de mesure complète et détaillée, incluant des approches pour les foyers comprenant plusieurs générations, peut être mise en œuvre. C’est largement dans la capacité et les prérogatives des professionnels de la santé publique.

Ceux qui ne sont pas vulnérables devraient immédiatement être autorisés à reprendre une vie normale. Des mesures d’hygiène simples, comme se laver les mains et rester chez soi si l’on est malade, devraient être pratiquées par chacun pour réduire le seuil de l’immunité collective. Les écoles et les universités devraient rouvrir pour des enseignements en présentiel. Les activités extrascolaires comme le sport devraient reprendre. Les jeunes adultes qui présentent peu de risques devraient travailler normalement plutôt que depuis chez eux. Les restaurants et les commerces devraient ouvrir. Les arts, la musique, le sport et les autres activités culturelles devraient reprendre. Les personnes qui présentent plus de risque peuvent participer si elles le souhaitent à ce processus tandis que la société dans son ensemble bénéficie de la protection ainsi conférée aux plus vulnérables par ceux qui ont construit l’immunité collective.

Cette déclaration a été rédigée et signée le 4 octobre 2020 à Barrington, aux États-Unis, par :

– Dr. Martin KULLDORFF, professeur de médecine à l’université Harvard, un biostatisticien et épidémiologiste spécialisé dans la détection et la surveillance du déclenchement des maladies infectieuses et l’évaluation de la sécurité des vaccins.

– Dr. Sunetra GUPTA, professeure à l’université d’Oxford, une épidémiologiste spécialisée en immunologie, dans le développement de vaccins et la modélisation mathématique des maladies infectieuses.

– Dr. Jay BHATTACHARYA, professeur à l’École Médicale de l’université de Standford, un médecin, épidémiologiste, économiste de la santé et expert en santé publique spécialiste des maladies infectieuses et de leurs effets sur les populations vulnérables.

6 octobre 2020

Débat présidentiel aux Etats-Unis

Trump refuse de condamner les suprémacistes blancs

usaDonald Trump a refusé mardi de condamner clairement les suprémacistes blancs lors du premier débat télévisé contre son adversaire Joe Biden pour l’élection présidentielle de novembre, s’attirant de vives critiques dans le camp démocrate.

Evitant de répondre directement au modérateur du débat Chris Wallace, qui l’invitait à condamner sans détour les suprémacistes blancs, le président américain a offert une réponse sibylline: il a évoqué les Proud Boys, un groupuscule nationaliste prônant la supériorité de la race blanche, les appelant à « reculer et à se tenir prêts ».

« Mais je vais vous dire, on doit faire quelque chose au sujet des antifas », a-t-il dit dans la foulée au sujet des groupuscules d’extrême gauche, en assurant qu’aux Etats-Unis les violences émanaient bien davantage de l’extrême gauche que de l’extrême droite.

Des membres des Proud Boys, une organisation extrémiste fondée à New-York en 2016, n’ont pas tardé à reprendre à leur compte les propos de Trump pour les accoler à leur logo jaune et noir, diffusant ensuite l’image sur leurs réseaux internes.

« Voilà. l’Amérique de Donald Trump », a dénoncé le candidat démocrate Joe Biden, partageant un tweed d’un journaliste du New York Aimes sur le sujet.

« On a demandé au président Trump de condamner le suprématisme blanc. Il a refusé (…) le président Trump est une honte nationale, et les Américains ne le toléreront pas », a réagi le chef de la minorité démocrate au Sénat, Chuchoté Humer.

Donald Trump doit aux Américains une explication ou des excuses. Maintenant », a commenté Jonathan Greenblatt, le président de l’Anti-Defamation League (ADL), une organisation de lutte contre l’antisémitisme. (selon AFP)

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28 août 2020

En Floride, un shérif interdit à ses agents le port du masque

Un shérif en Floride a ordonné à ses agents de police de ne pas porter de masques et en a interdit l'usage à l'intérieur de son commissariat, au moment même où l'Etat enregistrait un record de décès dus au coronavirus.

sheriff

Le shérif Billy Woods, du comté de Marion dans le centre de la Floride, a émis cette interdiction dans un e-mail envoyé mardi à son personnel, divulgué par le journal local Ocala Star Banner.

"Lorsque vous êtes en service/en train de travailler en tant que mes employés, représentant mon bureau, vous ne porterez pas de masque", a-t-il écrit.

Le shérif a toutefois précisé quelques exceptions, pour les agents travaillant dans des prisons, des écoles, des hôpitaux ou auprès de cas suspectés de coronavirus.

Il a également fait référence aux manifestations contre les violences policières qui ont secoué le pays après la mort de l'Afro-Américain George Floyd sous le genou d'un policier blanc.

"A la lumière des récents événements et considérant le ressentiment et/ou la haine contre les forces de l'ordre dans notre pays aujourd'hui", les personnes entrant dans le commissariat devront, a-t-il écrit, ne pas porter de masque afin "d'assurer une communication claire et dans un but d'identification". 

La Floride, où le port du masque n'est pas obligatoire mais recommandé, est l'un des épicentres de l'épidémie américaine, qui a connu une forte résurgence à partir de la fin juin. 

Sollicité, le bureau du shérif n'a pas répondu à l'AFP.

Le "Sunshine state" a enregistré mardi un record de 276 décès liés au Covid-19 en une journée, et 212 morts ont encore été déplorés mercredi. 

Au total, 8.765 personnes sont décédées de la maladie dans l'Etat, et plus de 550.900 cas y ont été recensés (pour une population de 21 millions d'habitants).

La communauté scientifique recommande le port du masque comme un outil clé permettant de freiner la propagation de la pandémie.(selon AFP)

6 juin 2020

Trump et la liberté de presse !

Un duplex de Washington qui vire mal : une journaliste de TF1 « obligée d‘arrêter » son duplex de Washinton par les services secrets en plein journal télévisé.

jentileCorrespondante pour TF1 à Washington, Catherine Jentile a vécu un moment insolite dans sa carrière de grand reporter ce mardi 2 juin 2020. Alors que Jacques Legros lui demandait de faire un point sur la nuit passée à Washington, la journaliste lançait son duplex en montrant l’état des rues de Wasghington au lendemain d’une nouvelle nuit de violences. Continuant son intervention en direct devant la Maison Blanche, la journaliste finissait par annoncer qu’elle était « obligée d’arrêter » son direct. « Les services secrets nous demandent de partir » précisait-elle, rendant ainsi l'antenne au remplaçant de Jean-Pierre Pernaut qui confirmait qu'il n'était pas simple pour elle d'assurer son métier dans ces conditions… Trump démocrate ? à voir !

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26 avril 2020

Après les propos de Trump

Explosion des appels concernant l'ingestion de désinfectant aux États-Unis

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La ligne d'urgence du Maryland, état du Nord-Est américain, et le centre antipoison de New York ont enregistré une hausse fulgurante des appels concernant l'ingestion de désinfectant, après que Donald Trump l’a présenté jeudi comme un "remède" possible contre le Covid-19.

Aux USA, pour certains américains, la parole du président Donald Trump peut faire parfois office de parole divine. Lorsque celui-ci déclare que des injections de désinfectant pourraient être un remède contre le Covid-19, les conséquences sont immédiates : la ligne d'urgence du Maryland (Nord-Est) ou encore le centre antipoison de New York ont notamment connu une hausse fulgurante des appels, rapporte la presse américaine.

Ainsi, des centaines de personnes se sont manifestées dans le Maryland pour en savoir plus sur les avantages de la consommation de désinfectant, en utilisant par exemple l'eau de Javel et autres détergents ménagers. De quoi pousser les autorités à envoyer une alerte d'urgence et à poster un tweet pour rappeler "qu'en aucun cas un produit désinfectant ne doit être administré dans le corps par injection, ingestion ou toute autre voie".

À New York, les autorités sanitaires ont également signalé avoir reçu un nombre "inhabituellement élevé" de personnes les contactant à la suite des allégations inexactes de Trump. Le centre antipoison de New York, qui est une sous-agence du département de la santé de la ville, a reçu 30 appels entre jeudi à 21h et vendredi à 15h, soit deux fois plus que d'habitude. Finalement, parmi les personnes qui ont contacté le centre antipoison, aucune n'est morte ou n'a eu besoin d'aller à l'hôpital.

"Je constate que le désinfectant élimine le virus en une minute. N'y aurait-il pas un moyen de faire quelque chose comme ça par injection à l'intérieur ou presque, comme un nettoyage ? Comme vous le voyez, il pénètre dans les poumons, il y fait énormément de choses, il serait donc intéressant de vérifier cela", avait déclaré Trump jeudi lors de la réunion d'information à la Maison Blanche.

Vendredi, le président américain était revenu sur ses propos, confiant qu'il était sarcastique en prônant l'injection de désinfectant. Avant de confirmer quelques minutes plus tard que l'idée était bien sérieuse et qu'il avait demandé à des experts du gouvernement de l'étudier.

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5 avril 2020

Coronavirus aux Etats-Unis

21 mars 2020

Le coronavirus peut survivre plusieurs heures à l'air libre

Le nouveau coronavirus peut survivre pendant plusieurs heures en dehors du corps humain, sur des surfaces diverses ou même dans l'air, d'après une étude publiée mardi.

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Les auteurs de cette étude financée par le gouvernement américain ont trouvé que le virus responsable de l'épidémie de Covid-19 avait un niveau de viabilité à l'air libre comparable à celui du coronavirus provoquant le SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère).

Cela pourrait signifier que l'ampleur de la pandémie de Covid-19 - bien supérieure à celle du SRAS en 2002-2003 - est liée au fait qu'il se transmet beaucoup plus facilement d'un porteur asymptomatique ("sain") à un autre.

L'étude a été publiée par le New England Journal of Medicine (NEJM) et menée par des scientifiques des Centres de contrôles et de prévention des maladies (CDC), de l'Université de Californie à Los Angeles et de Princeton.

Leurs expériences ont montré que le nouveau coronavirus était détectable jusqu'à deux à trois jours sur des surfaces en plastique ou en acier inoxydable, et jusqu'à 24 heures sur du carton.

Les chercheurs ont également utilisé un nébulisateur pour diffuser le virus dans l'air ambiant. Par cette technique, ils ont trouvé des traces du virus sous forme d'aérosol -- c'est-à-dire de particules suspendues dans l'air -- pendant trois heures.

Mise en ligne à destination des professionnels avant d'être examinée par un comité de lecture, l'étude s'était toutefois attirée des critiques, des experts jugeant que l'utilisation d'un nébulisateur ne simulait pas bien la toux ou les éternuements d'un malade et risquait d'augmenter artificiellement l'ampleur de la contamination par voie aérienne.

Le virus est principalement transmis par des micro-gouttelettes expulsées par des malades lorsqu'ils toussent ou éternuent, et sous cette forme (différente d'un aérosol) il n'est viable que durant quelques secondes.

Des tests similaires pratiqués avec le coronavirus du SRAS ont abouti à une viabilité équivalente hors du corps humain. 

Cela ne permet pas d'expliquer pourquoi la pandémie de Covid-19 touche près de 200.000 personnes, avec quelque 8.000 décès, alors que le SRAS n'a contaminé que 8.000 patients et tué 800.

Les différences épidémiologiques "viennent probablement d'autres facteurs, comme une charge virale plus élevée dans les voies respiratoires supérieures" et la capacité des patients ne présentant pas de symptômes à transmettre le nouveau coronavirus, estiment les auteurs de l'étude. (selon AFP)

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