Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
australie
2 juillet 2021

Le plus grand dinosaure découvert en Australie

Ce dinosaure, l’un des plus grands animaux à avoir foulé la surface du globe, appartient au groupe des titanosaures, qui a vécu il y a près de cent millions d’années.

australieLes os fossilisés d’un énorme dinosaure avaient été découverts en 2006 dans une ferme australienne, à un millier de kilomètres à l’ouest de Brisbane, dans le bassin d’Eromanga, et le squelette avait été baptisé « Cooper », du nom d’une rivière de l’Etat du Queensland.

Le squelette a été formellement été identifié comme le spécimen d’une nouvelle espèce, nommée Australotitan cooperensis, et l’un des plus grands animaux connus à avoir foulé la surface terrestre. Ce dinosaure appartient au groupe des titanosaures, qui a vécu il y a près de cent millions d’années. Des spécimens de ce groupe de dinosaures herbivores au long cou ont été découverts sur tous les continents.

Les scientifiques estiment qu’il mesurait de 5 à 6,5 mètres de haut et de 25 à 30 mètres de long, ce qui en fait le plus grand dinosaure australien connu. « Si on se fie aux comparaisons de taille des membres, ce nouveau titanosaure fait partie des cinq plus grands du monde », a déclaré Robyn Mackenzie, de l’Eromanga Natural History Museum, dans le sud-ouest de l’Etat du Queensland.

« Processus très long »

Cette découverte avait été initialement tenue secrète alors que les chercheurs effectuaient patiemment le chantier de fouilles. Le squelette fut pour la première fois exposé au public en 2007. Scott Hocknull, paléontologue au Queensland Museum, a expliqué que la confirmation du fait que Cooper appartenait bien à une nouvelle espèce était le résultat d’un « processus très long et fastidieux ». Ces recherches, qui ont impliqué des comparaisons en 3D des os de Cooper avec ceux de ses cousins les plus proches, ont été publiées lundi 7 juin dans la revue scientifique PeerJ.

Nombre d’autres ossements de dinosaures ont été découverts dans la même zone, a expliqué M. Hocknull, ajoutant que davantage de fouilles étaient nécessaires. « Des découvertes comme celles-ci ne sont que la pointe émergée de l’iceberg », a-t-il dit. Le plus grand dinosaure connu à ce jour est Patagotitan mayorum, le « titan de Patagonie », découvert en Argentine et décrit en 2017. Les paléontologues ont estimé qu’il pouvait peser environ 70 tonnes, soit l’équivalent d’environ dix éléphants d’Afrique, et mesurer environ 37 mètres de long et 8 mètres au garrot. (selon AFP)

australie1

 

Publicité
31 mai 2021

Climat: des milliers d'Australiens sèchent les cours pour manifester

Des milliers d'élèves ont séché les cours, vendredi, pour aller manifester dans plusieurs villes d'Australie contre un énorme projet de centrale au gaz près de Sydney, et pour enjoindre le gouvernement conservateur d'agir contre le réchauffement climatique. 

australie

De Perth (ouest) à Brisbane (est), ils ont défilé pour dénoncer la faiblesse des mesures prises par leur pays pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre.

L'immense île-continent est un important producteur de gaz et de charbon. Mais il subit aussi de plein fouet les événements climatiques extrêmes -inondations, feux de forêt, sécheresses- liés à la hausse des températures induite par les émissions de carbone.

Le Premier ministre Scott Morrison a balayé cette semaine les avertissements de l'Agence internationale de l'énergie selon lesquels son pays n'atteindra pas ses objectifs carbone si davantage de projets impliquant les énergies fossiles sont lancés.

Son gouvernement a annoncé mardi une enveloppe de plusieurs centaines de millions de dollars pour construire près de Sydney une nouvelle centrale électrique fonctionnant au gaz.

L'usine doit être bâtie dans la Hunter Valley, où des élections partielles sont prévues samedi.

"Le gouvernement Morrison pourrait protéger notre climat, nos terres et notre eau, et créer des milliers de nouveaux emplois en développant le secteur des énergies renouvelables", a déclaré dans la manifestation de Sydney Nabilah Chowdhury, 17 ans.

"Mais plutôt que de faire cela, ils remplissent les poches des multinationales du gaz qui contribuent au réchauffement climatique."

"Le charbon appartient à l'histoire", "De l'argent pour notre avenir", pouvait-on lire sur des pancartes à Melbourne (sud-ouest), où 5.000 personnes ont défilé.

Le gouvernement affirme que la centrale de la Hunter Valley est nécessaire pour que les prix de l'électricité ne s'envolent pas en Nouvelle-Galles du Sud. Ses détracteurs dénoncent un gâchis politique.

"Sa construction va faire travailler 600 personnes, et elle va créer 1.200 emplois indirects dans l'Etat" a déclaré M. Morrison.

A part ces manifestations, le gouvernement ne fait pas l'objet d'une opposition très intense sur la question climatique puisque les travaillistes sont également favorables à l'industrie du charbon et aux centrales au charbon.

Mais l'Australie est l'objet de pressions internationales de plus en plus fortes pour adopter au plus vite un objectif de neutralité carbone.

M. Morrison s'y est jusqu'à présent refusé, mais la pression diplomatique monte avant la conférence sur le climat COP26 en novembre à Glasgow.

Les manifestations de vendredi, qui ont eu lieu dans une cinquantaine de localités selon leurs organisateurs, s'inscrivent dans le cadre du mouvement de protestation mondial contre le climat engagé par la Suédoise Gret Thunberg.

"Enormes grèves pour le climat aujourd'hui dans toute l'Australie", a-t-elle applaudi dans un tweet. "Bientôt le reste du monde suivra." (selon "Tahiti-infos")

11 mars 2021

Australie: des migrants libérés après des années de détention

Des dizaines de migrants ont été libérés en Australie après des années passées dans les camps de rétention du Pacifique où Canberra reléguait les clandestins pour dissuader les demandeurs d'asile de tenter d'entrer sur l'île, ont annoncé mardi des ONG.

australieCe sont plus d'une soixantaine de personnes qui ont été autorisées ces deux derniers jours à quitter des hôtels et centres de détention de Brisbane, Sydney et Darwin, selon la Coalition pour l'action pour les réfugiés ainsi que des avocats.

Ils ont obtenu un titre de séjour temporaire après avoir passé jusqu'à huit ans pour certains dans des centres de rétention offshore. Ils avaient été transférés en Australie pour raisons médicales.

Canberra a relégué pendant des années les clandestins tentant de gagner ses côtes vers des camps offshore financés sur l'île papouasienne de Manus ou dans le petit Etat de Nauru plus à l'Est, en application d'une politique d'immigration condamnée par les organisations de défense des droits de l'homme.

Un premier groupe d'une soixantaine de personnes avait déjà été libéré en décembre et janvier.

Le ministre de l'Intérieur Peter Dutton avait expliqué en janvier à la radio qu'il était moins cher de libérer les migrants que de les laisser en détention.

Noeline Balasanthiran Harendran, de l'organisation Sydney West Legal and Migration a expliqué que ces libérations intervenaient alors que de nombreux migrants avaient déposé des recours en justice contestant la légalité de leur maintien en détention.

Toujours 250 à Manus et Nauru


"Nous pensons que c'est parce que nous avons établi qu'ils étaient détenus sans raison", a-t-elle dit à l'AFP.

Ian Rintoul, de la Coalition pour l'action pour les réfugiés, a exhorté le gouvernement à libérer 75 migrants toujours détenus en Australie.

On estime par ailleurs à plus de 250 le nombre de migrants qui restent dans une impasse juridique en Papouasie-Nouvelle-Guinée et à Nauru.

"Ils n'ont aucune idée de la raison pour laquelle on les a laissés derrière et aucune idée de ce que peut être leur avenir", a-t-il dénoncé.

Le ministère de l'Intérieur a affirmé que la politique de l'Australie n'avait pas changé et que le gouvernement était déterminé à ne laisser aucun des réfugiés s'établir dans le pays de façon permanente.

"Les personnes en transit ont la possibilité de partir dans un pays tiers", a déclaré un porte-parole du ministère. "Nous les encourageons à terminer leurs traitements médicaux afin de poursuivre leur processus de relocalisation aux Etats-Unis, retourner en Papouasie ou à Nauru ou bien retourner dans leur pays d'origine."

M. Dutton a cependant admis qu'il serait désormais "très difficile" pour le gouvernement de les contraindre à partir.

Canberra a refoulé en mer à partir de 2013 tous les bateaux de clandestins, arguant sauver ainsi des vies en dissuadant les migrants d'entreprendre un périlleux voyage maritime vers ses côtes. Les arrivées de bateaux, jadis quasiment quotidiennes, sont aujourd'hui rarissimes.  

Les clandestins qui passaient au travers des mailles du filet étaient envoyés dans des camps, à Nauru ou Manus. Ils étaient interdits d'installation permanente en Australie, même s'ils remplissaient les critères de l'asile.

Les associations de défense des droits de l'homme ont longtemps dénoncé les conditions de vie dans les camps et l'impact psychologique de cette détention à durée indéterminée, notamment pour les enfants, accusant le gouvernement de ne pas offrir de solution. (Selon "Tahiti.infos")

28 juillet 2019

Australie: des journalistes de France 2 interpellés

Ils couvraient une manif contre une mine de charbon

australie

Une équipe de télévision française qui filmait une manifestation contre une mine de charbon géante a été interpellée lundi en Australie et inculpée pour intrusion sur une voie ferrée, a annoncé la police australienne. 

Le projet Carmichael de mine de charbon près de la grande barrière de corail est conduit par le conglomérat indien Adani et pèse plus de 20 milliards de dollars australiens (12 milliards d'euros).  

Il est depuis son origine plombé par des problèmes judiciaires et réglementaires, ainsi que par l'activisme d'organisations dénonçant sans relâche son impact environnemental.  

Le journaliste Hugo Clément, parti du site français Konbini pour la chaîne publique France 2, pour qui il va réaliser des documentaires sur l'environnement, et trois membres de son équipe de tournage figurent parmi sept personnes interpellées lors de la manifestation organisée dans l'Etat du Queensland (nord-est), à Abbot Point, d'où doit être exporté le charbon. Le groupe a été inculpé d'intrusion sur une voie ferrée, selon la police. 

"On était juste en train de filmer l'action de ces gens et on ne sait pas pourquoi, la police a décidé de nous arrêter", a déclaré Hugo Clément à la chaîne publique ABC. "On ne faisait pas partie de l'action, on n'est pas des militants, juste des journalistes". 

D'après ABC, le journaliste a été libéré sous caution avec l'interdiction de se rendre dans un rayon de 20 kilomètres autour du site de la mine. Les journalistes devront comparaître devant un tribunal à Bowen le 3 septembre. 

Le mois dernier, le gouvernement du Queensland avait levé le dernier obstacle environnemental à la construction de la mine, qui doit produire 27 millions de tonnes de charbon par an.  

Les écologistes font valoir que le charbon produit contribuera au réchauffement climatique global qui dégrade la Grande barrière. La matière première devra en outre transiter par le port proche d'Abbot Point. 

La Grande barrière de corail, classée au Patrimoine mondial, est déjà menacée par les ruissellements agricoles et le développement et la prolifération des acanthasters, étoiles de mer dévoreuses de coraux. 

Elle vient de subir plusieurs graves épisodes consécutifs de blanchissement imputés au réchauffement climatique. 

Les partisans du projet font valoir qu'il créera des centaines d'emplois. (selon AFP)

australie1

11 juillet 2019

Australie : un site aborigène ...

... inscrit au patrimoine mondial de l'humanité

australie

Un site aborigène plus ancien que les pyramides d'Egypte où les populations indigènes d'Australie ont développé il y a des milliers d'années un réseau d'aquaculture sophistiqué a été inscrit au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco. 

Le paysage culturel Budj Bim, situé dans le sud-est de l'Australie, a été inventé par la nation Gunditjmara il y a environ 6.600 années. Le site comprend les restes de canaux de pierre construits pour piéger les anguilles provenant d'un lac et de marais. 

Le site, qui contient des traces d'habitations en pierre, contredit aussi le mythe selon lequel les Aborigènes étaient simplement des chasseurs cueilleurs nomades sans colonies établies ni moyens de production alimentaire sophistiqués. 

En annonçant l'inscription du site au patrimoine mondial samedi, l'Unesco a expliqué que les Gunditjmara avaient établi "un des réseaux d'aquaculture les plus vastes et les plus anciens du monde". 

Ses canaux, digues et barrages servaient à contenir les eaux de crue et "créer des bassins afin de piéger, stocker et récolter" l'anguille qui a "fourni à la population une base économique et sociale pendant six millénaires", a ajouté l'Unesco. 

Budj Bim, dans l'Etat de Victoria, est le premier site australien à faire son entrée sur la liste du patrimoine du seul fait de son importance culturelle aborigène. 

Parmi les autres sites australiens inscrits au patrimoine mondial, on trouve la Grande barrière de corail, l'Opéra de Sydney ou le parc national Kakadu. 

Les Gunditjmara réclament cette reconnaissance depuis près de 20 ans. 

L'aînée tribale Denise Lovett a salué cette inscription. "Ce paysage, dont nous nous occupons depuis des milliers d'années, est si important pour le peuple Gunditjmara", a-t-elle dit à la chaîne SBS. "Cette décision reconnaît l'importance de Budj Bim pour l'humanité toute entière". 

Les recherches archéologiques montrent que les populations aborigènes vivent en Australie depuis plus de 60.000 ans. 

Mais avec l'arrivée des colons britanniques à la fin du 18e siècle, les communautés indigènes perdirent la plupart de leurs terres, prises par les nouveaux arrivants pour l'élevage et l'agriculture. 

Aujourd'hui, 750.000 Aborigènes vivent en Australie, soit 3% de la population. C'est de loin la population la plus défavorisée du pays avec en particulier des taux de pauvreté et d'incarcération plus élevés.(selon AFP)

australie1

Publicité
13 avril 2019

Un poisson-lune géant échoué au sud de l'Australie

Un poisson-lune de 1,8 mètre, poisson osseux le plus lourd existant sur Terre, s'est échoué sur une plage australienne, et les images de ce spécimen méconnu ont fait le tour du monde.

poisson

Le poisson-lune ou môle a été retrouvé mort à l'embouchure du fleuve Murray, au sud de l'Australie ce week-end. Ce type de poisson se distingue par sa grande taille et sa forme plate particulière. Il peut peser jusqu'à 2,5 tonnes selon le National Geographic. 
Les raisons de l'échouage du poisson-lune ne sont pas connues. "Il est fréquent qu'ils se heurtent aux bateaux et certains sont si gros qu'ils peuvent faire couler un voilier", a affirmé Ralph Foster, le responsable de la collection de poissons du South Australian Museum. 
Le poisson-lune échoué était en fait d'une taille plutôt moyenne pour son espèce, selon lui.  Les poissons-lunes "peuvent être beaucoup plus gros (...) près du double de cette taille", a-t-il expliqué à la chaîne Australian Broadcasting Corporation (ABC). 
"Nous savons très peu de chose sur (cette espèce) ce n'est que dernièrement que la technologie nous a permis de commencer à avoir des informations". Elle est classée comme "vulnérable" par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). 
Ces poissons ont pour particularité d'étendre une partie de leur corps au soleil ce qui lui vaut son nom anglais de "sunfish". 
Ils peuvent aussi plonger à plusieurs centaines de mètres de profondeur. 
Les images du poisson échoué, postées sur Facebook par Linette Grzelak, ont suscité la curiosité. "Le nombre de médias du monde entier qui veulent en parler est incroyable. Je ne m'attendais pas à ça", a-t-elle indiqué à l'AFP.

poisson1

21 mars 2019

A propos des aborigènes d'Australie

La Haute cour d'Australie a jugé mercredi que les Aborigènes spoliés de leurs terres devaient être indemnisés en particulier pour la "perte culturelle" et la  "souffrance spirituelle" endurées, une décision qui fera date et pourrait déclencher une série de procès dans le pays. 

aborig_nes1La cour a jugé que les peuples Ngaliwurru et Nungali, du Territoire du Nord, avaient le droit d'être indemnisés après avoir été privés de leurs terres par le gouvernement régional. 
A Timber Creek, ville isolée dans le nord, l'utilisation de terres par le gouvernement régional pour y bâtir des infrastructures a empiété sur les "droits fonciers des autochtones", a jugé la Haute cour. 
Cette dernière a rejeté un appel du gouvernement contre un précédent jugement estimant que les aborigènes devaient être indemnisés non seulement pour la valeur des terres perdues mais également pour "la perte culturelle". Le gouvernement estimait "manifestement excessive" une indemnisation pour cette perte culturelle. 
La cour a octroyé 1,3 million de dollars australiens (920.000 dollars US ou 813.000 euros) d'indemnisation pour cette seule "perte culturelle", soulignant avoir évalué "la relation spirituelle" des groupes concernés avec leur terre et "la souffrance spirituelle" infligée par la rupture de ce lien qu'ils ont subie. 
Le versement des indemnités s'effectuera individuellement en fonction des détenteurs de droits fonciers et de leurs liens avec la terre ou les eaux. 
Avant le jugement, des experts en droit de l'Université du Queensland avaient estimé dans une étude qu'il aurait d'"énormes conséquences" pour les peuples indigènes. 
"Pour les Etats du Queensland et d'Australie occidentale en particulier, la décision devrait clarifier les montants significatifs des indemnités qui pourraient leur être réclamées à l'avenir", ont-ils écrit. Ces deux Etats sont riches en ressources naturelles et minières. 
Des responsables gouvernementaux auraient évalué le coût des demandes potentielles de dédommagements à plus d'un milliard de dollars australiens (700 millions USD ou 625 millions d'euros).  
Pour l'ensemble de l'Australie, la somme pourrait atteindre "des milliards de dollars", selon un avocat, Tony Denholder, même s'il reste encore des "complexités légales" pour évaluer le montant des compensations.  
Le jugement de mercredi dernier "va probablement déclencher des demandes d'indemnisation de la part de beaucoup des centaines de groupes de détenteurs aborigènes de droits fonciers dans toute l'Australie, qui ont enfin des éclaircissements -- quoique limités -- sur la façon dont ils pourraient quantifier la compensation qui leur est due", a prédit M. Denholder.     
Les aborigènes, dont le nombre était estimé à un million lors de l'arrivée des colons britanniques en 1788, ne représentent plus que 3% des 24 millions d'Australiens. Ils sont donc aujourd'hui moins nombreux qu'au début de la colonisation.  
Les aborigènes restent de loin la population la plus défavorisée du pays avec en particulier des taux de pauvreté et d'incarcération plus élevés. Ils sont en moins bonne santé que la population générale.(selon AFP)

15 mars 2019

Le Bade-Würtemberg va rendre des crânes humains à l'Australie

L'Australie cherche des restes d'aborigènes dans le monde entier. À Stuttgart et à Fribourg se trouvent plusieurs crânes, qui devraient maintenant trouver leur dernier repos dans leur pays d'origine.

cr_ne

Le Bade-Wurtemberg envisage de renvoyer dix crânes humains en Australie à la mi-avril. Cela a été confirmé lundi par le ministère des Sciences à Stuttgart. Les crânes des Australiens autochtones étaient arrivés en Allemagne vers 1900 à des fins "scientifiques".

Deux crânes se trouvent au musée Linden de Stuttgart - huit crânes à l’Université de Fribourg. "Nous estimons qu'il est de notre responsabilité de traiter correctement les restes humains et de les renvoyer afin qu'ils puissent être enterrés", a déclaré la secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, Petra Olschowski. 

Le "Stuttgarter Nachrichten" avait annoncé leur retour lundi. Selon le journal, des chercheurs du sud-ouest ont acheté des crânes au 19ème siècle pour des "recherches raciales". Souvent les tombes des aborigènes australiens ont été pillées. Selon le ministère, de nombreux crânes sont liés à la "recherche raciale" ou à la "science raciale".

Déjà en 2007, l’Australie avait demandé le retour des dix crânes, a déclaré Olschowski. A cette époque, il fut décidé de commencer par rechercher l'origine exacte de ces restes humains à l'aide de tests ADN élaborés. Depuis le printemps 2016, le résultat est tombé : "Il est fort probable que les crânes viennent d'Australie". Les demandes de retour officielles des autorités australiennes concernant des crânes spécifiques ont été reçues par le ministère en mars 2018.

Après que les dernières questions concernant le retour puissent être clarifiées, le ministère de la Science souhaite rendre les crânes pour des raisons éthiques. Pour le transfert, une délégation australienne se rendra à Stuttgart en avril. Elle comprendrait non seulement des représentants des autorités australiennes, mais également des représentants des Aborigènes. Selon le ministère, un acte solennel de remise du crâne au Linden Museum est prévu. Dans le même temps, le Bade-Wurtemberg souhaite enquêter sur les endroits où se trouvent d’autres ossements humains, sur leur origine et sur la question de savoir si un retour leur convient également.

Dès 2014, l'Université de Fribourg avait renvoyé 14 crânes en Namibie. L'anthropologue Alexander Ecker (1816-1887) avait rassemblé une collection de restes humains à Fribourg. 

13 janvier 2019

Un centre de rétention en Australie

 200 migrants en grève de la faim

australiePlus de 200 migrants résidant dans un centre pour immigrants à Melbourne en Australie ont entamé une grève de la faim pour protester contre leurs conditions de vie, ont indiqué mercredi des détenus et des militants des ONG à l'AFP. 

 

Les migrants ont une série de demandes, allant de tables et chaises pour pouvoir effectuer leurs démarches administratives jusqu'à la liberté de sortir après minuit sans garde, selon un détenu irakien Ali Youssouf. 
"Je n'ai jamais vu de centre de détention comme celui-ci avant", dit ce migrant de 30 ans retenu au Melbourne Immigration Transit Accommodation (MITA). 
Le gouvernement australien et le SERCO -- une société privée sous contrat qui fournit le personnel n'ont pas répondu immédiatement aux demandes de réaction. 
Les migrants doivent rencontrer jeudi des responsables du gouvernement pour tenter de trouver une solution. 
Des grèves de la faim sont courantes dans les centres de rétention des migrants sur le continent australien. 
L'année dernière, des centaines de personnes d'un centre de Sydney ont entamé une grève de la faim en raison de règles de visite jugées trop strictes. 
Les personnes retenues ont également eu recours à des grèves de la faim de courte durée pour obtenir l'attention des médias et faire pression sur le gouvernement conservateur australien pour qu'il ferme ces centres. 
Le gouvernement australien nie les mauvais traitements, mais s'est engagé à "réduire progressivement" le réseau de rétention d'immigrants sur l'île-continent. 
Alors qu'il hébergeait quelque 10.000 personnes en 2013, ils ne sont plus qu'un millier aujourd'hui. 
Ian Rintoul, militant de l'ONG Refugee Action Coalition, estime qu'il n'y avait "aucune excuse pour les centres de détention" et appelle à leur fermeture. 
Les gouvernements australiens appliquent depuis des décennies une politique de rétention obligatoire pour les étrangers en situation irrégulière, y compris pour ceux qui restent après l'expiration de leur visa. 
Selon ses détracteurs, cette politique coûte à l'Etat 170.000 dollars par an (148.000 euros) par étranger, selon les chercheurs de l'University of New South Wales. 
Ses partisans jugent ce système dissuasif et nécessaire pour le contrôle des frontières. 
Depuis 2013, Canberra refoule systématiquement en mer les bateaux de clandestins. Ceux qui passent entre les mailles du filet sont envoyés sur l'île de Nauru ou sur celle de Manus, en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Les arrivées de bateaux, auparavant quasi-quotidiennes, sont devenues rarissimes. (Selon "Tahiti-infos")
9 octobre 2018

Réfugiés en Australie

Fermeture du centre de détention de réfugiés de l'Île Christmas

australie1

L'Australie a annoncé vendredi la fermeture d'un camp de rétention controversé pour demandeurs d'asile situé sur l'île Christmas, dans l'océan Indien, en claironnant le succès de sa politique très dure contre les clandestins tentant de gagner son territoire. 

Canberra est vivement critiqué pour cette politique très restrictive mise en oeuvre en 2013 par les conservateurs et qui consiste à repousser systématiquement les bateaux de réfugiés tentant de gagner illégalement ses côtes. 
Les migrants qui y parviennent sont relégués pour des durées indéterminées dans des camps de rétention sur l'île de Manus, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, sur la minuscule île du Pacifique de Nauru, ou sur l'île Christmas, le temps que leur demande d'asile soit instruite. 
"Le centre (de détention de l'île Christmas) est désormais fermé, la trentaine de détenus qui s'y trouvaient toujours ont été transférés ce week-end dans des installations d'Australie continentale", a déclaré à l'AFP David Coleman, porte-parole du ministère de l'Immigration. 
L'île Christmas se trouve à 2.300 kilomètres au nord-ouest de Perth, capitale de l'Etat d'Australie-occidentale. Ouvert en 2008, son camp de détention de migrants a été le théâtre d'émeutes, de suicides ou encore d'actes d'automutilation. 
Canberra justifie sa politique contre les réfugiés par la nécessité de lutter contre les gangs de passeurs et de dissuader les migrants tentant la périlleuse traversée vers l'Australie. 
Le gouvernement australien essuie depuis des années les foudres des organisations de défense des droits de l'homme en raison du maintien sur des durées extrêmement longues des réfugiés, et notamment d'enfants, dans ces installations où les conditions de vie sont très dures. 
Même si la demande d'asile est fondée, ces clandestins ne sont pas autorisés à s'installer sur le sol australien. Ils ont le choix entre aller daA une époque, les arrivées de clandestins originaires du Moyen-Orient ou d'Afghanistan étaient presque quotidiennes, quand leurs embarcations parties d'Indonésie ou du Sri Lanka ne faisaient pas naufrage en route. 
"Au plus fort, en juillet 2013, il y avait plus de 10.000 personnes dans les centres de détention pour migrants, dont 2.000 enfants", a déclaré M. Coleman, en dénonçant la responsabilité des précédents gouvernements travaillistes. 
"Ce gouvernement a arrêté les bateaux, mis un terme au trafic maléfique par les gangs de passeurs et sorti ces enfants de détention." 
Cette politique a effectivement été couronnée de succès, en ce que le nombre des arrivées s'est réduit à peau de chagrin, mais elle a divisé l'opinion australienne et terni la réputation internationale du pays.  
Nombre d'ONG ont ainsi étrillé une Nation très riche tournant le dos à des populations vulnérables. 
Le camp de l'île Christmas, qui compta aussi plus récemment des condamnés étrangers de droit commun dont les titres de séjour avaient été annulés, fut le théâtre d'une violente émeute en novembre 2015 après le décès d'un demandeur d'asile. 
Des renforts de la police australienne avaient été envoyés pour faire face à des prisonniers armés de machettes et de cocktails Molotov selon le témoignage d'un détenu. 
Il fut un temps où, en raison d'une recrudescence de suicides, le personnel du centre avait, selon certains médias, reçu la consigne d'être en permanence muni d'un couteau pour couper les cordes utilisées par les détenus tentant de se pendre. 
M. Coleman a indiqué que le camp de rétention serait entretenu afin de pouvoir, si besoin, être rapidement rouvert. 
L'Île Christmas fut aussi en 2010 le théâtre d'un dramatique naufrage d'une embarcation de réfugiés qui avait fait 48 morts. 
Il s'était agi du pire naufrage d'un bateau de migrants tentant de gagner l'Australie depuis 2001.
A l'époque dans l'opposition, Scott Morrison, aujourd'hui Premier ministre, s'était singularisé en déplorant le fait que le gouvernement travailliste paie à certaines familles de victimes le voyage jusqu'à Sydney pour les funérailles, des remarques qui lui avaient valu de vives critiques.  
Après l'alternance en 2013, c'est lui qui, en tant que ministre de l'Immigration, avait eu la charge de mettre en oeuvre la politique de tolérance zéro à l'égard des clandestins.ns un pays tiers ou rentrer chez eux. 

- Pire naufrage depuis 2001 -

A une époque, les arrivées de clandestins originaires du Moyen-Orient ou d'Afghanistan étaient presque quotidiennes, quand leurs embarcations parties d'Indonésie ou du Sri Lanka ne faisaient pas naufrage en route. 
"Au plus fort, en juillet 2013, il y avait plus de 10.000 personnes dans les centres de détention pour migrants, dont 2.000 enfants", a déclaré M. Coleman, en dénonçant la responsabilité des précédents gouvernements travaillistes. 
"Ce gouvernement a arrêté les bateaux, mis un terme au trafic maléfique par les gangs de passeurs et sorti ces enfants de détention." 
Cette politique a effectivement été couronnée de succès, en ce que le nombre des arrivées s'est réduit à peau de chagrin, mais elle a divisé l'opinion australienne et terni la réputation internationale du pays.  
Nombre d'ONG ont ainsi étrillé une Nation très riche tournant le dos à des populations vulnérables. 
Le camp de l'île Christmas, qui compta aussi plus récemment des condamnés étrangers de droit commun dont les titres de séjour avaient été annulés, fut le théâtre d'une violente émeute en novembre 2015 après le décès d'un demandeur d'asile. 
Des renforts de la police australienne avaient été envoyés pour faire face à des prisonniers armés de machettes et de cocktails Molotov selon le témoignage d'un détenu. 
Il fut un temps où, en raison d'une recrudescence de suicides, le personnel du centre avait, selon certains médias, reçu la consigne d'être en permanence muni d'un couteau pour couper les cordes utilisées par les détenus tentant de se pendre. 
M. Coleman a indiqué que le camp de rétention serait entretenu afin de pouvoir, si besoin, être rapidement rouvert. 
L'Île Christmas fut aussi en 2010 le théâtre d'un dramatique naufrage d'une embarcation de réfugiés qui avait fait 48 morts. 
Il s'était agi du pire naufrage d'un bateau de migrants tentant de gagner l'Australie depuis 2001.
A l'époque dans l'opposition, Scott Morrison, aujourd'hui Premier ministre, s'était singularisé en déplorant le fait que le gouvernement travailliste paie à certaines familles de victimes le voyage jusqu'à Sydney pour les funérailles, des remarques qui lui avaient valu de vives critiques.  
Après l'alternance en 2013, c'est lui qui, en tant que ministre de l'Immigration, avait eu la charge de mettre en oeuvre la politique de tolérance zéro à l'égard des clandestins.

australie2

Publicité
<< < 1 2 3 > >>
Publicité
Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
Derniers commentaires
Archives
Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
Visiteurs
Depuis la création 2 249 816
Publicité