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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
asie
17 août 2019

Pollution plastique au Cambodge

"De quel côté est votre hôtel ?"

cambodge« De quel côté est votre hôtel ? » C’est la question posée sur le site web de l’appel lancé par la plateforme CleanGreenCambodia pour réduire l’utilisation du plastique par les hôtels au Cambodge.

Créée en 2017 par l’ONG Soulcial Trust, CleanGreenCambodia a lancé lundi 5 août un appel pour la réduction de consommation de plastique par les hôtels au Cambodge. Une initiative qui vise à encourager et rendre public les efforts des hôteliers en la matière en publiant la liste des hôtels qui répondent à cet appel. La plateforme liste par ailleurs les hôtels qui suivent d’ores et déjà ses recommandations.

« Notre but est de promouvoir et encourager les initiatives durables, indique Juliette Goulet, coordinatrice du projet. Nous pensons que si les hôtels rendent transparentes leurs actions pour réduire leur consommation de plastique, cela permettra aux clients de voir quel hôtel est plus ambitieux qu’un autre. »

Pailles et bouteilles en plastique, boîtes en polystyrène, flacons de shampoing et de gel douche à usage unique, bonnets de douche, brosses à dents jetables… autant d’éléments courants dans les hôtels en Asie. Pourtant, des alternatives durables sont possibles.

CleanGreenCambodia assurera le suivi par la suite les actions mises en place par les hôtels signataires pour réduire leur consommation de plastique. Un premier rapport devrait être publié mi-2020 pour rendre compte des progrès des hôtels qui auront répondu à l’appel.

Si la surconsommation de plastique est un problème mondial, elle est aggravée au Cambodge du fait du manque d’infrastructures de collecte et de traitement. « Beaucoup de personnes brûlent les déchets plastiques, une pratique qui déclenche des maladies respiratoires et est cancérigène, explique Juliette Goulet. De plus, les déchets plastiques deviennent facilement des nids à moustiques qui seront ensuite les vecteurs de la dengue. »

Les déchets plastiques ont par ailleurs un impact sur la perception du Cambodge à l’étranger, notamment par les touristes. En 2015, la Cambodia Hotel Association estimait que les problèmes d'assainissement - notamment la mauvaise gestion des ordures - étaient responsables de 74 millions de dollars de manque à gagner chaque année pour l’industrie touristique cambodgienne. Le Global Green Growth Institute a quant à lui estimé qu’en raison de problèmes de pollution, Phnom Penh deviendra une « ville de moins en moins attractive » si rien n’est entrepris.

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23 mars 2019

Mongolie: l'air vicié force des milliers d'enfants à l'exode

La Mongolie, ses steppes à perte de vue, ses lacs et ses nomades... Un paysage de carte postale caché l'hiver par l'épais brouillard toxique qui englobe la capitale, où des milliers d'enfants sont contraints à l'exil à cause des risques pour leur santé. 

mongolieOulan-Bator, où vit près de la moitié de la population de ce pays de plus de 3 millions d'habitants, est l'une des villes les plus polluées du monde, victime du chauffage au charbon encore couramment utilisé. 
La majorité des habitants résident dans des bidonvilles en périphérie, dans des tentes traditionnelles – les yourtes – sans eau courante ni système d'évacuation. 
Pour des milliers de parents, le dilemme est cornélien: garder ses enfants auprès de soi au risque de mettre leur vie en danger ou les envoyer vivre au vert pour les préserver de la pollution? 
Dans ce pays enclavé entre la Russie et la Chine et grand comme trois fois la France, l'air toxique provoque un véritable exode hors de la capitale. Les experts préviennent que la pollution est désastreuse pour les enfants, pouvant causer retard de développement, maladies chroniques, voire la mort. L'hiver, les hôpitaux sont pleins. 
La fille de Naranchimeg Erdene a vu son système immunitaire affaibli par l'air toxique d'Oulan-Bator, où les systèmes de chauffage domestique brûlent du charbon et même du plastique dans les bidonvilles, alors que les températures plongent allègrement sous la barre des -40 degrés en hiver. 

Destination: air pur

"Nous faisions constamment des allers-retours à l'hôpital", explique Mme Erdene à l'AFP. Sa fille Amina a souffert d'une pneumoconiose (maladie pulmonaire causée par l'inhalation de poussières dangereuses) à deux reprises à l'âge de deux ans, nécessitant plusieurs traitements antibiotiques. 
Seul remède possible, selon les médecins: envoyer la fillette à la campagne. Aujourd'hui, Amina vit avec ses grands-parents à Bornuur Sum, un village situé à 135 kilomètres de la capitale. 
"Elle n'est plus tombée malade depuis qu'elle vit ici", s'enthousiasme Mme Erdene, qui ne voit son enfant qu'une fois par semaine, au prix d'un trajet de trois heures aller-retour. 
"C'était vraiment difficile les premiers mois (...), on pleurait au téléphone", se rappelle la maman qui, comme beaucoup de parents d'Oulan-Bator, a dû se résoudre à ce choix de vie pour protéger sa fille. 
Selon certaines mesures, Oulan-Bator, capitale la plus froide du monde, est aussi la plus polluée, avec des niveaux records de PM2,5. Ces particules fines, dont le diamètre est inférieur à 2,5 micromètres, sont nocives car elles pénètrent profondément dans les poumons. Leur concentration atteignait 3.320 microgrammes par m3 en janvier, soit 133 fois la recommandation de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). 

Fuir à l'étranger

De quoi attiser les tensions sociales. Les habitants les plus fortunés d'Oulan-Bator n'hésitent pas à accuser les migrants des bidonvilles et à réclamer leur expulsion. 
Mais pour ces derniers, le chauffage au charbon est le seul accessible. 
"Les gens viennent s'installer dans la capitale parce qu'ils ont besoin d'un revenu régulier (...) Ce n'est pas de leur faute", s'indigne Dorjdagva Adiyasuren, une mère de famille qui vit dans une yourte avec six enfants. 
Pour tenter d'enrayer le problème, les autorités ont interdit les mouvements migratoires à l'intérieur du pays en 2017. Et depuis mai 2018, le chauffage au charbon n'est théoriquement plus autorisé. Sans résultat probant pour le moment. 
Les habitants qui en ont les moyens, eux, fuient à l'étranger durant les périodes de forte pollution, à l'image de Luvsangombo Chinchuluun. Cette militante associative n'a pas hésité à emprunter de l'argent pour emmener sa petite-fille en Thaïlande pendant tout le mois de janvier.

Poumons et cerveau atteints

Les effets de la pollution sont désastreux pour les adultes, mais les enfants sont encore plus vulnérables, en partie parce qu'ils respirent plus vite et absorbent plus d'air et de polluants stagnant au ras du sol. 
Malgré les risques pour la santé, Badamkhand Buyan-Ulzii et son mari n'ont d'autre choix que rester dans la capitale pour travailler. Mais ils ont décidé d'expédier Temuulen, leur fils de deux ans, à plus de 1.000 kilomètres. 
La maman de 35 ans a longuement hésité à prendre cette décision, préférant d'abord déménager d'un district à l'autre dans l'espoir que la santé de son fils s'améliore. En vain. Plusieurs ennuis de santé, dont une bronchite qui a duré toute une année, l'ont finalement convaincue d'envoyer Temuulen chez ses grands-parents. 
"Peu importe s'il me manque et qui l'élève, tant qu'il est en bonne santé, je suis contente." 
Le résultat est convaincant, assure Mme Buyan-Ulzii: "Ma belle-mère m'a demandé s'il était toujours nécessaire de lui donner des médicaments, parce qu'il ne tousse plus". 
Certains considèrent la pollution comme un facteur rédhibitoire, qui hypothèque leur avenir. "C'est risqué d'avoir un enfant: qui sait ce qu'il lui arrivera une fois né?", se désespère ainsi Mme Erdene. Cette mère de famille se dit "effrayée" à l'idée d'être de nouveau enceinte. (selon AFP)

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12 mars 2019

Indonésie : torture au serpent

La police enroule un serpent autour d’un suspect pour le pousser aux aveux.

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Les autorités indonésiennes ont lancé une enquête lundi après qu’un responsable de la police a reconnu qu’un serpent avait été enroulé autour d’un suspect pour l’effrayer et le forcer à avouer des vols, dans un poste de police de Papouasie, dans l’est du pays.

Une vidéo largement partagée sur les réseaux sociaux montre un homme soupçonné d’être un pickpocket, assis par terre et menotté, encerclé par un serpent.

Il hurle alors qu’un policier l’insulte: « Combien de fois as-tu volé des téléphones mobiles ? », crie-t-il. « Juste deux fois », répond-il.

Le policier semble vouloir placer le serpent dans la bouche du suspect tandis que ses collègues rient, selon les images de cette vidéo qui n’est pas datée.

« Un policier est actuellement interrogé par la division des affaires internes de la police de Papouasie », a confirmé à l’AFP lundi un porte-parole de la police, Ahmad Mustofa Kamal. Il n’a pas identifié le policier en question ni précisé si d’autres feraient l’objet d’enquêtes.

Tonny Ananda Swadaya, le chef de la police du district de Jayawijaya où s’est produit l’incident, a présenté des excuses, dans un communiqué.

Il a précisé que le suspect n’avait pas été mis en danger. « Le serpent était apprivoisé et n’était pas venimeux ou dangereux ». Les policiers ont eu cette idée « pour obtenir des aveux aussi rapidement que possible ».

Mais « nous travaillerons de façon plus professionnelle à l’avenir », a-t-il promis.

Les forces de sécurité indonésiennes ont été accusées à de nombreuses reprises d’abus contre la population mélanésienne de Papouasie. Les organisations de défense des droits de l’Homme ont rapporté des assassinats extrajudiciaires d’activistes et de manifestants.

Selon l’avocate et défenseure des droits de l’Homme Veronica Koman, cette vidéo vient corroborer des témoignages d’activistes papous.

« Ils savent depuis longtemps que des serpents sont utilisés par la police et par l’armée » au cours d’interrogatoires, a-t-elle indiqué à l’AFP.

La province isolée de Papouasie est l’une des régions les plus pauvres d’Indonésie. Elle a connu plusieurs accès de violences ces dernières années avec notamment l’assassinat par des rebelles indépendantistes de 16 ouvriers d’une compagnie publique employés à construire des ponts et des routes dans un projet majeur d’infrastructure. (selon AFP)

12 novembre 2017

L'armée philippine tue 600 islamistes

Selon un conseiller du gouvernement, les forces de sécurité philippines ont tué quelque 600 islamistes dans les combats pour libérer la ville de Marawi. Certains venaient du Moyen-Orient, d'Indonésie et de Malaisie.

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Les forces gouvernementales avaient battu les rebelles alliés à l'état islamique des milices terroristes en octobre après cinq mois de combats. Peu à peu, les terroristes s'étaient comportés comme s'ils étaient à la tête d'un califat.

"Nous éliminons délibérément les dirigeants de l'EI"

Le gouvernement a averti les partisans de l'EI de ne pas considérer les Philippines comme un refuge après les défaites militaires au Moyen-Orient. "Nous éliminons délibérément les dirigeants de l'EI", a-t-il déclaré. Dans le même temps, il a annoncé des efforts accrus pour créer plus de droits pour les musulmans dans le sud du pays afin d '«éliminer l'injustice historique, parce que c'est là que réside la racine de la terreur».

Marawi - située à environ 800 kilomètres au sud de Manille sur l'île de Mindanao - est une ville à prédominance musulmane. Les Philippins sont principalement catholiques. Les islamistes ont attaqué la ville le 23 mai. Plus de 1 000 personnes sont mortes dans le conflit et environ un demi-million de personnes ont dû quitter leur foyer. Une grande partie de Marawi est en ruines.

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24 septembre 2017

Le drame des Rohingyas

Au Bangladesh, les camps de réfugiés au bord de l'asphyxie

rohyngiasLes Rohingyas continuent d'affluer au Bangladesh, fuyant les opérations de l'armée birmane. Ils sont maintenant 450.000 à s'entasser dans les camps près de la frontière. L'ONG Médecins sans frontières (MSF), dont les équipes tentent d'aider les réfugiés, craint une catastrophe sanitaire.

Pas assez de nourriture, d'eau, des camps difficiles d'accès et jonchés d'excréments : la situation pour les Rohingyas réfugiés au Bangladesh alarme les Nations unies et les ONG, qui appellent à l'aide pour éviter une catastrophe sanitaire.

A leur arrivée au Bangladesh, après des jours entiers de marche souvent sous la pluie, les rescapés trouvent des camps débordés et sont contraints de déboiser les collines, ou de s'installer sous de simples bâches au bord des routes. « Les camps sont surpeuplés à ce stade, ils débordent littéralement », a déclaré à Genève Andrej Mahecic, le porte-parole du Haut commissariat aux réfugiés (HCR). Et les pluies torrentielles de ces cinq derniers jours ont transformé en bourbiers toute la zone, faisant craindre des glissements de terrain.

Eau contaminée

En outre, l'acheminement de l'aide est compliqué car la zone est immense et il n'y a pas de route à l'intérieur des camps. « Le terrain est vallonné, sujet aux glissements de terrain, et il n'y a pas de latrines. Quand on marche à travers le camp, on patauge dans l'eau sale et les déjections », décrit Kate White, coordinatrice médicale d'urgence de MSF.

« Leurs abris sont très fragiles, il n’y a pas d’infrastructures sanitaires, l’accès à la nourriture est très limité, égrène au micro de RFI Robert Onus, coordinateur d’urgence de Médecins sans frontières. Et lorsque vous combinez ces trois éléments, cela crée une situation où la santé devient très vulnérable. Parce que le moindre changement dans un de ces facteurs, la moindre maladie dans l’eau distribuée, la moindre baisse supplémentaire dans la quantité de nourriture dont disposent les gens, peut faire basculer la situation de très difficile et fragile à catastrophique. Je dirais que le principal problème, c’est l’absence d’accès à une véritable eau potable. » Faute d'eau potable, les gens boivent de l'eau collectée dans les rizières, les flaques, ou dans de petits puits creusés à la main et souvent contaminés par des excréments.

« Par ailleurs, reprend Robert Onus, le niveau de vaccination en Birmanie pour ce que l’on en sait est assez bas. Et une fois que vous avez une telle concentration de personnes, 450 000, qui vivent très proches les uns des autres, toute maladie qui normalement pourrait être prévenue par des vaccins peut s’étendre très vite. Et évidemment une de celles que l’on redoute le plus c’est la rougeole. »

Risque d'épidémie

L'ONU a estimé vendredi qu'il faudrait 167 millions d'euros (200 millions de dollars) au cours des six prochains mois pour affronter la « catastrophique » crise humanitaire. « Toutes les conditions sont réunies pour qu'une épidémie se déclare et se transforme en une catastrophe de grande ampleur », conclut Robert Onus, dans un communiqué publié jeudi soir.

Plus de 429 000 musulmans rohingyas ont fui au Bangladesh ces dernières semaines pour échapper à une campagne de répression de l'armée birmane, qualifiée d'« épuration ethnique » par l'ONU, et jusque récemment largement minorée voire ignorée de la part du pouvoir birman. Jeudi, le président français Emmanuel Macron est allé jusqu'à évoquer un « génocide ». (selon RFI et AFP)

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16 juillet 2017

Chine : les investissements portuaires, nouveaux avant-postes en Europe

La puissance commerciale de la Chine est en pleine expansion : elle investira 20 milliards de dollars principalement dans les ports en Asie du Sud et dans le nord de l'Europe dans les ports.

chineL'investissement commercial des entreprises chinoises à l'étranger ne se limite plus aux entreprises à technologie développée. Il s'étend de plus en plus au commerce maritime. De juillet 2016 à juin 2017, les entreprises chinoises ont annoncé des plans pour l'acquisition ou le développement de ports à l'étranger pour un montant de 20,1 milliards de dollards, selon une étude de la banque d'investissement basée à Londres Grisons Park. Le port de Hambourg est l'actuel objectif chinois.

Cela signifierait un doublement par rapport aux douze mois précédents (9,97 milliards de dollars de juillet 2015 à juin 2016). Le rythme de l'expansion de la Chine dans le transport maritime international pourrait être encore plus élevé. Au cours des douze derniers mois, les entreprises chinoises ont demandé des investissements supplémentaires dans d'autres ports étrangers en vue, dont le montant n'est pas encore chiffré.

La majeure partie de l'investissement est réalisé en Asie du Sud. dans les ports en Malaisie, d'autres projets sont en cours en Indonésie et au Sri Lanka.

Apparemment, une route maritime joue un rôle stratégique dans les projets de la Chine, selon les experts et devrait être économiquement compétitive vers 2035.  

Cela signifierait un doublement par rapport aux douze mois auparavant, où ont annoncé des investissements selon ide les estimations du journal se sont élevées à 9,97 milliards de dollars. Le rythme de l'expansion de la Chine dans le transport maritime international pourrait être encore plus élevé. Au cours des douze derniers mois, les entreprises chinoises ont demandé le journal des investissements supplémentaires dans d'autres ports étrangers en vue, dont le montant ont, mais non chiffrée.

La majeure partie de l'investissement est réalisé en Asie du Sud. dans les ports seuls en Malaisie Chine met donc plus de 11,5 milliards de dollars américains: dans la porte d'entrée Melaka 7,2 milliards, dans le Kuala Linggi-Port 2,8 milliards, dans le port de Penang 1,4 milliard et dans le port Kuantan 177 millions de dollars américains. D'autres projets sont en Indonésie et au Sri Lanka.

La route du Grand-Nord

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Apparemment, une route maritime joue un rôle stratégique dans les plans de la Chine (selon les experts, le passage du Nord au large de la côte russe à travers l'océan Arctique) devrait être économiquement compétitif en 2035. Dans ce but, l'opérateur portuaire China Merchants a investi dans le port lituanien de Klaipeda, ce qui est favorable pour les routes de transport à travers l'Arctique, et a un programme. de pourparlers sur l' investissement dans le port norvégien de Kirkenes et deux ports en Islande.

Ainsi, l'opérateur portuaire China Merchants a investi dans le port lituanien de Klaipeda, ce qui est favorable pour les routes de transport à travers l'Arctique. donne également le journal des pourparlers sur l' investissement dans le port norvégien de Kirkenes et deux ports en Islande.

Ailleurs en Europe, la Chine est un investisseur important dans les ports. La compagnie maritime chinoise Cosco a acheté environ les deux tiers du port du Pirée (Athènes) pour environ 370 millions d'euros. Cette acquisition a été réalisée au printemps 2016.

Jeudi, la Chine a présenté des plans pour construire un troisième terminal à conteneurs entièrement automatisé dans le port de Hambourg. Le syndicat Ver.di a annoncé une opposition ferme au projet. De plus, en Allemagne et en Europe, la préoccupation à propos de l'achat des entreprises technologiquement avancées par la Chine se développe. Le gouvernement fédéral a mis cette semaine son veto pour protéger ses infrastructures. Cela devrait permettre d' éviter la migration d'un savoir-faire d'importance. La Commission européenne a annoncé en mars  une session pour examiner les acquisitions par des investisseurs extérieurs à l'Union européenne.

6 février 2016

Réfugiés au Japon

D’après les chiffres préliminaires publiés par le Ministère de la Justice japonais le 23 janvier, un nouveau record a été enregistré pour le nombre de demandeurs d’asile en 2015. On retrouve même des syriens et des afghans.

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En 2014, le Japon avait reçu 5 000 demandes d’asile et 11 personnes ont obtenu le statut de réfugié cette année-là.

En 2015, le nombre de demande a explosé pour atteindre 7 586 notamment avec l'arrivée de Syriens, d'Afghans et de Pakistanais. Mais ces derniers ont peu de chances de pouvoir rester car ils n'ont généralement aucun papier. Le Ministère de la Justice a accordé le statut de réfugiés à 27 personnes seulement mais a aussi autorisé 79 autres à rester sur le territoire nippon.

Parmi les demandes ayant pu être déposées avec des justificatifs, on peut compter, entre autres, 1768 Népalais, 969 Indonésiens, 926 Turcs, 808 Birmans et 572 Vietnamiens. 80% des demandeurs viennent de pays asiatiques. On peut donc remarquer que le Japon est très peu touché par l’importante crise migratoire que connait le monde en ce moment.

Cette hausse serait due aux restrictions de travail plus souples pour les immigrés mais aussi de l’assouplissement vis-à-vis du visa pour les Indonésiens, ce qui a pour conséquence directe une augmentation de 20% de demandes venant d’Indonésie. Selon le Ministère, près de 30 % des demandeurs refoulés n’étaient clairement pas des réfugiés politiques mais venaient seulement pour trouver un emploi. Le reste des demandes ont été rejetées car il n’y avait pas assez de preuves pour obtenir le statut de réfugié.

Sur les 27 élus qui ont obtenu le précieux sésame, 6 sont afghans, 3 viennent de Syrie, d’Éthiopie et du Sri Lanka tandis que l’Érythrée et le Népal comptent chacun 2 réfugiés.

C’est la cinquième année consécutive qu’un nouveau record est battu et pour la seconde fois avec une telle augmentation par rapport à l’année précédente. Avec un nombre de demande si important, il est devenu plus difficile pour le Ministère de trier les candidats et il se montre donc plus strict sur les critères de choix. (Caroline N)

8 janvier 2016

Arnaques asiatiques

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Plus de 500 personnes ont été arrêtées dans différents pays asiatiques et au moins 15 centres d’appels ont été fermés, a annoncé Interpol, l’organisation internationale de coopération policière dont le siège se trouve à Lyon en France. L’opération baptisée «First Light 2015» (Première lueur) a été menée entre les 29 août et 31 octobre de cette année, précise Interpol. Les criminels opéraient par téléphone ou par Internet. La plupart étaient basés en Indonésie ou au Cambodge.

C’est la peur du gendarme qui a servi de ressort dans la plupart de ces arnaques. La peur du faux gendarme évidement, car ici tout est question de manipulation. Un téléphone ou un ordinateur pour contacter les victimes; et les criminels qui leur racontent qu’un colis à leur adresse est impliqué dans des activités illégales.

Puis l’appel ou l’email est transféré à un soit-disant centre de police qui confirme la pseudo infraction et réclame une amende. Les bandits ont été jusqu’à recréer de faux site web sur le modèle des portails des forces de l’ordre, avec de faux mandats d’arrêt aux noms des victimes, a confié Interpol à RFI. Certains exigeaient même l’argent en liquide, en prétextant qu'« un policier va arriver dans quelques minutes » et les victimes de régler la pseudo amende en espèces au complice usurpateur d’uniforme.

Au total, 23 pays ont participé à cette opération « Première lueur ». Le plus gros réseau était basé en Indonésie où 245 Taiwanais et Chinois ont été interpellés. 168 Chinois ont également été arrêtés au Cambodge. Des Coréens, des Nigérians, des Russes, des Thaïlandais et des Vietnamiens figurent encore dans cette longue liste des faux centres d’appels.

Vu l’ampleur du préjudice chiffré à plusieurs millions de dollars, la coopération devrait se poursuivre, affirme aujourd’hui Interpol. La police chinoise se dit notamment très satisfaite de cette opération qui lui a permis de réduire de 40 % les arnaques téléphoniques.(selon RFI)

27 août 2015

L'Arabie Saoudite passe commande de matériel militaire

Ce n'est certainement pas l'effet du hasard si le roi d'Arabie saoudite a pu privatiser une plage française, enfreignant toutes les lois du pays d'accueil. Il a même obtenu le soutien des CRS ! Mais que ne ferait-on pour obtenir des marchés juteux avec les magnats du pétrole.

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Ainsi, le chantier naval girondin Couach a décroché un important contrat de construction de 79 intercepteurs de marine pour l’Arabie saoudite. Le contrat, dont le montant n’a pas été révélé par le constructeur basé à Gujan-Mestras, près d’Arcachon, s’inscrit dans le cadre d’un contrat plus large conclu avec l’Arabie saoudite par le chantier naval allemand Lürssen portant sur plus d’une centaine de bateaux et un montant total de 1,4 milliard d’euros. Couach interviendra comme sous-traitant dans cette opération.

Les intercepteurs, d’une longueur de 15 mètres, construits en Gironde, seront destinés aux gardes-côtes saoudiens. Leur construction devrait porter sur plus de trois ans et représente « un des plus gros contrats » réalisés par Couach, a précisé Guillaume Peuchant, responsable du département Bateaux de Service et Militaire. Le chantier naval, qui compte un peu plus de 180 salariés, s’est aussi spécialisé depuis quelques décennies dans les bateaux à usage professionnel, patrouilleurs, vedettes, destinés aux marines nationales, douanes et gardes-côtes notamment. Il a déjà fourni ces dernières années plusieurs dizaines de bateaux à l’Arabie saoudite.

Dans ces conditions, on ne peut rien refuser aux "huiles" de ce pays, tout comme on ne peut évoquer des systèmes d'une justice qui est au même niveau que celle de l'Etat Islamique. Les droits de l'homme c'est pour d'autres. Rappelons-nous juste que l'Arabie saoudite est le dernier pays au monde où l'esclavage a été aboli en 1968. Mais la charia reste !

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31 juillet 2015

Des agriculeurs cambodgiens à l'assaut de Bolloré

bolloreUne cinquantaine de paysans assignent en justice le groupe Bolloré implanté au Cambodge. Ils déplorent expropriations et déplacements de population.Ils estiment que leurs droits ont été "piétinés par la multinationale française" : une cinquantaine de paysans cambodgiens assignent en justice, en France, deux sociétés du groupe Bolloré. Ils réclament la "réparation du préjudice matériel et moral" causé par leur activité agricole dans la région. "Le développement de l'hévéaculture par Bolloré à Bousra (dans l'est du pays) s'est fait systématiquement au détriment des habitants bunongs, dont les droits ont été littéralement piétinés par la multinationale française", dénonce l'assignation délivrée à la société Bolloré et à la Compagnie du Cambodge.

"Expropriations"

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Ces paysans de la minorité autochtone bunong, qui demandent la "restitution de terres" et des "indemnisations", subissent "la perte de leurs ressources économiques, la destruction de leurs lieux de culte et la dégradation de leur environnement" du fait de l'activité d'une coentreprise du groupe, Socfin-KCD, expliquent-ils dans l'assignation. Ils déplorent des "expropriations", des "déplacements de populations" et des difficultés croissantes à pratiquer leur agriculture itinérante traditionnelle, faute de terres, avec pour conséquence une "perte de revenus" et une "insécurité alimentaire". L'assignation évoque aussi un "désastre écologique" : "perte de la biodiversité" du fait de la monoculture d'hévéas et "déforestation".

Cette déforestation met également en péril leur pratique religieuse, "une croyance animiste fondée sur la sacralisation des forêts", disent-ils. "Les sociétés du groupe Bolloré n'ont pas hésité à raser ces parties sacrées de la forêt du Bousra, entraînant la destruction d'arbres considérés comme des divinités", pointe le document. "Les opérations ont également eu pour conséquence l'anéantissement de leurs lieux de sépultures". "Essayer de faire valoir leurs droits dans le pays où la décision a été prise, et pas dans celui où elle est appliquée, est une démarche totalement inédite de la part de victimes des investissements internationaux", clame Me Fiodor Rilov, avocat des paysans cambodgiens.

Bolloré réplique

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Si l'action devant le tribunal de grande instance de Nanterre vise la société Bolloré et la Compagnie du Cambodge, c'est parce qu'elles "exercent à partir de la France le pouvoir opérationnel dans le Bousra au sein de la joint-venture Socfin-KCD dont elles dirigent et organisent au quotidien les activités", justifie l'assignation. Une allégation que réfute le groupe Bolloré. Contacté par l'AFP, il assure que "la Compagnie du Cambodge n'a plus de plantations au Cambodge depuis un demi-siècle" et ajoute n'être "qu'un actionnaire minoritaire et financier (à 39 %, NDLR) dans Socfin, qui est gérée et contrôlée par la famille belge Fabri". La holding possède des plantations de palmiers à huile et d'hévéas au Cambodge, via Socfin-KCD, ainsi que dans plusieurs pays africains et en Indonésie.

Déforestation

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Autant de pays où l'Alliance internationale des riverains des plantations Socfin Bolloré a lancé en avril une série d'actions de protestation : occupations d'usines et de plantations, au Cameroun notamment, mais aussi une pétition intitulée "Bolloré a pris nos terres. Et maintenant notre liberté", ouverte le 3 juin sur le site sauvonslaforet.org et qui a recueilli près de 75 000 signatures. L'Alliance dénonce l'expansion "continue" depuis 2008 des plantations de Socfin, qui provoque "de graves conflits avec les populations riveraines qui sont privés de terres et voient leurs conditions de vie sans cesse se dégrader". D'après l'ONG française ReAct, qui soutient le mouvement, des négociations au niveau local sont en cours. "Bolloré s'est repositionné sur ses engagements et essaie de faire revenir Socfin à la table des négociations", précise-t-elle. "À ma connaissance, il n'y a pour l'heure pas d'autre procédure judiciaire envisagée", affirme Me Rilov, pour qui il n'est toutefois "pas interdit de penser que la démarche fasse des émules" (selon AFP)

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