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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
11 janvier 2020

Côte d'Ivoire : le camp Ouattara dans le viseur de la CPI

La procureure de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda, assure qu’elle poursuit les enquêtes en Côte d’Ivoire contre les deux protagonistes du conflit post-électoral ivoirien. Des procédures qui pourraient cette fois-ci viser le camp du président Alassane Ouattara, après les procès de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé.

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Alors que l’ancien président Laurent Gbagbo et son ex-ministre Charles Blé Goudé ont été acquittés par les juges de la Cour pénale internationale (CPI), la procureure de l’institution judiciaire basée à La Haye (Pays-Bas), ne lâche pas de lest. Fatou Bensouda veut aller jusqu’au bout dans les crimes contre l’humanité commis lors de la crise post-électorale du 2010-2011 en Côte d’Ivoire. Dans un entretien accordé à France 24 et diffusé mardi 17 décembre 2019, la procureure gambienne a affirmé que son bureau s’attèle à faire la lumière sur tous les crimes commis.

« Les enquêtes se poursuivent. Encore une fois, je souhaite dire les choses clairement. D’emblée, j’ai toujours dit que les deux parties au conflit feraient l’objet d’une enquête et je tiens à respecter cet engagement. Cette enquête est en cours. Le moment n’est pas venu maintenant de révéler publiquement les résultats de ces enquêtes. Mais le moment venu je le ferai. Une chose est certaine et je puis vous en assurer : les enquêtes sont en cours et elles progressent », a assuré Fatou Bensouda.

Et cette fois-ci, elle entend viser les personnes dans le camp du président ivoirien Alassane Ouattara susceptibles d’avoir perpétré des atrocités, puisqu’elle n’a cessé de répéter qu’après ce qu’elle a appelé « Côte d’Ivoire I » qui a concerné le camp Gbagbo, elle lancera « Côte d’Ivoire II », sous-entendu l’autre partie au conflit ivoirien. Les procédures concernant le camp Gbagbo ayant abouti au procès conjoint du fondateur du Front populaire ivoirien (FPI) et de l’ex-leader des jeunes patriotes, exceptée Simone Gbagbo que les autorités ivoiriennes ont refusé jusque-là de transférer à La Haye (en dépit du mandat d’arrêt de la Cour), estimant que la justice ivoirienne est apte à juger tous les crimes commis pendant la crise post-électorale.

D’ailleurs, le président Alassane Ouattara n’a cassé de le répéter : plus aucun ivoirien n’ira à la CPI, malgré les insistances de l’institution judiciaire onusienne qui rappelle invariablement à la Côte d’Ivoire son obligation de coopérer en tant qu’Etat-partie au Statut de Rome. Une question fondamentale se pose donc : quelle suite sera donnée aux procédures si Fatou Bensouda lance des mandats d’arrêt contre des personnes soupçonnées de crimes dans le camp Ouattara ? (selon Anderson Diédri, "Eburnie today")

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10 janvier 2020

Paris 2024 : les J.O., ça se rapproche !

Le surf à Tahiti, c'est officiel !

AFPCe jeudi 12 décembre, le conseil d’administration de Paris 2024 a voté en faveur du site de Teahupoo à Tahiti pour accueillir les épreuves féminines et masculines de surf. Au fil des études approfondies menées ces derniers mois, la Polynésie s’est imposée comme le meilleur choix pour ces ces JO qui se veulent novateurs.

En 2024, une épreuve des Jeux Olympiques aura bien lieu à 15.000km de la ville hôte. Ce jeudi matin, le conseil d’administration de Paris 2024 réuni Boulevard Haussmann a voté en faveur du site de Teahupoo à Tahiti pour accueillir les épreuves féminines et masculines de surf. Après l’équitation à Stockholm lors des Jeux de Melbourne de 1956 (pour un problème d’importation de chevaux), c’est la deuxième fois qu’un sport se déroulera aussi loin de sa base. Le Comité International Olympique (CIO) doit encore valider ce choix le 8 janvier prochain, mais ses réticences semblent s’être envolées la semaine dernière à Lausanne lors de la présentation de ce projet lors de sa commission exécutive.

Quand le comité d’organisation de Paris 2024 a reçu la candidature de Tahiti pour organiser le surf, le projet a d’abord fait sourire face aux quatre autres candidatures métropolitaine que sont Biarritz, La Torche, Hossegor et Lacanau. Mais au fil des études approfondies menées ces derniers mois, la Polynésie s’est imposée comme le meilleur choix pour ces JO qui se veulent novateurs. C’est en substance ce qu’a expliqué Tony Estanguet ce jeudi matin lors du conseil d’administration. Le président du COJO a prévenu les quatre candidatures perdantes dès la fin de la réunion.

Une qualité de vague inégalable en Polynésie

Dans la présentation qui a été faite, il a été indiqué que Tahiti remplissait trois critères importants pour Paris 2024: le meilleur site sportif, une incertitude très limitée concernant la qualité de la vague au mois d’août et le la possibilité d’embarquer les DOM-TOM dans l’organisation des Jeux. L’été dernier, les cinq sites ont été visités par des experts de la fédération internationale et par la direction des sports de Paris 2024 et le site de Teahupoo est arrivé en tête.

Parallèlement à ces visites, des études météorologiques et océanographiques ont été menées par Météo France et Surfline. Elles ont révélé une qualité de vague inégalable en Polynésie. Une donnée importante puisque les épreuves de surf doivent se dérouler sur quatre jours, et qu’en l’absence de vague elles risquaient de ne pas pouvoir aller à leur terme. Selon nos informations, une étude menée à en outre mis en avait le fait que Tahiti avait cinq fois plus de chance de proposer "une vague optimale" à cette période de l’année que les candidatures métropolitaines.

Les athlètes rapatriés à Paris après l’épreuve

Si les athlètes qui sont principalement basés dans cette région du monde et qui seront "rapatriés" à Paris pour la deuxième semaine des Jeux étaient globalement favorables à cette idée, les plus lésés seront les spectateurs. Les quatre sites métropolitains prévoyaient une affluence de 15.000 personnes environ, quand Tahiti n’en propose que 1.500. La vague étant situé à plusieurs centaines de mètre du littoral. Mais là encore le comité d’organisation a assumé ce matin en expliquant que les 4 milliards de téléspectateurs seraient comblés. Les épreuves doivent débuter à 8h du matin localement, soit 20h à Paris.

Enfin, la question environnementale a été centrale dans ce choix. C’est un sujet d’image important pour Paris 2024 qui ne souhaitait pas prendre de risque sur cette question. Mais le COJO a été rassuré par les études sur cette question. L’emprunte carbone des 5 candidatures étaient sensiblement les mêmes, et Teahupoo plutôt dans la moyenne basse dû au faible nombre de spectateurs sur place. Le rapatriement des 48 athlètes et de leur staff à Paris après l’épreuve ayant été pris en compte. (Antoine Arlot, journaliste à RMC)

9 janvier 2020

Piratages en vrac !

Pour Noël et Nouvel An, les pirates d'internet (appelés "brouteurs" en Afrique) ont très certainement beaucoup dépensé en faisant la fête. Il faut donc qu'ils se renflouent au plus vite en ce mois de janvier 2020 ! 

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Les arnaques arrivent donc en vrac ! La première est sous forme de message e-mail où une pseudo-connaissance vous informe qu'elle est en voyage touristique en Grèce ou ailleurs, qu'elle a perdu tous ses papiers et son porte-feuille, et qu'elle a un besoin urgent d'argent, au risque de devoir dormir sous les ponts à Athènes. Elle vous demandera de faire un virement bancaire sur le compte d'un ami et vous promettra de vous rembourser dès son retour.

En réalité, seules vos références bancaires l'intéressent histoire d'y faire des prélèvements à sa guise. Ne vous laissez surtout pas prendre !

Mais notre "brouteur" essaie aussi de "gratter votre carte bancaire" en vous demandant de lui fournir des cartes prépayées pour acheter sur  internet du réseau NEOSURF. Tout est bon à prendre !

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Autre arnaque apparue : un mail de votre percepteur qui ne vous veut que du bien, puisqu'il promet de vous rembourser une partie de vos impôts. Il vous demande de lui envoyer vos coordonnées bancaires ! par internet, dans une missive pleine de fautes d'orthographe. Ne vous laissez pas prendre, votre percepteur ne vous enverra jamais ce genre de mail ! Quant à l'arnaqueur-brouteur, planqué du côté de la Zambie ou de la Moldavie, il ne veut que vider votre compte en banque !

Alors ne répondez surtout pas ! et n'appuyez pas pour valider un formulaire !

percepteurEvidemment, ayant vu apparaître toutes ces tentatives d'arnaque sur ma boîte e-mail, j'ai porté plainte pour vol de données informatiques et extorsion de fonds.

8 janvier 2020

Au nom du droit des animaux ?

Protégés de la chasse, les sangliers prospèrent dans une ville d'Israël

Une demi-douzaine de sangliers sauvages broutent l'herbe sur un terre-plein. Un vieil homme s'approche et tente de les chasser d'un mouvement de bras. En vain. Les suidés trottinent quelques mètres plus loin et recommencent à paître. A Haïfa, dans le nord d'Israël, des dizaines de familles de phacochères viennent ainsi pique-niquer en ville depuis que la nouvelle mairesse élue en novembre 2018, Einat Kalisch-Rotem, a interdit de les chasser au nom du droit des animaux.

sanglier

Troisième ville d'Israël avec ses 300.000 habitants, Haïfa est implantée au pied du Mont Carmel où vivent sangliers, renards, chacals et autres animaux sauvages, tous protégés par les lois israéliennes. Adeptes de plantes et de baies sauvages mais aussi fouilleurs de poubelles, les sangliers descendent depuis longtemps de nuit dans les rues de Haïfa en quête d'eau et de nourriture.

Ces derniers mois, les citadins ont toutefois dit constater une recrudescence de ces omnivores, retournant la terre des jardins publics et renversant de larges poubelles pour y trouver des restes.

Cette présence accrue suscite un intense débat local entre les défenseurs de la cause animale et des habitants cherchant par tous les moyens à se débarrasser de ces bêtes urbaines, que l'on voit désormais traverser les rues en plein jour, voire se reproduire dans les parcs publics. "Ils ont fait de nos vies un enfer", crie une dame devant une petite horde de cochons sauvages. "Avant, ces cochons ne venaient que la nuit quand il n'y avait personne à l'extérieur, mais aujourd'hui ils se baladent en plein jour", renchérit Ilana Dihno, coorganisatrice d'une manifestation anti-sangliers en décembre. "Nous avons choisi de vivre dans une ville, pas dans une jungle", peste-t-elle.

"Bonjour aux sangliers"

Ces derniers mois, aucune attaque de sanglier sur des humains n'a été recensée à Haïfa. Mais la présence diurne de ces animaux, pouvant faire jusqu'à deux mètres de long, suscite néanmoins la crainte de certains habitants. "Lorsqu'ils approchent de nos maisons et de nos jardins, nous avons peur pour nos enfants", résume Avital, une habitante qui préfère ne pas donner son nom de famille. "Des enfants vont peut-être faire peur aux marcassins, et les sangliers adultes risquent alors de venir à leur secours en les attaquant", craint-elle, réclamant des actions musclées pour refouler ces fouisseurs.

Une peur évacuée par Sarit Shaï, une autre résidente qui ne cache pas nourrir les cochons. "Ils cherchent une place où vivre (...) Ils étaient ici bien avant nous", souligne-t-elle. Jusqu'à l'élection de Mme Kamisch-Rotem l'an dernier, la ville permettait à des périodes précises d'abattre les sangliers afin de contrôler leur population. En l'absence de prédateurs naturels à Haïfa, leur nombre peut s'accroître rapidement.

Mais la nouvelle mairesse, première femme à diriger l'une des trois plus grandes villes d'Israël, a mis fin à ces chasses au nom de leur droit à la vie.

Haïfa est à majorité juive, avec une forte minorité arabe en grande partie musulmane. Or ni les juifs ni les musulmans ne mangent en théorie de porcs et de sangliers, considérés comme impurs.

Mme Kamisch-Rotem a appelé à trouver des alternatives à la chasse pour maintenir les sangliers hors de la ville, en s'assurant notamment qu'ils aient assez de nourriture dans la nature.
La mairie incite aussi à la tolérance envers ces animaux sauvages de plus en plus urbains.

Sur sa page Facebook, on peut ainsi écouter des enfants chanter sur fond de musique rock leur amour --non gastronomique-- des sangliers: "Une fille de Haïfa n'a pas peur de deux défenses et de poils fins comme une brosse, elle dit bonjour aux sangliers".(selon AFP)

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7 janvier 2020

Comment les Verts badois de Kretschmann s'implantent dans un Etat de la CDU

Pour la coalition "vert-noir" du Bade-Wurtemberg, le sprint final politique commence maintenant : il y a encore de nombreux projets avant le début de la campagne électorale du Land.

kretschmannPour le gouvernement d'État vert-noir du premier ministre Winfried Kretschmann (Verts), le dernier élan politique commence en 2020. C'est la dernière année au cours de laquelle des projets communs peuvent encore être mis en œuvre. D'ici la fin de l'année, la campagne électorale sera probablement de plus en plus visible, avant que les citoyens ne soient appelés à voter en mars 2021.

Restrictions de conduite : Depuis le début de 2019, Stuttgart interdit la circulation des véhicules diesel conformes à la norme Euro 4 ou pire pour la lutte contre la pollution atmosphérique. Dans une prochaine étape, à partir du début de 2020, les véhicules diesel conformes à l'Euronorme 5 ou pire ne seront plus autorisés à circuler sur les quatre voies d'entrée et de sortie de la ville. Si le respect des limites d'oxyde d'azote n'est pas atteint d'ici avril/mai, des interdictions de circuler à grande échelle seront également imposées au diesel "Euronorm 5" à partir du 1er juillet 2020. Les tribunaux obligeront l'État à le faire.

La loi de la police : Après une longue lutte, les Verts et la CDU ont convenu de renforcer la loi sur la police. Selon la loi, les policiers seront autorisés à utiliser des caméras d'épaule dans certains cas dans les appartements ou les discothèques. En outre, la base juridique pour les contrôles et les recherches lors d'événements majeurs doit être améliorée. Les projets doivent encore être adoptés par le parlement de l'Etat. Mais les recherches en ligne exigées par la CDU pour contrecarrer les actes terroristes n'auront pas lieu.

Réfugiés au travail : les Verts-Noirs veulent lancer une initiative du Bundesrat pour améliorer les perspectives de séjour des réfugiés au travail. Les Verts insistent auprès du ministre de l'Intérieur Thomas Strobl (CDU) sur le fait que le ministère utilise déjà des pouvoirs discrétionnaires lorsqu'il s'agit de décider des expulsions.

Référendum sur les crèches : Le SPD, parti d'opposition, exige la gratuité des crèches. Le ministère de l'Intérieur n'a pas autorisé une pétition pour un référendum - pour des raisons juridiques, a-t-on dit. Le SPD, cependant, intente une action devant la Cour constitutionnelle de l'État. L'audience a lieu en janvier. On attend toujours une position claire des "Grüne".

Protection des espèces : les défenseurs de la nature et les amis des abeilles s'étaient mobilisés pour une pétition en faveur d'un référendum sur la protection des espèces. Ils l'ont arrêté après que le gouvernement de l'État ait fait des concessions. Au lieu de cela, ils travaillent avec le gouvernement sur un projet alternatif, qui doit passer par le parlement de l'État. Il s'agit d'utiliser moins de pesticides et d'augmenter la proportion de terres agricoles biologiques.

Protection du climat : La modification en cours de la loi sur la protection du climat stipulera que le Bade-Wurtemberg réduira ses émissions de gaz à effet de serre - en particulier de CO2 - de 42 % d'ici 2030 par rapport à 1990. Des mesures concrètes de protection du climat doivent être définies dans le cadre de la révision de la loi sur l'intégration de l'énergie et de la protection du climat (LIEK). L'objectif à long terme reste une réduction de 90 % des gaz à effet de serre dans le Bade-Wurtemberg d'ici 2050.

Financement des universités : "Grün-Schwarz" prévoit de mettre à la disposition des universités du Land environ 1,8 milliard d'euros entre 2021 et fin 2025. L'opposition et les représentants des universités se plaignent que ce n'est pas suffisant. L'ancien contrat expire à la fin de 2020. Le nouveau contrat n'a pas encore été scellé.

Impôt foncier : Le gouvernement fédéral a décidé que l'impôt foncier sera calculé selon un nouveau système à partir de 2025. Les états fédéraux peuvent créer leurs propres méthodes de calcul. Dans le Bade-Wurtemberg, on ne sait pas encore très bien à quoi ressemblera le modèle d'impôt foncier. Chaque propriétaire de maison paie l'impôt foncier - il est réparti entre les locataires.

Opéra de Stuttgart : La rénovation de l'opéra de Stuttgart ne doit pas commencer avant 2025. La rénovation et la construction d'un bâtiment temporaire pourraient coûter plus d'un milliard d'euros. Le conseil d'administration du Théâtre d'État du Wurtemberg décidera de ces plans lors de sa prochaine réunion en mars. La ville et l'État supporteront les coûts à parts égales. Cela signifie que la décision du conseil municipal et du parlement du Land de Stuttgart sont nécessaires.

Les écoles : Les écoles où un certain nombre de mesures seront mises en œuvre en 2020 sont un chantier permanent. Par exemple, l'État crée de nouveaux postes d'enseignants. Il reste à savoir si les représentants des parents iront devant les tribunaux en raison de ce qu'ils considèrent comme un trop grand nombre d'absences aux cours.

Au total, qu'ont gagné les "Grüne" dans cette "drôle d'alliance" ? L'un ou l'autre point abordés leur sont favorables, telles la restriction du diesel ou la création de postes d'enseignants. Mais dès qu'ils tentent d'aborder une authentique politique de gauche (referendum sur les crèches, et surtout l'accueil et le travail des réfugiés et d'autres politiques sociales), la CDU reprend le dessus et s'oppose efficacement aux avancées. Est-ce ce modèle que souhaitent les Verts alsaciens en s'alliant pour les municipales de mars à la droite locale ? Ils risquent bien des déceptions.

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6 janvier 2020

La Colombie dit non à la concurrence déloyale aux taxis

Uber doit suspendre ses activités

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Uber a reçu l’ordre de suspendre immédiatement ses activités en Colombie pour concurrence déloyale et prestation irrégulière de service public, a annoncé vendredi l’autorité nationale des marchés.

L’Autorité de l’Industrie et du Commerce a ordonné à la plateforme de voitures avec chauffeur de cesser « de manière immédiate les actes de concurrence déloyale déclarés et qui s’exécutent en utilisant l’application Uber ».

De même, Uber doit cesser immédiatement la « prestation de services de transport individuel de passagers », a-t-elle ajouté.

Cette décision, qui est susceptible d’appel, fait suite à une action intentée par des chauffeurs de taxi qui reprochent à Uber de violer les règles du marché et de détourner leur clientèle.

Arrivé en 2013 en Colombie, Uber affirme compter dans le pays quelque 88 000 chauffeurs et y transporter deux millions d’usagers par mois.

Uber fait également face à une contestation croissante en Europe. En Allemagne, l’entreprise américaine s’est vu interdire par la justice de mettre en relation ses clients avec des conducteurs de voitures louées. Et à Londres, l’un de ses principaux marchés, le groupe californien a vu son permis suspendu en novembre en raison de failles dans son système informatique, inquiétant les nombreux conducteurs qui dépendent de la plateforme. (selon AFP)

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5 janvier 2020

2020 et premières boulettes à Villé !

Des morts voteront-ils aux prochaines municipales ?

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On avait déjà vu l'un ou l'autre mort sur la liste électorale aux élections municipales de 2014, notamment à Maisonsgoutte et Villé. Certes, à l'époque, un adjoint au maire expliquait que c'était une erreur de l'INSEE. Mais on peut quand même se demander à quoi sert la commission électorale municipale, chargée de vérifier les listes. Les dégâts restaient cependant limités, seuls deux morts, dont ma tante décédée alors depuis plus de deux ans, avaient été repérés. Les mêmes que ceux qui étaient apparus quelque temps auparavant dans la presse dans la rubrique "anniversaires".

Il en va différamment aujourd'hui, puisqu'en l'espace de deux mois cinq morts figurent déjà parmi les "anniversaires à souhaiter" des deux derniers mois (un en décembre 2019, quatre en janvier 2020). Ces morts risquent fort de se trouver à nouveau sur la liste électorale de l'année entamée.

Combien de morts présents dans les papiers d'ici mars, avec deux mois de listes d'anniversaires à paraître encore ?

Le maire, qui en 2014 avait fait la sourde oreille quant à la présence de ces morts sur la liste, va-t-il cette fois ouvrir un bureau de vote annexe dans la chapelle du cimetière ? Et, à cette occasion de haute fréquentation, fera-t-il nettoyer les allées de ce lieu de recueillement ?

Ou, d'habitude si prompt à intenter des procès devant les tribunaux, va-t-il poursuivre l'INSEE ? Dans ce cas, bonne chance à lui.

DSCF0696Bureau de vote annexe aux prochaines municipales ?

DSCF0694Pour les élections, les morts entreront-ils sans frapper ?

4 janvier 2020

Un passant honnête rend un sac...

...avec 16 000 € à l’intérieur !

krefeldUn Allemand de 63 ans a eu un belle surprise de Noël lorsqu’un passant d’une honnêteté scrupuleuse lui a rendu son sac à dos rempli de cadeaux et de 16.000 euros en liquide, qu’il avait oublié sous un arbre.

Le passant de 51 ans a alerté la police après avoir trébuché sur le sac, près du centre-ville de Krefeld, dans l’ouest de l’Allemagne, peu avant minuit le soir du réveillon de Noël.

Le bon samaritain a même refusé la récompense

Les policiers ont pu rapidement identifier le propriétaire, auquel ils ont rendu le sac à dos et son précieux contenu.

L’homme qui a découvert le sac «a refusé une récompense parce que c’était Noël». En Allemagne, toute personne rendant un objet trouvé peut recevoir une récompense basée sur la valeur de l’objet. Dans ce cas, l’homme aurait pu toucher 490 euros s’il avait accepté la récompense.

Le propriétaire du sac «se sentait plus en sécurité» en transportant son argent sur lui.

La publication de la police racontant l’histoire sur Facebook s’est rapidement attiré plus de 1.000 «likes» et quelque 180 commentaires, parmi lesquels certains s’interrogeaient sur les raisons poussant quelqu’un à se promener avec une pareille somme en liquide sur lui.

Un porte-parole de la police de Krefeld a expliqué que bien que ce soit «inhabituel», le propriétaire du sac a dit «qu’il se sentait plus en sécurité» en transportant son argent sur lui. Même en cas d'égarement...

3 janvier 2020

Ce qui a changé au 1er janvier

Ce_Qui_Change_1er_Janvier

Smic, lunettes et prothèses dentaires, homéopathie, paracétamol, réforme de la justice, achat de logement HLM, permis de conduire à 1 euros, particuliers employeurs et prélèvement à la source, prix des cigarettes… Retrouvez ci-dessous une première sélection des nouveautés qui se mettent en place à partir du 1er janvier 2020.

 Travail

  • Montant du Smic

Au 1er janvier 2020, le salaire minimum interprofessionnel de croissance (Smic) augmente de 1,2 % (contre 1,5 % au 1er janvier 2019).

  • Plafond de la sécurité sociale

Calcul du montant des pensions d’invalidité, des indemnités journalières pour maladie, accident du travail ou maternité… À partir du 1er janvier 2020, le plafond de la sécurité sociale est revalorisé.

Santé

  • Remboursement des lunettes et des prothèses dentaires

Dans le cadre de la réforme dite « 100 % santé », un décret publié au Journal officiel du 12 janvier 2019 précise les modalités de la mise en place progressive du remboursement intégral (reste à charge zéro) par la Sécurité sociale et les complémentaires santé notamment de certaines lunettes et prothèses dentaires.

  • Remboursement de l’homéopathie

Le remboursement des préparations homéopathiques passera d’un taux de 25 % à 30 % à un taux de 10 % à 15 % à compter du 1er janvier 2020.

  • Fin du libre accès en pharmacie à certains médicaments

Afin de sécuriser l’usage du paracétamol mais aussi de certains anti-inflammatoires non stéroïdiens (ibuprofène et aspirine), certains médicaments ne seront plus en libre accès dans les pharmacies d’ici fin janvier 2020.

Justice

  • Réforme de la justice : des changements dans la procédure civile

Un décret publié au Journal officiel le 12 décembre 2019 détaille le contenu de la réforme de la procédure civile, avec notamment, comme porte d’entrée unique à la justice, la création du tribunal judiciaire issu de la fusion du tribunal de grande instance (TGI) et du tribunal d’instance (TI).

 Logement

  • Achat de logement HLM

Une ordonnance publiée au Journal officiel du 8 mai 2019 prévoit un dispositif permettant de ne pas immédiatement faire porter au nouveau propriétaire d’un logement HLM l’ensemble des charges de copropriété.

Transports

  • Permis à 1 euro

À partir du 1er janvier 2020 (et au plus tard au 1er mars 2020), le dispositif du « permis à 1 € par jour » sera uniquement accessible aux écoles de conduite et aux associations disposant du label « qualité des formations au sein des écoles de conduite ».

  • Voitures-radar

Après une mise en service en avril 2018 des premières voitures-radar en Normandie, ce dispositif géré par des opérateurs privés va être étendu aux régions Bretagne, Pays de la Loire et Centre-Val de Loire à partir de janvier 2020.

Argent

  • Particulier employeur et prélèvement à la source

Vous êtes un particulier employeur et, à partir du 1er janvier 2020, vous devrez vous occuper du prélèvement à la source pour votre salarié à domicile ou votre assistante maternelle. Retrouvez le site monprelevementalasource.urssaf.fr pour savoir comment gérer le prélèvement et le reversement de l’impôt à la source auprès des services fiscaux.

  • Prix des cigarettes

À partir du 1er janvier 2020, le prix de certaines cigarettes va augmenter.

  • Interdictions des cotons-tiges

La mise sur le marché en France des cotons-tiges à usage domestique avec tige en plastique est interdite au 1er janvier 2020.

  • Suspension de l’additif E171

Un arrêté paru au Journal officiel du 25 avril 2019 prévoit la suspension de la mise sur le marché des denrées alimentaires contenant l’additif E171 (dioxyde de titane) pour une durée d’un an à compter du 1er janvier 2020.

2 janvier 2020

Il y a 100 ans, le début des années folles

L’année 1920 a marqué le début des Années folles et d’une ère de grande prospérité. Les femmes ont gagné le droit de vote aux États-Unis et au Canada. La coupe au carré courte faisait rage. Les Jeux olympiques ont eu lieu à nouveau après une pause durant la guerre et des milliers de gens ont rendu hommage aux braves tombés durant la Première Guerre mondiale en se rendant à la tombe du Soldat inconnu en Angleterre et en France. Voici un regard sur la vie d’il y a 100 ans.

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