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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
21 décembre 2020

Nigeria : enlèvement de lycéens par Boko Haram

Le groupe Boko Haram a revendiqué, ce mardi 15 décembre, l’enlèvement d’au moins 333 lycéens dans l’État de Katsina, dans le nord-ouest du Nigeria. Ce kidnapping de masse, qui rappelle l’enlèvement des 276 lycéennes de Chibok en 2014 dans l'État de Borno, est le premier événement de cette ampleur à l’ouest du Nigeria, jusque-là épargné par la menace jihadiste. Dans le pays, c’est la consternation, alors que cette revendication pourrait marquer un tournant dans l’expansion du groupe.

boko_haram_1Le seul crime des lycéens de Kankara est d’être allés à l’école publique et d’avoir bénéficié d’une éducation honnie par Boko Haram. Après la revendication de l’enlèvement de plus de 300 d’entre eux par le jihadiste nigérian Abubakar Shekau, deux régions frontalières de l’État de Katsina ont annoncé la fermeture de leurs écoles, jugées trop « vulnérables ».

Un constat d’échec amer, presque sept ans après le kidnapping des lycéennes de Chibok par Boko Haram, qui avait bouleversé le monde entier. Le groupe « Bring Back Our Girls », qui avait mené campagne pour la libération de ces jeunes filles, dénonce aujourd’hui « un nouvel échec » du président Muhammadu Buhari, accusé « de faire l’autruche » face à une situation sécuritaire très dégradée.

C’est bien la première fois qu’Abubakar Shekau revendique une attaque dans cette région, éloignée de son fief traditionnel du Borno, au nord-est du Nigeria. Mais cet enlèvement spectaculaire n’a pas forcément été mené directement par les hommes de Shekau. Il aurait plutôt été « sous-traité » à l'un des groupes criminels qui pullulent dans la région. Il pourrait même avoir été initié par l'un d'eux.

Ces « bandits » bien organisés sont perçus comme de précieux relais par les groupes jihadistes, qui souhaitent s’attirer leur loyauté afin de servir leurs intérêts dans les régions de l’ouest du Nigeria.

boko_haram

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20 décembre 2020

Mélenchon et Ouattara

Coup de tonnerre : Jean Luc Mélenchon fustige l’investiture anticonstitutionnelle d’Alassane Ouattara, « un non lieu et un non événement »

m_lenchonLe député Jean Luc Melenchon a fustigé l’investiture anticonstitutionnelle d’Alassane Ouattara du 14 décembre 2020 et l’a qualifiée de non lieu et de non évènement.

Pour le leader de la France insoumise, « Ouattara est investi après une parodie d’élection et une dure répression alors même qu’il n’y a pas eu d’élection le 31 octobre 2020 ».

Il a dénoncé les scandaleuses félicitations d’Emmanuel Macron à Alassane Ouattara et adressé ses félicitations au peuple de Côte d’Ivoire.

« Macron le félicite et lui a transmis toute son amitié. Moi la mienne va au peuple ivoirien qui aspire au dialogue national et à la paix civile », a-t-il déclaré.

La crise postélectorale ivoirienne due au non respect de la constitution par Alassane Ouattara laquelle lui interdit en son article 55 de briguer un 3e mandat, a fait plus de 200 morts (par balles et à coups de machettes de miliciens pro-Ouattara) et un millier de blessés.

19 décembre 2020

Ah les cowboys de Darmanin

Il reçoit un PV de 135 euros pour une manifestation à laquelle il n'a pas participé

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A Saint-Avold (Moselle), un "gilet jaune" de la première heure a eu la surprise d'être verbalisé pour avoir participé à une manifestation interdite à laquelle il n'a pas participé, selon le Républicain Lorrain.

Le 23 mai 2020, à l'heure où l'amende a été établie par un gendarme, le militant de 63 ans se trouvait, non pas dans la rue, mais dans un centre commercial. La facture nominative avec date et heure et le reçu de sa carte bancaire le prouvent.

A la réception de la contravention de 135 euros, le sexagénaire l'a donc contestée, mais "elle a été rejetée au motif que le formulaire de requête était incomplet. Il manquait mon lieu de naissance". On l'invite alors à passer devant le tribunal de police afin de régler le litige.

Le verdict tombe le 1er décembre : il doit payer. "Le juge a écouté, mais n’a pas tenu compte des preuves, et le procureur n’a fait qu’insister sur l’omission du lieu de naissance. On m’a alors dit d’aller en cassation, car faire appel est impossible pour une amende inférieure à 150 euros. Sauf que la procédure coûterait environ 1 000 euros, frais d’avocat compris. Et je ne roule pas sur l’or..." a-t-il lancé, tout en promettant qu'il ne "lâcherait" pas.

18 décembre 2020

Electricité : heures pleines/heures creuses

Pour 85% des cas, l'option "heures creuses" n'est pas rentable et mal expliquée par le fournisseur !

_lectricit_Près de la moitié des ménages sont abonnés pour leur fourniture d'électricité à l'offre heures pleines/heures creuses...

L'offre heures pleines/heures creuses (HP-HC) serait-elle devenue une mauvaise affaire ? Alors que près de 50% des ménages français sont abonnés à cette option pour leur fourniture d'électricité, cette formule créée dans les années 60 qui prévoit un tarif différent en fonction des heures de la journée serait bien moins avantageuse qu'auparavant, d'après Plüm Energie.

En effet, dans 85% des cas, le différentiel de tarifs entre heures pleines et heures creuses ne parvient plus à compenser le supplément d'abonnement, selon les estimations du fournisseur d'électricité "verte, locale, d'intérêt général", qui dit avoir mobilisé toutes les statistiques dont il dispose afin d'analyser la situation.

"Au mieux les ménages ne gagnent rien à y souscrire. Mais dans la moitié des cas, cela fait gonfler les factures", souligne Vincent Maillard, ancien d'EDF et cofondateur de Plüm Energie, cité par 'Le Parisien'.

Les Français paient 450 millions d'euros en trop

Ainsi, la moitié des bénéficiaires perdent "entre 30 euros et 50 euros par an", selon le fournisseur. "Alors, les Français paient chaque année 450 millions d'euros en trop ! Une belle somme, quand on sait que trois acteurs seulement se partagent au moins 95% du marché national : EDF, Engie et Total Direct Energie", déplore-t-il dans un communiqué.

Près de la moitié des ménages sont abonnés pour leur fourniture d'électricité à l'offre heures pleines/heures creuses... Mais L'offre heures pleines/heures creuses (HP-HC) est souvent devenue une mauvaise affaire car mal appliquée par le fournisseur. Alors que près de 50% des ménages français sont abonnés à cette option pour leur fourniture d'électricité, cette formule créée dans les années 60 qui prévoit un tarif différent en fonction des heures de la journée serait bien moins avantageuse qu'auparavant, d'après Plüm Energie

"Le problème est que l'évolution des tarifs a totalement réduit l'intérêt de ce système", explique Vincent Maillard. Pour qu'elle soit rentable, le Médiateur de l'Energie estime qu'il faudrait reporter plus de la moitié de sa consommation aux heures creuses. Il y a quelques années, reporter 30% de consommation en heures creuses était suffisant.

Une offre rentable que pour certains profils

"Nous avons effectivement constaté que l'option nécessite un report de consommation de plus en plus important pour être intéressante", a reconnu la direction d'EDF auprès du 'Parisien', soulignant que 11,8 millions de clients EDF ont souscrit à l'option base et 10,7 millions à l'offre HP-HC. Aujourd'hui, cet abonnement n'a de sens que pour certains profils, tels que les Français équipés d'un véhicule électrique ou d'une piscine.

Pour Plüm Energie, les fournisseurs d'électricité font "semblant de ne rien voir". "Il suffirait pourtant de prévenir la clientèle. Le changement de tarif est complètement gratuit et peut se faire à distance".

Et que se passe-t-il chez les "petits fournisseurs" possédant encore des concessions communales, dont les vues sont très différentes, et qui ont même du mal à appliquer les textes nationaux ? Je reviendrai là-dessus dans un prochain article, avec des exemples très précis.

17 décembre 2020

Détournement de fonds publics

Gaston Flosse condamné à cinq ans d'inéligibilité

flosseL'ancien président de Polynésie française était accusé d'avoir fait supporter durant vingt ans aux administrés de sa commune les factures d'eau de son domicile, situé dans une autre municipalité.

L'ancien président de la Polynésie française, Gaston Flosse, a été condamné par la cour d'appel de Papeete, jeudi 10 décembre, à deux ans de prison avec sursis, environ 83.000 euros d'amende, ainsi qu'à cinq années d'inéligibilité pour détournement de fonds publics. Prévenu dans le même dossier, l'actuel président de cette collectivité française du Pacifique, Edouard Fritch, écope d'une amende d'environ 8.300 euros.

Ancien maire de Pirae, Gaston Flosse était accusé d'avoir fait supporter durant près de vingt ans aux administrés de sa commune les frais d'alimentation en eau de son domicile, situé à Arue, une municipalité limitrophe. A la sortie de l'audience, l'ancien homme fort de Polynésie a dénoncé un jugement «scandaleux». «C'est une affaire montée de toutes pièces contre moi. Cinq ans d'inéligibilité... c'est fou», a-t-il dit à l'AFP.

683.000 euros d'impayés

Son avocat a immédiatement annoncé qu'il allait se pourvoir en cassation. «Il y a matière à s'indigner au regard du fond du dossier et de son ancienneté», a déclaré Me François Quinquis. «Ce sont des faits qui remontent au début des années 80. C'est quand même extraordinaire, 40 ans après, d'être condamné comme monsieur Flosse l'a été.» Car pour son conseil, «la prescription s'imposait».

L'actuel président de la Polynésie française et maire de Pirae, Édouard Fritch, figurait lui aussi sur le banc des prévenus pour ne pas être intervenu lorsqu'il avait pris les rênes de la commune. Il a été condamné par la cour d'appel à une amende d'environ 8.300 euros. «Je ne peux pas être satisfait», a réagi son avocat Me Yves Piriou au sortir de l'audience. Celui-ci, qui avait plaidé la relaxe, doit s'entretenir avec son client sur l'éventualité d'un pourvoi en cassation.

Gaston Flosse et Édouard Fritch devront enfin rembourser solidairement environ 683.000 euros à la commune de Pirae, soit le montant total des factures d'eau impayées.

Gaston Flosse, 89 ans aujourd'hui, avait vainement tenté un retour sur les devants de la scène politique polynésienne en annonçant sa candidature aux dernières élections municipales sur la commune de Papeete. Mais son inscription sur les listes électorales avait été refusée au motif qu'il ne pouvait justifier de sa résidence dans la «capitale» de l'île de Tahiti.

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16 décembre 2020

Une “pandémie de la faim” plus grave que le Covid à redouter

En recevant le Nobel de la paix à distance en raison de la crise sanitaire, le Programme alimentaire mondial (PAM) s’est inquiété jeudi d’une “pandémie de la faim” aux effets, selon lui, potentiellement plus graves que le Covid-19.

pand_mieEn raison des nombreuses guerres, du changement climatique, de l’utilisation généralisée de la faim comme arme politique et militaire – et d’une pandémie mondiale qui aggrave tout ça de façon exponentielle -, 270 millions de personnes s’acheminent vers la famine”, a prévenu le chef du PAM, l’Américain David Beasley.

Ne pas satisfaire leurs besoins provoquera une pandémie de la faim qui occultera l’impact du Covid”, a-t-il affirmé, dans des propos retransmis depuis le siège de l’agence onusienne à Rome.

Un “appel à l’action”

Plus grande organisation humanitaire de lutte contre la faim, le PAM, fondé en 1961, nourrit chaque année des dizaines de millions de ventres affamés – 97 millions l’an dernier – sur tous les continents. En lui attribuant le prix de la paix le 9 octobre, le comité Nobel norvégien avait salué son combat contre cette “arme de guerre” touchant en premier lieu les civils.

Face aux tentations de repli nationaliste, “le Programme alimentaire mondial (…) représente exactement le type de coopération et d’engagement internationaux dont le monde a cruellement besoin aujourd’hui”, a répété la présidente du comité, Berit Reiss-Andersen.

Ce prix Nobel de la paix est plus qu’un merci, c’est un appel à l’action”, a affirmé David Beasley. Soulignant qu’ “une famine est aux portes de l’humanité”, il a estimé que “la nourriture est la voie vers la paix”.

Ces dernières semaines, le PAM s’est alarmé des risques de famine au Burkina Faso, au Soudan du Sud, dans le nord-est du Nigeria et au Yémen. Dans ce pays, la malnutrition, déjà à des niveaux records, devrait encore s’aggraver du fait de la pandémie et du manque de fonds.

“Nourrissons tous les enfants”

David Beasley s’est indigné de “ce qui pourrait être le moment le plus ironique de l’Histoire moderne”. “D’un côté, après un siècle de progrès massifs dans l’élimination de l’extrême pauvreté, 270 millions de nos voisins sont aujourd’hui au bord de la famine”, a-t-il dit. “De l’autre, il y a 400 000 milliards de dollars de richesses dans notre monde aujourd’hui. Même au plus fort de la pandémie de Covid, en seulement 90 jours, 2 700 milliards de dollars supplémentaires de richesses ont été créés. Et nous n’avons besoin que de 5 milliards de dollars pour sauver de la famine 30 millions de vies”, a-t-il ajouté.

Quand nous n’avons pas assez d’argent ni l’accès dont nous avons besoin, nous devons décider quels enfants mangent et quels enfants ne mangent pas, quels enfants vivent, quels enfants meurent”, s’est ému David Beasley. “S’il vous plaît, ne nous demandez pas de choisir qui vivra et qui mourra (…). Nourrissons-les tous”. (selon AFP)

15 décembre 2020

Eoliennes de Saâles

Elles ne rapportent strictement rien aux collectivités

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Mis en service à l’automne 2017, le parc éolien de Belfays rapporte, pour le moment, des clopinettes aux collectivités locales comme Saâles. La nouvelle municipalité s’interroge sur le bien-fondé de sa participation à la suite de l’aventure. Elle envisage de revendre ses parts.

Ce n’est pas un scoop en soi : les dix éoliennes installées sur le plateau de Belfays, qui tournent depuis fin 2017 (dont deux sur le ban communal de Saâles) ne rapportent pas un kopeck aux 11 actionnaires qui constituent la SEM (société d’économie mixte) créée en rapport, en 2018. Saâles en fait partie (à hauteur de 480 000 €), tout comme les cinq autres communes d’implantation des machines.

Il fallait réaliser ce parc

Le montage administratif et financier, pour résumer, ne prévoyait pas de verser des dividendes immédiatement. « Ils seront versés dans les années à venir ! », déclare l’ancien maire de Saâles, Jean Vogel. Cheville ouvrière et initiateur du projet d’installation de ce parc éolien pendant 13 ans, celui qui est redevenu à plein temps producteur de petits fruits persiste et signe : ce projet sera viable et il fallait le faire.

Du côté du nouveau maire saâlois, souffle un vent contraire, ou presque. Romain Mangenet ne remet pas en cause « l’idée de départ, qui était louable. Il y avait beaucoup d’enthousiasme (mais aussi des protestataires, constitués en associations, qui ne voulaient pas des éoliennes, ndlr). On ne peut pas en vouloir à l’ancien maire, si tout avait marché comme prévu ».

Mais les garanties contractuelles qui auraient pu permettre à Saâles et aux autres actionnaires (dont la communauté de communes de la vallée de la Bruche) de percevoir quelques bulles d’air financières auraient pu être bornées différemment. « EDF verse ces dividendes comme bon lui semble, déplore le maire. Peut-être que le parc sera rentable dans cinq, dix, quinze ans ; ou du moins, il sera alors décidé de verser des dividendes. Ou pas… ».

Pour construire ces éoliennes les partenaires ont investi au total 30 millions d’euros, ce qui laisse augurer, il est vrai, une rentabilité de long terme.

La production électrique dépasse les espérances

Pour faire partie de la SEM et entrer dans son capital à hauteur de 25,91 %, Saâles a versé 300 000 €, qui ont été empruntés, sur 25 ans. Et qu’il faut donc rembourser. Du côté du rendement énergétique global des éoliennes, tout va bien. « La quantité d’électricité produite est bien plus élevée qu’espéré, analyse Romain Mangenet. À hauteur d’un million d’euros de plus que ce qui était prévu ». Ainsi, à la louche, la SEM aurait pu percevoir 200 000 € de ce million supplémentaire. Alors qu’elle est en déficit de 35 882 € depuis sa création. Mais quoi qu’il en soit, EDF-Energies nouvelles ne verse que pouic à la SEM. Ce qui ne fait forcément pas le bonheur de la nouvelle municipalité de Saâles. « C’est maintenant que j’ai besoin d’argent ! », assène le maire. En effet, de gros travaux doivent être entrepris pour se mettre en conformité, notamment au niveau de la station d’épuration et du réseau d’assainissement (380 000 €).

Saâles pourrait se désengager

Romain Mangenet songe donc sérieusement à revendre les parts que Saâles détient dans la société d’économie mixte du parc éolien de Belfays. Pas simple, car « on peut céder ces parts au bout de cinq ans et il faut l’autorisation de l’intégralité du conseil d’administration de la SEM ». Mais si cette vente se réalisait, elle constituerait un appel d’air pour Saâles, estime le nouveau maire.

Le conseil municipal saâlois a décidé, la semaine dernière, de lancer la machine pour réfléchir sur cette vente de parts. Même si Saâles se retirait du parc éolien, la commune continuerait à percevoir 26 000 € par an, pour la location des terrains des deux éoliennes à EDF-EN, et au travers de la taxe sur les entreprises de réseaux.

Pas question d’emprunter

Et pas question d’emprunter à nouveau pour les travaux et aménagements locaux à venir. Romain Mangenet atteste que sa commune est surendettée, comme le présente le Trésor public dans un audit financier commandé par la nouvelle équipe municipale. Jean Vogel, lui, pense que l’emprunt serait encore possible. « Je souhaite à toutes les communes d’être endettées comme Saâles, avec tout ce que nous avons pu mettre en place, en matière de solaire, de chaufferie bois, etc. ».

Un point où se rejoignent les deux maires, ancien et nouveau : la SEM possède des vertus. Elle peut être un outil intéressant, sur laquelle peuvent s’adosser des projets de transition énergétique. Si Saâles la quitte, et qu’un repreneur privé rachète les parts, elle peut imploser. Car la participation publique au capital deviendrait insuffisante.

Au final, l’équation n’est pas simple à formuler et encore moins à résoudre. Pendant la lecture de cet article, les éoliennes ont continué à tourner et à produire des euros. (selon DNA Schirmeck - JS Arnold)

belfays

14 décembre 2020

Plus aucun bulletin municipal n'est distribué à Elzach

Suite à une décision du conseil municipal, le bulletin d'information avec les annonces officielles n'est plus distribué aux ménages, mais est affiché dans 14 panneaux en plexiglas.

elzachCela permet à la ville d'économiser environ 39 000 euros. L'organe d'annonce officiel de la ville d'Elzach est la page d'accueil municipale. En même temps, les annonces publiques sont également publiées dans le bulletin d'information, qui est distribué une fois par semaine à 3 500 ménages. Sa production par l'entreprise de Rottweiler Nussbaum est essentiellement gratuite.

Des coûts de 11 000 euros par an découlent des pages colorées et du dépassement du quota de pages. Des plaintes ont été formulées lorsque la société Badenkurier ne diffusait pas toujours le bulletin de manière fiable. Les coûts de distribution s'élèvent à 30 000 euros par an. En raison de la situation budgétaire difficile, l'administration a présenté deux variantes au conseil municipal : un changement des hebdomadaires du Rhin supérieur (WZO) ou l'affichage dans des boîtes en plexiglas à des endroits fixes dans tous les districts.

Si les annonces étaient publiées sur une ou deux pages dans le Elztäler Wochenbericht, cela coûterait 13 000 euros. Pour l'exposition, il faudrait acheter 14 boîtes en plexiglas une fois au prix de 215 euros chacune, plus les frais de distribution sur place. La première option permettrait à Elzach d'économiser 27 000 euros, la seconde 39 000 euros.

Le SPD est favorable au passage à la WZO, a déclaré Michael Meier, car plusieurs articles de la newsletter sont identiques à ceux du Elztäler Wochenbericht. Meier a demandé que le contrat avec Nussbaum-Medien soit résilié à la fin de l'année prochaine et que les feuilles soient temporairement distribuées puis passées à WZO. Dietmar Oswald (CDU) a déclaré que le bulletin d'information était lu avec plaisir, mais que les coûts de distribution ne pouvaient plus être représentés. La CDU a donc préféré la proposition de l'administration d'afficher la newsletter à des endroits définis, mais a également plaidé pour que le contrat avec Nussbaum-Medien soit annulé et discuté à nouveau l'année prochaine.

Les Free Voters voulaient suivre complètement la proposition de l'administration, car elle présentait le plus grand potentiel d'économies, a déclaré Marc Schwendemann. Onze conseillers ont voté en faveur de la motion visant à mettre fin au contrat avec Nussbaum Media le 31 décembre 2021 afin qu'un nouveau contrat puisse être conclu à partir de 2022, sept contre. Il a été convenu à l'unanimité que l'année prochaine, le bulletin d'information ne sera affiché que dans 14 endroits définis.

Nouvelles redevances sur l'eau


Les conseillers ont également décidé de recalculer les redevances d'eau et d'égout. La dernière fois que les redevances pour l'eau et les égouts ont été recalculées, c'était en 2013, et comme les conditions d'utilisation de l'eau ont changé, en partie à cause du changement climatique, et que les redevances n'ont pas pu être recalculées cette année, l'administration a recommandé une résolution d'annonce dans le but de pouvoir ajuster les redevances rétroactivement au 1er janvier 2021 une fois le calcul des redevances terminé au cours de l'année suivante. Le Conseil a voté à l'unanimité en faveur de la motion.

Thomas Trenkle, directeur de la compagnie municipale d'électricité d'Elzach, a annoncé que la compagnie municipale enregistrera des pertes l'année prochaine en raison de la piscine en plein air et du tourisme. Un total de 1,7 million d'euros d'investissements est prévu, dont plus de la moitié dans le domaine de l'approvisionnement en eau. Un prêt d'un million d'euros devra être contracté pour la rénovation urgente des égouts de la société municipale de traitement des eaux usées.


Remplacement des places de parking

Selon la loi de l'État sur la construction, un constructeur doit fournir la preuve de l'existence de places de stationnement ou payer une somme de rachat à la municipalité. La réglementation locale pour le remplacement des places de parking remonte à 1987 ; en 2002, le conseil a fixé le montant à 5000 euros. Un dernier rachat a eu lieu en 2002. L'administration a suggéré de ne racheter que les places de stationnement, si toutes les autres possibilités de création sont manifestement impossibles. En outre, Elzach veut racheter uniquement les places de stationnement qui servent à l'approvisionnement local d'Elzach. Surtout, la nouvelle résolution ne devrait pas établir un droit légal au remplacement. Le conseil municipal a donné son accord à l'unanimité et a fixé le montant du rachat à 10 000 euros.

13 décembre 2020

Algérie : les plans de Tebboune faussés

Le nouveau chef de l’Etat algérien, Abdelmadjid Tebboune, arrivé au pouvoir il y a à peine un an, a vu ses plans complètement faussés. Explications.

alg_rieL’Algérie vit les heures les plus sombres de son histoire au sein du Palais. En cause, un Président dont nul ne sait ce qui lui est arrivé et où il se trouve réellement. Annoncé en Allemagne où il aurait été évacué suite à une contagion au Coronavirus, Abdelmadjid Tebboune ne donne plus aucun signe de vie. Moins d’un an après son accession au pouvoir, voilà que les plans de celui qui voulait changer le visage de l’Algérie sont complètement faussés.

En prenant le pouvoir en Algérie, Abdelmadjid Tebboune avait bel et bien un programme qu’il avait commencé à dérouler. La mise en place de sa stratégie avait été facilitée par la curieuse et brutale disparition, des suites d’une « crise cardiaque » de l’ex-faiseur de roi, le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah. Quoiqu’on puisse lui reprocher, Salah imposait des limites en Algérie. Et voilà qu’il s’éclipsait à la venue de Tebboune au pouvoir. Le nouveau Président avait ainsi un grand boulevard tracé.

Le camp de son prédécesseur auquel il appartenait, pour ne pas dire il appartient, commence à trembler. Abdelmadjid Tebboune venait de lancer une traque sans pareil. La chasse à l’homme dans son propre camp pour désarmer les membres de son « club » qui pourraient compromettre ses plans. Le frère cadet de l’ancien Président Abdelaziz Bouteflika, dont Tebboune a été ministre pendant près de 20 ans, Saïd notamment, les anciens Premiers ministres, Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouvahia, jetés en prison. Pour au moins 10 ans.

Tebboune avait changé de visage. Il ne voulait pas être critiqué et devenait de plus en plus allergique à la contestation. Même le Hirak, qui avait pourtant facilité son accession au pouvoir, en participant activement au départ de Bouteflika, faisait l’objet d’une traque sans précédent. Ses membres bousculés, traqués et jetés en prison. La presse a aussi payé un lourd tribut de la volonté de puissance de Tebboune, en atteste le journaliste Khaled Drareni, jeté en prison pour deux ans, pour avoir couvert et relayé des manifestations en Algérie.

Visiblement, Abdelmadjid Tebboune avait ses plans. Et au rang de ceux-ci, mettre l’Algérie et les Algériens, connus pour leur sens de la contestation, à ses pieds. Et le tout nouveau chef de l’Etat, sûr de sa puissance, déroulait comme il le pensait, jusqu’à ce qu’un « étranger », qu’il n’attendait même pas, frappe à sa porte : le Coronavirus, qui lui aura causé tous ses maux, pour ne pas ainsi dire tous ses malheurs. Au point où la question de savoir si le chef de l’Etat algérien est oui ou non en vie se pose. (selon Afrik.com)

khaled

12 décembre 2020

Encore une ex-ministre condamnée

Guadeloupe: Lucette Michaux-Chevry de nouveau condamnée en appel

L’ancienne ministre de Jacques Chirac a vu la cour d’appel confirmer une décision rendue en 2019, la condamnant à une peine de prison et une lourde amende.

lucetteLa cour d’appel de Basse-Terre, en Guadeloupe, a confirmé mardi une peine de deux ans de prison avec sursis et de 100.000€ d'amende à l'encontre de Lucette Michaux-Chevry, ancienne ministre de Jacques Chirac.

Le jugement en appel vient confirmer la décision rendue en première instance le 19 novembre 2019, déclarant coupable Mme Michaux-Chevry, ancienne présidente de la communauté d’agglomération Grand-Sud Caraïbes, aujourd’hui âgée de 91 ans.

Mme Michaux-Chevry est par ailleurs condamnée à cinq ans d’inéligibilité et à l’interdiction définitive d’exercer toute fonction publique.

Ce nouveau jugement sera publié dans les éditions de France-Antilles Guadeloupe, Martinique et Guyane. Selon les médias locaux, Mme Michaux-Chevry a annoncé son « intention de se pourvoir en cassation ».

michaux

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