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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
11 août 2020

Le maire de Nice accusé d'usurper les compétences du préfet

Un ex-président du tribunal administratif de Nice a attaqué mercredi l'arrêté municipal imposant de porter le masque en extérieur dans une grande partie du centre-ville, accusant le maire LR Christian Estrosi d'usurper les compétences du préfet et d'excéder ses pouvoirs.

niceSoulignant qu'il ne faisait ni le procès du masque, ni celui du maire "qui se débat comme il peut dans des conditions difficiles pour tous", Me Jean-Marc Le Gars a rappelé que la liberté individuelle d'aller et venir était un principe fondamental protégé par la Constitution.

Impossible d'y toucher sauf à prévoir "des mesures adaptées et proportionnées", "justifiées et prises par les personnes qui ont autorité pour le faire", a-t-il insisté durant et après l'audience.

En prenant dimanche soir un arrêté municipal alors qu'un arrêté préfectoral est attendu dans la semaine, le maire de Nice "a excédé ses pouvoirs et s'est octroyé le pouvoir de se substituer au préfet: c'est bien une usurpation de compétences, une illégalité manifeste", selon Me Le Gars.

L'avocat de la ville de Nice, Me Ludovic Letellier, a défendu au contraire une mesure "d'intérêt public", pas sortie "ex-nihilo" du chapeau par M. Estrosi mais "dans la logique gouvernementale".

A Nice depuis lundi, le port du masque en extérieur est obligatoire sous peine d'amende de 10h00 à 01h00 du matin dans un grand périmètre délimité du centre-ville au bord de mer. La consigne est relayée par les policiers municipaux, qui peuvent sanctionner, et par des hauts-parleurs.

"A Nice, on est dans un système de science-fiction: on peut être interpellé par un haut-parleur, exactement comme dans +Le Prisonnier+ !", s'est insurgé à la sortie du tribunal Me Le Gars, en référence à la célèbre série britannique dont le héros est apostrophé par une voix numérotée.

"Je ne sais s'il (M. Estrosi) veut jouer les pères La Vertu, mais tout ça rogne les libertés fondamentales. On est en train d'interdire aux gens de vivre sous prétexte de les garder en bonne santé. Il n'y a plus qu'à interdire aux résidents des Ehpad de ne pas voir leurs petits-enfants pendant deux ans!", a-t-il ajouté.  (selon "Tahiti.infos")

En mai, la Ligue de droits de l'Homme (LDH) avait contraint, par un recours, M. Estrosi à abroger un premier arrêté imposant le masque partout dans Nice. Le maire avait repris in extremis un arrêté plagiant les dispositions gouvernementales afin d'être dans les clous de la légalité.

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10 août 2020

Marion Zibold, une artiste de Elzach

Dans le centre d'Elzach, un changement structurel est imminent. C'est pourquoi l'exposition d'art du peintre d'Elzach Marion Zibold a quitté ses anciens locaux dans l'ancien magasin de chaussures Burger de la Hauptstraße et a trouvé un nouveau domicile à l'Am Schießgraben 5, en face de l'escalier de l'église menant à Saint-Nicolas. Marion Zibold, qui vit à Oberprechtal, s'est fait un nom sur la scène artistique avec ses peintures figuratives. Les motifs de la nature sont également importants pour elle. En plus de son exposition permanente à Elzach, elle a également conçu de nombreuses expositions et vernissages. L'exposition est généralement toujours ouverte le samedi matin ou par téléphone.

Elzach étant toujours jumelé avec Villé, pourquoi cette artiste ne serait-elle pas invitée à exposer chez nous. Une idée à exploiter pour meubler la grande salle de la mairie de notre bourg-centre.

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elzach

9 août 2020

Le Conseil scientifique français s’inquiète

Fragilité de la situation liée au COVID-19

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Dans un nouvel avis rendu public le mardi 4 août 2020, le Conseil scientifique français, l’organe mis en place pour conseiller le gouvernement pendant la pandémie, juge préoccupante la situation actuelle dans le pays où il constate “une recrudescence récente du nombre de cas de Covid-19”.

L’équilibre est fragile et nous pouvons basculer à tout moment”, avertit le Conseil scientifique cité par le site francetvinfo.fr. “Le virus circule de façon plus active, avec une perte accentuée des mesures de distanciation et des mesures barrières : l’équilibre est fragile et nous pouvons basculer à tout moment dans un scénario moins contrôlé comme en Espagne par exemple”, écrivent ses 13 membres de l’organe.

Dans cet 7ème avis, le Conseil prévient que l’avenir de l’épidémie à court terme est en grande partie entre les mains des citoyens. Il les invite à se préparer maintenant pour anticiper un retour du virus à l’automne. Au-delà de la situation cet été, le Conseil scientifique juge toujours “hautement probable qu’une seconde vague épidémique soit observée à l’automne ou l’hiver”.

Pour y faire face, l’organe estime que l’anticipation des autorités sanitaires à mettre en place dès maintenant les plans spécifiques de prévention et de précaution, renforcé et à les rendre rapidement opérationnels est un élément capital.

Il recommande aux métropoles de se préparer à un “confinement local plus ou moins important”. Les experts pointent également des “lenteurs” dans la stratégie consistant à tester, tracer et isoler les cas positifs. Il préconise donc d’améliorer l’accès aux tests de dépistage, dont les délais sont actuellement trop longs en raison d’une forte demande.

La semaine du 20 au 26 juillet, le nombre de nouveaux cas confirmés en France a connu une augmentation importante, de 54% (5 592 au total), et la barre des 1 000 nouveaux cas par jour a été dépassée, a souligné le 30 juillet, Santé publique France dans son dernier point hebdomadaire. (selon AFP)

8 août 2020

Encore et toujours la RN 59 !

Quatre véhicules impliqués à la sortie de Lièpvre

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Depuis 1971, soit près d'un demi-siècle, les projets pour l'aménagement du contournement de Châtenois et du tronçon Lièpvre - Val de Villé attendent leur réalisation. Faut-il s'étonner alors des nombreux accidents qui ont déjà fait 111 morts ? Cette fois, il n'y en a pas eu... jusqu'à quand ? 

Selon "l'Alsace" : Un accident impliquant quatre véhicules s‘est produit ce jeudi vers 19 h 30 à la sortie de Lièpvre, vers Sélestat, au niveau du carrefour entre la RN59 et la RD48. Une voiture aurait percuté la file de quatre voitures qui se trouvaient à l’arrêt devant elle, attendant que la première tourne.

Douze personnes sont impliquées, dont neuf sont légèrement blessées et ont été évacuées vers les hôpitaux de Sélestat et Colmar, les trois autres étant indemnes. Parmi les blessés figure une jeune femme de 23 ans, enceinte. Après un examen sur place, elle a été transportée à l'hôpital.

Une vingtaine de pompiers venus de Sainte-Marie-aux-Mines, Sélestat, Ostheim, Ribeauvillé, Sainte-Croix en Plaine et Sundhouse étaient sur place. La circulation a été assurée en alternance par la DIREst. Les gendarmes de Sainte-Marie-aux-Mines et le maire de Lièpvre étaient également sur place.

7 août 2020

Coronavirus : l’épidémie s’aggrave en Afrique

Alors que la pandémie de coronavirus avait moins progressé en Afrique dans un premier temps, force est de constater qu’elle s’accélère désormais sur ce continent.

afriqueCette inversion du développement de la maladie en Afrique est une source de préoccupation majeure pour l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Au moment où de nombreux pays ont décidé d’assouplir les mesures de prévention contre le confinement et la levée des restrictions de voyage, quelque 860.000 cas ont été enregistrés sur l’ensemble du continent, avec au moins 18.000 décès. Ces chiffres restent relativement faibles par rapport à ceux de l’Europe ou les Etats-Unis. Cependant, le directeur des situations d’urgences sanitaires à l’OMS, Michael Ryan, s’est récemment dit « préoccupé » par l’« accélération » de l’épidémie en Afrique, où les systèmes de santé publics sont défaillants voire inexistant.

Mary Stephens, experte du bureau régional de l’OMS en Afrique précise que des mesures précoces et strictes de confinement ont, dans un premier temps, « permis de ralentir la progression » de la maladie en Afrique. Alors que de nombreux pays ont assoupli les restrictions pour éviter un effondrement de leur économie, Mary Stephens prévient que le pic de la pandémie sur le continent est à venir.

En Afrique sub-saharienne, l’Afrique du Sud reste le pays le plus touché par la maladie avec plus de 450.000 cas, dont 7.067 décès. A l’échelle mondiale, le pays figure en cinquième position des pays avec le plus grand nombre de contaminations. Suit le Nigeria, pays le plus peuplé du continent avec 200 millions d’habitants avec plus de 41.000 cas, dont au moins 860 morts. De nombreux analystes restent convaincus que les cas au Nigéria pourraient être très largement sous-estimés. (selon Ebony T. Christian, "Eburnie today")

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6 août 2020

Explosions à Beyrouth

Qu'est-ce que le nitrate d'ammonium ?

liban3Si la cause précise des deux déflagrations qui ont dévasté le port et une grande partie de la capitale libanaise mardi 4 août à 18h demeure inconnue, il est établi que c'est un entrepôt stockant 2750 tonnes de nitrate d'ammonium qui a servi d'explosif. Un produit qui a causé bien d'autres catastrophes par le passé.

Selon le Premier ministre libanais Hassan Diab, environ 2750 tonnes de nitrate d'ammonium étaient stockées, depuis plusieurs années, dans l'entrepôt du port de Beyrouth qui a explosé. Le bilan provisoire, dans la nuit du 5 août, était de plus de 130 morts et 5000 blessés. Les dégâts matériels sans précédent dans la capitale libanaise, déclarée « ville sinistrée » par le Conseil supérieur de défense. L'onde de choc a été ressentie jusqu'à Chypre, l'État insulaire situé à 200 km au large des côtes beyrouthines.

« Il est inadmissible qu'une cargaison de nitrate d'ammonium, estimée à 2750 tonnes, soit présente depuis six ans dans un entrepôt, sans mesures de précaution. C'est inacceptable et nous ne pouvons pas nous taire sur cette question », a déclaré le Premier ministre durant la réunion du Conseil supérieur de défense, selon des propos rapportés par un porte-parole en conférence de presse.

Toxicité

Le nitrate d'ammonium à l'origine des explosions est un sel blanc et inodore utilisé comme base de fertilisant agricole sous forme de granulés : les ammonitrates, engrais pour de nombreuses cultures que les agriculteurs achètent en gros sacs ou en vrac.

Les ammonitrates ne sont pas des produits combustibles : ce sont des comburants, c'est-à-dire qu'ils permettent la combustion d'une autre substance déjà en feu. « C'est très difficile de le brûler », explique à l'AFP Jimmie Oxley, professeure de chimie à l'université du Rhode Island, qui a elle-même travaillé sur la combustion du nitrate d'ammonium. « Ce n'est pas facile de le faire détoner. » La détonation n'est possible qu'avec une contamination par une substance incompatible ou une source intense de chaleur. Le stockage doit donc suivre des règles pour isoler le nitrate d'ammonium de liquides inflammables (essence, huiles...), de liquides corrosifs, de solides inflammables ou encore de substances qui dégagent une chaleur importante, parmi d'autres interdits, selon une fiche technique du ministère français de l'Agriculture.

« Le nitrate d’ammonium est toxique pour l’homme. Par inhalation de ses poussières, il irrite les voies respiratoires ; par exposition prolongée il provoque des faiblesses, des céphalées et par contact, des irritations de la peau », explique la Société chimique de France. Par ailleurs, les nombreuses vidéos des explosions relayées sur les réseaux sociaux montrent un panache de fumée revêtant une couleur orangée : il s'agit d'émanations de dioxyde d'azote, produit par la décomposition du nitrate, et mortel lorsqu'il est inhalé.

La représentation des États-Unis à Beyrouth encourage les ressortissants américains à rester à l'abri et à porter un masque pour se protéger d'éventuelles fumées toxiques. « Il y a des signalements de gaz toxiques libérés dans l'explosion, donc tous les habitants de la zone doivent rester à l'intérieur et porter des masques si disponibles », a indiqué l'ambassade sur son site.

Un lourd passif

De nombreuses tragédies dans le monde, accidentelles et criminelles, ont comme source le nitrate d'ammonium. L'un des tout premiers accidents fit 561 morts en 1921 à Oppau en Allemagne, dans une usine BASF.

En 1947, Brest fut secouée par l'explosion du cargo norvégien Ocean Liberty qui transportait 3000 tonnes de la substance. Bilan : 22 morts et 500 blessés.

Il y a presque vingt ans, le 21 septembre 2001, quelque 300 tonnes de nitrates d'ammonium empilées en vrac dans un hangar de l'usine chimique AZF, dans la banlieue sud de Toulouse, ont subitement explosé. Un vent de mort et de désolation a soufflé la quatrième ville de France : 31 personnes sont mortes, et la déflagration fut entendue 80 km à la ronde.

Aux États-Unis aussi, une terrible explosion à l'usine d'engrais West Fertilizer, à West au Texas, fit 15 morts en 2013. Un stock de nitrates d'ammonium a explosé à cause d'un incendie d'origine criminelle ; l'absence de normes de stockage avait été mise en cause par les enquêteurs. (selon RFI)

Le nitrate d'ammonium peut aussi être utilisé dans des engins explosifs civils (carrières...) ou militaires (mines). Le 19 avril 1995, Timothy McVeigh avait fait exploser une bombe fabriquée à partir de deux tonnes de l'engrais devant un bâtiment fédéral à Oklahoma City, tuant 168 personnes.

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5 août 2020

Grand Est : gare au datura toxique, même dans les jardins potagers

Ils croyaient manger un légume rare qu’ils avaient planté dans leur jardin, mais le datura, une plante toxique, les a conduits à l’hôpital : quatre membres d’une même famille ont été placés en réanimation, gravement intoxiqués dans la région Grand Est, rapporte l’Anses.

datura

L’agence de sécurité sanitaire et les Centres antipoison mettent en garde, dans un communiqué jeudi, contre « les risques liés à la consommation de plantes toxiques sauvages confondues avec des plantes comestibles, y compris dans les jardins potagers ».

Le cas qui motive cette mise en garde a été rapporté par le Centre antipoison de la région Grand-Est courant juillet. « Quatre personnes d’une même famille avaient préparé et consommé dans un plat cuisiné des feuilles de datura, confondues avec des feuilles de tétragone cornue ramassées dans leur jardin potager », explique le communiqué.

« Elles ont rapidement présenté des signes d’intoxication grave nécessitant une hospitalisation en réanimation pour chacune d’entre elles. Si l’évolution clinique a été favorable pour ces quatre personnes, l’une d’elles a nécessité un suivi médical prolongé », poursuit le texte.

« Les personnes intoxiquées pensaient avoir cultivé de la tétragone cornue », également appelée « épinard de Nouvelle-Zélande » ou « épinard d’été ». « Considérée comme un légume dit oublié, la tétragone cornue connait un regain d’intérêt ces dernières années », relève l’Anses.

Des effets «graves voire mortels»

Comment cette confusion a-t-elle été possible ? « Les personnes avaient semé des graines achetées en sachet dans un magasin botanique qui n’ont cependant pas poussé au moment prévu », indique l’Anses. « Constatant, un an après, des petites pousses à l’endroit où avaient été initialement semées les graines de tétragone cornue, les personnes ont repiqué ces pousses qui étaient en fait du datura ayant poussé de manière involontaire », poursuit l’agence sanitaire.

Le datura est une plante sauvage « qui pousse facilement sur tout le territoire », rappelle l’Anses. Elle « est parfois semée en bout de rang de pomme de terre pour attirer et empoisonner les larves de doryphores dans une approche de lutte écologique ». « Toutes les parties de la plante sont toxiques et peuvent être à l’origine d’effets sanitaires graves voire mortels ». Les premiers signes (nausées, hallucinations, voire convulsions) apparaissent « dans l’heure suivant le repas ».

Les autorités mettent fréquemment en garde contre le datura. Début 2019, l’enseigne de grande distribution E. Leclerc avait dû rappeler deux lots de haricots verts surgelés, à cause d’un risque de présence de cette plante toxique. (selon "Le Quotidien Luxembourgeois")  

4 août 2020

Coronavirus : la pandémie saigne à blanc le tourisme mondial

Restrictions de voyage en Europe, notamment vers l'Espagne qui inquiète, plages fermées le soir en France, déplacements restreints au Maroc : de nombreux pays durcissent leurs mesures sanitaires pour tenter de freiner la pandémie, qui a coûté depuis janvier 320 milliards de dollars au tourisme mondial. 

afp

Après des confinements stricts au printemps qui semblaient avoir maitrîsé l'épidémie, les craintes sont vives de voir apparaître une seconde vague, aux enjeux économiques et sociétaux potentiellement désastreux.


La reprise de l'épidémie en Espagne, deuxième destination touristique mondiale, inquiète ainsi ses voisins. Après la France et le Royaume-Uni, c'est l'Allemagne qui a déconseillé mardi à ses ressortissants de partir dans les régions les plus touchées de ce pays, en raison du "nombre élevé d'infections".

Le gouvernement espagnol a déploré une mesure "inadaptée", assurant être un "pays sûr". Mais l'Espagne, qui dénombre officiellement plus de 28.400 morts du Covid-19, a vu le nombre de nouveaux cas quotidiens plus que tripler depuis deux semaines, pour dépasser les 1.800.

La Grande-Bretagne soumet depuis dimanche les passagers en revenant à une période d'isolement.

Le port du masque est obligatoire dans la rue et sur les terrasses des cafés dans la quasi-totalité des régions espagnoles, dont Madrid où les rassemblements sont limités à 10 personnes. La Catalogne avait déjà invité il y a 10 jours les Barcelonais à rester chez eux. 

"La clé est désormais de ne pas à avoir à nous confiner de nouveau", a déclaré la présidente de la région de Madrid, Isabel Diaz Ayuso.

Si l'Espagne est l'un des pays européens où le nombre des cas détectés par rapport à la population est le plus élevé, un rebond des contagions a lieu dans de nombreux autres Etats européens.

L'Institut allemand de veille sanitaire Robert Koch (RKI) a ainsi fait part de sa "grande inquiétude" face aux nouvelles contaminations en Allemagne, qui avait relativement bien géré la crise par rapport à nombre de ses voisins. Les autorités vont y imposer des tests de dépistage aux voyageurs revenant de régions à risques.

Egalement inquiètes, les autorités françaises ont ordonné lundi la fermeture de lieux de rassemblement comme les plages, les parcs et les jardins publics la nuit dans la ville touristique de Quiberon, sur l'Atlantique, où le port du masque a été rendu obligatoire dans les rues fréquentées du centre-ville et sur les marchés. 

Effondrement du tourisme

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Recrudescence "préoccupante" aussi du Covid-19 en Belgique, qui a annoncé lundi un nouveau durcissement des dispositifs, en particulier un couvre-feu dans la province d'Anvers (nord).


Et la Grèce a annoncé mardi de son côté qu'elle rendait à nouveau le masque obligatoire dans la quasi-totalité des lieux clos, en réponse à une résurgence de contaminations.

La Grèce comme l'Espagne, ou encore l'île portugaise de Madère où le masque est obligatoire dans la rue, font partie des pays très touchés par l'effondrement du tourisme.

L'Organisation mondiale du tourisme (OMT) a estimé mardi que la pandémie avait déjà coûté, de janvier à mai, 320 milliards de dollars au secteur. 

Sur cette période, le nombre des touristes internationaux a chuté de 56% par rapport à 2019, soit 300 millions de visiteurs en moins. 

L'OMT table sur une chute de 60 à 80% du nombre de touristes internationaux pour  2020, avec des pertes de 910 à 1.200 milliards de dollars et "la mise en danger de 100 à 120 millions d'emplois directs dans le tourisme".

De son côté, l'Association internationale du transport aérien (Iata) a estimé que le trafic aérien mondial ne retrouverait pas son niveau d'avant-crise avant 2024.

Twitter sanctionne Trump

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La maladie a déjà fait 654.477 morts, selon le dernier bilan établi par l'AFP mardi. Les Etats-Unis restent le pays le plus endeuillé (148.056 décès) devant le Brésil (87.618), le Royaume-Uni (45.759), le Mexique (44.022) et l'Italie (35.112).

L'administration américaine a annoncé la contamination du conseiller à la sécurité nationale Robert O'Brien, l'un des hommes les plus souvent en contact avec le président Donald Trump.

Ce dernier, à la communication chaotique depuis le début de la pandémie sur le sujet, a vu Twitter retirer de son compte une vidéo diffusant de fausses informations sur des remèdes et traitements contre le nouveau coronavirus, et suspendre provisoirement le compte de son fils, Donald Trump Junior, qui avait rediffusé la vidéo.

Le président a également diffusé des tweets s'en prenant à son immunologue en chef Anthony Fauci.

Twitter est la principale plateforme de communication de Donald Trump mais depuis quelques semaines, le réseau a pris ses distances, n'hésitant pas à sanctionner des tweets du président.

"Le virus aime toutes les saisons"

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) s'est dite mardi "préoccupée" par la progression de la maladie en Afrique. Le pic de la pandémie est à venir sur ce continent, a indiqué à l'AFP Mary Stephens, experte du bureau régional de l'OMS en Afrique. 

Selon les chiffres compilés par l'AFP, quelque 860.000 cas ont été enregistrés sur l'ensemble du continent, avec au moins 18.000 décès.

afp

L'OMS a également indiqué que le coronavirus n'était sans doute pas saisonnier, contrairement à d'autres virus respiratoires. Ce virus "aime toutes les saisons", a commenté un expert de l'Organisation. 

Au Maroc, la décision subite du gouvernement d'introduire de sévères restrictions de déplacements dimanche soir face au risque de propagation du coronavirus a provoqué des scènes de chaos.

Les Nations Unies ont par ailleurs publié mardi une étude selon laquelle près de 7 millions d'enfants supplémentaires dans le monde pourraient souffrir des effets de la malnutrition à cause de la crise économique et sociale causée par la pandémie. 

3 août 2020

Dans l'avant-vallée de Villé

Neubois = Gereuth

neubois

2 août 2020

Pérou: Le Machu Picchu sans touristes

Fermée depuis le mois de mars à cause de la pandémie du coronavirus, la citadelle inca du Machu Picchu, principal site touristique au Pérou, célèbre vendredi sans touristes le 109e anniversaire de sa découverte par l’explorateur américain Hiram Bingham.

0machuLe site est vide depuis la mise en place de l’état d’urgence sanitaire, le 16 mars dans le pays andin. Les autorités espéraient rouvrir le Machu Picchu vendredi mais ont dû renoncer devant la hausse continue du nombre de cas de Covid-19.

"L’an dernier, beaucoup de monde est venu pour l’anniversaire, mais cette fois, malheureusement, nous n’allons pas avoir de visiteurs", a déclaré à l’AFP Darwin Baca, maire du district où se trouve la citadelle.

"La date de réouverture n’est pas encore définie. Ce sera probablement au mois d’août car les cas sont en hausse dans la (région de) Cuzco", où se situe le Machu Picchu, a ajouté M. Baca.

Le gouverneur régional de Cuzco, Jean Paul Benavente, avait annoncé il y a une dizaine de jours que la citadelle inca allait rouvrir le 24 juillet, si les conditions sanitaires étaient réunies, mais il a lui-même contracté le coronavirus peu après et le projet a été abandonné.

Des centre de tests rapides de Covid-19 doivent encore être installés dans la gare et les autorités locales doivent se procurer une ambulance, a détaillé le maire. La mairie a déjà mis en place un sas de décontamination pour les passagers du train.

Selon les nouvelles normes liées au coronavirus, seuls 675 visiteurs pourront accéder au site par jour, contre 2.000 à 3.000 avant la pandémie et jusqu’à 5.000 en haute saison.

Les frontières du Pérou, qui compte 371.096 cas, dont 17.654 décès, sont fermées depuis plus de quatre mois, ce qui a provoqué un effondrement du tourisme dans ce pays.

La cité de Machu Picchu, dont le nom signifie "Vieille Montagne" en langue quechua, a été édifiée sous le règne de l’empereur Pachacutec (1438–1471). Découverte par l’explorateur américain Hiram Bingham en 1911 et inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1983, la cité se trouve à une centaine de kilomètres de Cuzco, ancienne capitale de l’empire inca dans le sud-est du Pérou actuel.

Site emblématique de l’empire inca qui a dominé dans l’ouest de l’Amérique latine durant une centaine d’années avant la conquête espagnole au XVIe siècle, elle est perchée sur un éperon rocheux à 2.400 mètres d’altitude. (Selon : AFP)

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