Le statut local d'Alsace-Moselle touche de nombreux domaines : la vie religieuse (enseignement de la religion à l'école), la propriété des bâtiments religieux, le droit de chasse, la recherche et l'exploitation minières, la règlementation sur la vie associative, etc... La plus grande partie des articles du code local a souvent été mise en place à l'époque napoléonienne et conservé tant par l'administration allemande que française à l'époque des diverses annexions. Mais dans ce statut d'exception, il existe des exceptions : l'une d'elles est le tout proche Hohwald. Et pour une raison bien simple : ce village n'a été érigé en commune que très tardivement. C'est ainsi que notamment les deux églises protestante et catholique sont la propriété des paroisses respectives, et non de la commune comme dans tous les villages d'Alsace. Et en conséquence, la paroisse catholique a dû débourser 5000 € pour la réparation du moteur des cloches qui serait en d'autres lieux revenue à la commune, comme cela se passe généralement en "Vieille France". Celle-ci a malgré tout versé une contribution, de même que le conseil général. Quelques deniers ont aussi été collectés grâce à un concert de la chorale "Battements de choeur" du proche Val de Villé.

La gauche a remporté les élections au Landtag de Rhénanie du Nord - Westphalie, et très logiquement un gouvernement de gauche (SPD - Grüne - Linke) aurait dû être formé. Mais les négociations entre les trois partis viennent d'être rompues. Ce n'est pourtant pas sur le projet pour l'avenir que l'affaire a capoté mais sur le passé : les Grüne ont estimé qu'il était impossible de gouverner avec un parti issu de l'ancienne RDA (Allemagne de l'Est) qu'ils considèrent comme une dictature, ce que personne n'ignore et ne nie. Le peuple s'est malgré tout prononcé pour la gauche. Belle analyse pour envisager l'avenir... Le SPD vient quant à lui de commencer les négociations pour une grande alliance (SPD - CDU) d'où seraient exclus les Linke, mais aussi les Grüne. Les conservateurs westphaliens semblent moins favorables aux Grüne que ceux de Fribourg-en-Brisgau. En cas d'échec des négociations, le Land retournera aux urnes. Décidément, l'union reste un combat.

Les risques de divorce se trouvent considérablement diminués dans les couples où le mari participe activement aux tâches ménagères, selon les conclusions d’une étude réalisée auprès de 3.500 couples britanniques par la London School of Economics (LSE). L’enquête, publiée et intitulée « Travail masculin non-rémunéré et divorce », précise que l’implication de l’homme dans le ménage, les courses et le soin des enfants contribue dans tous les cas de figures à la solidité du couple, indépendamment du statut de l’épouse : qu’elle soit femme au foyer ou qu’elle exerce un métier. « La combinaison optimale présentant les plus faibles risques (de divorce) est celle où la mère ne travaille pas et où le père s’adonne à un maximum de travaux ménagers et de prise en charge des enfants », à en croire l’étude. Ces conclusions font voler en éclats la théorie solidement ancrée depuis les années 1960 selon laquelle la meilleure garantie de stabilité du mariage résulte de situations où l’homme travaille et la mère s’occupe du foyer.

Entendre l'allemand et le français dès le plus jeune âge, ceci sera possible prochainement pour des enfants de Strasbourg et Kehl de moins de trois ans. Les inscriptions sont déjà possibles : la future crèche des Deux-Rives pourra accueillir 60 à 70 enfants venant des deux rives du Rhin. Le maire de Strasbourg Roland Ries a exposé dans le cadre d'une réunion de l'Eurodistrict, l'intérêt de ce projet innovant et exemplaire, réalisé après les voeux émis dans les deux municipalités. Pour la construction, la CUS (Communauté Urbaine de Strasbourg) sera le maître d'oeuvre avec des subventions substantielles de l'Union Européenne. Chaque commune versera un complément, proportionnellement au nombre d'enfants placés. l'investissement représente près de 4 millions d'€ pour trois groupes de 20 enfants. Voilà une initiative concrète de l'Eurodistrict qui méritait d'être relevée.

Depuis la fin des travaux de première tranche de requalification urbaine du bourg-centre, Villé possède les plus beaux WC publics du canton, voire du département, situés qui plus est au square Kuder, un lieu plein d'histoire, avec vue imprenable  sur l'église. Et en plus, doté de mécanismes de technologie avancée, réglant notamment automatiquement les heures d'ouverture et de fermeture de ces lieux si indispensables pour le public. Mais visiblement le réglage effectué limite fortement les heures d'utilisation possibles, et dimanche dernier le mécanisme de fermeture s'est enclenché bien avant la fin de la fête du pain, amenant certains fêtards pris dans l'urgence de leur vessie à arroser les plantes et murs du square. Et ce mécanisme est si perfectionné que même un ouvrier communal ne peut ouvrir la porte avec sa clé ! Plus hermétique qu'un coffre-fort de la Banque de France ! On n'arrête pas le progrès !

Comment fermer une porte qui ne s'ouvre pas ?

La fête du pain, version 2010, a laissé à certains un goût amer, non pas à cause du beau temps qui n'était pas de la partie, mais bien parce-qu'elle était minée par des manoeuvres politiciennes sournoises. Voilà une fête organisée par l'Office du Tourisme intercommunal alors que l'intercommunalité et son président considèrent qu'il n'appartient pas à cet office d'organiser des fêtes ! Et de trancher dans le vif : le personnel intercommunal de l'Office du tourisme ne travaillera pas pour cette fête ! Du coup, les rares bénévoles de l'Office du Tourisme se retrouvent avec un seul partenaire : le Comité des Fêtes de Villé. Autre impact à l'office du tourisme : le personnel de l'O.T., repris par la Comcom, a vu ses salaires chuter brutalement, au point que certains ont changé d'emploi. Pas de quoi les encourager à travailler bénévolement pour une fête ! 
Seuls les élus ont tiré leurs marrons du feu : le président de la Comcom, nouveau conseiller régional,  et son vice-président maire de Villé ont fait acte de présence (et de réconciliation?) en venant partager une côtelette-frites. Il faut dire que 2011, c'est l'année des élections cantonales. Celles-là auront bien lieu et les tentatives d'approche ont déjà commencé : d'où la table très complète des élus-courtisans pour faire allégeance au nouvel homme fort cantonal.  Le conseiller général presque sortant a quant à lui, été aperçu un court instant dans le courant de l'après-midi. Et le député (mais lequel ?) était aux abonnés absents ! Quant aux élus locaux, bien des conseillers municipaux (et même l'un ou l'autre adjoint) ont passé inaperçus. Une vraie brochette de passe-murailles pour un service minimum! Et tout ce beau monde (du conseiller régional au dernier des conseillers municipaux) n'a pas eu un seul regard de sympathie pour les bénévoles qui ont donné leur temps et leur énergie pour la réussite de la fête ! On voudrait tuer cette vie associative qui déjà ne se porte pas au mieux, on ne s'y prendrait pas autrement ! Dans ces conditions, on peut se poser la question : y aura-t-il encore une fête du pain à Villé en 2011 ?

Les élections au Landtag de la Rhénanie du Nord - Westphalie (le plus grand Land allemand) ont atteint la coalition noir-jaune d'Angela Merkel à deux niveaux : la perte de la majorité au Landtag, certes, mais aussi et surtout la perte de la majorité absolue à la chambre haute du Bundesrat à Berlin, ce qui va rendre beaucoup plus difficile sa position politique. Au niveau du Landtag, on ne sait cependant pas qui gouvernera : si CDU et FDP sont minoritaires, les cas de figure d'alliances gouvernementales sont nombreuses : la plus logique serait un gouvernement rouge-rouge-vert (SPD, Linke, Verts), ce qui ne semble cependant pas convenir aux Grüne dont la tête de liste Sylvia Löhrmann vient de déclarer : "Je suis naturellement pour une alliance rouge-vert (SPD - Grüne), mais s'il le faut, nous nous résoudrons à une grande alliance (CDU - SPD - Grüne)." En arrière-plan : l'alliance avec les Linke leur pose  toujours problème du fait de l'histoire récente de l'Allemagne! alors que le peuple du NRW vient pourtant de donner la majorité à la gauche, cette "grande alliance" remettrait en selle les perdants (un peu, et même beaucoup, contre nature, non?)

L'AMV (association du massif vosgien) n'avance pas d'un pouce en ce qui concerne le passage du massif vosgien par les poids-lourds. Tunnel ou cols ? c'est la quadrature du cercle. Le tunnel de Ste-Marie-aux-Mines  est trop cher, et son accès alsacien par la RN59 toujours non réalisé. Les cols, c'est trop d'insécurité et trop de nuisances! L'origine de ces maux est pourtant compréhensible et le remède connu :la nationalisation. La sécurisation du tunnel a été réalisée par la société privée APRR qui veut amortir ou rentabiliser (c'est selon) les travaux. Et nombre d'élus oublient qu'ils ont approuvé en leur temps les privatisations! Et pas une voix ne s'est élevée pour contester le montage financier de la remise en état du tunnel et le désengagement de l'Etat. Alors, ces élus menacent d'engager des "actions fortes" dans le massif ! ça on connaît, c'est régulier et ne fait plus peur même à une mouche! Du vent, que du vent, mais pas une once de volonté politique! juste un peu de démagogie et de langue de bois, pour justifier du port d'une écharpe!

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