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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
presidentielles
6 septembre 2016

Bygmalion s'invite à la campagne des présidentielles

Une casserole parmi d'autres ...

Le parquet de Paris a requis le renvoi en correctionnelle des mis en examen, dont Nicolas Sarkozy, pour le délit de financement illégal de sa campagne présidentielle en 2012, dans l'affaire Bygmalion, a appris l'AFP lundi de source proche de l'enquête. "Le parquet demande le renvoi de tous les mis en examen" qui sont au nombre de quatorze dans cette affaire, a précisé cette source.

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22 décembre 2012

Les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy refusés

7925A6BDFC1295C76F572F865EA2C_h498_w598_m2C’est une autre mauvaise nouvelle pour Nicolas Sarkozy. Le site du hebdomadaire L’Express rapporte vendredi 21 décembre que, selon la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP), le président sortant a dépassé le montant des dépenses autorisées pour sa campagne en 2012. En effet, le CNCCFP a réintégré certaines dépenses antérieures à sa déclaration de candidature, le 15 février 2012, et a décidé en conséquence de rejeter ses comptes. Ces dépenses concernent notamment des réunions publiques organisées avant cette date.   

L’ex-chef de l’Etat avait déclaré un total de dépenses de 21 339 664 euros. Mais en comptabilisant ces dépenses antérieures, il aurait dépassé 22 509 000 euros, le montant maximum pour un candidat qualifié pour le second tour de la présidentielle.

Nicolas Sarkozy a aussitôt décidé de déposer un recours devant le Conseil constitutionnel pour contester ce rejet, selon le député Philippe Briand qui fut son trésorier de campagne. 'Le montant du dépassement est peu significatif (1,6%) et ne saurait à lui seul entraîner le rejet du compte. Il provient par ailleurs d'un mode de calcul de la commission que nous contestons', explique-t-il.

Si la décision de la CNCCFP est confirmée, son parti, l’UMP, sera sanctionné : il recevra 11 millions d’euros de moins sur le montant total des aides publiques auxquelles il a droit. Dans l’histoire de la Ve République, un seul candidat avait vu ses comptes rejetés : il s’agit de Jacques Cheminade pour sa campagne de 1995.

3 avril 2012

Match nul : 3 - 3

Trois signataires pour Eva Joly : Jean-Marc Riebel, conseiller régional, maire de St-Maurice, jean-Pierre Piela, maire de Breitenbach, Jean-Michel Bass, maire de Lalaye.

 Trois signatures pour François Bayrou : Rémy Antoine-Grandjean, maire d'Urbeis, Roland Mangin, maire de Steige, Jean-Georges Hirschfell, maire de Triembach-au-Val. 

  • NB : les 3 signataires pour Eva Joly ont aussi, au 2ème tour des cantonales de 2011, signé un tract en faveur du candidat UMP !
17 novembre 2011

François Hollande à Strasbourg

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31 mai 2011

Arnaud Montebourg, candidat aux primaires du PS

arnaud-montebourg-banques« L’affaire Dominique Strauss-Kahn » est désormais une affaire judiciaire. Dominique Strauss-Kahn clame son innocence et, comme tous, je souhaite qu’il puisse la démontrer. Mais si les faits devaient être avérés, alors ils seraient très graves, au devant de la loi comme au devant des valeurs que nous portons.

 Pour notre part, loin du tumulte new-yorkais où l’on parle de millions de dollars, il nous faut reprendre le chemin de la politique, du monde ordinaire, de l’école qui ne fait pas réussir assez d’enfants, de la mutation écologique de nos modes de vie, des banques qui ne prêtent plus aux artisans, de la mondialisation qui éreinte les travailleurs, des diplômés-chômeurs qui n’ont que les stages et les petits boulots comme horizon, du nouveau modèle social que je propose d’inventer.

 La gauche du courage

Au fond, cette situation rappelle à ceux qui l’avaient oublié que, dans la vie, il n’y a pas d’homme providentiel pour venir nous sauver. Il ne faut jamais rêver de vainqueurs faciles, surtout quand ils sont désignés par les sondages. Au bout, il n’y a que des déceptions. L’antidote contre la déception, ce sont les primaires. Avec raison, les Français regardent d’un mauvais œil les appels à suspendre les primaires, ou les exhortations à se ranger comme un seul homme derrière un leader de sondage ou une légitimité de parti. Quelque soit la violence du choc vécu collectivement, elle ne doit pas nous conduire à nous réfugier derrière une candidature traumatisée qui fait office de faux recours. Il en est ainsi dans les états-majors politiques et médiatiques, mais cela n’a rien à voir avec la vraie vie. Dans la vraie vie, il faut discuter et convaincre pour pouvoir emporter l’adhésion des centaines de milliers de gens qui prendront peut-être part aux primaires des 9 et 16 octobre. Rien n’est tout fait d’avance, rien ne tombe du ciel, rien ne se passe du débat et du combat. Le même combat que chacun mène tous les jours, contre un grand frère oppressant dans une cité de banlieue, contre des actionnaires qui abusent de leur pouvoir, contre un ex-conjoint qui n’assume pas ses responsabilités… Si nous refusons les nôtres, si nous restons dans notre bulle stérile des politiques et des médias, nous serons balayés. La vie n’est pas facile. Pourquoi la politique le serait-elle ? Pour ma part, je ne suis pas de la gauche de la facilité, je suis de la gauche du courage, celle qui remonte ses manches, qui bat la campagne, qui produit des idées, et qui avance avec une farouche détermination, comme tout un chacun dans la société ou dans sa propre vie. Cet esprit, celui des primaires, est le seul moyen de reprendre place au cœur de la société et de faire passer la France à gauche. Réussir la primaire pour gagner la présidentielle. Si nous escamotons les primaires d’une manière ou d’une autre, la coupure avec les Français sera définitive et nous serons défaits à l’élection présidentielle.

 La querelle des anciens et des modernes

Reprendre place au cœur de la société, mais pour dire quoi ? Qu’il faut être prudent et que l’on ne peut pas tout promettre ? Ou peut-être que la politique de Nicolas Sarkozy est injuste, et s’en tenir là ? Que si nous étions au pouvoir, nous serions de meilleurs gestionnaires de l’effondrement, avec un peu plus de justice sociale ? Non. Ce n’est pas mon ambition, ni ma vision de la gauche et de ses valeurs. Si nous offrons le visage de gestionnaires du moindre mal, les Français se tourneront vers la droite et d’autres 21 avril sont à prévoir. Pourtant, ainsi que l’écrivait Albert Camus, « au cœur de l’hiver, j’ai découvert un invincible été ». Cet invincible été, c’est celui de la réinvention. Puisque « l’homme providentiel » de certains n’est plus là, alors les lignes vont pouvoir bouger, l’horizon se dégager. Il y a aura d’un côté ceux qui choisissent le repli sur l’appareil ou la prudence craintive, ceux qui ont peur des idées neuves et du débat, ceux qui ressortent toujours la vielle boîte à outils socialiste, sans y croire eux-mêmes. L’absence de DSK détermine une nouvelle configuration politique : c’est la querelle des anciens et des modernes. Je serai de l’autre côté, celui des idées neuves, des sujets orphelins que la gauche ne traite plus : face au bilan désastreux de la mondialisation, je propose une stratégie de démondialisation, c’est-à-dire une protection écologique et sociale de nos industries. Et puisque cette protection doit se faire à l’échelle européenne, elle est de nature à redonner de la vigueur à une Europe enfin utile aux citoyens. Face à la crise financière, je propose la mise sous tutelle des banques. Face à la pression destructrice sur le travail, je propose le capitalisme coopératif. D’un côté ceux pour qui le monde n’a pas changé et moi, pour qui la crise financière a emporté notre modèle économique et social issu de l’après-guerre. Aujourd’hui, il nous faut inventer le nouveau modèle social français. Si le projet du parti socialiste est un socle, un rez-de-chaussée, je vous propose un premier étage refait à neuf, avec vue sur la mer !

(blog de Arnaud Montebourg)

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28 mai 2011

Lettre ouverte d'un électeur à tous ceux qui font de la politique à gauche

internet-http-web-politique-gauche-db67ePour faire avancer l’unité à gauche, faites comme nous : copiez, collez et personnalisez cette lettre ouverte, puis envoyez la vite aux responsables politiques de gauche que vous connaissez. Et faites tourner !

Le Kremlin-Bicêtre, mai 2011

Chers camarades,

Comme disent les Chinois, il est des coups de massue qui rendent lucides : si la gauche veut remporter l’élection présidentielle de 2012, elle devra aller unie au combat dès le premier tour.

Imaginer que tel ou tel candidat ou candidate évitera la dispersion des voix à gauche entre vos différents partis, provoquera le réflexe d’un vote « utile », est un pari dangereux, une illusion entretenue par des sondages dont on connaît la volatilité… et la fiabilité.

Enterrer Nicolas Sarkozy trop vite est tout aussi illusoire. C’est un redoutable adversaire en campagne électorale, chacun le sait. C’est un des rares domaines où sa compétence n’a pas encore été mise en doute.

Mais surtout, Marine Le Pen sera vraisemblablement au second tour, nul besoin de sondages pour le craindre.

L’élection présidentielle de 2012 se gagnera donc au premier tour. Autrement dit, celui des deux candidats, de gauche ou de droite, qui aura le plus rassemblé son camp avant le scrutin présidentiel aura de fortes chances de l’emporter, soit parce qu’il sera face à Marine Le Pen, scénario hélas le plus probable, soit parce qu’il aura obtenu un score élevé au premier tour et aura donc créé une dynamique suffisante pour gagner le second.

C’est le bête et implacable raisonnement arithmétique qu’impose notre scrutin majoritaire à deux tours. On peut regretter qu’il en soit ainsi, qu’il ne nous soit plus permis de faire un « choix de coeur » au premier tour. Mais c’est comme ça.

Cette réalité électorale doit conduire les politiques que vous êtes à agir en conséquence, c’est à dire à vous battre pour que ce soit bien le candidat de gauche qui rassemble le plus efficacement son camp dès le premier tour, et non celui de droite, Nicolas Sarkozy.

Inutile d’attendre le dernier moment pour bâcler un marchandage de circonstance, purement politicien, ou le programme et les idées passeront à la trappe. Inutile encore de compter sur un accord entre les deux tours, vite fait bien fait, entre les partis de gauche au cas où ce serait l’un des leurs qui accède au second tour. Dans le premier cas, face à Le Pen, pourquoi le candidat s’embarrasserait-il d’une négociation avec ses amis politiques alors qu’il est pratiquement certain d’être élu ? Dans le second cas, face à Sarkozy, redoutable candidat, le spectacle de chefs de partis de gauche se rabibochant opportunément après une campagne qui les aura durement opposés sera d’un effet déplorable et ne peut que favoriser le candidat de la droite.

Avez-vous le droit d’envisager cette défaite ? N’avez-vous pas, au nom de la confiance et des mandats que vous ont confié le peuple, des obligations, dont celle de gagner pour mettre un terme à la politique désastreuse menée par Nicolas Sarkozy ?

Chers camarades, il est temps d’atterrir. D’arrêter d’avancer en ordre dispersé, avec des candidatures tactiques, « providentielles » ou fantaisistes. Bref, il est temps de prendre la mesure de cette nouvelle donne électorale et d’en tirer les conséquences. Dès que possible, vos partis doivent travailler ensemble à une plateforme commune et à la désignation d’un candidat unique pour toute la gauche. Après tout, les primaires ont bien été imaginées pour cela, non ?

Rappelez-vous : n’avaient-elles pas vocation, à l’origine, à sortir des logiques partisanes en s’adressant à tous ceux qui « partagent les valeurs de la gauche », qu’ils soient roses, verts ou rouges ? Imaginez la dimension que prendraient ces primaires si elles mobilisaient tous les partis ! Elles donneraient un autre souffle à la campagne et un autre poids au candidat ainsi désigné. Et avouons-le, elles seraient sûrement prises beaucoup plus au sérieux qu’aujourd’hui.

Pour vous, responsables politiques, ce ne sera pas facile de dépasser les clivages et les rivalités d’appareils, on l’imagine. Certains d’entre vous ne souhaiteront peut-être pas monter dans le train de l’unité. Mais l’enjeu est à la hauteur de l’effort : pour que la gauche remporte ce scrutin présidentiel, l’unité et les concessions qu’elle implique, sont le prix à payer et, soyons plus positifs, le défi à relever.

D’ailleurs pensez-vous sérieusement qu’un programme qui rassemble tous les partis de gauche soit un défi aussi insurmontable ? Nous partageons tous un socle de valeurs communes : écologie, services publics, société solidaire, emploi pour tous, fiscalité redistributive, laïcité, régulation de la finance, éducation, innovation, recherche, et bien sûr, l’ambition d’une France forte, généreuse et influente sur la scène mondiale.

Chers camarades, quelle tâche plus stimulante qu’un programme unitaire pour ceux qui aiment la politique et veulent changer les choses ! Ce n’est pas une utopie, c’est une nécessité. Les électeurs le sentent et multiplient les appels dans la presse et sur le Net. Nous sommes à un an de l’échéance, vous avez encore le temps de vous y mettre. N’attendez pas.

Un programme, un candidat… la victoire en 2012 !

Arnaud Mouillard : HernCaptainhaka : Le grumeau, Custin d’Astrée : 365 mots,Cycee : bahbyccDominique Darcy : dominiquedarcy, Eric Citoyen : Mon Mulhouse, Gaël : De tout et de rien, Jean-Claude : Slovar – Les nouvellesJean Renaud Roy @jr_royjeandelaxr : Le jour et la nuit, Jon : @blogiboulga, Juan :SarkoFranceJules Praxis : @jules_praxis, Le Coucou : Le coucou de Claviers,Melclalex : A Perdre la raisonMrsClooney : La femme de George (s) Nicolas :Partageons mon avis, Nicolas : La rénovitude, Nicolas Cadène : Débat socialiste, Nicolas : Technoscopie.infoRichard Trois : Richardtrois, Rimbus :Rimbus le Blog, Romain Blachier : Lyonnitudes, Romain Pigenel : VariaeRonald :Intox2007Jacques Rosselin : @rosselin, Seb Musset : Les jours et l’ennui de… Stef :Une autre vie,  Sylvie Stefani : Trublyonne, Valérie de Saint-Do : Microcassandre, Vogelsong : Piratages, Yann Savidan Carnet de notes de…, Zeyesnidzeno : La France a peur

Pour faire avancer l’unité à gauche, faites comme nous : copiez, collez et personnalisez cette lettre ouverte, puis envoyez la vite aux responsables politiques de gauche que vous connaissez (députés, maires, sénateurs, responsables de parti, etc). N’hésitez pas à nous envoyer leur réponse. Vous pouvez pour commencer retrouver les mails de vos députés en cliquant ici. Et faites tourner !

27 avril 2011

Ecologie opportuniste

presidentielles_2012_nicolas_hulot_europe_ecologieL'opportunisme électoral n'est ni une science nouvelle, ni une science exacte. Tous les partis en ont fait l'expérience en faisant élire des candidats qui n'ont pas leurs idées, voire des idées contraires. Nous n'allons pas entrer dans les détails, mais le Val de Villé, l'Alsace, la France en ont connu de "soi-disants miltants de partis" qui ne paient même pas leur cotisation au parti qu'ils prétendent soutenir... pour mieux filer ailleurs. Même Cohn-Bendit est dans ce cas ! Quant à la vallée, les cotisants à EELV sont pratiquement inexistants, selon les dires mêmes de dirigeants régionaux, y compris chez les élus. Alors, au pont de Kehl, pour une manif' d'envergure, les écologistes "purs et durs" voient sauter de son hélicoptère un certain Nicolas Hulot, devenir brutalement antinucléaire (il paraît que Fukushima l'a converti, mais moi je crois plutôt que c'est son ambition personnelle), et exiger des primaires "sur mesure" pour qu'il soit désigné comme candidat écologiste en 2012 ! La récupération est là. Les vrais écologistes vont forcément se sentir bernés, quant aux autres vadrouilleurs de droite à gauche en passant par le centre (et pourquoi pas un jour par le FN ?) pas de regrets, Hulot ne fait que leur rendre la monnaie de leur pièce ! Quant à faire de Hulot un militant de gauche (les Verts se disant de gauche) il faudra patienter. D'ailleurs, comme son Nicolas concurrent, n'ira-t-il pas déjeûner pour un chèque chez  Loréal-Bettencourt ?

4 novembre 2010

Perroquets apeurés

parrots2L'ex-Premier ministre français Dominique de Villepin se livre à une charge d'une rare violence contre Nicolas Sarkozy, qui a "dévalorisé la fonction présidentielle" et s'entoure d'"une cour invraisemblable de perroquets apeurés", dans un ouvrage publié prochainement. Dominique de Villepin est, à droite, l'ennemi juré de Nicolas Sarkozy qu'il combat sur le terrain politique et a affronté devant le tribunal dans un complexe dossier de machination, l'affaire Clearstream. Il avait été blanchi par la justice en janvier et un procès en appel a été programmé mercredi du 2 au 26 mai prochains. "La rupture" politique, promise par le candidat Sarkozy en 2007, "est une revanche personnelle, mais aussi une revanche contre l'histoire de France, contre tout ce qu'elle porte", écrit Dominique de Villepin dans un livre consacré à "L'esprit de cour" à travers l'histoire (éditions Perrin), dont l'hebdomadaire L'Express a publié mercredi des extraits. Pour Dominique de Villepin, le président français privilégie "l'instrumentalisation des peurs et érige la division en méthode à travers l'activation des clivages idéologiques, la stigmatisation des immigrés ou de l'islam et la recherche de boucs émissaires"."Cette vindicte masque une approche utilitaire et opportuniste de la politique, qui, conformément à l'esprit de cour, juge d'une action en fonction de son intérêt immédiat et de son apport tactique", dit-il. Selon lui, Nicolas Sarkozy a "dévalorisé la présidence en la surexposant médiatiquement" et "par ses dérapages verbaux". Pour Dominique de Villepin, Nicolas Sarkozy "s'est forgé une vision de la France qui lui ressemble, c'est-à-dire individualiste, avide de réussite sociale et personnelle, obsédée par les biens matériels et indifférente à l'Histoire". Enfin, Dominique de Villepin affirme que son rival s'est entouré de courtisans qu'il qualifie de "perroquets apeurés distillant en boucle les mêmes éléments de langage" et "de roseaux plus penchés que pensants qui ne vivent qu'à travers le regard du prince". (la Libre Belgique)

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