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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
cote d'ivoire
12 février 2019

Côte d'Ivoire : les enfants du cacao

Le cacao émergent d’Alassane Ouattara, c'est de l’esclavage !

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Le documentaire très attendu de la chaîne française France 2 sur le cacao en Côte d’Ivoire n’a finalement pas été diffusé en Afrique en général et en Côte d’Ivoire en particulier. Ce document, revient sur le trafic d’êtres humains qui alimente la filière cacao en Côte d’Ivoire.

En arrivant au pouvoir il y a une dizaine d’année, Alassane Ouattara avait promis faire de faire le ménage dans les principales filières qui portaient l’économie ivoirienne en commençant par la très lucrative filière cacao. Le régime Ouattara a publiquement accusé Laurent Gbagbo, d’avoir organisé dans cette filière un vaste réseau de corruption durant les années de crise militaro-politique. En 2011, un projet de réforme de la filière cacao a été présenté à Alassane Ouattara. Son objectif était d’assainir le secteur. Une condition des bailleurs pour que la Côte d’Ivoire atteigne le point d’achèvement de l’initiative PPTE.

Ce projet était de la poudre aux yeux car seules les anciennes structures de gestion de la filière sous Laurent Gbagbo (BCC, FDPCC, ARCC, FRC) ont été dissoutes. La même corruption, les mêmes passassions de marché gré à gré, l’occupation illégale des forêts et l’esclavage des enfants – pourtant combattu en apparence par la première dame –  ne se sont pas arrêtés. Rien n’a changé dans la filière cacao en Côte d’ Ivoire et le documentaire de France 2 le montre. Le documentaire étrangement indisponible en Côte d’Ivoire à l’heure de sa diffusion en direct est désormais disponible sur Youtube. (selon "Eburnie today")

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17 décembre 2018

Trafic de voitures volées d'Europe vers l'Afrique

Les trafiquants de voitures volées en Europe

Côte d'Ivoire: trafic de voitures

Extrait d'article de "L'éléphant déchaîné" du 24 avril 2018 :

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"Un seul numéro de déclaration pour 118 voitures ! Ils n'ont peur de rien au G.U.A. (guichet unique automobile). Avec un seul numéro de déclaration créé en 2015, ils ont immatriculé plus de 100 véhicules de luxe dont la première mise en circulation a cependant été faite au premier trimestre de 2018 (voir encadré ci-dessous). Un numéro de déclaration de 2015 pour un dédouanement en 2018, bravo ! Ces véhicules ont été enregistrés sans respecter aucune procédure administrative ou fiscale !"

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12 décembre 2018

Quand des épaves européennes deviennent des taxis africains

Certains citoyens villois, parmi lesquels l'un ou l'autre élu intercommunal et quelques conseillers (-ères) de la majorité villoise, m'ont interpelé et demandé d'arrêter mes mensonges. Alors, pour leur éviter de dépenser des deniers qui leur permettraient de remettre leur voiture en état (ah cette voiture de sport qui pétarade comme un tracteur dans les rues de Villé !) je publie ci-dessous l'article de l'un des numéros de "L'éléphant déchaîné" du 14 mai 2018. Et si vous persistez à vouloir me poursuivre devant les tribunaux, demandez quand même au maire de Villé combien ça coûte.  

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NB : En cas de problème de lecture, imprimez le texte selon la grandeur souhaitée. Et si la lecture de ces deux pages ne vous convainc pas, je publierai prochainement un article intitulé : "Un seul numéro d'identification pour 118 voitures" (en Côte d'Ivoire évidemment).

15 novembre 2018

Compteurs Linky : la pacotille arrive toujours en Afrique

Pourquoi la Côte d'Ivoire a besoin de "compteurs électriques intelligents"

abidjanL'affaire remonte au 25 avril 2016 ! Le président Ouattara a pris du retard dans la mise en route de l'émergence de son pays en 2020 ! Alors, le lancement par le MEDEF du club "Abidjan ville durable" est une opportunité ! Et la réunion de lancement du club a été un véritable succès. En effet, 20 entreprises se sont mobilisées autour du projet. La réunion plénière du 10 juin 2016 a entériné le nom du club « Abidjan ville durable » et déterminé son fonctionnement en cinq commissions : état des lieux, vision et stratégie, mise en oeuvre, promotion, internationalisation. Et surtout, parmi les 20 entreprises se trouvent les plus implantées en Côte d'Ivoire : Bolloré Logistics, Schneider Electric International, Vinci énergies, Bouygues, Total, EDF. Pour Ouattara, l'affaire est donc jouable. 

Le président Alassane Ouattara, dans ses promesses, avait mis l'accent sur l'électrification du pays. Et, justement, EDF a du matériel disponible et l'intention d'investir dans des domaines intéressants pour la Côte d'Ivoire.  

Première action envisagée : une centrale biomasse de 46 mégawatts est déjà à l'étude. Si le dossier est mené à bon port, il s'agira de la plus grande installation biomasse en Afrique de l'Ouest (plus grande que Nachtigal au Cameroun), avec une production annuelle de 337 gigawatts/heure. Près de 1300 emplois pourraient être générés, dont plus de 1100 liés à la filière d'approvisionnement. Oui, mais financés par qui ?

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Deuxième action : l'électrification du monde rural. Là EDF crée une société autonome nommée ZECI (Zola EDF Côte d'Ivoire). Comme en France, EDF répartit ses compétences : la production d'énergie pour elle, la fourniture pour des sous-traitants. ZECI vendra des kits, comprenant un panneau solaire permettant aux ruraux un minimum de courant hors réseau, de quoi faire fonctionner quelques lampes, une télévision ou une radio. Pour des appareils électro-ménagers ce sera insuffisant, et il faudra trouver des modèles plus chers. Souvent hors de prix pour le commun des ivoiriens. Mais admettons, l'émergence est en marche.

La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé, via un communiqué signé le 15 juin 2018, qu’elle fournira une “garantie partielle de crédit” à Zola EDF Côte d’Ivoire (ZECI) pour l’aider à mobiliser un prêt en monnaie locale de 15,75 milliards de FCFA (environ 24 millions d’euros). Le prêt sera arrangé par la Société Générale de Banque en Côte d’Ivoire (SGBCI) et Crédit Agricole Corporate and Investment Bank (Crédit Agricole CIB), pour permettre à ZECI d’acquérir des systèmes solaires domestiques (SSD) et de les distribuer à environ 100 000 ménages supplémentaires résidant dans les zones rurales de Côte d’Ivoire, d’ici à 2020.

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Troisième action : la remise en état des réseaux en ville, qui passe par la pose de nouveaux compteurs. L'action sera menée par la CIE (compagnie ivoirienne d'électricité). Et l'action va être menée de pair avec le remplacement des compteurs en France. Et là, pas de mystère ! on fait comme en Europe : on pose les nouveaux compteurs Linky ... à quelques différences de publicité près. Ainsi, on ne parle plus de compteurs Linky, mais de compteurs "intelligents" ou de "cybercompteurs". En Côte d'Ivoire, où selon EDF l'arnaque est reine, on vante les bienfaits de tels compteurs : contrôle à distance, et surtout lutte contre la fraude. Fraude de qui ? des "brouteurs" ivoiriens ? ou d'EDF et CIE ?

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Car ce que EDF ne dit pas, c'est les inconvénients de ces compteurs ! Augmentation de la toxicité par les ondes électromagnétiques ! Augmentation des fréquences des coupures d'électricité (disjoncteurs qui sautent !), des pannes ! et même des incendies ! Augmentation du montant des factures de 25% à 50% dûe au renforcement de la puissance qui passe de 6KVA à 9 KVA (pour éviter soi-disant les coupures de courant trop intempestives), de la facturation de l' "énergie apparente" (imaginez que vous consommez un verre de bière et que le barman vous demande un prix pour la bière et un surplus à payer pour la mousse). On comprend pourquoi ni EDF, ni CIE n'informent les ivoiriens. Et pourtant la CIE a déjà installé 400.000 compteurs et compte continuer jusqu'en 2020.

En Europe, les consommateurs sont devenus méfiants, et beaucoup refusent ces nouvelles installations, alors EDF tente de liquider sa camelote en Afrique (Côte d'Ivoire, Ghana, Togo, Maghreb, ...) et en Amérique du Sud (Chili, Argentine, ...).Les vieilles casseroles qui formaient au temps de l'esclavage les cadeaux de pacotille (du commerce triangulaire) pour les roitelets des tribus africaines, sont remplacées par des produits électriques défectueux, avec la complicité des chefs de gouvernements locaux dont bon nombre placent leur fortune en Europe dans des paradis fiscaux.

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Mais en Côte d'Ivoire, pas plus qu'ailleurs, on n'accepte plus. De nombreux "clients" refusent l'installation de nouveaux compteurs Linky (mot "interdit") même si la CIE prétend les installer "gratuitement". Même si selon la CIE, cette opération vise à moderniser le parc de compteurs d’énergie et mettre à la disposition de sa clientèle de nouveaux services pour un meilleur suivi dans la consommation d’électricité, même si le wifi intégré laisse rêveur, même si la CIE se défend de toute surfacturation, de nombreux ivoiriens y voient une arnaque. A juste titre...

8 octobre 2018

Côte d'Ivoire : Des planteurs d'hévéas bloquent la route à Dabou

Ils réclament leur argent à un soi-disant «ami» du chef de l'État

ci1De plus en plus souvent, les routes africaines sont bloquées, même en Côte d'Ivoire, l'un des pays soi-disant les plus développés du continent. Cette fois, ce sont les planteurs d'hévéas qui réclament leur argent à Lohouess Vincent Essoh, patron de l'entreprise de transformation de caoutchouc ITCA située dans le village de Boubouri. La route a été bloquée pendant plusieurs heures par ces planteurs qui se définissent comme des apporteurs d'affaire à l'entreprise ITCA.

800 millions de francs CFA (environ 1.219.512 euros), c'est la somme que réclament les grévistes.Selon nos informations, depuis 4 mois, le patron de l'usine devait verser cette somme aux différents apporteurs d'affaire et planteurs d'hévéas. Ces manifestants disent être prêt à aller jusqu'au bout pour que leur argent soit donné par Vincent Essoh Louess par ailleurs responsable du parti politique RHDP unifié à Dabou.

"On a livré du caoutchouc à l'usine. Depuis 4 mois, les gens ne veulent pas nous donner notre argent. On a même saisi le préfet. Jusqu'à aujourd'hui, monsieur Vincent Essoh Louess ne veut pas nous payer notre argent. Il refuse de nous payer. Nous avons des informations de source sûre que notre argent a été remis à ce monsieur. Ce monsieur nous prend pour des animaux. Nous réclamons notre argent à ce monsieur", explique le porte-parole des grévistes, planteur et apporteur d'affaires.

La tentative de négociation entamée par les agents de la police s'est soldée par un échec. Les grévistes ne comptent pas quitter la rue tant que Vincent Essoh Louess ne vient pas donner leur argent. Ils entendent aller faire un sit-in au Plateau (centre administratif d'Abidjan) pour protester vigoureusement afin que leur argent soit payé.

"Ce monsieur nous tue à petit feu. Il se dit être l'ami personnel du président de la République. Et il se base sur ses relations avec Alassane Ouattara pour ne pas payer notre argent. Je ne peux pas comprendre qu'un ancien ministre peut être mauvais à ce point. On ne peut pas scolariser nos enfants parce que ce monsieur a bloqué notre argent", déclare une manifestante 

L'ancien ministre Vincent Essoh Louess, patron de l'entreprise ITCA, affirme qu'il n'a rien à se reprocher, il accuse son partenaire majoritaire. L'ancien ministre voit en cette manifestation des mains obscures de ses adversaires politiques. Et que les salariés soient pris en otages, voilà qui ne le chagrine guère.

- selon Jean Chrésus, journaliste ivoirien

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13 septembre 2018

En Côte d'Ivoire, on ne pleure pas les centenaires défunts, on les fête

Surnommés "le Vieux", "le Kôrô" ou "Nanan", les vieillards centenaires sont toujours célébrés en Côte d'Ivoire, même à leur décès, en raison du respect traditionnel quasi divin dont les anciens font l'objet dans un pays où l'espérance de vie n'est que de 55 ans environ.

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Adjakoutié, un petit village balnéaire près de Jacqueville à l'ouest d'Abidjan, a récemment enterré Anne M'Boua Ahoutié, décédée à l'âge de 100 ans. Au son de la fanfare et sous un soleil de plomb, plus de 500 personnes ont chanté et dansé pour accompagner la dépouille de la centenaire au cimetière, où elle a été portée en terre sous des applaudissements nourris, sans cris ni pleurs.

"C'est une cérémonie festive pour nous, ce n'est pas juste un décès. La tradition fait qu'on célèbre quelqu'un qui a atteint cet âge au lieu de le pleurer à sa mort", lance Nicole Beugré, enseignante et arrière-petite-fille de la défunte. Une réalité largement partagée dans les pays d'Afrique.

Anne M'Boua Ahoutié laisse une progéniture composée de 10 enfants, 39 petits-enfants, 12 arrière-petits-enfants et cinq arrière-arrière-petits-enfants.
Grâce Mémel, 17 ans et qui vient de décrocher son baccalauréat, se dit "heureuse d'avoir connu (s)on arrière-arrière-grand-mère, ce n'est pas permis à tout le monde".

"La longévité peut être vue comme une grâce divine", explique l'écrivain ivoirien Faustin Toha. Au moment du décès, "chacun préférera le sourire à la tristesse".

- Mourir vieux, une exception -

Cette longévité détonne en Côte d'Ivoire où, d'après les chiffres officiels, l'espérance de vie moyenne est de 55,8 ans (57 ans pour les femmes et 54,4 ans pour les hommes): c'est nettement mieux que les 50,9 ans d'il y a une décennie mais cela reste peu par rapport aux pays développés (80,6 ans dans les pays de l'OCDE).

Si l'espérance de vie a augmenté, c'est en partie grâce à la réhabilitation de nombreuses infrastructures sanitaires et à la reprise de la croissance économique après la crise postélectorale (2010-2011) qui a fait 3.000 morts. Mais les hôpitaux manquent toujours de personnel qualifié et sont le plus souvent dépourvus de plateaux techniques. De plus, la mauvaise redistribution des fruits de la croissance économique n'a que peu fait baisser le taux de pauvreté (46% selon la Banque mondiale), un taux lié à l'espérance de vie.

"On a une population du troisième âge (plus de 60 ans) qui représente à peine 4% des 22 millions d'habitants", relève Gervais N'Da Konan, démographe à l'Institut national de la statistique de Côte d'Ivoire Les personnes qui atteignent 100 ans les doivent à leur alimentation et leur hygiène de vie, dit-il: "Elles mangent bio et vert, la nourriture extraite du sol sans produits chimiques, ne consomment pas d'alcool et ne fument pas de cigarettes..."

- Un vieillard, une bénédiction -

A Grand-Jacques, à quelques encablures d'Adjakoutié, le village fête une ancienne: la doyenne Jeanne Danho Yacé. Son âge est l'objet de spéculations dans la famille en l'absence de documents officiels, l'état-civil étant quasi inexistant dans le pays au début du 20e siècle. Mais Jeanne Danho Yacé serait née vers 1920: drapée dans un kita (pagne cérémonial) et parée de bijoux en or, cette femme en fauteuil roulant affirme avoir accouché après ses 18 ans de son fils ainé, aujourd'hui âgé de 80 ans.

Recrutements forcés dans le village pour la Deuxième guerre mondiale, indépendance de la Côte d'Ivoire en 1960... elle égrène ses souvenirs de moments de l'Histoire que ses enfants ne connaissent qu'à travers les livres.

Son sixième fils, Francis Lezou, 58 ans, adjoint au maire de Jacqueville et sénateur, n'a pas lésiné sur les moyens pour fêter sa mère: "Voir une personne dépasser les 90 ans et toucher les 100 ans constitue pour nous un moment de joie que nous devons célébrer", déclare l'homme politique drapé dans un pagne.

"En Afrique, c'est la fraternité et surtout le sens de la famille qui nous amènent à ne pas nous séparer des vieilles personnes", explique l'universitaire Jules Évariste Agnini, critique du modèle occidental des maisons de retraite et présent à la cérémonie en l'honneur de Jeanne Danho Yacé. "C'est une bénédiction de se réveiller chaque jour et de voir ces anciens à nos côtés. Il y a toujours une expérience que nous tirons de leur vie. Nous séparer de ces personnes serait nous couper d'une certaine source." (selon AFP - Imazpress)

24 août 2018

Afrique : les coupeurs de routes !

A la frontière du Ghana, les populations de 21 villages se soulèvent

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Des populations, très en colère, se sont soulevés dans l’Est de la Côte d’Ivoire pour exiger des conditions de sécurité meilleures en raison du règne des coupeurs de route dont elles sont victimes.

Elles sont excédées. Les populations des 21 villages des sous-préfectures de Tienkoikro et de Kokomian (département de Koun-Fao) ont bruyamment manifesté dans la matinée du 20 août dernier, érigeant des barrages sur l’axe Agnibilékrou-Takikro-Frontière du Ghana. Portant des bandeaux rouges et brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire des slogans de protestation, les insurgés à bord de véhicules de transport, ont ensuite convergé vers la localité de Tienkoikro (20 km à l’Est d’Agnibilékrou) où ils ont pris d’assaut les locaux de la sous-préfecture. Sur place, au rythme des chansons guerrières, les émeutiers ont tout de suite exigé une rencontre immédiate avec le sous-préfet.

ciSur les raisons de leur ire du moment, les chefs de villages et les représentants des communautés ont expliqué à l’autorité administrative que depuis plusieurs mois, l’axe routier reliant Agnibilékrou-Takikro-Frontière est pris en otage par une horde de coupeurs de route lourdement armés qui sévissent impunément et sans retenue. Dans leur funeste opération, ont-ils précisé, ces malfrats armés de kalachnikovs, libèrent constamment des tirs nourris qui ont fini par plonger les populations locales dans une ambiance de terreur. A en croire Roger Kouakou, le représentant des jeunes de la zone, ce sont 22 attaques à main armée qui ont été perpétrées par ces sinistres individus sur la période couvrant les deux derniers mois. Lesquels individus qui, n’épargnant ni même les handicapés et autres malades en état d’évacuation, ont abattu de nombreuses victimes (dont un officier des douanes) et empoché plusieurs millions de Fcfa. La dernière en date est celle d’un instituteur à la retraite qui a été dépouillé d’une somme de 800 000 Fcfa avant d’être traumatisé par des tirs à l’arme automatique.

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Sur cette voie que les usagers empruntent désormais avec la peur au ventre, ceux ne disposant pas d’argent sont sauvagement tabassés par ces bandits qui règnent désormais en maîtres absolus. Pour les populations de cette zone qui, quoique située non loin d’Agnibilékrou, relève du département de Koun-Fao, la situation n’a que trop duré. Aussi exigent-elles du gouvernement des mesures vigoureuses pour les libérer de leurs ‘’bourreaux’’.

Assindi Kouassi, le sous-préfet de Tienkoikro, qui a promis transmettre les préoccupations de ses administrés aux autorités compétentes, a exhorté ces derniers à collaborer avec les forces de sécurité en leur fournissant les informations sur d’éventuels suspects. Les manifestants ont levé leurs barricades aux environs de 14 heures.(selon "L'infodrome")

28 juin 2018

Inondations en Afrique : arnaqués deux fois

Abidjan. Une opération de déguerpissement des constructions anarchiques et du curage du caniveau principal au niveau de la Rue Ministre (Riviera Palmeraie) a démarré ce samedi suite aux instructions du Gouvernement.

Deguerpissement_Rue_Ministre_0018Les inondations ont passé en Afrique, notamment à Abidjan, où l'une des rues les plus touchées est la "rue ministre" (évidemment pas la "rue des ministres"). Certains habitants avaient déjà été arnaqués à l'achat de leur maison : les raccordements sanitaires, bien que payés, n'ont pas été réalisés, et la construction s'était faite directement sur le caniveau. On imagine le résultat lors de ces fortes pluies.

Et voilà comment sont secourus ces victimes : elles reçoivent une légère obole de 1500 € environ et sont priées de déguerpir.  Leur maison sera rasée. Pour les autorités ivoiriennes le problème est réglé.

Ah j'oubliais : officiellement, les inondations ont fait 20 morts ! Les familles ont touché aussi 1500 € par décès pour frais d'obsèques. L'Etat ivoirien, avec à sa tête un certain Ouattara, a débloqué ces sommes sur une banque suisse où le président possède des comptes personnels. Un généreux donateur qui n'oubliera pas de rappeler son effort personnel lors des élections de 2020.

abidjan

21 juin 2018

Côte d'Ivoire : Bouaké, une ville à sec

Que ce soit dans de grandes métropoles ou dans de petits villages isolés, il va falloir apprendre à s'habituer à la pénurie d'eau en Afrique. France 24 s'est rendue à Bouaké, en Côte d'Ivoire, où vivent 1,5 million de personnes et où l'eau se fait de plus en plus rare.

Le journal ivoirien "L'Eléphant déchaîné" se saisit de la même menace qui pèse sur Yopougon, la plus grande commune qui compose Abidjan la capitale économique du pays.

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7 juin 2018

FIFA : bientôt la coupe du monde en Russie

Des "affaires" resurgissent ... en Afrique ! 

fifa0Et pour une fois, ce n'est ni le Canard Enchaîné ni Médiapart qui les dévoilent, mais un journal satirique ivoirien "L'Eléphant Déchaîné".

fifaLa révolte gronde dans certains pays éliminés, notamment la traditionnellement qualifiée Côte d'Ivoire de Didier Drogba. De quoi s'agit-il ? De règlements non respectés ? De "dessous de tables" insuffisants des états ? ou des  fédérations nationales ? Ce sont bien sûr les "déçus" qui dévoilent les manoeuvres. Ci-dessous le dossier complet publié par "l'Eléphant déchaîné".

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