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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
21 janvier 2022

Iran : la nièce du Guide suprême Khamenei arrêtée et emprisonnée

Les motifs de son arrestation ne sont pas connus, mais selon des activistes, elle intervient quelques mois après une vidéo dans laquelle Farideh Moradkhani rend hommage à la veuve du shah d’Iran renversé en 1979.

khameneiLes détails ne sont pour l’instant pas nombreux. Farideh Moradkhani, la nièce du Guide suprême iranien Ali Khamenei, militante contre la peine de mort, a été arrêtée en Iran jeudi dernier par les forces de sécurité, a appris l’AFP auprès de son frère, Mahmoud Moradkhani, et d’activistes iraniens ce dimanche. « Nous sommes inquiets… Nous savons désormais qu’elle est à la prison d’Evin » à Téhéran, sous le contrôle des forces du ministère des Renseignements, a-t-il déclaré.

Farideh Moradkhani a été arrêtée alors qu’elle rentrait chez elle et sa maison a été perquisitionnée, selon Human Rights Activists News Agency (HRANA).

Hommage à la veuve du shah d’Iran

Les motifs de son arrestation n’étaient pas connus mais des activistes ont relevé qu’elle intervenait quelque mois après une vidéo dans laquelle Farideh Moraskhani saluait Farah Diba, la veuve du shah d’Iran renversé par la révolution islamique en 1979, pour ses 83 ans.

Farideh Moradkhani est la fille de la sœur d’Ali Khamenei, Badri, qui a fui avec sa famille dans les années 1980 en Irak. Le Guide suprême a également trois frères. (selon "Le Parisien")

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20 janvier 2022

Tahiti : Les touristes asiatiques ont disparu

Deux ans que les lignes aériennes avec l’Asie sont fermées. Ce marché était pourtant en plein essor et la Polynésie misait dessus. Ça, c’était avant le Covid-19. Aujourd’hui, le secteur doit composer sans ces quelques milliers de visiteurs au fort pouvoir d’achat.

tahitiDes perles exceptionnelles qui peinent à trouver preneur et des bijouteries désespérément vides…Dans cette bijouterie de Papeete, ce sautoir exceptionnel en perles blanches de Tahiti, vendu 9,5 millions Fcp, aurait séduit une clientèle chinoise, assure la directrice commerciale. Mais les touristes asiatiques, grands amateurs de luxe, ont totalement disparu depuis deux ans.

« Ils sont prêts à payer le prix fort, il n’y a pas de problème, se souvient Robert Wan. « L'empereur de la perle » qui envisage aujourd’hui de ralentir sa production indique que " la clientèle chinoise, c’est la meilleure clientèle chez nous. Ils cherchent la qualité, des grosses perles et de belles couleurs. Ils sont très connaisseurs en perles ».  

En 2018 selon l’Institut de la Statistique de Polynésie Française, le marché asiatique ne représentait que 6,6 % des visiteurs, contre 48,4 % pour l’Europe et 28,3 % pour les Etats-Unis. Mais la Polynésie a misé sur ces touristes fortunés et potentiellement nombreux.

La fermeture des frontières chinoises et l’arrêt des vols entre Tahiti et le Japon ont définitivement asséché le marché, déjà en recul à partir de 2019, avant le Covid-19. « Cette baisse a beaucoup impacté les structures touristiques, déplore Brenda Liao. Selon la responsable vente et marketing Asie dans une agence de voyages " les agences de voyages, les hôteliers, les prestataires de services, les chauffeurs de bus ont été affectés, soit en restructuration, soit en perte d’emploi. » 

Pas de retours avant juillet 2022

Sans ligne directe avec le cœur de l’Asie, Air Tahiti Nui organisait un à deux vols charters avec la Chine chaque année, sans compter les deux rotations hebdomadaires avec le Japon. Aujourd’hui, ces destinations restent en attente de réouverture, pas prévue avant juillet 2022 et régulièrement repoussée.

« Pour l’industrie touristique, l’Asie est un marché qui représentait quand même un chiffre d’affaires de 6 milliards Fcp par an, avec une dominante Japon et la Chine qui commençait à démarrer, explique Michel Monvoisin, Pdg d’Air Tahiti Nui. Aujourd’hui, ces destinations ne sont pas fermées que pour Air Tahiti Nui, elles sont fermées pour l’ensemble des pays. Les compagnies aériennes ont donc des moyens qu’elles mettent sur des destinations ouvertes. La Polynésie prend sa part, puisque United Airlines passe de 2 à 5 rotations. Aujourd’hui, on stimule les marchés nord-américain et français. Se posera après une question de stratégie : est-ce qu’on met tous nos œufs dans le même panier ? Pour le moment, la question ne se pose pas. On a mis tous nos œufs dans le même panier, forcés et contraints, puisque ces destinations sont fermées. »  

En moyenne, 5 000 touristes asiatiques visitaient la Polynésie chaque année, friands de bungalows sur l’eau et de perles noires. (selon France.tv)

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19 janvier 2022

Tibet : la politique chinoise dans l'impasse ?

Succession du Dalaï-lama

dala__lamaConsidéré comme un « traître » à la patrie par les autorités de Pékin, le Dalaï-lama exilé en Inde incarne à la fois la résistance à l’oppression chinoise sur le Tibet et son particularisme religieux. Une confrontation entre Pékin et la communauté bouddhiste tibétaine sur la désignation de sa future réincarnation pourrait à nouveau aboutir à un drame humain et des tensions géopolitiques, comme pour le Panchen-lama en 1995.

 

« Qui est votre leader spirituel, est-ce le 14ème Dalaï-lama ? – C’est Xi Jinping », répond en souriant un moine tibétain à un journaliste autorisé à se rendre à Lhassa, capitale de la Région autonome spéciale (RAS) du Tibet, à l’occasion des 70 ans de l’annexion du Tibet par la Chine, en juin dernier. Dans chacun des monastères visités par le journaliste, aucun portrait de l’actuel Dalaï-lama, Tenzin Gyatso, n’est visible. Cette ancienne coutume largement répandue est désormais interdite par les autorités chinoises. À leur place, trône bien en vue le visage paisible du secrétaire général du Parti communiste chinois (PCC), Xi Jinping. Ces rares témoignages de la vie et des pratiques religieuses au Tibet, mis en scène par les autorités, illustrent la mainmise du pouvoir sur le bouddhisme tibétain et le traitement réservé à son leader spirituel.

« Le Tibet réintègre la Chine »
Le 14ème Dalaï-lama est le principal témoin de la politique religieuse menée par la Chine communiste au Tibet depuis son invasion militaire en 1950. Né en 1935 dans la région tibétaine de l’Amdo, actuelle province du Qinghai, il est reconnu à 2 ans comme la réincarnation du 13ème Dalaï-lama par les membres de la mission chargée d’identifier son successeur. Ceux-ci ont été guidés à son village grâce à des rites traditionnels tels que la divination et l’interprétation de signes surnaturels. À leur arrivée, l’enfant qui parlait pourtant le dialecte de l’Amdo se serait adressé aux membres de la mission dans la langue de Lhassa qu’utilisait le 13ème dalaï-lama. Il aurait ensuite su identifier des objets ayant appartenu à son prédécesseur. Conformément aux croyances bouddhiques tibétaines, ces différents signes étaient la preuve que le jeune enfant était bel et bien la réincarnation du Dalaï-lama, c’est-à-dire du bodhisattva de la compassion Avalokiteshvara, la figure spirituelle et politique la plus importante du bouddhisme tibétain. L’enfant est ensuite emmené à Lhassa pour y recevoir une éducation monastique.

À l’époque, le Tibet est un État indépendant de facto qui a rompu ses liens avec la Chine depuis 1912, suite à l’avènement de la République de Chine. En novembre 1950, alors que l’invasion du territoire tibétain par l’Armée populaire de libération (APL) a commencé depuis un mois, le Dalaï-lama est intronisé chef spirituel et temporel du Tibet et de son gouvernement. Après de longues négociations, ses représentants signent en 1951 un accord avec la Chine. Cet accord, dit en 17 points, stipule expressément que « le Tibet réintègre la Chine » et que ses affaires extérieures et militaires reviennent aux mains des Chinois. Il reconnaît également le particularisme religieux de la région et promet que « les autorités chinoises n’altéreront pas les statuts, fonctions, et pouvoirs reconnus au Dalaï-lama ». Conscientes de l’importance des institutions bouddhiques dans la société tibétaine, les autorités chinoises veulent montrer qu’elles respectent cette religion et son chef spirituel pour espérer un soutien des élites locales.

Cette relative protection des institutions bouddhistes tibétaines prend toutefois fin avec la réforme agraire qui s’attaque en 1958 aux privilèges fonciers des monastères. De nombreuses révoltes populaires sont matées dans le sang. Les moines et les maîtres spirituels réincarnés sont persécutés sous l’accusation d’avoir « exploité le peuple ». Face à une telle situation, le Dalaï-lama est contraint de s’exiler en Inde en 1959, où des dizaines de milliers de Tibétains le suivent pour s’installer à Dharamsala, nouveau siège de l’administration centrale tibétaine. À l’inverse, la situation de ceux qui sont restés au Tibet continue d'empirer, si bien que l’ONU dénonce à trois reprises la "violation persistante" des droits et libertés du peuple tibétain et de son particularisme religieux. Et ce, avant même la Révolution Culturelle (1966-1976), pire épisode de la persécution religieuse en Chine qui visa à « éradiquer toute forme de religion », selon le sinologue slovaque Martin Slobodnik*.
« Le plus jeune prisonnier politique au monde »
Après les atrocités de la période maoïste, le gouvernement chinois renoue le dialogue avec le Dalaï-lama et libère d’importantes figures religieuses qui participent alors à la revitalisation du bouddhisme tibétain. Parmi eux, figure le 10ème Panchen-lama, appartenant à la deuxième lignée de réincarnation la plus importante derrière le Dalaï-lama. Il est libéré en 1977 puis nommé à des fonctions publiques d’apparat, ce qui permettait aux autorités chinoises de mettre en avant sa loyauté et de légitimer leur politique d’intégration régionale. Sa mort soudaine en 1989 va mener à la recherche de l’une des premières réincarnations de haut rang ayant lieu depuis la Révolution Culturelle, qui a brutalement interrompu cette tradition essentielle au bouddhisme tibétain.
La tentative d’identification de son successeur quelques années plus tard témoigne du contrôle que la Chine continue d’exercer sur les institutions religieuses et de l’échec de sa politique auprès des Tibétains. En 1995, plusieurs enfants sont présélectionnés par une équipe chargée de trouver la nouvelle réincarnation du Panchen-lama. En contact avec cette équipe de moines, le Dalaï-lama reconnaît depuis l’exil le jeune Gedhun Choekyi Nyima comme nouvelle émanation du Panchen-lama. N’ayant eu son mot à dire sur cette décision, le gouvernement chinois s’y oppose en vertu d’un accord de 1793 signé à l’époque de la dynastie mandchoue des Qing. Selon ce vieil édit dépoussiéré par le régime chinois, les rites religieux imposent que la nomination soit officialisée lors d’un « tirage au sort dans l’urne d’or » au temple Jokhang à Lhassa. Or, le tirage au sort, opportunément organisé par les autorités communistes, aboutit à la désignation d’un autre enfant, Gyancain Norbu. En parallèle, l’enfant adoubé par le Dalaï-lama et l’ensemble de la communauté tibétaine est enlevé par les autorités chinoises. Âgé de six ans, il devient alors « le plus jeune prisonnier politique au monde » d’après Amnesty International. Vingt-sept ans plus tard, les appels réclamant sa libération n’ont toujours pas été entendus par Pékin, qui affirme sans jamais présenter la moindre preuve qu’il mènerait une "vie normale".
« Marionnette aux ordres du PCC »
Cette tragique configuration pourrait se répéter à l’occasion de la nomination du prochain Dalaï-lama. Car le Parti communiste entend bien avoir le dernier mot. L’Administration étatique des Affaires religieuses a pris les devants et promulgué en 2007 le premier document officiel déterminant en détail la procédure à suivre pour désigner une réincarnation : chaque étape du processus, de la présélection au tirage au sort final, doit être supervisée par les autorités et c’est au Conseil des Affaires d’État qu’il revient la charge d’approuver ou non la nomination des futurs Dalaï-lamas et Panchen-lamas. De plus, aucune ingérence de la part d’une organisation ou d’un individu étranger ne doit venir troubler la procédure, selon ce texte qui vise à demi-mot la communauté tibétaine en exil et son gouvernement.
Telle est la pire crainte du régime chinois : la reconnaissance d’un autre Dalaï-lama que celui du PCC par la communauté tibétaine. Or, c’est traditionnellement le Panchen-lama qui a la responsabilité d’identifier sa réincarnation. Cela expliquerait que « la vraie raison derrière l’enlèvement du 11ème Panchen-lama par le gouvernement chinois serait de s’assurer qu’il choisira lui-même le prochain Dalaï-lama », comme l’a déclaré le président du gouvernement tibétain en exil, Penpa Tsering, lors d’une conférence à Genève en novembre dernier.
Pour parer à cette éventualité, le Dalaï-lama, âgé de 86 ans, laisse planer le doute sur sa propre réincarnation. « Seule la personne qui se réincarne a l’autorité légitime pour déterminer [les modalités de sa] réincarnation », a-t-il estiméen 2011, avant d’ajouter qu’il pouvait si nécessaire mettre fin à son cycle de renaissance. « Si la question tibétaine n’est toujours pas résolue, le Dalaï-lama a annoncé que sa réincarnation verrait le jour en dehors de la Chine, peut-être en Inde », a précisé Dolma Tsering, une bouddhiste tibétaine exilée interrogée par Asialyst. Elle estime que « dans un cas similaire à celui du Panchen-lama où il y aurait deux enfants reconnus comme Dalaï-lama, les Tibétains et la communauté internationale n’accepteront pas celui qui a été choisi par le gouvernement chinois, tout comme ils l’ont fait avec l’actuel Panchen-lama. Celui-ci ne serait rien d’autre qu’une marionnette aux ordres du PCC. »
Cette ingérence de Pékin sur le processus de réincarnation et le sort qui serait réservé à un Dalaï-lama non reconnu par la Chine est également redoutée par la communauté internationale. En 2020, le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a appelé au respect des pratiques religieuses en dehors de toute interférence politique. Les États-Unis sont allés encore plus loin en votant quelques mois plus tard la loi intitulée Tibetan Policy and Support Act. Ce texte prévoit d’éventuelles sanctions économiques et diplomatiques contre des responsables chinois s’ils désignaient par eux-mêmes le Dalaï-lama. « La question de sa succession n’est pas un sujet exclusivement propre au Tibet, il s’inscrit dans le cadre plus large de la politique internationale. Et cela, pour la raison que ses fidèles vivent au Tibet mais également dans le reste du monde », estime Dolma Tsering. Pessimiste, elle reconnaît qu’une confrontation entre les autorités chinoises et la communauté tibétaine exilée semble pour l’heure inévitable. Tout comme un retour probable des tensions entre la Chine et les États soucieux de la liberté de religion après la mort de l’actuel Dalaï-lama. (selon "Asyalist")
18 janvier 2022

Bolloré au Cameroun

Nouvel épisode judiciaire !

bollor_Nouvel épisode judiciaire en France dans l’une des affaires impliquant le groupe français Bolloré au Cameroun : 145 villageois de la région de Kribi, dans le sud du pays, ont saisi le tribunal de grande instance (TGI) de Nanterre, il y a quelques mois parce qu’ils s’estiment lésés par les plantations de palmiers à huile de Socapalm. L’enjeu du délibéré est de permettre à la justice d’établir la responsabilité de Bolloré sur les activités de cette filiale camerounaise de Socfin, la maison-mère commune.

Démontrer que les plantations camerounaises de Socapalm appartiennent au groupe français Bolloré ou que la relation commerciale est établie, via la maison-mère luxembourgeoise Socfin, c’est l’objectif de l’avocat des 145 villageois camerounais. Maître Feodor Rilov a demandé ces documents au groupe français, en vain. Le juge pourrait aujourd’hui contraindre Bolloré de les fournir.

« Première étape »

« C’est la première étape avant une action en responsabilité civile contre le groupe français », en vertu de la loi française de 2017, explique l’avocat des plaignants. Son but : obtenir de Bolloré des réparations financières pour les riverains des plantations qui disent subir « des préjudices au quotidien », comme la pollution des eaux. Voire même des réparations en nature, comme la restitution des terres où ils avaient leurs champs ou leurs sépultures.

Autres affaires

Cette affaire, lancée à la fin de l’année dernière, est distincte de celle initiée en 2019 par dix ONG françaises, dont Sherpa, qui avaient assigné Bolloré pour n’avoir pas respecté un contrat signé avec les villageois camerounais en 2013. Une affaire qui poursuit parallèlement son cours. Sans compter les affaires en cours au Togo et en Guinée...

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17 janvier 2022

Pas de liberté de presse au Vietnam

Les condamnations se multiplient contre les opposants au régime

vietnam1Le régime communiste a durci le ton contre les opposants. Quatre sont en prison pour avoir critiqué une démocratie qui ne fonctionne pas ou soutenu des agriculteurs en conflit avec des élus locaux. Dans trois affaires distinctes, quatre activistes ont été condamnés à des peines allant de six à dix ans de prison. Leur principal point commun ? Avoir émis des critiques sur la « démocratie » ​à parti unique du régime pseudo-communiste de Hanoï. Celui-ci pointe à la 175e place (sur 180) au classement de Reporters sans frontières sur la liberté de la presse.

La journaliste Pham Doan Trang passera ainsi les neuf prochaines années derrière les barreaux. La Cour du peuple l’a condamnée, le 14 décembre, pour « propagande contre l’État ». « Pham est très connue, aussi bien au Vietnam qu’à l’étranger. Avec cette lourde peine, le Parti communiste a voulu montrer qu’il gardait la main sur ce qu’il est possible de dire ou non dans le pays », commente Giang Khac Nguyen, spécialiste du Vietnam à l’université Victoria de Wellington, en Nouvelle-Zélande.

La militante pro-démocratie (Prix de la liberté de la presse 2019), âgée de 43 ans, animait le blog Journal de la loi, qu’elle a cofondé. Elle dénonçait également les problèmes environnementaux et les conflits fonciers, fréquents dans le pays de 97 millions d’habitants.

C’est justement dans une affaire d’accaparement de terres que Trinh Ba Phuong et Nguyen Thi Tam ont été condamnés à dix et six ans de prison. Les deux militants ont été reconnus coupables de « fabrication, possession et publication d’informations visant à s’opposer à l’État »​. Ils avaient soutenu sur Facebook le combat des agriculteurs de Dong Tam, au sud de la capitale. Même motif même punition pour l’activiste Do Nam Trung, quelques jours plus tard.

Des procès en cascade

Ces procès en cascade, dénoncés notamment par les Nations unies, montrent que le gouvernement communiste ne veut pas se laisser déborder par les utilisateurs du réseau social américain. Avec 74,1 millions de comptes actifs, le Vietnam est le septième pays au monde en nombre d’inscrits sur Facebook. Depuis la pandémie, la plateforme est devenue un réceptacle de la protestation contre les mesures très strictes adoptées par Hanoï. Avec raison, souvent. La famille du militant Phuong n’a pas pu se rendre à son procès en décembre : des « points de contrôle Covid » bloquaient les deux bouts de sa rue.

Pour lutter contre la liberté d’expression, l’État vietnamien avait mis un premier tour de vis en 2018, en adoptant sa loi sur la cybersécurité. Il a aussi embauché des influenceurs et des censeurs ; le chiffre de 10 000 comptes pro-gouvernement est avancé. (selon "Ouest-France")

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16 janvier 2022

Il y a 20 ans, au conseil municipal de Villé

- Extrait du bulletin municipal (n° 3 - septembre 2001)

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15 janvier 2022

Grand Est : des lignes transfrontalières ouvertes à la concurrence

La région Grand Est sera la première en France à ouvrir des lignes ferroviaires transfrontalières à la concurrence face à la SNCF. Sept liaisons vers l’Allemagne sont prévues.

trainDans sa séance plénière en visioconférence, le conseil régional du Grand Est a voté l’engagement de la procédure pour l’exploitation de sept liaisons ferroviaires, représentant un total de 525 km, au départ de Metz (Moselle), Strasbourg (Bas-Rhin) et Mulhouse (Haut-Rhin) vers les villes allemandes frontalières de Trèves, Sarrebruck, Neustadt, Karlsruhe, Offenbourg et Müllheim.

L’offre de trains multipliée par deux, voire quatre

Le conseil régional prévoit de démarrer l’exploitation le 8 décembre 2024, après l’avis d’appel à concurrence qu’il publiera à la fin de ce mois, en commun avec les trois Länder, en vue de désigner les lauréats mi-2023. D’une durée de quinze ans, le marché est divisé en deux lots, un au départ de Metz et un de l’Alsace, pour un volume d’exploitation évalué à 6,4 millions de train-kilomètres par an, dont deux tiers en territoire français.

Il constitue une « première en France pour le transfrontalier », a souligné auprès de l’AFP Jean Rottner, président (LR) du conseil régional. Selon l’exécutif du Grand Est, ces lignes représentent un potentiel de développement aujourd’hui sous-utilisé par la SNCF. Le marché, qui inclut la reprise du personnel SNCF, sera ouvert à « tout opérateur, français, allemand ou autre », a ajouté David Valence, vice-président aux Transports, lors d’un point presse préalable mercredi 15 décembre.

Selon M. Valence et Évelyne Isinger, conseillère régionale déléguée aux mobilités transfrontalières, l’ouverture multipliera l’offre par deux à quatre selon les tronçons, en réponse à une « forte demande », et elle « la créera même  » sur les lignes Metz-Trèves et Strasbourg-Karlsruhe, « qui passeront de zéro train en semaine à respectivement 8 et 17 allers-retours par jour ».

30 trains Alstom adaptés aux deux réseaux ferroviaires

Le Grand Est forme un bassin d’environ 12 millions d’habitants et 45000 travailleurs frontaliers avec les territoires des trois Länder qui lui sont limitrophes.

La question de la compatibilité technique du matériel roulant est « réglée au préalable  », a souligné Jean Rottner, grâce à la commande par la Région pour 375millions d’euros de 30 trains Alstom pouvant circuler indifféremment sur les deux réseaux français et allemand. (selon "L'Est éclair")

14 janvier 2022

Visite ministérielle et électorale ?

Pour la vallée, un secrétaire d'Etat suffira !

On le saura ! Les élections approchent, les ministres se déplacent ! Et même Macron viendra en Alsace la semaine prochaine. Mais pour le Val de Villé un rapide passage d'un secrétaire d'Etat suffira, ce n'est pas ici que l'élection présidentielle se gagnera, ni ici que le paysage législatif sera bouleversé.

Il fut un temps où les ministres étaient accueillis en grande pompe avec des jeunes gens en habit traditionnel alsacien, agitant des petits drapeaux tricolores au bord de la route. Aujourd'hui la visite est discrète, il faut éviter les manifestations et les mouvements de colère des habitants. Et ceci, bien que la vallée n'a jamais été un lieu de revendications musclées.

Notre secrétaire d'Etat (aux territoires, semble-t-il) viendrait annoncer une "manne céleste" appelée "petite ville de demain". Une action d'Etat déjà en cours dans d'autres régions depuis plusieurs années, qui  doit servir à revigorer les "bourgs centres". Bref, une action très classique qui sera oubliée le lendemain de l'élection. Et pendant ce temps, on ne parlera pas des grands dossiers de la vallée que nos élus locaux n'évoqueront même pas. A savoir : les friches industrielles, agricoles, administratives, et les transports.

Notons au passage qu'il y a quelques semaines, le maire de Villé et les élus de la vallée évoquaient l'important dossier des FTV (filature et tissage de Villé) et s'engageaient sur ce dossier vieux de 20 ans au moins. Alors que l'Etat vient d'annoncer 750 millions d'euros au règlement  des friches industrielles en France, rien n'a filtré en ce qui concerne localement cette affaire. Sachant qu'il y a en France près de 1.500 friches identiques à celle de Villé, on peut  escompter environ 50.000 € au grand maximum pour le règlement des FTV. C'est loin des 80% annoncés en son temps par le président de la comcom, même en y ajoutant des aides d'autres collectivités territoriales. On comprend mieux les silences complices des présents (Janus pour la Comcom, Herth député,  Bierry pour le département, etc...).

Bref, une visite pour rien ! qu'on ne s'étonne donc pas si aux prochaines élections l'abstention risque d'être majoritaire...

Extrait des DNA du 11/1/22 :

petite_ville

13 janvier 2022

Forêt : chasseurs, exploitants et promeneurs

« Quand une journée de battue est annoncée, il faudrait apprendre à ne plus aller en forêt», estime Eric Trendel, chasseur à Breitenbach. « Il y a beaucoup d’autres endroits pour se promener. » Une prise de position qui intervient au moment où les élus nationaux créent une commission parlementaire concernant la chasse et la sécurité. 

En effet, notamment pendant les battues de chasse, les risques sont sérieux. Mais n'oublions pas qu'il n'y a pas que des promeneurs en forêt, il y  a aussi les exploitants de parcelles privées qui n'ont souvent que le samedi pour exercer leur activité. Alors notre brave chasseur n'a-t-il pas parlé un peu vite ?

Surtout que d'autres n'envisagent que l'interdiction de la chasse pendant le week-end.

Et si nous prenions tout simplement connaissance des positions des uns et des autres, laissant cependant nos élus nationaux trouver une solution équilibrée convenant à tous ? Voici l'interview d'un sénateur de Dordogne Serge Mérillou :

chasse

12 janvier 2022

Bolloré nomme un ancien d’Occident à la tête de Paris-Match

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Que faudra-t-il retenir de l’année 2021 ? Eh bien peut-être qu’en toute discrétion – ou en tout cas sans ce que ça n’émeuve plus que ça – le nouvel actionnaire majoritaire de Lagardère News, à savoir le groupe Bolloré, a brutalement débarqué le directeur de Paris Match, Hervé Gattegno, pour le remplacer par Patrick Mahé, journaliste chevronné de 74 ans, conseiller municipal de Vannes et ancien d’Occident. Occident ? Mais si, vous savez, Occident, ce mouvement de jeunesse ouvertement fasciste, tellement adepte du coup de poing qu’il finira interdit en 1968 par le pourtant peu souriant ministre de l’Intérieur Raymond Marcellin. Cette drôle de promotion aurait mérité plus que les quelques lignes que Le Monde lui a consacrées, mais que voulez-vous, personne ne lit Paris Match. Enfin si, 500 000 personnes quand même.

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