Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
18 juin 2013

Fête de la musique à l'Europa-Park

EuromusiquePlus de 2500 jeunes participeront vendredi, 21 juin au 14ème "Euromusique-Festival". La scène de l'Europa-Park de Rust sera occupée tout au long de la journée par des ensembles vocaux et instrumentaux renommés au niveau international.En collaboration avec le Ministère de la Culture, les dirigeants ont pris comme thème : "La musique rapproche les peuples". 

Le programme de la journée :

- 9h00 : Début de la fête. Les temps forts :

- 11h15 : présentation de l'école de musique "Rock'n School".

- 12h15 : Le "Pop- & Klassikchor" de Schwetzingen, présentera des chants en anglais et en russe.

- 15h30 : Le groupe de tambours africains "Nsayi".

Tout au long de la journée, aura lieu le concours musical "Welcome to Europe". Les quatre meilleurs groupes participeront à la finale.

europapark

Publicité
17 juin 2013

Fête de la musique à Steige

affiche

A consulter : Programme

16 juin 2013

Trotticoupe à Villé

trotti_coupe

15 juin 2013

La télévision publique grecque émet de nouveau, de manière clandestine

img_2344_92a5c« Notre objectif, décidé en assemblée générale, est de continuer à transmettre nos programmes par tous les moyens », explique Nicky Tselika, rédactrice en chef du journal télévisé d’ERT. Dans les studios, sur les plateaux, derrière les claviers et les caméras, journalistes et techniciens de la radio-télévision publique grecque, brutalement fermée le 11 juin par un décret gouvernemental, continuent de s’activer. En bas, dans le vaste hall et les couloirs attenants, des centaines de personnes bavardent, vont et viennent, occupant le bâtiment pour empêcher une évacuation par les forces de l’ordre.

Le signal des trois chaînes et des radios publiques s’est tu dans la soirée. Il aura fallu 12 heures aux ingénieurs et techniciens du service public pour imaginer une solution. Les obstacles étaient pourtant nombreux. Les émetteurs, sur les hauteurs d’Athènes, ont été coupés suite à l’intervention des forces de l’ordre. L’accès à Internet a été fermé par l’opérateur Forthnet, dont ERT est client, et qui possède par ailleurs un bouquet de chaînes satellitaires. Le signal satellite a lui aussi été suspendu. Ce qui, selon George Katerinis, du syndicat national des journalistes Poesy, aurait provoqué l’ire du gouvernement chypriote. Car l’île n’a, du coup, plus accès aux programmes satellitaires diffusés via le réseau coupé de l’ERT. Même les communications téléphoniques sont limitées. La compagnie des télécoms grecque (OTE), dont Deutsche Telekom est l’actionnaire principal, aurait reçu l’ordre du gouvernement d’interrompre toute liaison vers l’extérieur du bâtiment.

Pourtant, un canal numérique continue de diffuser en direct les émissions de l’ERT, reprises également sur Internet. « Depuis ce soir, environ 60% des Athéniens peuvent regarder notre programme », sourit un ingénieur technicien. La magie porte un nom : l’Union européenne de radio-télévision (UER, « European Broadcasting Union »). L’organe interprofessionnel représentant l’ensemble des radiodiffuseurs de service public d’Europe a fourni gratuitement un canal à ERT. « Nous n’avons évidemment jamais été confrontés à un épisode de ce genre, qui est en réalité totalement inimaginable dans une démocratie », a expliqué au Monde le président de l’UER. « Nous savons, en revanche, que lorsqu’il postule à une adhésion (à l’Union européenne, ndlr), un État doit démontrer qu’il dispose d’un émetteur public indépendant et doté d’une autonomie de gestion. »

Ce qui est toujours le cas en Grèce, au grand dam du gouvernement. La liaison part du siège, relayé par satellite ou par de discrets opérateurs privés. « Je remercie vivement les syndicats de toutes les radio-télévisions publiques européennes qui ont pris parti contre la fermeture en nous aidant bénévolement à trouver les moyens d’émettre », poursuit le technicien, qui souhaite rester anonyme. « Pour moi, ce n’est pas une question d’emploi ou de salaire, mais une question de liberté ! » Avec la grève de l’ensemble des journalistes audiovisuels grecs, ce 12 juin, les programmes de l’ERT clandestine étaient les seuls à être diffusés. Situation cocasse : le parti gouvernemental Nouvelle démocratie (droite) s’est plaint de ne plus avoir accès aux médias et d’être boycotté par ERT...

Combien de temps ces émissions improvisées peuvent-elle durer ? Les employés de l’ERT travaillent sous la crainte d’une évacuation du bâtiment par les forces de l’ordre, ce qui mettrait fin aux programmes qui y sont fabriqués. Mais se réjouissent de la solidarité de la population et de l’ampleur des protestations européennes. Les deux autres partis de la coalition gouvernementale – Pasok (Parti socialiste) et Dimar (Gauche démocrate) – souhaitent que l’ERT reste ouverte tout en étant restructurée. Ils ont demandé à être reçus par le Premier ministre. Cette crise interne pourrait déboucher sur un vote de confiance au Parlement, et d’éventuelles élections anticipées. « Nous allons résister contre cette action digne d’une dictature », assure de son côté la journaliste Nicky Tselika. Autour d’elle, chacun s’active pour continuer d’informer.

Agnès Rouseaux, Ivan Duroy (Bastamag.net).

14 juin 2013

Fêtes au Champ du Feu

une_trentaine_de_betes_du_jeune_exploitant_agricole_mickael_rochel_meneront_la_course_jusqu_aux_verts_paturages_d_altitude_photo_archives_dnaL'hiver à peine fini, les habitants du massif du Champ du Feu organisent déjà leurs festivités estivales. Et le programme est alléchant.

Dimanche, 16 juin : fête de la transhumance. 10h15 : départ du troupeau de Belmont jusqu'aux pâturages. Divertissements, restauration sur le parking de la Serva et animation musicale.

Dimanche, 7 juillet : fête de l’été.

Dimanche, 28 juillet : les bien belles brimbelles et la fête des myrtilles.

Dimanche, 18 août : marché paysan de montagne.

Dimanche, 15 septembre : une nouveauté : balade gourmande avec pot-au-feu à l’ancienne le 15 septembre.

danseu10

Publicité
13 juin 2013

Allemagne exemplaire : comment la réforme du marché du travail renvoie les femmes à la maison

femmesL’Allemagne, sa compétitivité, sa flexibilité, sa capacité à réformer son marché du travail… Et ses femmes que l’on rend dépendantes économiquement à vie de leurs maris, renvoyées, de fait, au foyer. Car une Allemande sur deux travaille à temps partiel, dont 4,5 millions dans le cadre d’un « minijob » : ces boulots payés moins de 450 euros, qui n’ouvrent aucun droit ou presque. Un divorce, un mari au chômage ou décédé, et c’est la pauvreté. Le modèle allemand, un modèle d’avenir ?

« Pour notre service de soins à domicile à Essen nous recherchons un/une aide aux personnes âgées », annonce cette entreprise allemande sur le site de l’Agence fédérale pour l’emploi (Arbeitsagentur), l’équivalent en Allemagne de Pôle emploi. En plus d’une formation spécifique de trois ans, elle demande au candidat d’être flexible, autonome et engagé dans son travail, et, si possible, d’avoir déjà acquis une expérience et d’être titulaire d’un permis de conduire. Tout cela pour… 400 euros par mois, sans préciser le volume horaire ! « Une embauche en temps partiel ou temps plein n’est pas exclue », laisse miroiter l’annonce. Cette offre est en fait celle d’un « minijob », une forme d’emploi précaire qui a explosé en Allemagne depuis la première loi, dite Hartz, de dérégulation du marché du travail il y a dix ans. Des minijobs qui touchent particulièrement les femmes.

Des jobs payés en dessous des bas salaires

Les lois Hartz, ce sont ces réformes adoptées par le gouvernement social-démocrate et vert de Gerhard Schröder et entrées en vigueur entre 2003 et 2005. Vantées par l’Élysée comme par la droite néolibérale de ce côté-ci du Rhin, leur bilan est très controversé en Allemagne. Les défenseurs des lois Hartz assurent qu’elles ont permis de lutter contre le chômage et de relancer l’emploi. La réalité est bien moins rose, surtout pour les femmes.

« La situation des femmes sur le marché du travail s’est détériorée avec les réformes Hartz, en premier lieu à cause de la loi qui a facilité les minijobs », estime Ursula Engelen-Kefer, ancienne vice-présidente de la Fédération syndicale allemande DGB. Ces minijobs existent depuis longtemps, mais étaient limités à une activité de 15 heures de travail par semaine maximum, rémunérée 325 euros par mois. La première loi a levé la limite horaire et augmenté le plafond salarial à 400 euros (passé à 450 euros cette année).

7 millions de « minijobbers »...

Résultat : ces jobs sont très mal payés. « Aujourd’hui, l’employeur peut légalement exiger 24 heures de travail par semaine pour 450 euros ! » souligne la syndicaliste. 450 euros par mois pour 20h par semaine, cela revient à un salaire horaire de seulement 5,60 euros. Pour 15h par semaine, ce taux horaire monte à 7,50 euros. Dans la pratique, 90% des employés en minijobs travaillent moins de 20 heures par semaine, selon une étude du ministère de la Famille publiée en avril. Reste que plus de trois-quarts des « minijobbers » touchent un salaire inférieur à 8,50 euros de l’heure, analyse la fédération syndicale DGB. Soit en dessous du niveau des bas salaires allemands.

Sur les 7 millions de personnes qui travaillent dans le cadre d’un minijob, près des deux tiers sont des femmes. Et ce minijob constitue, pour les trois quarts d’entre elles, leur seul et unique emploi. Les secteurs d’emploi traditionnellement féminins sont aussi les plus touchés par le phénomène : plus d’un million de minijobs dans le commerce, près de 800.000 dans le nettoyage, plus de 400.000 dans la santé. Dans la restauration, un travailleur sur deux est en minijob ! Car tout employeur, du particulier à la multinationale, en passant par l’administration ou l’éducation, peut recourir à un minijob, sans restriction : la seule condition, c’est que le salaire mensuel ne dépasse pas 450 euros.

... Sans sécurité sociale, ni assurance chômage

Dans ces conditions, comment explique-t-on ce succès ? Les minijobs recrutent selon la formule « salaire brut = salaire net ». Ces emplois sont exemptés de cotisations sociales pour les employés, les employeurs payant un forfait de cotisations patronales de 30 %. Un piège. Car les minijobbers ne bénéficient ni d’assurance maladie, ni d’assurance chômage quand leur contrat s’arrête. Et leurs cotisations retraites sont ridicules. Travaillez 45 ans en minijob et vous aurez droit à une pension mensuelle de 140 euros seulement !

Et ce piège s’est refermé sur les femmes : une femme active – entre 18 et 64 ans – sur dix est en minijob. « Cela signifie que les femmes qui cherchent un emploi et ne disposent pas de qualifications particulières ou reviennent sur le marché du travail après une pause pour s’occuper des enfants, ne reçoivent souvent pas d’autres offres d’emploi que ces jobs », analyse Ursula Engelen-Kefer.

Dépendantes à vie de leur mari

Sans cotisations salariales, « les femmes en minijobs dépendent de leur partenaire pour avoir une assurance maladie, conclut la syndicaliste. L’autre conséquence, c’est la pauvreté assurée une fois à la retraite. Le problème, c’est que beaucoup de femmes encore jeunes ne se rendent pas compte ce que signifie se retrouver sans retraite ni assurance maladie et dans la dépendance à leur mari. Elles se disent simplement “le brut pour le net, c’est merveilleux”. Cette situation est soutenue par les hommes, qui paient moins d’impôts si leurs femmes travaillent peu. Ce développement des minijobs va donc exactement dans la mauvaise direction. »

Pas étonnant, dans ce contexte, que 84% des femmes qui exercent un minijob comme activité principale soient mariées. Alors que la proportion n’est que de 60 % dans l’ensemble de la population féminine allemande. En outre, une fois en minijob, les femmes y restent : un tiers exerce ce type d’emploi depuis dix ans ou plus, et plus de la moitié depuis plus de six ans. Contrairement à certaines idées reçues, en France, les minijobs ne s’adressent pas qu’aux étudiants ou aux retraités, en quête d’un complément de pension. La grande majorité (58%) sont des actifs.

Les femmes : « Des salaires d’appoint pour le foyer »

« En cas de divorce, de chômage ou du décès du mari, les femmes en minijobs ne peuvent que difficilement assurer leur existence et celle de leur famille », prévient le sociologue Carsten Wippermann, qui a conduit l’étude publiée en avril par le ministère de la Famille. Pour lui, les minijobs constituent en fait un « programme de production de dépendance et d’impuissance économique des femmes à vie ». Un programme validé par la première loi Hartz, sous un gouvernement social-démocrate...

Les réformes allemandes du marché du travail ont-elles au moins développé l’emploi des femmes ? Au premier abord oui. Leur taux d’emploi a connu une nette hausse passant de 62% en 2002 à 71,5% en 2012. Il dépasse maintenant le niveau des femmes françaises (65 %). Mais à y regarder de plus près, le tableau est moins glorieux. « Nous avons effectivement plus de femmes actives aujourd’hui qu’il y a dix ans, mais elles se partagent le même volume de travail, déplore Karin Schwendler, du syndicat du tertiaire Ver.di. Le temps plein recule et la temps partiel augmente toujours plus. » Près d’une travailleuse allemande sur deux (45%) est à temps partiel, contre moins d’une sur trois en France. Les femmes allemandes à temps partiels travaillent en moyenne moins de 19 heures par semaine contre plus de 23 heures en France.

Vers un salaire minimum... excluant les femmes ?

« Chez nous, les femmes qui travaillent sont encore considérées comme des salaires d’appoint pour le foyer. La représentation qui domine, c’est toujours celle de l’homme qui ramène l’argent à la maison, et la femme qui apporte peut-être un petit quelque chose en plus », explique la responsable du syndicat des services. Les réformes Hartz fonctionnent sur ce modèle, avec l’extension des minijobs, mais aussi avec la réduction (en 2005) des allocations chômage individuelles à une année contre plus de deux auparavant. Elles sont ensuite relayées par des prestations versées en fonction des revenus du foyer, comme pour le RSA, dont est cependant soustrait en partie le revenu lié à un minijob.

Il y a dix ans, ces réformes avaient été décidées par les sociaux-démocrates alors au pouvoir. Aujourd’hui dans l’opposition, ils ont placé la question des bas salaires et la revendication d’un salaire minimum au cœur de leur programme pour les élections législatives de septembre. « Nous espérons la mise en place d’un salaire minium après les élections, indique Karin Schwendler. Nous voulons aussi que les minijobs soient soumis à cotisations sociales dès la première heure travaillée. » Ursula Engelen-Kefer est moins optimiste : « Dans les programmes des partis pour les législatives, on lit beaucoup de choses sur le travail intérimaire, qui concerne 900.000 personnes, et très peu sur les minijobs, qui touchent pourtant sept fois plus de travailleurs ». Est-ce si étonnant ? 70% des intérimaires allemands sont des hommes.

Rachel Knaebel (Bastamag.net)

12 juin 2013

Egelhof licencie par téléphone

egelhof1On connaît les méthodes utilisées il y a quelques années par Egelhof dans la vallée. On croyait avoir tout vu lors de certaines affaires qui sont allées jusqu'en Cour de Cassation, la société ayant été condamnée à toutes les instances ! Egelhof, qui a son siège à Fellbach près de Stuttgart, y pratique, selon le journal Mittelhessen.de, de drôles de méthodes : Ein Anruf und Arbeitslos (un appel téléphonique pour vous mettre au chômage). C'est le traitement qu'ont subi les 22 salariés du site de Sinn. Coup de téléphone le mercredi soir 5 juin, le jeudi 6 étant férié (Fête-Dieu) leur indiquant qu'ils sont licenciés à partir de lundi 10 juin, alors qu'aucun des ouvriers ne s'y attendait. On peut se demander à quelle sauce vont être un jour mangés les salariés de notre vallée.

NB : En fait de"coup de téléphone", un certain nombre de "licenciés" ont été prévenus par un simple SMS ! 

11 juin 2013

Autonomisme, bloc identitaire et extrême-droite : un mélange explosif

Christian_Chaton

De Iffrig à Chaton

Nous n'allons pas revenir ici sur les "exploits héroïques" des Loups Noirs qui ont notamment dynamité la croix de Thann ou le monument Turenne, ou incendié des musées tels celui du Linge ou du Struthof, sinon pour rappeler que leur idéologie a été formatée auprès d'un certain Docteur Marcel Iffrig d'Alsace Bossue dans les années 60/70 et que les dernières fois où l'on a parlé d'eux c'est à une réunion d'Alsace D'Abord à Rombach-le-Franc, dans le fief de Christian Chaton (fait déjà rappelé dans notre post du 6/6/2013), où leur "chef" était l'invité d'honneur. Posons-nous plutôt la question de savoir si l'Alsace compte sur son territoire des groupuscules pouvant être violents à l'occasion.

Des querelles entre groupuscules

Dans les années 70, les idées de certains divergeaient, et entre les anti-français, les anti-allemands, les anti-jacobins ou les pro-nazis, les querelles n'arrêtaient pas. Et le libraire Ferdinand Moschenross ne comptait plus le nombre de pavés qui ont fait voler en éclats sa vitrine. Même cette autre figure de proue de l'extrême-droite alsacienne, Robert Spieler, membre à cette époque du PFN (Parti des Forces Nouvelles) rappelle sur son blog dans un post du 18 mai 2008, à l'occasion du décès de Moschenross, ce squatteur des réunions politiques de tous les partis, qu'il avait été chargé d'aller poser une dizaine de bâtons de dynamite chez le libraire. Qu'il ne l'ait pas fait, en accusant le SAC gaulliste (Service d'Action Civique) de la manoeuvre, n'est que péripétie. Toujours est-il que la violence entre groupuscules n'était jamais bien loin.

Le retour du néo-nazisme

cordonnier_chatenoisDepuis un certain temps, de l'autonomisme candide de Moschenross, on voit revenir ces groupuscules à une idéologie plus unitaire, plus violente, plus proche du néo-nazisme. D'ailleurs l'une de leurs réunions au nom d'un groupuscule nommé "RR", soit "Résistance Républicaine", dont le blog a comme titre "Riposte laïque", s'est réunie à l'annexe Val-de-Villé de Châtenois le samedi, 1er décembre 2012 ! Et parmi les invités, le président d' "Alsace d'Abord" Jacques Cordonnier ! (voir photo ci-contre) Et même si le responsable de ce groupe, Pierre Cassen était absent, nous avons bien noté que parmi ses dirigeants il y avait un certain Frédérik Van Wierst, un ancien de "Nouvelle Résistance" et même un certain Nicolas Pomiès, un ancien de "Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires" qui a comme chef un certain Batskin, et pour lequel le gouvernement a mis en route une procédure de dissolution suite à l'assassinat du jeune Clément Méric.

jnr

"Jeunesse Nationaliste Révolutionnaire", ce n'est pas qu'à Paris, c'est aussi chez nous en Alsace !

Le retour aux sources de Chaton

La couverture de la page facebook de cet élu veut tout dire ! Venu du Front National, il lui suffira de décoller les affiches identitaires d'Alsace d'Abord pour se retrouver au Front National, après avoir déjà décollé celles de l'UMP ? Toute son évolution du PFN à l'UMP, c'était du pipeau électoraliste ! Chassez le naturel, il revient au galop ! Voyez ce qu'il dit à propos d'un article autrichien : "Vu du Südtirol nous devons vraiment passer pour des guignols..." Quel respect de l'électeur alsacien, Monsieur Chaton ! Dans notre post du 21 février 2010 nous disions déjà que, dans le Centre-Alsace, Alsace-D'Abord recherchait "une virginité provisoire". Nous avions vu juste !

523412_572064649483945_673851598_n

10 juin 2013

La CTS envoie sa ferraille en Afrique

P1200261__1_L'affaire nous a été révélée lors la visite à Strasbourg du gouverneur d'Abidjan Mambé Beugré où ce dernier a été accueilli à la mairie par l'étoile montante de la municipalité, l'adjointe chargée des relations internationales Nawel Rafik-Elmrini. Visite de politesse et de remerciements faite par Mambé Beugré lors de son passage en Alsace fin mai 2012 avant qu'il ne file au Conseil Général du Haut-Rhin (voir affaire Kennel aux n° 43, 44 et 45 de Heb'di). Hé oui, mon cher Guido, le gouverneur d'Abidjan est venu jusqu'à Strasbourg et n'a même pas daigné te serrer la pince ! Nous avons donc cherché les raisons de cette rencontre et nous sommes informés en Côte d'Ivoire ! Nous vous livrons donc le fruit de ces nouvelles recherches.

L'affaire remonte au 4 août 2011 où un bus de la SOTRA (société de transports en commun ivoirienne) chute du haut du pont Félix-Houphouët Boigny dans la lagune Ebrié. Résultat : 50, 60 ou 70 morts, on a du mal à connaître le nombre exact encore aujourd'hui ! C'est en plus le deuxième accident grave après celui de Bouaké le 27 mars 2011 qui avait fait 40 morts. Le président Ouattara, venu sur les lieux, décrète un deuil national de 3 jours, et en réfère à son maître à penser Nicolas Sarkozy ! Que s'est-il dit et promis entre les deux hommes? Seuls les deux interlocuteurs le savent ! Mais quelques jours plus tard, des boucs émissaires sont apparus : les vieux bus Tata-Motors construits en Inde n'étaient plus fiables (ils dataient de 2004!!!) et le premier ministre Soro promet la modernisation du parc de bus, et le remplacement des « Tata » par des bus français « Renault » !

voyageUn beau parc d'autobus français tout neufs pour les Africains, avec un prix abordable négocié avec l'Elysée ! Ce serait vraiment trop beau ! Non, c'est l'occasion trop belle pour la RATP à Paris et la CTS à Strasbourg de se débarrasser de leurs vieux tacots, les « Renault R-312 Agora » construits de 1987 à 1996, qui notamment à Strasbourg ne roulent plus ou peu depuis la mise en place du tramway. Cinq d'entre eux furent même offerts gratuitement, et c'est pour remercier les autorités alsaciennes de ce don que le gouverneur abidjanais s'est senti obligé de se rendre à la mairie de Strasbourg ! Pour le reste, la Côte d'Ivoire dépensera un montant de 4,7 milliards de Francs CFA (7,3 millions d'€) pour 300 bus récupérés auprès de la RATP, de la CTS et de quelques autres compagnies telle "Les Rapides de Lorraine" !

Belle façon de se débarrasser de la vieille ferraille ! Surtout, lorsqu'on apprend que, selon une directive européenne, les « Renault R-312 Agora » seront interdits de circuler en France pour des raisons de sécurité et d'accessibilité (portières trop étroites et donc, évacuation trop lente en cas d'accident) à partir du 1er janvier 2015 ! Mais qu'importe les R-132 strasbourgeois sont déjà promis à Abidjan et à Varna (Bulgarie). Les premiers « R-132 » circulent d'ailleurs à Abidjan depuis le 22 novembre 2011, et les « Tatas » continuent aussi ! Enfin, complétons le tableau : l'un des ces R-132 est déjà éliminé suite à une collision frontale avec un poids-lourd le 10 décembre 2012 à 4h30 du matin à Abidjan-Treichville, non loin du lieu où Guido est allé faire la fête en février dernier ! On ne lui demandera pas s'il a emmené et déposé une gerbe au nom de « Réseau 67 ».

Moderniser et sécuriser un parc d'autobus africain avec du matériel vétuste et insécurisé européen avec une grosse facture à l'appui, belle moralité ! La sympathique adjointe de Strasbourg devrait renvoyer les remerciements reçus en Côte d'Ivoire !

  • A lire aussi, le point de vue ivoirien dans "L'Eléphant déchaîné": Bus_Sotra 

rapide

"Les Rapides de Lorraine" aussi ont fait leur marché à Abidjan !

9 juin 2013

Vient de paraître !

kintzheim

Avec les articles signés JLB :

  • La CTS envoie sa ferraille en Afrique !
  • Kintzheim : Le singe descend de l'homme !
  • Guido mieux reçu à Abidjan qu'à Sélestat !
  • Et l'article qui pétrifie des élus de notre canton :

"Le Dakar de Villé"

Publicité
<< < 1 2 3 > >>
Publicité
Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
Derniers commentaires
Archives
Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
Visiteurs
Depuis la création 2 249 380
Publicité