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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER

14 mars 2025

Enfin une réunion du conseil municipal à Villé

Et pendant ce temps sans conseil, les salaires d'une catégorie du personnel communal ont baissé de 10%... sans aucune forme de procès ! Pour tous ces agents communaux touchés, merci monsieur le maire ! Espérons tout de même que cet argent ne financera pas la guerre contre Trump ou Poutine !

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8 mars 2025

Le moustique tigre progresse aussi chez nous

Le nombre de communes alsaciennes colonisées par les moustiques tigres a progressé de 74 % entre 2023 et 2024. Dans le Grand Est, ce sont nos deux départements qui sont de loin les plus exposés avec 153 villes touchées sur 163 pour la grande région. Un mouvement qui semble inéluctable.

 

 

En 2023, 88 communes alsaciennes étaient colonisées par le moustique tigre. En 2024, elles sont 153 ! C’est l’un des exponentielle donc : on est passé de 61 à 100 communes bas-rhinoises et de 27 à 53 communes haut-rhinoises. L’Alsace constituant le lieu de ralliement favori et quasi exclusif du nuisible dans le Grand Est, puisque le nombre total de communes colonisées dans la grande région est de 163. S’ajoutent à cela 228 signalements de moustique tigre au niveau de communes non colonisées dans les dix départements.

 

Une contamination exponentielle donc : on est passé de 61 à 100 communes bas-rhinoises et de 27 à 53 communes haut-rhinoises. L’Alsace constituant le lieu de ralliement favori et quasi exclusif du nuisible dans le Grand Est, puisque le nombre total de communes colonisées dans la grande région est de 163. S’ajoutent à cela 228 signalements de moustique tigre au niveau de communes non colonisées dans les dix départements.

 

L’agence indique aussi que dix opérations de démoustication ont été menées, six dans le Bas-Rhin et quatre dans le Haut-Rhin (Colmar et Eguisheim), suite au repérage de cas humains de dengue afin d’empêcher toute épidémie. Et cela consécutivement à six cas de dengue.

 

Le traitement sous multiples conditions

 

L’ARS est notamment en charge du traitement autour des lieux fréquentés par des personnes atteintes de maladies transmises par les moustiques (dengue, chikungunya, zika). Elle confie ces missions à des opérateurs par département : la brigade verte pour le Haut-Rhin et le syndicat de lutte contre le moustique pour le Bas-Rhin. Il y a plusieurs types d’intervention : une projection d’insecticide à partir d’un véhicule, uniquement donc sur les zones vertes donnant sur la rue ; un traitement à pied qui permet de pénétrer dans les jardins à l’arrière des maisons. « Quand il s’agit de cas importés, c’est-à-dire de gens qui reviennent malades de voyage, c’est le traitement par véhicule, explique Philippe Bindler, de la brigade verte 68. S’il devait y avoir un cas autochtone, transmis par des moustiques locaux, ce serait une opération plus lourde et plus coûteuse, avec traitement par véhicule répété une à deux fois et traitement pédestre. C’est gradué en fonction du risque. »

 

L’ARS précise que le traitement n’est mis en place que si elle estime qu’il y a un risque. Pour cela il faut concomitamment être en période d’activité du moustique du 1er  mai au 30 novembre ; que des moustiques soient présents dans la zone géographique concernée ; que « les activités du malade et des moustiques soient compatibles avec un risque de piqûre » ; que « les conditions météorologiques soient compatibles avec un risque de transmission ».

 

« Ce n’est qu’une question de temps… »

 

Ajoutons encore que les deux opérateurs alsaciens gèrent les 178 pièges à œufs, des seaux d’eau dans lesquels flotte un cube de polystyrène où les éventuelles femelles moustiques tigres aiment à venir pondre. « Cela permet de déterminer la présence ou l’absence de nuisibles et sa densité avec une surveillance mensuelle. On fait cela depuis une quinzaine d’années. Et on continuera jusqu’à ce que le territoire soit malheureusement entièrement colonisé. Ce n’est qu’une question de temps… », diagnostique le responsable haut-rhinois.

 

Qui rappelle que « la seule méthode efficace contre ce fléau est de lutter contre les gîtes larvaires », c’est-à-dire les récipients d’eau qui traînent dans les jardins. « Tant qu’on n’aura pas fait ça, il y aura du moustique et un risque de contamination. Il faut qu’un maximum de gens s’impliquent dans une lutte au quotidien. » (selon DNA)

6 mars 2025

Olivier Grondeau, Français détenu depuis deux ans, confie son « épuisement »

Condamné à cinq ans de prison pour « espionnage » par la République islamique, le Français, âgé de 34 ans, a décidé de sortir de l'anonymat et s'est exprimé pour la première fois ce lundi depuis la prison d'Evin, où il purge sa peine.

 

 

Le Français de 34 ans Olivier Grondeau, détenu en Iran depuis plus de deux ans, a choisi de révéler son identité pour la première fois, invoquant un « état d'épuisement » dans un message audio diffusé ce lundi sur France Inter.

 

« Vous, qui avez le pouvoir d'influer sur cette affaire, entendez cette vérité. Les forces de Cécile, les forces de Jacques, les forces d'Olivier s'épuisent », affirme-t-il dans une déclaration au téléphone, en référence à ses deux compatriotes, Cécile Kohler et Jacques Paris, également détenus en Iran depuis 2022. « Votre responsabilité, elle est engagée dans la survie de trois êtres humains. » Il explique avoir choisi de dévoiler son identité en raison de son « état d'épuisement », et ce malgré les risques. Olivier Grondeau a été arrêté à Chiraz, dans le sud de l'Iran, en octobre 2022, et condamné à cinq ans de prison pour « complot contre la République islamique », a expliqué sa mère Thérèse Grondeau sur France Inter.

 

« Chantage politique »

 

Olivier Grondeau se dit victime d'un « chantage politique » entre la France et l'Iran. Il purge sa peine à la tristement célèbre prison d'Evin de Téhéran, dans l'aile réservée aux étrangers et bi-nationaux. C'est la première fois que ce Français féru de poésie persane, qui voyageait selon ses proches en Iran avec un visa tourisme dans le cadre d'un tour du monde, s'exprime publiquement.

 

La France a convoqué vendredi l'ambassadeur d'Iran à Paris pour dénoncer la situation « insupportable » des « otages d'État » français détenus selon elle par la République islamique. Le ministère des Affaires étrangères a dénoncé des « conditions de détention indignes qui, pour certaines, relèvent en droit international de la torture ». (selon le Dauphiné Libéré)

5 mars 2025

Le «cladosporium sphaerospermum»

Un mystérieux champignon noir prospère à Tchernobyl, où il se nourrit des radiations

 

Dans la zone hautement radioactive autour de la centrale nucléaire ukrainienne, l'espèce fongique «Cladosporium sphaerospermum» s'épanouit en absorbant les radiations pour les transformer en énergie métabolique.

 

 

Depuis la catastrophe nucléaire de 1986, la zone d'exclusion de Tchernobyl est vide. Les rares personnes qui s'aventurent dans un rayon de 30 kilomètres autour de la centrale doivent se protéger de la radioactivité, encore très présente, et faire preuve d'une grande vigilance. La faune et la flore continuent pourtant de s'y développer, loin de toute interaction humaine: vers de terre, chiens et sangliers sont souvent les sujets d'étude des chercheurs, intrigués par le développement de la vie dans un milieu pourtant hostile. Concernant le règne fongique, une espèce très particulière s'y développe et s'y épanouit, un champignon tout noir nommé Cladosporium sphaerospermum.

 

D'après le média en ligne Daily Galaxy, la découverte de ce champignon fut une surprise pour les scientifiques. Après avoir analysé une étrange substance noire, ils ont conclu qu'il s'agissait d'un champignon radiotrophe, c'est-à-dire capable de capter les rayonnements ionisants et de les transformer en énergie utile à son métabolisme. On appelle ce processus la radiosynthèse, l'équivalent de la photosynthèse pour les végétaux qui captent les rayons du soleil.

 

Le champignon Cladosporium sphaerospermum est un mystérieux spécimen. Non seulement, il est capable de survivre dans un environnement très hostile, mais il se nourrit carrément de ce dernier. C'est en tout cas ce qu'avance une étude réalisée et publiée en 2007 dans les revues scientifiques PLOS ONE et FEMS Microbiology Letters. Affiliés à la faculté de médecine nucléaire de l'Albert Einstein College of Medicine de New York, les auteurs de cette recherche ont démontré que le champignon utilisait les radiations pour nourrir son système biologique.

 

L'atout de Cladosporium sphaerospermum réside dans la famille de pigments qu'il partage avec l'être humain: la mélanine (responsable de la couleur de la peau ou des cheveux). C'est elle qui lui permet de convertir les radiations en énergie chimique et métabolique et qui explique que le champignon se sent plus à son aise dans les environnements riches en radiations que dans les zones faibles en rayonnements.

 

Peut-il nous servir à quelque chose ?

 

Cladosporium sphaerospermum peut-il aider l'humanité à avancer? S'il n'apportera pas grand-chose de plus à vos omelettes, la science pense toutefois que le champignon amateur de radiations peut devenir un allié de taille. Et s'il était capable de nous aider à nettoyer les déchets nucléaires?

 

Dans le monde, plusieurs endroits comme Fukushima et Tchernobyl sont encore surchargés en radioactivité. Capable d'absorber les radiations, l'espèce fongique pourrait non seulement empêcher la contamination nucléaire de se propager, mais pourrait potentiellement absorber et neutraliser complètement les radiations dans ces zones. Des recherches sont encore nécessaires avant de mettre en place un tel fonctionnement. Mais si le champignon qui nous intéresse est exploitable, il pourrait éviter de coûteuses opérations de décontamination, aujourd'hui réalisées par une main-d'œuvre humaine dans des conditions dangereuses.

 

L'espèce Cladosporium sphaerospermum pourrait aussi nous accompagner dans notre conquête spatiale. Hors de l'atmosphère, les astronautes sont exposés à des taux élevés de radiations cosmiques, face auxquelles le champignon pourrait être un bouclier de protection. Déjà en 2020, on pensait à l'intégrer dans la fabrication d'une future combinaison spatiale. Aujourd'hui, il est question de l'utiliser pour recouvrir les navettes spatiales ou l'intégrer dans la construction des abris spatiaux.

 

Ces dispositifs pourraient permettre d'éviter aux astronautes de développer des cancers ou d'autres problèmes de santé inhérents à la surexposition aux radiations. Pour l'heure, ces projets en sont encore au stade de l'expérimentation. Le média Daily Galaxy rapporte que des scientifiques de la Station spatiale internationale (ISS) avaient testé la capacité de Cladosporium sphaerospermum à opérer comme un bouclier antiradiation. Les premiers résultats sont, paraît-il, prometteurs. (selon "Slate")

1 mars 2025

Au carnaval de Cologne

Le carnaval de Cologne bat son plein depuis plusieurs jours déjà avant son point d’orgue, ce lundi 3 mars, avec la cavalcade du Rosenmontag. Un petit air de France flotte chaque année sur cet événement.

 

 

Le carnaval de Cologne : rien de plus rhénan, allemand même ! Et pourtant, l’événement réserve chaque année une soirée au parfum de France baptisée la “Franzosensitzung”. Celle-ci se déroule dans le quartier de Mülheim et elle fait le plein en rassemblant plus de 1 000 personnes. Sous des ballons bleu, blanc, rouge, grimés de masques à l’effigie d’Obélix ou de Napoléon, les carnavaliers y boivent du vin rosé et y dégustent des plats typiquement français. Des groupes de musique tricolores animent la soirée et le public présent reprend à l’envi des expressions du dialecte de Cologne inspirées de la langue française comme “Trottewar” (trottoir) ou encore “Paraplü” (parapluie).

 

Une première soirée française en 2020

 

Mais quelle est donc l’origine de cette bizarrerie ? L’explication la plus récente et la plus pragmatique tient dans le fait qu’un gastronome francophile Daniel Rabe, qui exploite une brasserie dans le sud de la ville, a organisé une première soirée française en 2020, juste après la pandémie de covid. Mais de l’aveu de ce même Daniel Rabe, quelque chose de plus profond lie Cologne à la France. « Il existe un certain art de vivre à la française : une ambiance de laisser-faire et très décontractée », estime Daniel Rabe pour qui cet état d’esprit est une conséquence d’un passé commun entre Cologne et la France.

 

Le carnaval à nouveau autorisé en 1801

 

Une analyse corroborée par Mario Kramp, historien au musée municipal de Cologne. En fait, pour mieux comprendre cette coutume très tricolore, il faut, selon ce chercheur, remonter à la période napoléonienne. Les troupes de Bonaparte entrent dans la ville le 6 octobre 1794. Suivent vingt ans d’occupation française. « C’est un bouleversement radical dans une société marquée par le catholicisme, explique Mario Kramp, les Français ont trouvé une ville complètement délabrée et réactionnaire. » En ce qui concerne précisément le carnaval, cette tradition est d’abord mal vue et interprétée comme une illustration de ce conservatisme. Le carnaval est même interdit par les autorités françaises avant d’être à nouveau autorisé en 1801. Selon l’historien, les Français présents dans la ville commencent alors à participer à la fête.

 

Les effets de la période napoléonienne

 

L’événement actuel, la fameuse “Franzosensitzung” ferait donc référence à cette époque. Et si cette soirée connaît un regain d’intérêt depuis quelques années, c’est aussi parce que le regard que portent les habitants de Cologne sur la période napoléonienne a changé. Une nouvelle vision de cette présence française s’était déjà développée dans les années 1960. Elle revient au goût du jour actuellement. En fait, après avoir été longtemps vue comme un temps d’oppression, la domination napoléonienne est maintenant considérée comme une période ayant apporté à Cologne de nouvelles notions comme la liberté et l’égalité. Tout aussi anecdotique soit-elle, cette soirée française, serait donc une illustration de cette évolution. Et tant pis si cela passe par des clichés cocardiers ! Les ballons bleu, blanc, rouge, Obélix et Napoléon ont donc leur droit de cité au célèbre carnaval de Cologne qui, faut-il le rappeler, est classé au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. (selon DNA)

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1 mars 2025

Sangliers sauvages en Angleterre

Comment des sangliers sont-ils revenus en Angleterre ? Est-ce un retour naturel, ou plutôt, comme certains le pensent, une réintroduction clandestine? La polémique enfle, alors que des incidents ont eu lieu entre ces animaux et les humains.

 

 

Des observations de sangliers sur les landes de Dartmoor, en Angleterre, ont récemment relancé le débat sur la réintroduction de cette espèce autrefois native du Royaume-Uni. Des vidéos publiées en ligne et un incident impliquant un chien ont alimenté les soupçons d’une réintroduction illégale. Si certains s’inquiètent des risques pour la sécurité des visiteurs du parc national, d’autres estiment que ces animaux pourraient retrouver leur place dans l’écosystème local.

 

Un retour naturel ou une introduction clandestine ?

 

Plusieurs experts s’interrogent sur l’origine de ces sangliers, qui avaient disparu du Royaume-Uni au XVIIe siècle après avoir été chassés jusqu'à l’extinction. Matt Larsen-Daw, directeur général de la Mammal Society, souligne auprès du Guardian : "Il y a une possibilité que les sangliers capturés en vidéo début février, ainsi que l’individu accusé d’une récente attaque sur un chien, soient présents en raison d’une libération illégale plus récente". Il précise que la présence soudaine de ces animaux en plein jour et dans une zone relativement dépourvue de forêts suggère qu’ils ne sont pas encore habitués à leur nouvel environnement.

 

D’autres estiment que ces sangliers ont pu migrer depuis des populations existantes. En effet, des observations ont déjà été signalées dans le Devon au fil des ans. On estime aujourd’hui que 2 600 sangliers vivent à l’état sauvage au Royaume-Uni, principalement dans la forêt de Dean, ainsi que dans le sud-est et le sud-ouest de l’Angleterre, au sud-est du Pays de Galles et dans le nord-ouest de l’Écosse.

 

Une cohabitation possible avec les visiteurs ?

 

L’incident survenu à Dartmoor a déclenché des réactions contrastées. Richard Blight, un promeneur, a raconté à Devon Live qu’un sanglier avait renversé son cocker spaniel avant de le poursuivre sur un sentier. Il s’en est vivement pris à ceux qui auraient pu relâcher ces animaux : "Celui qui a fait ça est un idiot fini. J’ose à peine imaginer ce qui se passerait si un enfant tombait nez à nez avec un sanglier sur un sentier."

 

Pourtant, certains spécialistes estiment que la présence des sangliers peut être bénéfique. "Les sangliers sont très adaptables et s’acclimatent très rapidement", affirme pour sa part au Guardian Matt Larsen-Daw. Il suggère qu’une gestion contrôlée de la population pourrait être une alternative à une suppression totale de ces animaux, précisant que "la capacité de charge du territoire disponible serait un élément clé à déterminer par des études et des modélisations".

 

Le parc national de Dartmoor surveille la situation de près, sans qu’aucun trouble majeur n’ait été signalé jusqu’à présent. Naturellement discrets et principalement nocturnes, les sangliers fuient généralement les humains. Le Wildlife Trusts, qui possède des réserves dans la région, recommande cependant aux visiteurs de garder leurs chiens en laisse pour éviter tout incident : "Nous demandons que les chiens soient tenus en laisse sur nos réserves naturelles", peut-on lire sur leur site.

 

Si la présence des sangliers à Dartmoor soulève encore des questions, Matt Larsen-Daw met en garde contre une réaction précipitée : "Le destin des sangliers sauvages de Dartmoor ne doit pas être décidé sur une réponse instinctive, basée sur une vision simpliste du bien ou du mal. La première étape devrait être de comprendre ce qui se passe et quelles en sont les implications pour la nature et les habitants." Une enquête approfondie sera nécessaire avant de trancher sur leur avenir. (selon GEO)

27 février 2025

Arrêt de C8, pour virer Cyril Hanouna : où est la démocratie ?

Après de nombreuses sanctions et des mois de procédures, Cyril Hanouna présentera ce jeudi en direct le dernier numéro de Touche pas à mon poste sur C8. Avant l’arrêt définitif de la chaîne, le lendemain.

 

 

"Un regard nostalgique sur les émissions qui ont marqué la chaîne, lancée en 2005. [...] Cela va être un florilège de séquences qui alternent rires, larmes et coups de gueule mythiques". Voilà comment Télé loisirs résume La Grande soirée de C8, le tout dernier programme que diffusera la Huit, ce vendredi de 19h45à 23h59. Juste avant la mire.

 

Ce soir-là, pas de Touche pas à poste afin de ne pas concurrencer Les César retransmis sur Canal +, autre chaîne du groupe de Vincent Bolloré. Pour les adieux de Cyril Hanouna et sa bande de chroniqueurs, ça sera donc ce jeudi en direct.

 

Mais pourquoi ferme-t-on cette chaine, la 5ème la plus regardée ? Qu'a-t-elle fait au Bon Dieu ? Où est la liberté d'expression et la démocratie ?

25 février 2025

Qui a pondu l'œuf le plus gros du monde ? Un oiseau-éléphant !

Cet oiseau ressemblait à une autruche surdimensionnée : il mesurait plus de 3 mètres de haut et pouvait peser plus de 450 kilogrammes ! Ses œufs, eux, mesuraient plus de 30 centimètres de haut...

 

 

Un œuf de poule moyen tient confortablement dans la paume de la main. 

 

Ce rare spécimen fossilisé, enregistré dans la collection de la National Geographic Society est plus de 100 fois plus grand qu'un œuf ordinaire. 

 

D'une longueur d'un peu plus de 30 centimètres et d'un diamètre de 22 centimètres, l'œuf encore intact appartenait à un oiseau-éléphant (Aepyornis maximus), un herbivore inapte au vol endémique de Madagascar, disparu depuis au moins le 17e siècle.

 

 

Aujourd'hui, les chercheurs pensent que cet oiseau ressemblait à une autruche surdimensionnée, bien qu'il soit plus étroitement lié au kiwi, une espèce plus petite de ratites. 

 

Ses pattes épaisses devaient supporter un poids considérable : les adultes pouvaient atteindre 3 mètres de haut et peser plus de 450 kilogrammes. 

 

La lignée des oiseaux-éléphants remonte à environ 50 millions d'années, mais leur nombre a diminué lorsque l'Homme s'est installé à Madagascar. Que s'est-il passé ? Gifford Miller, géologue à l'université du Colorado à Boulder, qui a étudié les coquilles d'œufs d'Aepyornis, estime que la prédation humaine pourrait en être la cause, peut-être même avant l'éclosion des oiseaux.

 

Les œufs étaient probablement suffisamment résistants pour que l'Homme puisse les emporter loin des nids. Des indices suggèrent qu'ils étaient très résistants : deux œufs d'oiseaux-éléphants complets ont été mis au jour sur des plages d'Australie occidentale, après avoir apparemment traversé l'océan Indien sur une distance de 6 400 kilomètres. 

 

Pour l'Homme, il aurait été plus simple de braconner un œuf que de maîtriser un oiseau d'une demi-tonne. Comme le note Gifford Miller, lorsqu'il s'agit de maintenir notre espèce en vie, « nous sommes extrêmement efficaces ». (selon National Geographic)

21 février 2025

L'avenir de Doliprane

Sanofi et le fonds américain CD&R signent l'accord pour la cession d'Opella

 

Le fonds américain Clayton Dubilier & Rice a signé le contrat d'achat d'une participation de contrôle de 50 % dans le fabricant du Doliprane. Bpifrance doit aussi acquérir environ 2 % du capital et le changement de contrôle d'Opella sera finalisé au plus tôt au deuxième trimestre.

 

 

Annoncé en octobre dernier, le projet de cession d'Opella se concrétise. Sanofi et le fonds américain Clayton Dubilier & Rice (CD&R), qui avaient entamé des négociations exclusives, ont annoncé ce mercredi la signature de l'accord d'achat par l'américain des actions de cette branche de santé grand public du groupe pharmaceutique français.

 

L'accord lui permet d'acquérir une participation de contrôle de 50 % dans le fabricant du Doliprane. Présentées l'an dernier, « les modalités de l'opération demeurent inchangées », précise Sanofi. En sus de cette prise de contrôle par CD&R, « Bpifrance devrait participer en tant qu'actionnaire minoritaire à hauteur d'environ 2 % au capital d'Opella et Sanofi restera un actionnaire significatif », poursuit le géant pharmaceutique français. La finalisation de la transaction devrait intervenir au plus tôt au deuxième trimestre de 2025.

 

Garanties du maintien des activités en France

 

Annoncé en octobre dernier, ce projet de cession avait suscité de vives critiques et provoqué un important débat politique sur la souveraineté sanitaire en France, ainsi que sur son effet en termes d'emplois dans les usines françaises de l'entreprise, puisqu'il s'agissait de céder l'activité à un acteur étranger.

 

Le ministère de l'Economie avait estimé en octobre avoir obtenu « les garanties du maintien et du développement d'Opella en France » grâce à « une série de clauses significatives qui garantissent l'emploi, les investissements et l'activité d'Opella en France ».

 

Une fois cet accord de principe de Bercy obtenu, pour acquérir Opella il restait tout de même encore pour CD&R, comme pour tout acquéreur non-européen, à passer le contrôle des investissements étrangers. Bercy a terminé son examen, et a donné son feu vert au fonds américain. Les processus d'information et de consultation des instances représentatives du personnel sont également achevés, l'achat des actions a pu être signé mais le marathon de CD&R n'est pas fini. (selon "Les Echos")

20 février 2025

Airbags Takata : un gros scandale

Des milliers de conducteurs de modèles Citroën se retrouvent immobilisés, tant qu'ils n'auront pas changé leurs airbags. La marque du groupe Stellantis, sur la base de nouveaux tests, vient en effet d’étendre sa compagne de “Stop drive” à toute la France, avec effet immédiat.

 

 

Le lundi 17 février 2025 a marqué un nouveau tournant dans l’affaire des airbags Takata chez Stellantis. Ses marques Citroën et DS ont expressément demandé à 236 900 propriétaires de modèles C3 et DS3 du nord de la France, aux véhicules immatriculés entre 2008 et 2013, de les laisser à l’arrêt jusqu'au remplacement de leurs airbags. Ce qui n'était jusqu'alors pour ces conducteurs qu'un simple rappel, s'est ainsi transformé en injonction à ne plus prendre du tout le volant… Car oui, une expertise réalisée en ce début d’année à Nantes, a tout fait basculer : aux oubliettes la théorie de la ligne Clermont-Ferrand-Lyon, selon laquelle les airbags au nord de cette ligne étaient moins susceptibles d'exploser. Ce sont désormais les équipements de toute la France qui doivent impérativement être remplacés.

 

Ce rebondissement fait suite à une vaste campagne d'immobilisation, nommée «stop drive», lancée par le constructeur en mai dernier en Europe et au Maghreb, ainsi que dans le sud de la France et en Outre-mer. Et ce pour des questions de climat. Les coussins gonflables fournis par l’équipementier japonais Takata, et composés de cristaux de nitrate d'ammonium, seraient en effet sensibles à l’humidité et aux fortes chaleurs, que connaissent particulièrement ces régions. Et donc davantage susceptibles d’exploser au visage des conducteurs, et de provoquer des blessures graves, voire mortelles. (selon "Capital")

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