Un sapin de Noël abandonné au pied de votre immeuble pourrait vous coûter plus cher qu’à l’achat !
Noël est passé en un claquement de doigt. Envolés les repas de famille, les laborieuses distributions de présents et autres traditions. Il ne reste plus que quelques cadeaux pour témoigner du tumulte des derniers jours. Et si certains foyers tentent de faire durer la magie jusqu’au début du mois de janvier, d’autres se débarrassent déjà de leurs sapins.
Un exercice pour lequel des milliers de Français ne se tracassent pas outre-mesure. Ainsi, ils profitent de l’heure tardive et des rares passages pour déposer le sapin sur le trottoir, ni vu ni connu. Tant pis pour les travailleurs matinaux qui se prendront les pieds dans leurs branches aux épines encore vertes…
Si certains se laissent volontiers tenter par cette option, d’autres préfèrent abandonner leur arbre dans la forêt. Une bien mauvaise idée, car il peut dégrader son environnement. Pour ce qui est de le brûler, n’y pensez même pas : le sapin étant considéré comme un déchet vert, il est soumis à loi L541-21-1 du Code de l’environnement. Il est donc interdit de le brûler dans son jardin.
Si aucune solution n’est la bonne, ceux qui optent pour la première s’exposent à une amende pouvant aller de 35 à 150 euros. « Tout dépôt de déchets est interdit sur l’espace public et sur le terrain d’autrui », précise la loi.
Pour s’en débarrasser, il peut être emmené en déchetterie où il sera jeté avec les déchets verts ou placé dans des points de collectes ou des centres de ramassage. Des options légales qui permettent en plus de recycler les petits arbres très prisés en cette période de fêtes.
Attention, s’il dépasse les deux mètres, il faudra alors vous en charger vous-même. Pour ce faire, vous devrez le découper avant de le placer dans votre poubelle. Autrement, certaines jardineries acceptent de récupérer les sapins. Bref, les solutions ne manquent pas pour éviter la doouloureuse ! (selon TDN)
Dans le Bade-Wurtemberg, le nombre de personnes infectées par la peste du lièvre a doublé par rapport à l’an dernier. Les cas sont en hausse constante depuis 2020, et quatre ont été mortels. Comme il n’existe pas encore de vaccin, la précaution est de mise.
Il court vite et il n’est peut-être pas toujours si bon de l’attraper : le lièvre. En cette année 2024, 46 personnes ont été infectées par l’agent pathogène de la peste du lièvre, connue sous le nom de tularémie. C’est deux fois plus que l’an dernier, quatre fois plus qu’en 2020. Les raisons exactes de ce phénomène ne sont pas connues. Selon l’Institut Robert Koch (équivalent allemand de l’Institut Pasteur), plus de 180 cas ont déjà été enregistrés chez l'homme en Allemagne cette année, essentiellement en Bavière et dans le Bade-Wurtemberg.
L’infection se fait par contact direct avec un animal infecté, par l’eau potable contaminée ou par la préparation de viande contenant ces agents pathogènes qui serait insuffisamment cuite. L’inhalation de poussières contenant des agents pathogènes ou la morsure ou la piqûre d’une tique peuvent également provoquer une infection. Selon l’Institut Robert Koch (RKI), la transmission d’une personne à l’autre est possible par contact avec des fluides corporels.
Fièvre et pneumonie
Les symptômes typiques sont ceux d’un état grippal : fièvre, frissons, maux de tête et douleurs dans les membres, auxquels peuvent s’ajouter des symptômes plus spécifiques, tels que des ganglions lymphatiques enflés. Si l’agent pathogène est inhalé, il peut entraîner une pneumonie.
Ce n’est pas anodin, car si la maladie n’est pas traitée, elle peut, dans de rares cas toutefois, être mortelle. La tularémie est présente principalement chez les lièvres, mais elle peut également être transmise à d’autres animaux, et donc aussi aux humains.
Il n’existe pour l’heure aucun vaccin. (selon les DNA)
La composition du gouvernement de François Bayrou a été annoncée ce lundi 23 décembre 2024. La nomination de Catherine Vautrin, désormais en charge du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles, n’est pas forcément de très bonne augure pour les demandeurs d’emploi.
Catherine Vautrin reprend du service au sein d’une ministère qu’elle connaît bien. La Marnaise retrouve ainsi les commandes d’un portefeuille XXL : Travail, Santé, Solidarités et Familles. Pas vraiment une première pour elle, puisqu’elle avait déjà occupé un poste quasi similaire sous Gabriel Attal entre janvier et septembre 2024. Elle y avait alors porté, entre autres, le très controversé projet de loi sur la fin de vie, brutalement interrompu par la dissolution de l’Assemblée en juin dernier.
Mais son parcours avait été particulièrement chahuté par une réforme de l’assurance chômage vivement critiquée par les partenaires sociaux, qui avaient finalement repris le contrôle du dossier. Ce réajustement paraissait pourtant indispensable aux yeux de la ministre, qui affirmait vouloir lutter contre l’éloignement durable du marché de l’emploi. «Le maître-mot de l’assurance chômage, c’est que plus la personne reste longtemps au chômage, plus elle perd son employabilité», justifiait-elle en mai dernier dans La Gazette du Midi. La ministre avait alors défendu dur comme fer un durcissement des règles pour inciter les demandeurs d’emploi à se remettre en selle plus rapidement.
Et si elle n’était plus aux manettes ces derniers mois, Catherine Vautrin a pu compter sur sa désormais binôme, Astrid Panosyan-Bouvet, pour maintenir le cap. Résultat ? Un nouvel accord, fruit de négociations avec les partenaires sociaux, qui prévoit de durcir davantage les conditions d’indemnisation des chômeurs à compter du 1er avril 2025.
Vers davantage de contrôles des demandeurs d’emploi
Le retour de Catherine Vautrin s’inscrit donc dans la continuité d’une réforme déjà bien entamée. L’objectif est clair : pousser davantage de demandeurs d’emploi à retrouver un poste rapidement. Et si cela permet au passage de réduire les dépenses publiques, tant mieux ! Quitte à provoquer une nouvelle bronca des syndicats, qui crient à la «chasse aux chômeurs». Sous sa houlette, le gouvernement avait déjà renforcé les contrôles pour vérifier si les allocataires cherchaient activement du travail. Alors Premier ministre, Gabriel Attal, épaulé par Catherine Vautrin, assumait vouloir «[multiplier] par trois les contrôles chaque année d’ici à la fin du quinquennat». Traduction : France Travail devra mener plus d'1,5 million de vérifications annuelles d'ici 2027. (selon "Capital")
La Russie a présenté lundi les restes remarquablement bien préservés d’un petit mammouth vieux de 50 000 ans, retrouvé cet été dans le Grand Nord.
C’est la dernière découverte scientifique d’importance en date dans cette région isolée. Les restes d’un petit mammouth, retrouvés cet été dans le Grand Nord, ont été dévoilés lundi en Russie. Ce mammouth femelle a été baptisée « Iana », d’après la rivière dans le bassin duquel elle a été retrouvée, en Iakoutie, un territoire peu peuplé de l’Extrême-Orient russe.
Sa carcasse a été présentée à la communauté scientifique lundi à l’université fédérale du Nord-Est à Iakoutsk, la capitale régionale, a annoncé l’institution dans un communiqué. « Nous avons tous été surpris par la préservation exceptionnelle de ce mammouth : il n’y a aucune perte au niveau de la tête, du tronc, des oreilles, de la bouche, sans dommages ni déformations visibles », a expliqué son recteur, Anatoli Nikolaïev, cité dans le communiqué.
Iana, qui pourrait être le spécimen de mammouth le mieux préservé au monde selon l’université, pèse 180 kilogrammes pour 120 centimètres de hauteur et moins de deux mètres de longueur. « Cette découverte unique fournira des informations sur l’ontogenèse des mammouths, leurs caractéristiques adaptatives, les conditions paléoécologiques de leur habitat et d’autres aspects », s’est-elle félicitée.
D’autres restes d’animaux préhistoriques
Des études sont prévues pour déterminer notamment l’âge exact de Iana, qui est estimé à « un an ou un peu plus ». Sa carcasse, vieille de 50 000 ans, a été découverte cet été sur le territoire de la station de recherche de Batagaïka, où ont déjà été retrouvés d’autres restes d’animaux préhistoriques.
Avant Iana, seul six carcasses de mammouths ont été découvertes dans le monde : cinq en Russie et une au Canada, selon l’université. En Iakoutie, région isolée grande comme cinq fois la France et bordée par l’océan Arctique, le permafrost agit comme un gigantesque congélateur conservant les animaux préhistoriques, en particulier les mammouths.
Ces dernières années, la station Batagaïka a trouvé des restes de cheval et de bison préhistoriques ou encore la momie d’un lemming. (selon "Sud-Ouest")
Le chef de l’État a été hué jeudi soir par des habitants au terme de sa première journée à Mayotte, ravagée samedi par le cyclone Chido.
« Démission, démission, démission ! », « tu racontes des salades », « de l'eau, de l'eau, de l'eau »: Emmanuel Macron a été vivement pris à partie et hué jeudi soir au terme de sa première journée à Mayotte par des habitants exaspérés auxquels il a répondu : « c'est pas moi le cyclone ».
La foule de plusieurs centaines de personnes l'attendait à la nuit tombée à un rond-point de Pamandzi, sur l'île de Petite-Terre.
« Macron démission », lancent des jeunes, accompagnés de plusieurs mères de famille. La colère est grande. « Est-ce qu’on devait attendre le cyclone pour votre présence? On en a marre », s'emporte un jeune. « Demain toi tu repars et nous on galère! », renchérit un autre.
« Eh mais vous m’écoutez ? »
Le chef de l’État tente d'expliquer les mesures annoncées au fil de la journée pour accélérer le retour à la normale, mais n'arrive pas à se faire entendre, sans cesse entrecoupé.
« Eh mais vous m’écoutez ? », s'agace-t-il. « Est-ce que vous voulez que j’essaie de vous expliquer un peu ce qu’on fait ? »
« Tu racontes des salades »
« Nan tu racontes des salades », répond un des manifestants.
« Si je racontais des salades je serais pas là », assure le président. « J'aurais pu aller me planquer, je suis là parmi vous ! » Il réitère que les distributions d'eau en bouteille et de nourriture atteindront toutes les communes de l'archipel d'ici dimanche. « Des sardines et de l’eau, c’est quoi ça? », l'interpelle-t-on, en référence à l'aide alimentaire distribuée jusque-là. (selon les DNA)
Prisonnier d'un vortex marin (masse d'air froid) depuis le printemps dernier, le plus grand iceberg du monde est de nouveau en mouvement, ont annoncé les scientifiques du British Antarctic Survey. Dénommé "A23a", le géant de glace de 3 800 km² laisserait dans son sillage des nutriments précieux pour la vie océanique.
Son parcours évoque le jeu "Un, deux, trois, soleil !". L'iceberg A23a s'est détaché de l'Antarctique en 1986, mais il s'est rapidement figé dans la mer de Weddell (océan Austral). Le meneur imaginaire de la partie, lui, n'était pas pressé : il aura en effet fallu une trentaine d'années avant que le géant de glace ne puisse se remettre en mouvement.
À partir de 2020, les glaciologues ont donc pu suivre son avancée. Sauf qu'au printemps 2024, patatras : A23a s'est mis à tourner sur place. L'iceberg se trouvait en effet pris dans une "colonne de Taylor", un type de vortex marin, près des îles Orcades du Sud.
Néanmoins, après de longs mois d'attente, le voilà enfin sorti de cette colonne d'eau en rotation, a annoncé le British Antarctic Survey (BAS) le 13 décembre. Sa trajectoire le mène actuellement vers le nord, affirment les scientifiques britanniques.
Le destin funeste de l'iceberg
Avec sa surface de 3 800 km², équivalente à près de la moitié de la Corse, A23a a détenu le titre de "plus grand iceberg actuel" à plusieurs reprises, parfois détrôné par des icebergs plus étendus mais à la durée d'existence plus brève, notamment A68 en 2017 et A76 en 2021, rappelle CNN.
L'iceberg massif devrait ainsi finir par quitter l'océan Austral pour entrer dans l'océan Atlantique. Là-bas, il rencontrera des eaux plus chaudes et se brisera alors en icebergs plus petits, avant de fondre et de disparaître totalement, anticipent les chercheurs.
"Il est passionnant de voir A23a se déplacer à nouveau après avoir été bloqué pendant un certain temps", se réjouit le Dr Andrew Meijers, co-responsable du projet OCEAN:ICE au BAS (communiqué). "Nous sommes curieux de voir s'il suivra la même route que les autres grands icebergs qui ont vêlé au large de l'Antarctique. Et surtout, quel sera l'impact sur l'écosystème local", ajoute-t-il.
Dans son sillage, le géant de glace devrait laisser un héritage précieux pour la vie marine. "Nous savons que ces icebergs géants peuvent fournir des nutriments aux eaux qu'ils traversent, créant ainsi des écosystèmes florissants dans des zones autrement moins productives", assure la biogéochimiste Laura Taylor, membre de l'équipage de l'expédition BIOPOLE (communiqué).
"Ce que nous ignorons, c'est la différence que des icebergs particuliers, leur taille et leur origine peut faire dans ce processus", précise-t-elle. Les échantillons d'eau prélevés par son équipe à proximité de A23a l'année passée devraient permettre d'apporter des réponses à cette interrogation.
Hausse du niveau des mers
S'il est peu probable que la fonte d'A23a contribue à l'élévation du niveau des mers, cet iceberg s'étant en effet détaché dans le cadre du "cycle naturel de croissance de la plate-forme glaciaire", le changement climatique entraîne toutefois des bouleversements en Antarctique, note CNN, avec des "conséquences potentiellement dévastatrices" en termes de montée des eaux à l'échelle mondiale.
Le dernier rapport du British Antarctic Survey sur l'état de la glace de mer en Antarctique, publié en mai dernier, indique que des niveaux "historiquement bas" ont été mesurés en 2023, complète El Mundo. Plus précisément, l'étude publiée dans la revue Geophysical Research Letters indiquait un écart négatif de deux millions de kilomètres carrés de glace par rapport à un hiver "normal". (selon "Geo")
Des terroristes ont été neutralisés dans les régions de Hakurk, Gara et Metina, à la suite des frappes aériennes menées du 3 au 9 décembre.
Le ministère turc de la Défense a annoncé, lundi, la neutralisation de neuf terroristes du PKK dans le nord de l'Irak.
Les terroristes ont été neutralisés dans les régions de Hakurk, Gara et Metina, à la suite des frappes aériennes menées du 3 au 9 décembre, précise la Défense turque dans un communiqué.
Les terroristes du PKK se cachent souvent dans le nord de l'Irak pour préparer des attaques transfrontalières en Turquie.
Depuis 2016, la Turquie a lancé trois opérations antiterroristes réussies à sa frontière dans le nord de la Syrie afin d'empêcher la formation d'un corridor terroriste et de permettre l'installation pacifique des populations. Il s'agit de l'opération de Bouclier de l'Euphrate lancée en 2016, Rameau d'olivier en 2018 et Source de paix en 2019.
Au cours de sa campagne de terrorisme de plus de 35 ans contre la Türkiye, le PKK - inscrit sur la liste des organisations terroristes par la Türkiye, les États-Unis et l'Union européenne - a été responsable de la mort de plus de 40 000 personnes, dont des femmes, des enfants et des nourrissons. (selon " Türkiye " - journal politique turc)
Après l'embauche d'un ancien chef de gendarmerie comme secrétaire général, voilà que le maire de Villé signe des accords délirants.
Verra-t-on bientôt le maire du bourg-centre règler la circulation avec ses adjoints ? ou mener des enquêtes de police sur ses concitoyens ? ou installer des cellules pour prisonniers à la mairie ?
Espérons que ce modèle ne se généralise pas, ni dans la vallée, ni ailleurs !
Les images avaient suscité un tollé. Le jeune homme poursuivi pour acte de cruauté ayant entraîné la mort d'un animal est jugé ce vendredi à Marseille. Il encourt jusqu'à cinq ans de prison.
Un jeune homme est jugé ce vendredi à Marseille pour avoir mâché une souris vivante, jusqu'à la mort du rongeur. Les faits avaient eu lieu en septembre 2023, lors d'une soirée d'intégration des élèves de classes préparatoires du lycée Thiers de Marseille. Ils auraient résulté d'un pari. Et avaient été filmés, puis diffusés sur les réseaux sociaux.
L'affaire avait été révélée par la Fondation 30 Millions d'amis qui avait porté plainte pour acte de cruauté ayant entraîné la mort de l'animal.
La présidente de l'association avait alors dénoncé une « banalisation de la souffrance » animale, qui n'est « pas acceptable », et qu'il faut « combattre ». « Une blague de potaches ne peut absolument pas se faire au détriment d'un être vivant et sensible », avait-elle ajouté. Le rectorat d'Aix-Marseille avait lui aussi reconnu une « affaire choquante », et précisé que les faits s'étaient déroulés lors d'une soirée « arrosée, hors du lycée ».
Renvoyé en correctionnelle
Le 13 mars dernier, l'étudiant et deux de ses camarades (celui qui a filmé la scène et celui qui l'a diffusée sur les réseaux sociaux) avaient été présentés à la justice dans le cadre d'une procédure de reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC). Lors de cette comparution, une peine de 1 000 euros d'amende pour le jeune homme qui a mâché la souris, et de 500 euros d'amende pour celui qui a filmé, avait été proposée et acceptée par les prévenus. Mais le tribunal a finalement refusé d'homologuer cette peine, estimant qu'un procès en correctionnelle était « nécessaire ».
L'affaire devait ensuite être jugée le 12 avril, mais elle a été reportée à ce 13 décembre, compte tenu du grand nombre d'associations de défense des animaux qui se sont portées civile. Le principal prévenu encourt désormais jusqu'à cinq ans de prison et 75 000 euros d'amende. (selon DNA)