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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
23 mai 2020

Coronavirus : la fin d’un monde ?

"NI LES GRANDES EPIDÉMIES DE PESTE EN EUROPE, NI LA GRANDE DÉPRESSION DE 1929, NI MÊME LA CRISE DE 2008 N’ONT EU UNE TELLE ENVERGURE GLOBALE"

L’impensable s’est donc produit : un virus est parvenu à mettre toute la planète à l’arrêt, à plonger le monde dans la récession, et toute notre technologie et nos connaissances n’ont rien pu y faire. Serons-nous capables d’en tirer les leçons ?

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Province de Wuhan, décembre 2019 : une épidémie de coronavirus, le Covid-19, se déclare et met à rude épreuve les infrastructures sanitaires de la République populaire de Chine. Le gouvernement chinois emploie alors les grands moyens à travers un arsenal de mesures de prévention et de traitement des malades : confinement, mesures barrières, et construction en une semaine d’un  immense hôpital pour traiter les malades.

Alors que tout le monde pensait que l’épidémie serait maîtrisée en Chine et ne s’étendrait pas au reste du monde, dès janvier 2020, d'autres pays enregistrent leurs premiers cas de Covid-19. Cette maladie respiratoire, extrêmement contagieuse, se répand rapidement dans le monde entier. D’épidémie, elle devient une pandémie qui s’étend en février et mars à l’Asie, l’Europe, l’Amérique et l’Afrique ainsi qu’à l’Australie.

Le monde à l’arrêt

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Dans cette ère de mondialisation, les mouvements de personnes, notamment les voyages par avion, ont constitué un puissant vecteur de propagation du virus, les rassemblements dans les stades et autres événements de masse ayant fait le reste.

Au cours des quatre premiers mois de 2020, le monde entier est à l’arrêt. Derrière les frontières closes, de nombreux pays prennent des mesures de confinement partiel ou total pour endiguer la propagation du virus et maîtriser les chaînes de contamination. Les écoles et les usines sont fermées, les regroupements de foule limités, les avions cloués au sol, les trains immobilisés dans les gares. Pas une âme sur les célèbres avenues, ni sur la Cinquième à Manhattan, ni à Times Square, ni même sur les Champs-Élysées.

Pour la première fois, sans doute, les lieux de culte sont fermés pour éviter les regroupements de personnes : les églises demeurent vides même pendant les fêtes pascales (Pâques est pourtant la fête la plus importante de la religion chrétienne), ainsi que les lieux saints de la Mecque pendant le ramadan.

Sans précédent

Cette crise sanitaire planétaire donne une image apocalyptique de notre monde pourtant largement post-industriel, un monde où la science a fait des progrès immenses au point, pour l’homme, de penser sérieusement à l’immortalité. Comment un virus peut-il mettre à si rude épreuve les infrastructures sanitaires des nations les plus développées comme les États-Unis et les pays d’Europe ?

L’on s’est subitement rendu compte de l’insuffisance des équipements de protection du personnel soignant, des appareils respiratoires, des masques de protection et des capacités d’accueil des malades dans les hôpitaux occidentaux. Qu’arrive-t-il à notre univers à l’âge du numérique, de l’intelligence artificielle et des trains à grande vitesse ? (selon Mamadi Camara, ministre guinéen de l'Économie et des Finances)

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18 mai 2020

Espace : débris chinois sur villages africains

Prévus initialement pour chuter uniquement dans l’océan Atlantique, plusieurs débris de la fusée chinoise "Longue marche 5" se seraient probablement écrasés dans plusieurs villages du centre de la Côte d’Ivoire, après une descente non maîtrisée.

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En effet, depuis le début de cette semaine plusieurs cas de chute d’objets spatiaux ont été signalés par les habitants de ces villages. Les photos de ces débris essentiellement métalliques se sont abondamment retrouvées sur les réseaux sociaux. En plus de nombreux témoignages de villageois dont certains rapportant avoir entendu une grosse explosion et des bruits de chute. Une enquête a été ouverte à cet effet par la gendarmerie.

Dans un tweet illustré par l’image d’un de ces débris retrouvés en Côte d’Ivoire, l'astrophysicien, Jonathan McDowell du Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics déclare : « un objet de 12 m de long s'écrase sur le village de Mahounou en Côte d'Ivoire. Il se trouve directement sur la voie d’entrée CZ-5B, à 2100 km en aval du point localisé par Space-Track. Il est possible qu'une partie d’un étage ait traversé l'atmosphère jusque-là ».

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Lancée le 5 mai 2020, pour un vol de qualification de quelques jours, la fusée chinoise "Longue marche 5" a enregistré la chute de débris la plus spectaculaire depuis ces 30 dernières années, comme le souligne Jonatahn McDowell sur son compte twitter. Précisant que le dernier évènement comparable a eu lieu en 1991 avec le retour sur Terre de la station spatiale soviétique Saliout 7.

Cette situation vécue dans ces villages de Côte d’Ivoire est d’autant plus étonnante que d’après les experts, la probabilité que ces débris touchent des zones habitées est relativement faible. Habituellement, une vaste zone au sud de l’océan Pacifique, au large des côtes chiliennes, appelée « point Nemo », est utilisée comme un vaste cimetière de matériaux astronautiques pour accueillir les restes de vaisseaux spatiaux obsolètes encore contrôlables.

Toutefois, concernant "Longue marche 5", il s’agissait d’une descente non maîtrisée par les scientifiques chinois. Un cas de figure qui, selon les experts, peut intervenir lorsque l’engin spatial est resté inactif en orbite pendant un certain temps.

Dans l’éventualité où la chute de ces débris spatiaux en Côte d’Ivoire aurait causé des dommages ou fait des victimes, la responsabilité de la Chine pourrait être engagée si les enquêtes concluaient qu’il s’agit d’éléments provenant de "Longue marche 5".

Selon le site spécialisé Numerama, la Convention sur la responsabilité internationale pour les dommages causés par des objets spatiaux de 1972 stipule qu'un Etat « a la responsabilité absolue de verser réparation pour le dommage causé par son objet spatial à la surface de la Terre » (selon Ecofin)

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17 mai 2020

La Chine envoie un nouveau vaisseau dans l'espace

C'est une étape cruciale vers une prochaine grande station spatiale chinoise sur le modèle de l'ISS et un passeport pour des vols habités vers la Lune: la Chine a lancé un nouveau vaisseau spatial.

chine1L'engin a été propulsé depuis la base de Wenchang, sur l'île de Hainan (sud) à l'aide d'une fusée "Longue-Marche 5B", la plus puissante du pays et dont c'était aussi le vol inaugural, a annoncé l'agence de presse Chine nouvelle.

Par sécurité, personne n'avait pris place à bord du vaisseau en raison de son caractère expérimental. Sa principale utilité: acheminer des astronautes vers la future station spatiale et réaliser des vols habités vers la Lune.

"Ce vol est une étape importante", souligne Chen Lan, analyste indépendant pour le site internet GoTaikonauts.com, spécialisé dans le programme spatial chinois.

"Ce nouveau vaisseau va donner un avantage à la Chine sur le Japon et l'Europe en termes de voyage habité dans l'espace".

Pékin a déjà lancé depuis 1999 plusieurs véhicules spatiaux "Shenzhou", construits sur le modèle des fameux "Soyouz" russes.

Réputé plus sûr, le vaisseau lancé mardi est plus rapide, plus résistant à la chaleur, plus long (8,8 mètres) et plus lourd (21,6 tonnes). L'engin pourra également transporter davantage d'astronautes (jusqu'à six au lieu de trois) et devrait être partiellement réutilisable.

 Palais céleste

Des caractéristiques qui ouvrent à la Chine de nouveaux horizons.

"Tout dépend des ambitions du programme spatial chinois, mais des missions au-delà de la Lune seront possibles", souligne Carter Palmer, spécialiste des questions spatiales au cabinet américain Forecast International.

Aller loin dans l'espace nécessite deux choses principales: une vitesse très rapide pour s'arracher aux forces de gravitation, et une meilleure protection face aux températures extrêmes - des caractéristiques dont bénéficie a priori ce nouveau vaisseau chinois.

L'actuelle mission d'essai testera notamment son bouclier thermique et sa capacité à rentrer dans l'atmosphère.

La future station spatiale chinoise (CSS), appelée en mandarin Tiangong ("Palais céleste") comprendra trois parties: un module principal long de près de 17 mètres (lieu de vie et de travail) et deux modules annexes (pour les expériences scientifiques).

Son assemblage dans l'espace devrait débuter cette année et s'achever en 2022. 

Elle pourrait un temps devenir la seule station opérationnelle après l'arrêt de la station spatiale internationale (ISS).

Autre nouveauté de la mission de mardi: la fusée Longue-Marche 5B. D'un diamètre de 5 mètres, d'un poids de 849 tonnes et d'une longueur de 54 mètres, elle peut envoyer dans l'espace des charges de 22 tonnes.

C'est elle qui sera utilisée pour lancer les différentes parties de la future station spatiale.

L'Amérique toujours première

Cette réussite de mardi rassure sur le programme spatial chinois, après les échecs cette année du lancement d'un satellite indonésien (en avril) et de celui d'une fusée Longue-Marche 7 (en mars).

La Chine investit des milliards d'euros dans l'espace. Elle place de nombreux satellites en orbite, pour son compte (observation de la Terre, télécommunications, système de géolocalisation Beidou) ou pour d'autres pays.

Début 2019, elle est devenue la première nation au monde à faire atterrir une sonde sur la face cachée de la Lune. Elle espère envoyer un homme sur l'astre lunaire dans une dizaine d'années et y avoir une base.

La Chine prévoit également de lancer une sonde vers Mars courant 2020. L'objectif est de faire atterrir l'engin sur la planète rouge et d'y faire évoluer un petit robot téléguidé.

Pour autant, est-elle au niveau des Américains?

"La Chine a rattrapé les Etats-Unis dans certains domaines spatiaux comme l'observation de la Terre et la navigation", note Chen Lan.

"Mais il y a toujours de grands écarts en matière d'exploration de l'espace lointain et des vols habités", souligne l'analyste, pour qui l'Amérique reste "la principale puissance spatiale". (selon AFP - Pékin)

7 mai 2020

Quatorzaine sur un navire de luxe

Plusieurs centaines de résidents de Wallis et Futuna vont être rapatriés chez eux depuis la Nouvelle-Calédonie à bord d’un yacht de luxe, venu se mettre à l’abri à Nouméa mi-avril à cause de la pandémie de coronavirus, a rapporté vendredi Wallis et Futuna la 1ère.

45275298_36638575« Le Lapérouse », navire de croisière de la compagnie Ponant, est au mouillage dans la rade de Nouméa où il s’est « réfugié » depuis mi-avril, à cause de l’épidémie de coronavirus. Le bateau se trouvait en Nouvelle-Zélande dans le cadre d’un tour du monde, mais seuls les 92 membres d’équipage se trouvent à bord.

Selon la chaine de télévision Wallis et Futuna la 1ère, le yacht a été réquisitionné pour ramener environ 300 résidents de Wallis et Futuna, qui sont bloqués en Nouvelle-Calédonie. Indemne de cas de la maladie, le petit archipel de 11.000 habitants a suspendu le trafic aérien depuis le 16 mars.

« Le préfet nous a annoncé qu’il était possible d’acheminer nos résidents par bateau », a déclaré Atoloto Kolokilagi, président de l’Assemblée territoriale. Contactée l’Administration supérieure (préfecture) n’était pas disponible pour préciser l’opération.

Yacht de 130 mètres comportant une centaine de suites et cabines mais aussi une piscine et deux restaurants, le Lapérouse devrait appareiller pour un premier trajet entre Nouméa et Mata’Utu, chef lieu de Wallis et Futuna, le 4 mai.

Le navire, qui est immatriculé à Wallis et Futuna, mettra 14 jours pour parcourir les 2.400 kilomètres qui séparent les deux archipels, afin de respecter la durée de la quarantaine prescrite contre le coronavirus. En temps normal, 5 jours auraient pu lui suffire.

Les passagers seront tous testés avant de partir et ne pourront embarquer qu’à la condition de ne pas être infectés par la maladie. Une procédure similaire sera appliquée pour le débarquement, tandis que cette « quatorzaine flottante » sera encadrée par une équipe médicale. (selon AFP/Tahiti)

27 avril 2020

Coronavirus : où est la solidarité européenne?

Dans le Bas-Rhin : 240 Moldaves bloqués sur une aire d’autoroute

moldavieFaute d’accord entre l’Allemagne et la République tchèque, trois cars transportant des travailleurs moldaves et leur famille se retrouvent bloqués sur l'aire d’autoroute à Brumath.

Coincés en France. En pleine épidémie du coronavirus, trois autocars transportant environ 240 personnes de nationalité moldave, majoritairement des hommes, sont bloqués, ce dimanche, sur l’aire d’autoroute de Brumath, dans le Bas-Rhin, dans le sens Strasbourg vers Paris.

Pas d’accord entre l’Allemagne et la République tchèque

Les voyageurs sont partis, samedi matin, de Paris pour retourner dans leur pays, mais ils n’ont pas eu l’autorisation de traverser la frontière. Selon les informations reçues, l’Allemagne, qui avait préalablement donné son accord, a décidé de faire marche arrière devant le refus de la République tchèque de permettre aux ressortissants moldaves de pénétrer dans le pays.

Les trois autocars ont dû faire demi-tour pour stationner sur l’aire d’autoroute de Brumath, dimanche matin. Les lieux ont été sécurisés par la gendarmerie, en attendant de trouver une solution diplomatique.

Aux dernières nouvelles, les bus retourneraient à Paris. Un avion pourrait en emmener 130 d'entre eux vers la Moldavie. Et les 110 autres ? Verront-ils leur galère continuer ? On peut le redouter.

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11 mars 2020

Boeing 737 MAX

"Fondamentalement défectueux et dangereux"

boeingLe 737 MAX de Boeing, cloué au sol depuis près d'un an, est un avion "fondamentalement défectueux et dangereux", qui démontre la nécessité de réformer la législation et les réglementations relatives à la certification des avions de ligne, a estimé vendredi la commission des Transports du Congrès américain.​

"Le fait que plusieurs erreurs de conception technique ou erreurs de certification aient été jugées +conformes+ par la FAA (régulateur aérien, ndlr) illustre un besoin crucial de réformes législatives et réglementaires", indique-t-elle dans les conclusions de son rapport préliminaire, dévoilées vendredi. 

"Développer un avion commercial conforme aux règlements de la FAA mais fondamentalement défectueux et dangereux met en évidence un système de surveillance de l'aviation qui a désespérément besoin de changements", ajoute cette commission. L'avion vedette du constructeur américain est cloué au sol depuis le 13 mars 2019 après deux accidents ayant fait 346 morts.  Le système anti-décrochage MCAS a été mis en cause et Boeing travaille actuellement sur un correctif. Le géant de Seattle (nord-ouest) a dû suspendre les livraisons. Et en janvier, il s'est résolu à arrêter la production. Il a en outre remplacé son directeur général.

Cette crise est la plus grave en 104 ans d'histoire du célèbre avionneur. Elle a mis en lumière une myriade de dysfonctionnements. Dans son rapport, la Commission des transports liste les cinq principales critiques qui ont déjà été mises en exergue par d'autres enquêtes: les pressions sur les employés de Boeing pour augmenter la cadence de production du MAX au détriment de la sécurité; des présupposés erronés sur des technologies critiques dont le MCAS; les dissimulations d'informations cruciales auprès de la FAA, les compagnies clientes et les pilotes; des conflits d'intérêt ainsi que l'influence de Boeing sur la FAA.

Le régulateur aérien a souligné dans un communiqué que ses procédures de certification avaient conduit à une sécurité aérienne sans précédent aux Etats-Unis mais a affirmé être une institution "qui apprend et qui est ouverte à un examen approfondi".

David Calhoun, le nouveau patron de Boeing, a pris les rênes le 13 janvier en remplacement de Dennis Muilenburg. Il a promis un changement de culture interne pour restaurer la réputation de l'entreprise ternie par cette crise, ainsi que les liens de confiance avec les autorités et les compagnies clientes. (selon AFP)

30 janvier 2020

A Tahiti, des bus gratuits pour les chômeurs

En marge du comité de pilotage du contrat de ville vendredi matin à la présidence, le ministre en charge de l’Aménagement, Jean-Christophe Bouissou, a indiqué qu’un dispositif de gratuité des transports en commun pour les sans emplois serait mis en place "dans les semaines qui viennent".

tahitiL’un des objectifs du contrat de ville, évoqué vendredi matin à la présidence à l’occasion de son comité de pilotage, est de "lever les freins périphériques pour que les habitants des quartiers accèdent à une formation ou un emploi" en proposant une aide au permis de conduire, ou encore en leur donnant accès aux transports en commun. Présent sur place, le ministre de l'Aménagement, Jean-Christophe Bouissou, a dévoilé « qu’une autre mesure sera renforcée très bientôt". "Elle permettra aux personnes sans emploi de pouvoir bénéficier des transports en communs gratuitement", a indiqué le ministre, comme promis dans le programme de campagne des territoriales du Tapura en 2018. Quant à savoir quand cette mesure sera mise en place, Jean-Christophe Bouissou l’assure : "Tout de suite… Dans les quelques semaines qui viennent."

Bientôt des mesures identiques en Alsace, dans le Centre-Alsace ou dans la vallée de Villé ?

6 janvier 2020

La Colombie dit non à la concurrence déloyale aux taxis

Uber doit suspendre ses activités

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Uber a reçu l’ordre de suspendre immédiatement ses activités en Colombie pour concurrence déloyale et prestation irrégulière de service public, a annoncé vendredi l’autorité nationale des marchés.

L’Autorité de l’Industrie et du Commerce a ordonné à la plateforme de voitures avec chauffeur de cesser « de manière immédiate les actes de concurrence déloyale déclarés et qui s’exécutent en utilisant l’application Uber ».

De même, Uber doit cesser immédiatement la « prestation de services de transport individuel de passagers », a-t-elle ajouté.

Cette décision, qui est susceptible d’appel, fait suite à une action intentée par des chauffeurs de taxi qui reprochent à Uber de violer les règles du marché et de détourner leur clientèle.

Arrivé en 2013 en Colombie, Uber affirme compter dans le pays quelque 88 000 chauffeurs et y transporter deux millions d’usagers par mois.

Uber fait également face à une contestation croissante en Europe. En Allemagne, l’entreprise américaine s’est vu interdire par la justice de mettre en relation ses clients avec des conducteurs de voitures louées. Et à Londres, l’un de ses principaux marchés, le groupe californien a vu son permis suspendu en novembre en raison de failles dans son système informatique, inquiétant les nombreux conducteurs qui dépendent de la plateforme. (selon AFP)

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6 décembre 2019

RN 59 : une nouvelle pose de première pierre !

Décidément, on aura tout vu à propos de cette route !

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 Voilà qu'on imagine la pose d'une première pierre ! alors qu'une même cérémonie a déjà eu lieu le 7 décembre 2013 ! Mais pardonnons l'oubli à ces élus qui ne savent pas forcément ce qu'ont fait leurs prédécesseurs ! Ainsi, le président du département 67 Bierry ne pouvait connaître  ce qu'ont fait ses ancêtres Richert et Kennel. Si la binôme de son canton avait été présente, elle aurait pu le renseigner. A l'époque on imaginait cette route opérationnelle à l'horizon 2017 (voir le panneau en illustration sur le message de ce blog : Le réel et le fictif  )

Relevons quand même quelques incongruités :

  • Alors que le trafic de la RN 59 a passé en 20 ans de 17000 véhicules/jour à 23000 au giratoire de Val de Villé, le contournement de Châtenois (qui dans la DUP devait être réalisé à 2x2 voies) va être réalisé à 2x1 voies, et l'aménagement d'une nouvelle route de Lièpvre à Val de Villé est abandonné !
  • En 2000, l'Etat s'engageait dans le cadre du Contrat de Plan 2000/2006 à débloquer 290 millions de francs. Pour la nouvelle réalisation, il reste à 47 millions d'euros ! Cherchez l'erreur ! Visiblement le coût des routes serait bien le seul qui n'a pas augmenté en 20 ans !
  • On annonce le début des travaux, mais l'achat de parcelles n'est pas réalisé et pose toujours problème.
  • Des ouvrages d'art (ponts, etc...) sont prévus pour une 2x2 voies alors qu'on ne prévoit plus ce gabarit pour cette route. D'autres sont prévus au-dessus de la ligne de chemin de fer ... dont la SNCF a annoncé la destruction dans un futur proche à ses utilisateurs !

Enfin, on est au mois de décembre, on a le droit de croire au Père Noël ... et aux affabulations de certains élus !

6 novembre 2019

Grand Est : vers la fin du diesel en ville ?

En voulant interdire l’ensemble de sa commune à tout véhicule diesel à l’horizon 2025, la Ville de Strasbourg fait le buzz.

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Elle suscite l’admiration des écolos et l’incompréhension de bon nombre d’automobilistes. La décision de la Ville de Strasbourg d’interdire sa commune à tout véhicule diesel à l’horizon 2025 fait le buzz. «Depuis le début des années 1990, notre politique consiste à réduire la pénétration automobile. Malgré tous nos efforts, nous sommes toujours au-delà de certains seuils et confrontés à des pics de pollution. Il nous faut donc aller plus loin, plus fort et plus vite», se justifie Roland Ries, le maire PS de Strasbourg. Au point même de griller la politesse aux 32 autres communes de l’Eurométropole de Strasbourg, qui ne le suivront qu’en 2030.

Déjà pratiquée depuis septembre 2018 pour les livraisons dans le centre historique, cette interdiction se fera de manière progressive. Sur la base des vignettes Crit’Air apposées sur chaque véhicule. Ces vignettes colorées classent depuis le 1er janvier 2016 les véhicules de 0 à 5 suivant leurs émissions polluantes, leur type de motorisation et leur date de mise en circulation. Les véhicules qui n’en sont pas dotés seront interdits de séjour dès le 1er janvier 2021. Suivront les Crit’Air 5 en 2022, les Crit’Air 4 en 2023, les Crit’Air 3 en 2024 et les Crit’Air 2, soit tous les véhicules diesels, en 2025.

«Un impératif de santé publique»

Un calendrier «ambitieux» reconnaît l’élu, dont l’application n’ira pas sans mal. Regrettant que rien ne se passe au niveau national, il considère être dans son rôle. Mais il ouvre le bouclier : «Cela va poser des problèmes aux commerçants, aux logisticiens, aux particuliers. Mais c’est un impératif de santé publique. Les diesels sont dangereux et tout délai supplémentaire serait nuisible. On a attendu trop longtemps.»

Car la France est à la traîne en matière de mise en place de zones à faibles émissions (ZFE). Il en existe 231, dans 13 pays différents d’Europe. La Suède a ouvert le bal en 1996. Le gouvernement a engagé le mouvement en 2018 et noué un partenariat avec 15 agglomérations, dont le Grand Reims et l’Eurométropole de Strasbourg, pour tendre vers ces ZFE. Quatre supplémentaires, dont le Grand Nancy, se sont ensuite engagées à réaliser des études et à tenter des expérimentations. Mais elles savent l’affaire particulièrement explosive.

Pas de compensations

Yves Carra, le porte-parole de l’Automobile Club Association, dénonce ainsi «la rapidité et la brutalité» de la décision strasbourgeoise qu’il qualifie de «dogmatique» : «Ce n’est pas le rôle d’une municipalité. Mais à l’approche des municipales, tout le monde s’habille de vert. Elle ne se rend pas compte du désarroi dans lequel elle va plonger des familles qui ont besoin du véhicule pour aller travailler. La casse sociale sera immense!» Arguant une «qualité de l’air en amélioration depuis dix ans et des voitures qui n’ont jamais aussi peu pollué», il réclame à la Ville le rachat des diesels interdits ou une prime à la conversion.

Ce n’est pas dans les plans de Roland Ries : «La collectivité locale n’a pas à prendre cela en charge. Et c’est en contradiction avec notre philosophie. Notre réponse sera plutôt d’augmenter l’offre de transport public et de développer les déplacements à vélo, en covoiturage ou en autopartage.» Des alternatives qui devront être sacrément performantes pour faire passer la pilule. ("Républicain Lorrain"/Philippe Marque)

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