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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
9 août 2020

Le Conseil scientifique français s’inquiète

Fragilité de la situation liée au COVID-19

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Dans un nouvel avis rendu public le mardi 4 août 2020, le Conseil scientifique français, l’organe mis en place pour conseiller le gouvernement pendant la pandémie, juge préoccupante la situation actuelle dans le pays où il constate “une recrudescence récente du nombre de cas de Covid-19”.

L’équilibre est fragile et nous pouvons basculer à tout moment”, avertit le Conseil scientifique cité par le site francetvinfo.fr. “Le virus circule de façon plus active, avec une perte accentuée des mesures de distanciation et des mesures barrières : l’équilibre est fragile et nous pouvons basculer à tout moment dans un scénario moins contrôlé comme en Espagne par exemple”, écrivent ses 13 membres de l’organe.

Dans cet 7ème avis, le Conseil prévient que l’avenir de l’épidémie à court terme est en grande partie entre les mains des citoyens. Il les invite à se préparer maintenant pour anticiper un retour du virus à l’automne. Au-delà de la situation cet été, le Conseil scientifique juge toujours “hautement probable qu’une seconde vague épidémique soit observée à l’automne ou l’hiver”.

Pour y faire face, l’organe estime que l’anticipation des autorités sanitaires à mettre en place dès maintenant les plans spécifiques de prévention et de précaution, renforcé et à les rendre rapidement opérationnels est un élément capital.

Il recommande aux métropoles de se préparer à un “confinement local plus ou moins important”. Les experts pointent également des “lenteurs” dans la stratégie consistant à tester, tracer et isoler les cas positifs. Il préconise donc d’améliorer l’accès aux tests de dépistage, dont les délais sont actuellement trop longs en raison d’une forte demande.

La semaine du 20 au 26 juillet, le nombre de nouveaux cas confirmés en France a connu une augmentation importante, de 54% (5 592 au total), et la barre des 1 000 nouveaux cas par jour a été dépassée, a souligné le 30 juillet, Santé publique France dans son dernier point hebdomadaire. (selon AFP)

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5 août 2020

Grand Est : gare au datura toxique, même dans les jardins potagers

Ils croyaient manger un légume rare qu’ils avaient planté dans leur jardin, mais le datura, une plante toxique, les a conduits à l’hôpital : quatre membres d’une même famille ont été placés en réanimation, gravement intoxiqués dans la région Grand Est, rapporte l’Anses.

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L’agence de sécurité sanitaire et les Centres antipoison mettent en garde, dans un communiqué jeudi, contre « les risques liés à la consommation de plantes toxiques sauvages confondues avec des plantes comestibles, y compris dans les jardins potagers ».

Le cas qui motive cette mise en garde a été rapporté par le Centre antipoison de la région Grand-Est courant juillet. « Quatre personnes d’une même famille avaient préparé et consommé dans un plat cuisiné des feuilles de datura, confondues avec des feuilles de tétragone cornue ramassées dans leur jardin potager », explique le communiqué.

« Elles ont rapidement présenté des signes d’intoxication grave nécessitant une hospitalisation en réanimation pour chacune d’entre elles. Si l’évolution clinique a été favorable pour ces quatre personnes, l’une d’elles a nécessité un suivi médical prolongé », poursuit le texte.

« Les personnes intoxiquées pensaient avoir cultivé de la tétragone cornue », également appelée « épinard de Nouvelle-Zélande » ou « épinard d’été ». « Considérée comme un légume dit oublié, la tétragone cornue connait un regain d’intérêt ces dernières années », relève l’Anses.

Des effets «graves voire mortels»

Comment cette confusion a-t-elle été possible ? « Les personnes avaient semé des graines achetées en sachet dans un magasin botanique qui n’ont cependant pas poussé au moment prévu », indique l’Anses. « Constatant, un an après, des petites pousses à l’endroit où avaient été initialement semées les graines de tétragone cornue, les personnes ont repiqué ces pousses qui étaient en fait du datura ayant poussé de manière involontaire », poursuit l’agence sanitaire.

Le datura est une plante sauvage « qui pousse facilement sur tout le territoire », rappelle l’Anses. Elle « est parfois semée en bout de rang de pomme de terre pour attirer et empoisonner les larves de doryphores dans une approche de lutte écologique ». « Toutes les parties de la plante sont toxiques et peuvent être à l’origine d’effets sanitaires graves voire mortels ». Les premiers signes (nausées, hallucinations, voire convulsions) apparaissent « dans l’heure suivant le repas ».

Les autorités mettent fréquemment en garde contre le datura. Début 2019, l’enseigne de grande distribution E. Leclerc avait dû rappeler deux lots de haricots verts surgelés, à cause d’un risque de présence de cette plante toxique. (selon "Le Quotidien Luxembourgeois")  

23 juin 2020

Coronavirus : vers un 14 juillet sans feu d'artifice ?

Les artificiers préviennent : "si ça ne tire pas de l'été", ils seront nombreux à mettre la clé sous la porte.

artifice"Même pendant la guerre il y en avait". À un mois du 14 juillet, la crainte -notamment chez les artificiers- d'une Fête nationale sans feu d'artifice commence à prendre corps, tandis que la taille des rassemblements en plein air reste réglementée, en lien avec la pandémie de coronavirus.

"Ce qui se passe est assez incroyable, sans précédent. Je pense que les gens, les citoyens, peut-être les autorités, n'ont pas conscience qu'ils risquent de ne pas avoir de feux d'artifice un 14 juillet. Ce serait la première fois. Même pendant la guerre, il y en avait...", relève David Prateau, directeur artistique de l'historique maison Ruggieri. Comme toute la profession, il compte les annulations, les reports de spectacles pyrotechniques, et les jours qui passent, jusqu'à rendre bientôt "mission impossible" de monter des feux à temps pour la Fête nationale.

"Sur deux jours, 13-14 juillet, les acteurs de l'artifice réalisent de 60 à 80% de leur chiffre d'affaires", rappelle Guillaume Camboulive, PDG du Périgourdin Brezac, qui assure 1.400 feux par an, dont 90% sur une saison pyrotechnique qui va de mai à fin septembre. Environ 400 de ces feux sont déjà perdus. "Comètes frissons", "éventails pailletés or", "araignées argent à changement jaune"... Dans le dépôt Brézac, au Fleix (Dordogne), se décharge un container de pièces d'artifice venu de Chine, premier fournisseur mondial. Un seul container, au lieu de trois par mois à cette période. Certains de ces feux seront assemblés "au cas où". Mais la plupart des bombes ne verront pas la poudre.

En cause, la jauge pour les rassemblements extérieurs, 5.000 personnes à condition que les gestes barrières et la distanciation soient garantis par l'organisateur. Sinon, c'est la limite de 10 personnes qui prévaut dans la phase actuelle du déconfinement. "Pour les feux à plus de 5.000 personnes, c'est borné, interdit jusque fin août", souligne le SFEPA, syndicat de la profession.  Les plus grands feux du pays, la Fête du Lac d'Annecy (août), le Grand Feu de Saint-Cloud (septembre) ont été annulés. 

Paris, à ce stade, "souhaite maintenir le feu (du 14 Juillet), mais sans public" indique la ville.

12.000 feux par an

Mais "les gros feux ne représentent que 35% des 12.000 tirés en France chaque année", souligne la SFEPA. La grande majorité le sont dans des villages ou petites villes. "Devant bien moins de 5.000 personnes".

Le salut par les villages, alors ? Les maires hésitent, se demandent ce qu'ils peuvent garantir en termes de normes sanitaires. "Je ne peux pas prendre la responsabilité de gens qui seront à touche-touche", se désole le maire du Fleix Lionel Filet. Qui a annulé son feu d'août, couru par 3.000 personnes en bord de Dordogne. Mais il espère, prudemment, en glisser un en septembre.

Si de "gros" artificiers comme Ruggieri (6.000 feux l'an, très présent à l'international) ont les reins solides, les petites structures qui attendent d'être payées par les collectivités pour régler leurs fournisseurs, "vont crever, si ça ne tire pas de l'été", prévient Jean-François Dartigue-Peyrou, secrétaire général du SFEPA. "À partir de là et pour plusieurs années, vous n'avez plus de spectacles pyrotechniques en France, ou tellement peu, que c'est terminé", s'alarme-t-il. Ce qui "est compliqué à faire toucher du doigt" aux pouvoirs publics. 

"C'est l'animation qui attire toutes les générations: des enfants, avec la trouille ou les yeux illuminés, jusqu'aux grands-parents, qui viennent voir le feu même s'ils n'iront pas à la fête", souligne l'artificier landais Marmajou, plombé par l'annulation des férias - et des feux - de Bayonne, Mont-de-Marsan et Dax.

En une ultime salve, la profession a saisi Matignon, les préfets, pour clarifier, rassurer les collectivités sur la possibilité de "tirer" le 14 juillet dans le respect des règles. Pour eux c'est clair, élus comme public ont envie, besoin, de ces 15-20 minutes de feu pour marquer "qu'on est passé à autre chose". (selon AFP)

13 juin 2020

Ces dix pays qui ont échappé au coronavirus...

Si la pandémie de Covid-19 a touché tous les continents, Ouest France révèle que quelques territoires ont malgré tout échappé au virus.

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La pandémie de Covid-19 a fait plus de 350 000 morts dans le monde. Les Etats-Unis, l'Europe et le Brésil ont été les principaux territoires touchés. Mais quelques pays ont toutefois réussi à échapper au coronavirus. Comme le révèle en effet Ouest France, sur les 193 États membres reconnus par l'Organisation des nations unies (ONU), dix n'ont déclaré aucun cas au sein de leur population. Avec ses 250 000 habitants, les îles Samoa font ainsi partie des heureux élus grâce notamment à l'état d'urgence décrété très tôt avec la fermeture des écoles comme des aéroports. Le Vanuatu, composé de plus de 80 îles situées au nord de l'Australie, n'a également déclaré aucun cas. Toujours dans le Pacifique, les îles Salomon avec ses douze îles principales n'ont déploré aucun habitant infecté. 

La Micronésie, au large des Philippines, a également échappé au coronavirus tout comme la République de Nauru dans l'océan Pacifique, les îles Palaos, entre les Philippines et l'Indonésie, les îles Marshall, la république insulaire de Kiribati ou bien encore les îles Mariannes. Comme le rappelle Ouest France, tous ces territoires ont bénéficié d'un isolement crucial leur permettant de limiter au maximum les risques d'infection. "Ces régions n'ont pas de systèmes de santé très solides. Ce sont des nations petites et fragiles, qui n'ont souvent pas de respirateurs. Si une épidémie s'y déclarait, cela pourrait décimer leur population", rappelle à la BBC le médecin Colin Tukuitonga, expert en santé publique et ancien commissaire à l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Comme le souligne enfin Ouest France, deux autres pays n'ont toujours pas déclaré de cas de contamination au coronavirus : la Corée du Nord et le Turkménistan. Deux pays où le sujet du coronavirus reste tabou.

20 mai 2020

Coronavirus, les vrais chiffres !

Moins de 10% de la population infectée dans les deux régions françaises les plus touchées !

0coroMoins de 10% de la population a été infectée par le nouveau coronavirus en Ile-de-France et dans le Grand Est, les deux régions les plus touchées en France, selon une étude publiée qui estime à 4,4% le chiffre au niveau national.

Fin avril, l'Institut Pasteur avait publié les premières estimations de la contamination de la population française, prévoyant que 5,7% (marge d'incertitude entre 3 et 10%), soit 3,7 millions de personnes, auraient été contaminés au 11 mai.

Dans les résultats actualisés de cette modélisation, publiés mercredi dans la revue Science, le pourcentage est revu un peu à la baisse, à 4,4% (avec une marge d'incertitude entre 2,8 à 7,2), soit 2,8 millions de personnes au 11 mai.

"Ce sont surtout les intervalles d'incertitude qui comptent: on était entre 3 et 10%, on est aujourd'hui entre 3 et 7%. Sur un plan purement épidémiologique cette variation ne change rien, on reste dans le même ordre de grandeur", a expliqué à l'AFP Simon Cauchemez, de l'Institut Pasteur.

Dans tous les cas, le chiffre est très loin d'un niveau suffisant pour atteindre une immunité collective permettant d'éviter une deuxième vague sans mesures de contrôle de l'épidémie.

"Il faudrait qu'environ 65% de la population soit immunisée pour que l'épidémie soit contrôlée par l'immunité seule", écrivent les auteurs.

"Nos résultats suggèrent donc fortement que, sans vaccin, l'immunité de groupe seule sera insuffisante pour éviter une deuxième vague à la fin du confinement", insistent-ils. "Des mesures de contrôle efficaces permettant de limiter le risque de transmission doivent être maintenues au delà du 11 mai pour éviter un rebond de l'épidémie".

"On attend davantage de données sérologiques pour pouvoir mieux calibrer nos modèles et affiner nos évaluations", a précisé Simon Cauchemez.

Mais alors que le confinement est levé progressivement, "toutes les données disponibles, toutes les études publiées suggèrent qu’une reprise de l'épidémie est probable en l’absence de mesures de contrôle", a-t-il insisté.

Les chercheurs se sont penchés également sur la situation des deux régions les plus touchées par l'épidémie.

Selon leurs estimations, 9,9% (marge de 6,6 à 15,7%) des habitants d'Ile-de-France auraient été contaminés au 11 mai et 9,1% (marge 6,0 à 14,6%) dans le Grand Est.

La faible part de population infectée est due au confinement lui-même, relève l'étude, selon laquelle le nombre moyen de personnes infectées par un cas est passé de 2,9 au niveau national avant le confinement à 0,67 à la fin.

L'étude estime d'autre part que 3,6% des personnes infectées ont été hospitalisées et 0,7% sont mortes avec des écarts très importants selon les âges (de 0,001% pour les moins de 20 ans à 10,1% pour les plus de 80 ans). (selon AFP)

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15 mai 2020

Comme en Alsace ?

Mayotte a "besoin des mesures déployées en Alsace il y a deux mois"

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Mayotte, "à contre-temps" de la métropole qui va entamer son déconfinement, "a besoin des mesures déployés en Alsace il y a deux mois" pour lutter contre le coronavirus, a souligné jeudi la directrice de l'ARS, l'ancienne ministre Dominique Voynet.Le Premier ministre Edouard Philippe, qui avait déjà annoncé le report du déconfinement pour ce département d'Outre-mer où le virus circule activement, a indiqué jeudi qu'il devrait faire l'objet "d'une vigilance particulière".

Un point doit être fait le 14 mai pour envisager un éventuel assouplissement du confinement, mais "le déconfinement est pratiquement de fait" dans l'île, a reconnu Dominique Voynet lors d'un point-presse avec des médias nationaux. 

Selon elle, "depuis le discours d'Emmanuel Macron" amorçant le déconfinement et "depuis le début du ramadan", le confinement n'est presque plus respecté dans l'île, où 82% de la population vit sous le seuil de pauvreté. "Il y a du monde dans les mosquées", "des attroupements lors des obsèques", des rassemblements de jeunes le soir autour de combats de boxe traditionnelle, a-t-elle rappelé, tout en se disant "consciente d'une réalité sociale complexe" et "des troubles sociaux qui sont en train de s'amplifier".      

Jeudi, Mayotte comptait 854 cas (+112 en 48 heures), 47 hospitalisations (dont 7 en réanimation) et 10 décès. 

"Tous les deux ou trois jours, il y a un doublement du nombre de cas", dû en partie à l'augmentation des tests menés par l'ARS, a expliqué Mme Voynet. "On constate une augmentation des tests positifs", qui avoisinent "les 30% à 45% par jour", c’est-à-dire quasiment un test sur deux positif.

Conséquence, le taux de reproduction du virus, qui mesure le nombre de nouvelles personnes contaminées par chaque personne infectée, est "actuellement autour de 1,6 à Mayotte", le triple de ce qu'il est en métropole.

Mais les tests sont "limités par la disponibilité en terme de réactifs, d'écouvillons et de tubes", a-t-elle reconnu, soulignant la difficulté à faire venir le matériel, à cause de la limitation des vols de fret (trois par semaine), qu'il faut partager avec La Réunion. 

Selon un modèle statistique développé pour Mayotte, un pic épidémique est estimé "entre le 20 et le 30 mai". Mais cette analyse se basait sur le respect au moins partiel du confinement. 

"Si le déconfinement est plus rapide et général, on pense qu'on aura plus de cas, avec une vague plus haute et plus brutale", et "un plateau épidémique jusqu'au mois de juillet", explique Mme Voynet. 

La montée en puissance du virus s'accompagne d'une "augmentation régulière du nombre d'hospitalisations", mais "plus en médecine qu'en réanimation", note-t-elle, car il y a "peu de cas graves" pour l'instant. 

Pour garder de la place en médecine, et en service de réanimation, qui "n'est pas plein" mais doit aussi accueillir les malades de la dengue, des évacuations sanitaires ont lieu "tous les jours" vers la Réunion, a-t-elle dit.

Le député LR de Mayotte Mansour Kamardine a plaidé jeudi de son côté pour un déconfinement en même temps que la métropole. (selon AFP)

10 mai 2020

Y a-t-il un masque qui arrête le covid-19 ?

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8 mai 2020

Baisse des exécutions dans le monde (Amnesty International)

Selon les statistiques d’Amnesty International, le nombre des exécutions a diminué dans le monde en 2019. L’ONG de défense des droits de l’homme indique avoir enregistré 657 cas dans 20 pays contre 690 en 2018.

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Au terme de l’année 2019, 106 pays avaient aboli la peine de mort pour tous les crimes et 142 pays étaient abolitionnistes en droit ou en pratique. Plusieurs autres ont pris des mesures positives en vue de mettre fin au recours à la peine capitale bien que la pratique soit monnaie courante dans certaines parties du monde. Ainsi, bien qu’Amnesty International enregistre les chiffres les plus bas depuis plus de 10 ans, la pratique continue d’être à l’ordre du jour dans des pays comme la Chine, l’Iran, l’Arabie saoudite, l’Irak et l’Égypte.

« La peine de mort est un châtiment odieux et inhumain ; et il n’y a pas de preuve crédible qu’elle dissuade plus que les peines de prison. Une grande majorité de pays le reconnaissent et il est encourageant de voir que le nombre d’exécutions continue de diminuer dans le monde entier », a déclaré Clare Algar, directrice principale de la recherche à Amnesty.

Le nombre d’exécutions confirmées qui a diminué pour la quatrième année consécutive, pour atteindre 657, soit 5 % de moins qu’en 2018 ; ne voile pas certaines réalités ancrées. C’est le cas de la Chine où rien ne semble avoir bougé. Dans le pays, les exécutions qui se chiffreraient en milliers restent un secret d’État comme en Corée du Nord. En Chine, en Iran, en Corée du Nord et au Vietnam, la culture du secret d’Etat autour de la peine de mort est entretenue par un refus des autorités d’autoriser un accès à l’information au ONG et organisations indépendantes.

Les chiffres clés du rapport d’Amnesty International montrent clairement qu’il y a eu une réduction significative du nombre d’exécutions confirmées dans des pays – tels que l’Égypte, le Japon et Singapour – qui sont de fervents partisans de la peine de mort. Et pour la deuxième année consécutive, l’Iran a exécuté moins de personnes qu’il ne l’avait fait historiquement, suite aux amendements apportés à sa loi anti-drogue en 2017. Tendance contraire en Arabie saoudite qui a mis à mort 184 personnes en 2019 – un nombre record pour le royaume.

Amnesty a documenté ce qu’elle a appelé « l’utilisation accrue de la peine de mort comme arme politique contre les dissidents de la minorité musulmane chiite ». A titre d’exemple, en avril 2019, il y a eu une exécution massive de 37 personnes. Toutes sauf cinq étaient des hommes chiites condamnés pour « terrorisme » à l’issue de procès qui, selon Amnesty, se sont appuyés sur des aveux extorqués sous la torture. Au Sud-Soudan, les autorités ont exécuté au moins 11 personnes l’année dernière – le nombre le plus élevé enregistré depuis l’indépendance du pays en 2011.

Le Yémen a exécuté au moins sept personnes en 2019, contre au moins quatre en 2018. Le Bahreïn et le Bangladesh ont également repris les exécutions après un an d’interruption. Le nombre d’exécutions a également doublé en Irak, pour atteindre 100 l’année dernière, tandis que l’Iran est resté le deuxième bourreau le plus prolifique après la Chine, avec 251. Aucune exécution n’a eu lieu en Afghanistan pour la première fois depuis 2010. Il y a également eu des hiatus à Taiwan et en Thaïlande, qui ont tous deux procédé à des exécutions en 2018.

- selon Anderson Diédri, "Eburnie.today"

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30 avril 2020

Google bloque chaque jour 18 millions d’e-mails d’arnaques liés au coronavirus

Selon Google, les cybercriminels envoient chaque jour près de 18 millions de courriels (canulars, SCAM, hameçonnage) sur le Covid-19 aux utilisateurs de Gmail. Ces mails reprennent des thèses conspirationnistes, des fausses demandes d’aide ou d’offres d’emplois mais d’entreprises bien connues.

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Google affirme que la pandémie du Coronavirus a conduit à une explosion d’attaques d’hameçonnage dans lesquelles les criminels tentent de tromper les utilisateurs en leur faisant révéler des données personnelles. La société a déclaré qu’elle bloquait plus de 100 millions d’e-mails d’hameçonnage (phishing) par jour. Au cours de la semaine dernière, près d’un cinquième était constitué de courriels frauduleux liés à au coronavirus. Ce virus est peut-être aujourd’hui le plus grand sujet de phishing jamais abordé, selon les entreprises technologiques.

Gmail de Google est utilisé par 1,5 milliard de personnes. Des individus reçoivent une grande variété de courriels dans lesquels les cybercriminels se font passer pour des autorités ou personnalités connues, des structures de premiers plans telles que l’Organisation mondiale de la santé (OMS), afin de persuader les victimes de télécharger des logiciels ou de faire des dons pour des causes fallacieuses. Les cybercriminels tentent également de tirer profit des programmes de soutien gouvernementaux en imitant les logos et autres identités visuelles d’institutions publiques.

Google affirme que ses outils d’intelligence artificielle sont capables de bloquer plus de 99,9 % des courriels qui parviennent à ses utilisateurs. La croissance du phishing sur le coronavirus est enregistrée par plusieurs sociétés de cyber-sécurité. Les chercheurs ont également découvert des sites web et des applications pour smartphones malveillants basés sur des informations vraies sur le coronavirus. Une application Android malveillante prétend aider à suivre la propagation du virus, mais infecte au contraire le téléphone avec un logiciel de rançon et exige le paiement pour restaurer le système de l’appareil.

En cette période de crise sanitaire, la protection doit se faire à tous les niveaux et surtout sur internet en raison de l’utilisation de plus en plus important d’outil de formation et de travail à distance. (Traoré Bakhary - "Eburnie today")

19 avril 2020

Le "renoncement aux soins" des Français inquiète

En pleine épidémie de Covid-19, beaucoup de Français ne se rendent plus dans les cabinets médicaux. La tendance, générale, se fait particulièrement sentir chez les spécialistes.

000C'est l'un des messages récurrents du ministère de la Santé : même en pleine crise de coronavirus, les malades doivent continuer à se faire soigner.

Malgré ces recommandations, les consultations ont baissé de 44% chez les médecins généralistes et de 71% chez les spécialistes depuis le début de la crise du coronavirus, selon des chiffres publiés jeudi 16 avril par la plateforme de prise de rendez-vous médicaux Doctolib. "La fréquentation des cabinets s'est effondrée depuis le début de l'épidémie", souligne Doctolib dans un communiqué, qui évoque "un phénomène massif de renoncement aux soins" depuis la mise en place du confinement.

Depuis le mois de janvier, le nombre de consultations dans les cabinets généralistes a ainsi reculé de 44%, selon des données internes de la plateforme médicale.

La baisse est encore plus forte chez les spécialistes (-71%), en particulier chez les chirurgiens dentistes (-95%), les masseurs-kinésithérapeutes (-96%) et les podologues (-96%). "Si la baisse d'activité chez les médecins s'explique clairement par l'hésitation à consulter dans la période, la situation observée chez les chirurgiens-dentistes, les masseurs-kinésithérapeutes et les podologues est différente: elle traduit la fermeture totale des cabinets", rappelle le communiqué.

Auditionné mercredi par la commission des affaires sociales du Sénat, le directeur de l'Assurance maladie Nicolas Revel a lui aussi fait état d'une forte baisse des consultations, de l'ordre de 40% pour les généralistes et de 50% pour les spécialistes. Face à cette situation, le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé début avril avoir ouvert des négociations avec l'Assurance maladie pour permettre aux professionnels de santé libéraux de bénéficier d'"une compensation de perte de revenus".

Selon le patron de la Sécu, cet "accompagnement financier", toujours en cours de discussion, se fera "par voie d'ordonnance". Il dit par ailleurs espérer pouvoir "déclencher très rapidement un premier acompte, si possible fin avril, sinon tout début mai". (selon AFP)

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