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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
30 mai 2009

Esclaves aux fraises

fraise_plantationUn salaire très en-deçà du smic, un logement indigne : l'affaire suscite l'indignation de la CGT locale, l'inspection du travail est saisie, et selon la gendarmerie, une enquête a été ouverte. Au coeur de la controverse, le sort de travailleuses originaires de Roumanie et de Pologne, employées pour la récolte des fraises et des asperges à Geudertheim, près de Brumath, dans le Bas-Rhin. Leur employeur est un Allemand de Freudenstadt, en Forêt-Noire, qui loue depuis plusieurs années une parcelle agricole en Alsace, pour proposer des produits défiant toute concurrence. Selon la CGT du Bas-Rhin, qui dénonce des conditions "d'esclavagisme", ces femmes ne perçoivent qu'un salaire de quelques centimes d'euro le kilo alors que le smic horaire est de 8,71 euros. Logées sur un terrain vague boueux, clôturé de grillage, dans des préfabriqués Algéco "ressemblant à des cages avec des sanitaires", selon le syndicat, certaines d'entre elles ont été payées 6 euros pour 10 jours de présence. "Cette situation inhumaine doit cesser. En visitant ce campement, nous avons eu la sensation de revenir à une autre époque ! Cette situation inhumaine faite à des femmes victimes de la misère par l'exploitation dans leur travail doit cesser immédiatement", souligne encore la CGT. Plusieurs dizaines de salariées qui étaient logées sur ce site ont été reconduites en Roumanie mercredi car elles refusaient "de vivre et travailler dans ces conditions inhumaines". Dans une lettre à l'inspection du travail, la CGT lui demande "de sanctionner avec fermeté l'employeur" pour le non-respect du code du travail, soulignant qu'elle compte se porter partie civile. La précédente procédure judiciaire s'était d'ailleurs conclue par une condamnation. Mais l'employeur a depuis interjeté appel. L'affaire n'a donc pas fini son parcours judiciaire. En attendant, il y en a qui ont compris comment utiliser l'espace de Schengen à leur profit !

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27 mai 2009

Après la bavure de Floirac, les oublis de Pontarlier !

Un extrait de l'EST REPUBLICAIN qui devrait retenir l'attention de tous ! Aussi navrant que "la bavure de Floirac" :

Une histoire révélatrice de l'évolution, qui ne va pas toujours dans le bon sens, de notre société. D'une société de plus en plus structurée, de mieux en mieux équipée en matière de secours, de plus en plus sécuritaire... au point d'en oublier le côté humain. D'en oublier au bord de la route, comme un symbole, un vieil homme atteint de la maladie d'Alzheimer. Au propre comme au figuré. Retrouvé alors qu'il errait le long de la RN 57, le malheureux a été recueilli par des particuliers qui ont été choqués : personne ne voulait le prendre en charge. Le malade, dans le rôle de la patate chaude ! Chaque service ayant vraisemblablement, au regard de la réglementation, une bonne raison de ne pas s'en occuper. Saint Martin n'est pas dans le service public... rn571« En passant sur la RN 57, j'ai vu cet homme âgé assis dans le talus. Sur la voie d'accès au pont Rouge. Ensuite, il est arrivé devant la maison. Il n'avait qu'une chaussure, une grosse pelote de ficelle de paysan dans les bras. Il était perdu, visiblement dans sa tête aussi, ne savait que répéter qu'il voulait aller chez G... B... On a appris plus tard que c'était lui qui s'appelait ainsi.» Le narrateur et l'ami chez qui il se trouvait ont recueilli l'étrange « vagabond ». Avant que ne commence une expérience qui les a outrés. « On a appelé le Grandvallier, l'hôpital psychiatrique, qui, après avoir vérifié qu'il ne manquait aucun malade, nous a orientés vers le Samu. Qui nous a dit que ce n'était pas de son ressort puisqu'il n'y avait pas de victime. Ensuite, on ne sait plus dans quel ordre, mais qu'importe, on a eu la police, qui nous a renvoyés vers les pompiers. Mais comme l' homme n'était pas blessé, cela ne les concernait pas. On a eu la gendarmerie qui nous a dit de patienter, qu'une ambulance allait arriver, mais qu'on a jamais vue venir. On a rappelé pompiers puis gendarmes. Le téléphone, ça a duré toute la matinée. Finalement, ces derniers sont venus pour le reconduire à son domicile. »

Disparu depuis la veille !

La disparition de cet habitant de Pontarlier avait été signalée la veille. Une fois qu'il a été retrouvé, la famille a été prévenue, mais sur messagerie. Il était retrouvé, sans doute n'y avait-il plus de problème ! « Mais après lui avoir offert à boire, à manger, on ne savait plus comment le garder. Il voulait repartir. On a essayé de la retenir le plus longtemps, en jouant, en faisant semblant de partager sa pelote de ficelle. On nous a demandé son identité. Mais de quel droit on l'aurait fouillé ? On nous a dit de le retenir. Mais ce n'était pas notre rôle de le garder contre son gré. Et impossible de le laisser rejoindre la nationale ! » Les deux amis ont été choqués qu'il ait fallu la matinée pour régler le problème. « On l'aurait laissé partir et il aurait provoqué un accident, c'était non-assistance à personne en danger. Car un malade, pour nous, c'est quelqu'un qui est en danger. Mais cette notion ne s'appliquerait-elle qu'aux particuliers et non pas à ceux dont la profession est le secours ou la sécurité ? Dans quelle société on vit ? »

24 mai 2009

RFI en allemand menacé de disparition

RFI_1_d261aLes émissions quotidiennes de Radio France Internationale en allemand pourraient bientôt disparaître, du fait de la nouvelle stratégie de « L´audiovisuel extérieur français ». Sous prétexte d´audience insuffisante, Radio France Internationale (RFI) a annoncé son souhait d´arrêter la diffusion de ses programmes en allemand, polonais, albanais, serbo-croate, turc et laotien. Les programmes en russe, chinois, persan et vietnamien seront limités désormais à Internet. Donner la priorité au web dans des pays où l´information est strictement filtrée par les gouvernements, relève au mieux de l´inconsciente négligence, au pire du cynisme. RFI veut mettre l´accent sur d´autres langues : le français, l´anglais, le « portugais-brésilien », l´espagnol, le haoussa et le swahili. 2009_03_26_ockrent_pouzhilacCe projet a été présenté au comité d´entreprise le 24 octobre 2008 par M. de Pouzilhac et Mme Ockrent, respectivement président et directrice générale de France Monde, le nouveau groupe dont dépend RFI et qui coordonne aussi TV5 Monde et France 24. La rédaction allemande de RFI, basée à Paris depuis janvier 1945, réalise deux heures d´émissions quotidiennes en allemand pendant la semaine et une heure le week-end. Il est étonnant de voir que c'est pendant la période de présidence française de l´Union Européenne qu'est née l'idée  de vouloir supprimer ce lien entre les deux pays piliers de l´Union. La rédaction allemande contribue à la construction de l´Europe, au dialogue entre Allemands et Français, puisqu´elle participe au réseau radio et internet « Euranet », programme subventionné par l´UE. RFI est aussi un média français très présent en Allemagne, seul pays européen qui possède un club d´auditeurs RFI, et qui compte plus de 1000 membres. RFI offre une vision française qui permet de dépasser les clichés allemands sur la France. Par ailleurs, face au recul de la francophonie, les émissions en français ne peuvent pas toucher un large public allemand. Le maintien de la rédaction allemande semble primordial pour entretenir les relations bilatérales. Certains responsables politiques et des auditeurs se mobilisent. Andreas Schockenhoff, vice-président du groupe parlementaire CDU-CSU et président du groupe d´amitié interparlementaire franco-allemande, contacté par La Gazette, ne souhaite pas commenter une décision qu´il estime ne relever que du seul diffuseur. Cependant, Angelica Schwall-Düren, vice-présidente du groupe parlemantaire SPD, annonce à La Gazette qu´elle a écrit une lettre à la direction de RFI car elle trouve cette mesure particulièrement regrettable. pouziC´est le cas aussi du maire de Berlin, Klaus Wowereit, plenipotentiaire pour les affaires culturelles franco-allemandes, qui demande à RFI le maintien des émissions en allemand. Quant à Loïc Hervouet, soucieux de conserver son impartialité de médiateur de RFI, confie que « pour autant, dans le maintien du lien de confiance avec les auditeurs, j´ai eu l´occasion de faire valoir qu´une information plus précoce et plus détaillée aurait été nécessaire ». Mme Zarnt, responsable des affaires juridiques du Medienanstalt Berlin-Brandenburg (mabb), a appris par La Gazette les menaces pesant sur RFI. Elle confirme que, selon la licence de RFI, la diffusion de programmes en allemand est l´une des conditions du droit d'émission. Ainsi, la rédaction française de Berlin, diffusant des émissions en français, est menacée de fermeture. La majorité des filiales à l´étranger devraient aussi mettre les clés sous la porte, à l´exception de la rédaction de RFI Roumanie. Celle-ci est maintenue « au nom de la francophonie », argument qui devrait aussi être valable pour l´Allemagne.  Si la direction maintient son projet, une cinquantaine de salariés seront licenciés en 2009. Dans le service allemand, ce sont cinq salariés et dix pigistes qui se retrouveraient sans emploi. Depuis le 12 mai, le personnel est en grève.

18 mai 2009

Au Luxembourg aussi !

thumbnailAu Luxembourg,

la manifestation "contre la casse sociale" a rassemblé 30.000 manifestants samedi après-midi.

1997_Manif_Lux_01

17 mai 2009

Solidarité européenne

15090847_p_349_26150 000 manifestants jeudi à Madrid, 40 000 vendredi à Bruxelles (dont de nombreux français, néerlandais et allemands), 100 000 ce samedi à Berlin, et 50 000 à Prague ! Tous dénoncent le fait que leurs dirigeants politiques et le patronat leur font payer, et à eux seuls, les conséquences de la crise. La même volonté revient : refus des délocalisations, refus des licenciements, maintien du pouvoir d'achat, c'est-à-dire tout ce qui est lié à la politique ultra-libérale de nos dirigeants.thumbnail"A social Europe? , yes we can!", pouvait-on lire parmi les slogans ou encore :"Nous voulons voir les travailleurs bénéficier d'autant d'aides que celles dont ont bénéficié les banquiers". Les reponsables politiques et économiques entendront-ils les cris de tous les peuples, ou faudra-t-il arriver à une grève générale et à un soulèvement dans toute l'Europe pour qu'ils prennent conscience qu'il faut changer de politique et aller vers une Europe sociale ? 

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8 mai 2009

Vers une télévision locale en Alsace Centrale ?

arton5163_9e8e0Des télévisions locales interviennent déjà en Alsace Centrale, soit à l'échelle "communauté des communes" (TLVA = télévision locale du Val d'Argent), Pierisel TV sur la communauté des communes de Sélestat, Reflets 8 sur celle de Marckolsheim, soit à l'échelle communale (Benfeld, Erstein). Le Conseil de Développement du Pays d'Alsace-Centrale mène actuellement une réflexion et a lancé une enquête auprès de la population afin de cerner les attentes et les besoins en matière d'information sur le Pays. Un questionnaire (voir pièce jointe) a été diffusé : imprimez-le, remplissez-le et renvoyez-le à : ADAC, 2, rue du Général Galliéni, 67600 Sélestat, ou par fax : 03 88 92 00 32, ou par e-mail : m.dangelser@adac-selestat.com

Questionnaire à renvoyer : enqu_te_tele

20 avril 2009

Les belles promesses de La Poste

poste_attenteEn 2010 l'établissement public La Poste sera privatisé, et il faut prouver coûte que coûte que cette transformation est un progrès pour l'usager ! Alors la direction fait des promesses :

Les usagers devront être servis en moins de 9 minutes fin 2009,

et en moins de 8 minutes fin 2010 !

Et on se donne les moyens :

  • Mise en place d'un numéro téléphonique, le 3631, qu'on pourra composer de 8h30 à 19h du lundi au vendredi, de 8h30 à 13h le samedi !

  • Réduction des files d'attente, grâce à des horaires plus étendus (ne parlez surtout pas d'ouvertures de guichets supplémentaires qui créeraient des emplois !) et l'ouverture le samedi après-midi est même envisagée.

  • Pour les lettres recommandées, en cas d'absence, le facteur pourrait repasser le lendemain !

Pour le moment, les associations d'usagers sont sceptiques, quant au syndicat Sud-PTT, seul à réagir pour le moment, il rappelle qu'on nous avait déjà promis 5 minutes d'attente maximale en 2000 ! Mais que donnent ces mesures chez nous à la campagne :

  • Pour acheter des timbres-poste, un habitant d'un village environnant doit maintenant se rendre à l'unique poste du chef-lieu de canton, soit entre 10 et 15 km à parcourir (au moins 1 heure de perdue) ! 5,8 ou 9 minutes d'attente au guichet, que lui importe ?

  • Si le facteur apporte une lettre recommandée le lundi à une personne travaillant hors de la vallée toute la semaine, à quoi ça sert de représenter la lettre le mardi ?

  • Et je ne vous parle pas des colis contre remboursement qui vont retourner à l'expéditeur par impossibilité pour le destinataire de le chercher à temps à la poste.

  • Et faire le 3631, cela servira à quoi ?

Ah qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour justifier le démantèlement du service public !

8 avril 2009

Les évènements de Strasbourg vus depuis le Pays de Bade

13592374_p_349_261Il faut bien sûr avant tout condamner les actes de vandalisme perpétrés par certains manifestants-voyous désignés sous le nom de "Black-Blocks". Mais il est important aussi d'en tirer des leçons pour l'avenir. Ci-dessous, des extraits de l'interview donné par le chef de la police badoise, Bernhard Rotzinger, au quotidien "Badische Zeitung".

BZ : De part et d'autre du Rhin les évènements se sont passés de façon très différente lors du sommet de l'OTAN. Quelles en sont les raisons ?

Rotzinger : Je ne veux en aucun cas commenter la stratégie de nos partenaires. De notre côté, il reste à faire une analyse fine, mais on peut déjà dire : nous sommes satisfaits du déroulement paisible autant à Baden-Baden qu'à Kehl. Encore vendredi matin, nous nous attendions à de nombreux blocages à Baden-Baden, mais ceux que nous attendions ne sont pas venus.(-)

BZ : A combien de manifestants vous attendiez-vous ?

Rotzinger : 15000 à 25000 manifestants étaient attendus. Nous n'arrivions pas à savoir où toutes ces personnes s'installeraient. Mais il a toujours été clair qu'il y avait des éléments violents parmi eux. Et l'expérience d'une manifestation calme, y compris avec les Black Blocks, à Fribourg-en-Brisgau nous a beaucoup aidés.(-) Ces derniers s'étaient rendus compte qu'ils n'avaient aucune chance, à Fribourg, Baden-Baden ou Kehl de porter la violence dans la rue. Les perturbateurs étaient pourtant là, nous avons pu le vérifier.

BZ : Après les incidents de Strasbourg, le président de la "Landespolizei" Hetger a déclaré que la collaboration franco-allemande devrait encore être améliorée. Où voyez-vous des améliorations à apporter ?

Rotzinger : Nous avons bien coopéré avec les services français sur des missions précises, comme la protection des hommes d'Etat ou le contrôle aérien. Cela a bien fonctionné. Pour les autres chapitres, je ne tiens pas à m'exprimer, car notre collaboration nous amène aussi à ne pas nous critiquer publiquement.

La manifestation de Fribourg évoquée sur mon blog :

http://jboehler.canalblog.com/archives/2008/12/15/11751583.html

blocknato

Tract distribué dès vendredi dans le village anti-Otan  et diffusé sur internet.

A lire en complément : DNA0804POLICIER

5 avril 2009

Maisons de retraite : moins de moyens !

20090404_3351584_1Alors que tous les yeux étaient focalisés sur le sommet de l'OTAN, l'Etat semble en profiter pour mener quelques coups bas contre nos seniors en baissant les moyens des maisons de retraite. Et même si la secrétaire d'Etat Valérie Létard s'en défend, il n'empêche qu'une circulaire budgétaire vient de modifier le calcul des moyens alloués aux établissements et services médico-sociaux. La Fédération nationale des associations de directeurs d'établissements et services pour personnes âgées (FNADEPA) tire la sonnette d'alarme : "90% des établissements et des services à domicile vont voir cette année leurs moyens diminuer" et les directeurs "devront diminuer le nombre de personnels." Mais d'autres contentieux existent : le projet de loi sur la dépendance n'est toujours pas en chantier. Mme Létard a d'ailleurs reconnu que tous les arbitrages n'étaient pas rendus, "notamment en raison de la crise économique qui vient compliquer la donne." Par ailleurs, plusieurs organisations ont accusé l'Etat de "détourner" les crédits gérés par la Caisse Nationale de Solidarité pour l'Autonomie (CNSA) en lui faisant supporter des dépenses hors de ses attributions. Ainsi, 540 millions d'€ ne sont pas affectés en 2009. Du travail pour la cour des comptes ? Et les seniors doivent-ils payer pour la crise financière ?

20 mars 2009

Le 19 mars, vu d'Allemagne

Des millions protestent contre Sarkozy

12850168_p_349_261Voici la journée du 19 mars vue à travers le journal allemand "Berliner Zeitung" : Ce sont les manifestations et les grèves les plus importantes auxquelles le président Nicolas Sarkozy a été confronté depuis le début de son mandat. Selon la police, 1,2 millions de personnes ont participé à environ 220 manifestations à travers tout le pays. Les syndicats parlent de 3 millions de manifestants. En plus de la fonction publique, de nombreuses grèves ont été observées dans le privé, notamment dans les industries de l'automobile, de l'énergie et de l'électro-ménager. "Cette journée de protestation est une réussite, a déclaré le responsable de la CFDT François Chérèque, maintenant le gouvernement doit négocier. Le silence n'est pas une réponse." Le premier ministre François Fillon a renoncé à son voyage à Bruxelles pour l'ouverture du sommet européen. Il réaffirme qu'il n'est pas question pour le gouvernement de creuser davantage le déficit de l'Etat (il avait déjà concédé 26 milliards supplémentaires aux syndicats après la journée du 29 janvier, pour des mesures sociales. Le DGB (Deutsche Gewerschaftsbund) soutient la lutte des huit syndicats français. "Des signes forts pour encourager la croissance et l'activité, la formation, l'environnement et la justice sociale ont été donnés" a écrit le responsable du DGB Michael Sommer à ses collègues français. Les syndicats européens n'accepteront pas que les salariés paient le prix de la crise provoquée par des pratiques irresponsables d'autres. (...) La direction du MEDEF a condamné la grève qu'elle trouve démagogique et qui coûte cher. Le responsable de la CGT a répondu en traitant le MEDEF de rétrograde. Les syndicats enseignants prévoient de nouvelles grèves pour fin mars et avril. En conclusion, depuis la dernière journée de protestation du 29 janvier, l'ambiance sociale s'est considérablement dégradée en France. La raison en est la montée à la vitesse grand V du nombre de chômeurs et les annonces de gains et de dividendes énormes pris par certains acteurs économiques sur les bénéfices de 2008. Les grèves et manifestations qui ont duré de longues semaines dans l'outremer ont aussi contribué à "chauffer l'atmosphère". Et pendant ce temps, le gouvernement français s'est limité à un engagement auprès de ses partenaires européens à ne pas laisser filer le déficit. Selon : DPA (Deutsche Presse Agentur)

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