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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
20 novembre 2021

« La France a le meilleur système médical du monde »

Un photographe tchèque et un journaliste allemand ont fait des expériences renversantes dans les hôpitaux français. Avant de râler sur tout, il faut apprécier ce qu’on a…

vueLe photographe tchèque František Zvardon et le journaliste allemand Kai Littmann, tous deux instigateurs de la nouvelle campagne européenne « Beautiful Europe » qui vient d’être lancée dimanche dernier, vivent à Strasbourg. Tous deux ont parcouru le monde et peuvent comparer. Leur évaluation du système médical français est claire : « La France a le meilleur système mondial du monde ! ».

František Zvardon vient de se faire opérer des deux yeux à la Clinique Rhéna à Strasbourg. Pour un photographe, les yeux sont « l’instrument de travail » le plus important. Depuis son opération, František Zvardon est aux anges. « Je revis, je vois le monde à nouveau en clair, les couleurs, les contrastes, c’est comme une renaissance ! » Même son de cloche pour Kai Littmann qui avait été hospitalisé au mois de septembre dernier à l’Hôpital Civil à Strasbourg : « La compétence de l’ensemble du personnel est bluffante. Mais pas seulement la compétence, mais aussi l’attitude. »

Tous deux ont vécu et voyagé dans de nombreux pays où les choses ne se passent pas comme en France. Non-prise en charge, soins bâclés, personnel peu avenant – les deux pourraient raconter des anecdotes d’autres pays pendant des heures. Pour František Zvardon, il convient de rendre hommage aux structures et soignants français : « Les gens râlent toujours, rien ne leur convient, ils contestent le temps d’attente, mais je ne peux que leur conseiller d’essayer de se faire soigner dans d’autres pays – c’est là qu’ils apprendraient à quel point ils sont bien pris en charge en France ! »

La qualité du système médical en France ne se manifeste non seulement dans la qualité et la gratuité des soins, mais également dans l’attitude du personnel. « Que ce soient les gens des services de nettoyage, les aides-soignantes, les infirmières, les docteurs – le personnel trouve toujours un mot sympa, une petite attention, un sourire et ce, malgré les contraintes énormes qui pèsent sur ces métiers. Mais pour les patients, cette gentillesse est tellement importante, ça fait partie de la guérison ! », souligne Kai Littmann.

« Il faut rendre hommage à un système unique au monde », dit František Zvardon, « un système qui ne laisse personne en rade. Quand on voit le fonctionnement des systèmes médicaux, par exemple, aux Etats-Unis, dans certains pays africains, dans les hôpitaux asiatiques – c’est là que l’on constate la différence ! ».

« Même pour les vaccinations, František et moi étions traités exactement comme les Français », ajoute Kai Littmann, « on a pu faire l’expérience qu’au niveau du système médical, la France se comporte de manière totalement européenne et exemplaire. Tous les deux, nous ne pouvons que remercier la France de nous soigner comme tout autre citoyen français ! »

Même si les applaudissements à 20 heures ont cessé, il convient de se rappeler que ce sont ces métiers-là qui ont tenu la France à bout de bras pendant les vagues de la pandémie, mais aussi en temps normal. Avant de râler parce qu’on doit attendre une demi-heure dans un service où les gens travaillent toujours sous pression, il convient de réfléchir et d’être reconnaissant de vivre dans un pays qui n’exclut personne des soins. Même pas les étrangers. (selon Eurojournalist)

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16 novembre 2021

Prostitution en Bade-Würtemberg

Un bordel peut-il être "équitable" ?

bordelY a-t-il de bons bordels ? Une décision de la Diakonie Karlsruhe a suscité l'indignation. L'idée d'un label de qualité a depuis été abandonnée. Mais l'aide aux femmes est nécessaire. Surtout à l'époque du coronavirus.

Isabelle parle doucement mais fermement : "Je fais ça parce que je le veux." La trentenaire travaille comme prostituée dans un bordel de Karlsruhe. Un travail tout à fait normal, dit-elle. Comme tout le monde ne le voit pas de cette façon, elle préfère ne pas être reconnue. Isabelle ne s'appelle donc pas vraiment ainsi. Et ses vrais cheveux ne sont probablement pas blonds non plus. La prostitution est considérée comme un tabou par beaucoup. Pour certains, elle devrait être interdite. D'autres mettent en garde contre une telle mesure, car elle pourrait plonger les femmes dans une détresse encore plus grande.

La Diaconie de Karlsruhe est l'une de ces dernières. Il propose le centre de conseil "Luise" comme point de contact, une heure de consultation mobile pour les prostituées sans assurance maladie et des appartements pour les femmes qui veulent s'en sortir. Il y a un an, le service social de l'église protestante a rédigé une prise de position avec les exploitants de maisons closes - et a récolté une tempête d'indignation. La pierre d'achoppement : l'attribution d'un "label de qualité pour les entreprises de prostitution qui s'engagent à maintenir des normes en matière de protection et de bien-être des femmes".

La Diaconie Württemberg a pris ses distances. Le Conseil des femmes de l'État a parlé d'un "projet méprisant pour les femmes". L'initiative "Karlsruhe gegen Sexkauf", une association regroupant 150 opposants à la prostitution - parmi lesquels des médecins, des traumatologues, des travailleurs sociaux, des ecclésiastiques et des politiciens - a accusé la Diaconie de faire partie d'un système d'oppression inhumain.

Le projet, qualifié de "cachet de bordel", a depuis été discrètement enterré par la Diaconie de Karlsruhe. "Nous avons réalisé que le terme a été choisi de manière très défavorable", a expliqué un porte-parole. Le nouveau document propose désormais des séminaires d'accompagnement pour les établissements de prostitution "qui s'engagent à maintenir des normes spéciales en matière de protection et de bien-être des femmes".

Ainsi, au lieu d'un sigle, l'objectif est maintenant d'accompagner vers "de meilleurs bordels". Mais y a-t-il de meilleurs bordels ?

Oui, affirme Stephanie Klee, de l'Association fédérale des services sexuels (BSD). Sur plus de 2100 maisons closes autorisées, son association en a contrôlé 35. Cinq couronnes signalent aux clients et aux travailleurs du sexe : "Ce sont des entreprises correctes qui respectent toutes les lois".

Catalogue de critères pour renforcer le sentiment de sécurité

Isabelle estime être traitée équitablement par Laura, l'exploitante de la maison close de Karlsruhe. Elle voyage beaucoup et aimerait savoir à quoi s'attendre dans une maison. La propreté, une ambiance agréable, l'assistance d'un réceptionniste, une aide pour les démarches officielles et, si nécessaire, un bouton d'alarme en cas de problème avec un client. Ce sont quelques-uns des points qu'elle apprécie. Un catalogue de critères renforcerait son sentiment de sécurité.

"De notre point de vue, il n'y a ni bonnes ni justes maisons closes", déclare l'Office national de la police criminelle (LKA). Le bordel Paradise près de Stuttgart était censé être équitable. Mais le tribunal régional n'a pas vu de conditions paradisiaques. Il a condamné les opérateurs à plusieurs années de prison. "Le procès a impitoyablement exposé l'état d'esprit de l'industrie", a déclaré le LKA. Même s'il existe des entreprises offrant des conditions de travail plus tolérables, cela ne change pas l'orientation de base. "En règle générale, il s'agit de maximiser les profits et non du sort des femmes qui y travaillent."

Johanna Weber, de l'association professionnelle des services érotiques et sexuels, souligne que la police n'est généralement confrontée qu'aux crimes commis dans le milieu. "Les lieux de travail du sexe peuvent aussi être de très bons emplois", dit-elle. La véritable prostitution forcée ne se produit pas souvent, ajoute-t-elle. "Mais il y a souvent un mélange difficile de travailleurs du sexe qui ne veulent pas faire ce travail mais qui n'ont pas d'autres alternatives".

Stephanie Klee, du BSD, est elle-même travailleuse du sexe depuis longtemps. Elle connaît beaucoup de femmes qui disent : "Je ne veux pas faire le ménage ou m'asseoir à la caisse d'Aldi." Mais elle admet : "Bien sûr, la situation d'une femme roumaine pauvre est marquée par des contraintes plus importantes." Mais celles qui sont amenées clandestinement ici sous de fausses promesses ou forcées à se prostituer par des amants et des proxénètes sont une minorité, dit-elle. Et généralement pas dans des bordels, mais dans des appartements secrets. "C'est du trafic humain pur et simple."

Depuis le Corona, de nombreuses femmes ont emménagé dans des appartements.

La prostitution a été interdite pendant longtemps au cours de la pandémie. Les maisons closes ont été fermées pendant des mois. Selon les associations, de nombreuses femmes continuent à travailler illégalement dans des appartements, des hôtels et sur Internet.

Cette situation n'a que partiellement changé. Laura, qui collabore à l'"Initiative pour un travail sexuel protégé" avec la Diaconie, en ressent les conséquences : Depuis la réouverture en été, les affaires sont lentes, elle ne prend que la moitié de la somme. Les clients ont peur de Corona et du fait qu'ils doivent en dire trop sur les formulaires. "Beaucoup préfèrent l'anonymat."

Simone Heneka, du centre de conseil "P.I.N.K." de la Diaconie de Fribourg, enregistre une augmentation de la violence pendant la période Corona, car la prostitution s'est déplacée vers le domaine obscur. Les femmes y sont plus exposées, affirme Wolfgang Stoll, chef de la Diaconie de Karlsruhe.

Il n'est pas clair comment la Diaconie voulait contrôler les maisons closes. Aurait-elle vérifié si l'humiliation était encore raisonnable ? demande l'initiative "Karlsruhe contre l'achat de sexe". Le porte-parole de BSD, M. Klee, estime que le sceau d'une organisation religieuse est de toute façon déplacé : "Nous ne contrôlerions pas non plus les hôtels". La porte-parole des prostituées, Mme Weber, salue au moins la bonne intention : "Considérer l'industrie du sexe dans son ensemble et parler à toutes les personnes impliquées est une approche incroyablement bonne et chrétienne."

(selon "Badische Zeitung", quotidien du Pays de Bade)

8 novembre 2021

Transplantation d'un rein de porc

Des scientifiques américains ont réussi à faire fonctionner sur un humain le rein d'un porc génétiquement modifié, une percée qui représente un espoir pour les très nombreuses personnes en attente d'une transplantation. Si le succès se confirme, les cochons pourraient bien un jour être élevés dans le but de fournir des organes aux humains qui en ont besoin.

rein2Cette découverte pourrait être révolutionnaire. L'expérience a été menée sur un patient en état de mort cérébral à l'hôpital Langone à New-York, juste avant qu'il ne soit débranché. Le 25 septembre, en accord avec la famille du patient, les médecins commencent l'opération. 

Le rein n'a pas été à proprement parler implanté à l'intérieur d'un corps humain, mais a été connecté aux vaisseaux sanguins du patient. L'opération a duré environ deux heures.

Un animal génétiquement modifié

Le rein « a bien fonctionné » durant les deux jours et demi qu'a duré l'expérience, a dit à l'AFP Robert Montgomery, directeur de l'Institut de transplantation de NYU Langone. « Il a fait ce qu'il était censé faire, (...) il a produit de l'urine. »Une telle transplantation avait déjà été tentée chez les primates - un rein de porc ayant alors fonctionné pendant toute une année -, mais jamais encore chez les humains.

Et pour cause : l'organisme humain contient des anticorps qui s'attaquent à un type de sucre présent normalement « sur toutes les cellules des porcs », ce qui provoque « un rejet immédiat » de l'organe, a expliqué Robert Montgomery. Mais l'animal a cette fois été génétiquement modifié pour ne plus produire ce sucre et il n'y a pas eu « de rejet rapide du rein » constaté.

Pourquoi un porc, plutôt qu'un autre animal ?

« Les porcs ont la bonne taille, ils grandissent rapidement, et les portées comptent beaucoup de petits », a répondu Robert Montgomery. « C'est aussi plus acceptable car on utilise déjà les porcs pour l'alimentation. » Les valves cardiaques de porc sont déjà très utilisées chez les humains, et leur peau peut être utilisée pour des greffes sur de grands brûlés.

Au bout de 54 heures, le rein fonctionnait toujours parfaitement et n'avait pas été rejeté. Puis le respirateur artificiel du patient a été arrêté, mettant fin à l'expérience.

Le professeur a reconnu que ces résultats étaient « limités », notamment à cause de la courte période d'expérimentation. « Ce qu'il se serait passé après trois semaines, trois mois, trois ans, cela reste une question », a-t-il dit. « Mais c'est néanmoins un pas intermédiaire très important, qui nous indique qu'a priori, au moins au départ, les choses se passeront bien. » Selon lui, des essais cliniques plus larges pourraient débuter d'ici « un an ou deux ».

Certains experts ont accueilli la nouvelle avec prudence, les résultats détaillés de l'étude menée n'ayant pas encore été publiés dans une revue scientifique (ce qui est prévu le mois prochain).

Près de 107 000 Américains sont actuellement sur liste d'attente pour une greffe d'organe, dont 90 000 justement pour un rein. Chaque jour, 17 personnes qui auraient besoin d'une greffe meurent dans le pays.

Les xénogreffes - d'un animal à un humain- ne sont pas nouvelles. Les médecins ont tenté des transplantations entre espèces depuis au moins le XVIIe siècle, les premières expériences se concentrant sur les primates. En 1984, un cœur de babouin avait été transplanté sur un bébé mais la petite, surnommée « Baby Fae », n'avait survécu que 20 jours. (selon AFP)

11 octobre 2021

Un scandale dénoncé sur Paris-Roubaix

Lizzie Deignan est entrée dans l’histoire du cyclisme. La Britannique a en effet remporté, samedi, le premier Paris-Roubaix féminin. Une victoire acquise au terme d’un véritable numéro, la coureuse de Trek-Segafredo l’emportant en effet au terme d’une échappée en solitaire de plus de 80 kilomètres. « C’est juste incroyable », pouvait bien savourer la championne du monde 2015, qui ne boudait pas son plaisir.

Et ce bonheur ne pouvait être lié au chèque dévolu à l’héroïne du jour. La récompense prévue pour la vainqueur s’élève en effet à seulement 1535 euros . Un montant qui n’a pas manqué de faire réagir. Et ce d’autant plus que, dimanche, Sonny Colbrelli, en inscrivant à son tour son nom au palmarès de Paris-Roubaix, a remporté un chèque de 30 000 euros.

cyclisme

Ce n’est clairement pas normal

La différence de dotation est abyssale et passe mal à l’heure où de nombreuses compétitions ou fédérations tendent vers une égalité entre les dotations réservées aux hommes et les femmes. « Ce n’est clairement pas normal. Évidemment, c’est super qu’il y ait un premier Paris-Roubaix femmes mais on ne peut pas accepter n’importe quoi, a regretté Marion Clignet, présidente de l’Association Française des Coureures Cyclistes (AFCC). Comment peut-on en être encore là en 2021 ? Il ne faut pas une égalité complète mais 200 euros pour la 10e alors que c’est une incroyable performance, franchement, est-ce normal ? On dirait des prix de kermesse. »

Et l'ancienne médaillée olympique l'a d'autant plus mauvaise qu'à en croire une étude de l'AFCC, un quart des coureuses ne perçoivent pas de salaires dans leur équipe. « Les hommes n’ont pas besoin des prix de course pour vivre. Alors que pour beaucoup de femmes, qui touchent un tout petit salaire, c’est important. J’avoue que je ne m’attendais pas à un tel écart. C’est honteux que les filles soient moins payées que les hommes », a-t-elle poursuivi, ajoutant: « Les hommes font 257 km et les femmes 116. On n’a qu’à faire un prorata et ce sera plus égal. J’espère déjà que pour le prochain Tour de France féminin, on n’aura plus un tel écart. »

8 septembre 2021

Nouvelle monnaie dans le Pacifique

Tout savoir sur les nouvelles pièces

argentLe premier septembre,, les banques, les offices des postes et télécommunications ainsi que les commerçants ont commencé à distribuer les pièces d’une nouvelle gamme plus moderne. Les tota de 1 et 2 Fcfp vont progressivement disparaître tandis qu’une pièce inédite de 200 Fcfp sera introduite sur le marché.

C’est à partir de demain, mercredi 1er septembre, que la nouvelle gamme de pièces est mise en circulation dans les trois collectivités françaises du Pacifique : La Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna. Une gamme commune de pièces plus esthétiques, légères et présentant un impact moindre sur l’environnement. Voici tout ce qu’il faut savoir sur ces pièces qui se retrouveront très prochainement dans vos porte-monnaie.
 
Neuf mois de double circulation

À partir du 1er septembre, les commerçants, les banques, ainsi que les agences OPT ont commencé à distribuer les nouvelles pièces avec un premier jet de 16 millions de nouvelles unités toutes valeurs confondues. Jusqu'au 31 mai 2022, les anciennes et les nouvelles pièces pourront être utilisées indifféremment. Cette période de double circulation permettra de remplacer progressivement, au fil des échanges, les vieilles pièces par les nouvelles. À compter du 1er juin 2022, seules les pièces de la nouvelle gamme seront acceptées en paiement. “C’était important d’avoir cette période pour que la population s’approprie ces nouvelles pièces”, confirme Fabrice Dufresne, le directeur de l’Institut d’émission d’Outre-mer (IEOM). 

Si jusqu’au 31 mai 2022, il est possible de payer ou de rendre la monnaie avec les pièces des deux gammes, l’IEOM conseille aux clients d’utiliser dès que possible leurs anciennes pièces lors des paiements et invite les commerçants à rendre la monnaie avec les nouvelles pièces pour faciliter la transition. La reconnaissance électronique des distributeurs de boissons ou des bornes de stationnement devra être programmée pour identifier les nouvelles pièces. Aussi, les transporteurs de fonds ne délivreront plus que des pièces de la nouvelle gamme à partir de ce mercredi. “Les nouvelles pièces ont déjà été expédiées dans l’ensemble des archipels de la Polynésie française. C’était important que tous les Polynésiens puissent disposés de ces pièces dès le 1er septembre”, ajoute Fabrice Dufresne.
 
La règle des arrondis 

Les nouvelles pièces sont vendues comme étant plus modernes et pratiques d'utilisation. Dans cette optique, une pièce de 200 Fcfp sera progressivement introduite sur le marché tandis que celles de 1 et 2 Fcfp seront supprimées. La nouvelle gamme sera donc plus resserrée, s'étalant de 5 à 200 Fcfp. “La pièce de 200 Fcfp va permettre de faciliter les achats et d’éviter d’avoir trop de pièces de 100 Fcfp dans son porte-monnaie”, explique Fabrice Dufresne. 

Afin de réduire au fil des paiements l'utilisation des pièces de 1 et 2 Fcfp, une règle d'arrondi a été définie pour les paiements en espèces. Lorsque le paiement sera réglé par carte bancaire, chèque ou virement, il continuera de se faire au franc près. Mais quand le règlement se fera en numéraire, les règles suivantes s'appliqueront sur le montant total de l'achat lorsque le client n'aura pas l'appoint. (selon "Tahiti-infos")

Et tout ça, à la veille du referendum néo-calédonien. Que cherche-t-on ?

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2 septembre 2021

Violences conjugales

Le 3919 désormais disponible 24H/24 et 7j/7

La ligne d'écoute pour les femmes victimes de violences, le 3919, est désormais joignable 24H/24 et sept jours sur sept, l'extension horaire débutée en juin concernant aussi les nuits des week-ends depuis ce lundi, a annoncé la ministre déléguée à l'Egalité entre les femmes et les hommes.

violencesLe service anonyme et gratuit, qui n'était accessible les samedis et dimanches que de 9H00 à 18hH00, l'est désormais y compris la nuit pendant les week-ends, précise dans un communiqué le cabinet de la ministre Elisabeth Moreno.

Il s'agit d'une "promesse tenue" qui vient ainsi "concrétiser l'une des mesures phares du Grenelle" contre les violences conjugales, fin 2019.

Ouvert la nuit, le 3919 est désormais plus accessible pour les femmes vivant en Outre-mer, malgré le décalage horaire avec la métropole.

Depuis juin, la plateforme est en outre accessible aux personnes sourdes ou ayant des troubles du langage.

L'extension des horaires d'ouverture avait été officialisée le 25 mai lors de la signature de la nouvelle convention pluriannuelle d'objectifs entre l'État et la Fédération nationale Solidarité Femmes (FNSF), qui gère cette ligne depuis sa création en 1992.

Pour assurer les nouveaux horaires, une dizaine d'écoutantes supplémentaires ont été "embauchées et formées à l'écoute des victimes de violences conjugales", avait précisé en juin la FNSF. 

"Les femmes pourront appeler au moment où elles le choisissent: la première écoute est essentielle et chaque instant doit être saisi pour leur permettre d'entamer le parcours vers la sortie de la violence", avait souligné l'association, qui a reçu en 2020 près de 165.000 appels, soit 70% de plus qu'en 2019.

On estime que près de 210.000 femmes subissent chaque année des violences conjugales. En 2020, 90 femmes ont été tuées par leur compagnon ou ex-compagnon, selon les derniers chiffres officiels.

27 août 2021

Martinique: les médecins anti-vax passibles d'une sanction

Le conseil départemental de l'ordre des médecins de Martinique a décidé que les médecins exprimant publiquement une opinion anti-vaccins seraient passibles de santions disciplinaires, leur position publique ne respectant pas le code de déontologie.

martinique2"Les médecins qui continuent à prôner l'anti-vaccination sont passibles d'une sanction disciplinaire qui va de l'avertissement à la radiation", car "ils se mettent en tort avec le code de déontologie", a indiqué le président conseil de l'ordre Raymond Hélénon lundi lors d'une conférence de presse à Fort-de-France. 

L'ordre va donc s'appuyer sur les textes du code de la santé publique pour mener à bien sa démarche.

Le taux de vaccination reste encore faible en Martinique (à peine 20%), comme en Guadeloupe, même si les centres ont connu ces derniers jours une grosse affluence, face à la violence de la quatrième vague de l'épidémie aux Antilles.

"Il faudra accélérer la cadence", a assuré François Roch, le président du comité médical d'établissement au CHU. On est passé de 500 à 1.000 personnes vaccinées par jour "avec des patients qui ont manifesté une certaine inquiétude face au désastre sanitaire et aux nombreux décès enregistrés en Martinique". Mais la tendance a légèrement baissé alors qu'il n'y a pas d'autre solution qui a fait ses preuves, "à part se faire vacciner", ont encore insisté les médecins.

"Qu'ils laissent les gens choisir s'il le faut, mais il ne faut pas qu'ils viennent décrédibiliser la parole du médecin. Car on assiste à une guerre de pour et de contre. Et ce n'est pas sain. Il faut que les médecins aient une seule parole", a ajouté le président de l'ordre. 

L'intervention du conseil de l'ordre est venue conforter la déclaration de 600 médecins et scientifiques des Outre-mer qui ont signé une tribune appelant à se faire vacciner.

La majorité du personnel médical du CHU de Martinique, en première ligne face à cette épidémie, est déjà lui-même vacciné. 

Les autorités sanitaires ont enregistré 4.226 cas positifs la semaine dernière et le préfet a durci le 11 août le confinement mis en place le 30 juillet dernier.

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17 juillet 2021

Manifestations contre l'extension du pass sanitaire

Ce samedi, 17 juillet nouvelles manifestations dans la France entière

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8 juin 2021

Sénégal : un sujet de bac autour de l'homosexualité provoque un tollé

Un agent de l’Éducation nationale a été relevé de ses fonctions après une polémique sur un sujet de bac blanc autour de l’homosexualité. Des élèves de terminale de l’Académie de Rufisque, près de Dakar, ont planché la semaine dernière sur un texte de l’écrivain américain Armistead Maupin, lui-même militant des droits LGBT. Le choix de ce sujet a fait polémique, dans un pays où l’homosexualité est réprimée. Des défenseurs des droits des homosexuels s’inquiètent d’une progression de l’homophobie.

Il avait présenté des « excuses ». Dans une vidéo, l’agent du Centre régional de formation des enseignants à Rufisque a expliqué avoir transmis le sujet « par mégarde ». 

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Dans ce texte sous forme de lettre, le narrateur, Michael, révèle son homosexualité à sa mère. Parmi les questions de l’épreuve d’anglais proposée aux futurs bacheliers : « êtes-vous pour ou contre l’exclusion sociale des homosexuels au Sénégal ? »

L’affaire a provoqué un tollé. Des responsables religieux, syndicaux, des parents d’élèves ont dénoncé une « tentative de promotion de l’homosexualité à l’école ». L’épreuve a été retirée. Le ministère de l’Education a donc pris des sanctions, en rappelant : « les programmes (…) demeurent scrupuleusement adossés à nos valeurs et croyances ».

Une polémique qui intervient après une mobilisation le 23 mai dernier pour réclamer la « criminalisation » de l’homosexualité au Sénégal, où la loi prévoit des peines allant jusqu’à 5 ans de prison pour « acte impudique ou contre nature avec un individu de même sexe ».

Dans ce contexte, le collectif de défense des droits des homosexuels baptisé « Free Sénégal » dénonce des discours de « haine » et une montée des agressions à l’encontre des personnes LGBT. « Des verrous démocratiques ont sauté » s’indigne le mouvement, qui déplore le silence des organisations de la société civile. (selon RFI)

21 mai 2021

Electricité: l'UFC-Que choisir dénonce une "explosion des factures"

L'UFC-Que Choisir a dénoncé jeudi une "explosion des factures" d'électricité et demandé un moratoire sur le projet de restructuration d'EDF, dont l'association craint qu'il n'entraîne de nouvelles hausses tarifaires.

EDF

L'UFC-Que Choisir a dénoncé jeudi une "explosion des factures" d'électricité et demandé un moratoire sur le projet de restructuration d'EDF, dont l'association craint qu'il n'entraîne de nouvelles hausses tarifaires.

Selon ses calculs, le tarif réglementé de vente (TRV) de l'électricité a connu une hausse de près de 50% en dix ans.

"Un ménage moyen chauffé à l'électricité au TRV aura vu passer sa facture d'électricité de 1.019 euros à 1.522 euros entre 2010 et 2020", estime l'association de défense des consommateurs.

Or ce ne sont pas seulement la fiscalité ou la hausse des coûts de transport et de distribution qui sont à blâmer.

"C'est l'organisation même du marché de l'électricité qui est responsable de cette augmentation", juge l'UFC-Que Choisir.

Elle cite notamment le mécanisme par lequel EDF est contraint de vendre une partie de son électricité nucléaire à ses concurrents, baptisé Arenh ("accès régulé à l'énergie nucléaire historique").

Ce mécanisme, très critiqué par EDF qui est contraint de vendre son électricité à bas prix, est plafonné. Il représente un petit tiers de la production d'EDF.

"Le rationnement de la quantité d'électricité ainsi disponible a poussé les prix tant du TRV que des offres de marché à croître artificiellement, et frappé très concrètement les consommateurs", estime l'association.

L'effet est direct que ce soit pour les consommateurs ayant recours aux fournisseurs alternatifs (qui augmentent leurs tarifs car ils ne peuvent pas acheter assez d'électricité nucléaire bon marché) que pour les clients d'EDF au tarif réglementé (dont le mode de calcul est conçu pour n'être pas trop compétitif face aux alternatifs).  

L'UFC-Que Choisir s'inquiète des négociations actuelles sur l'avenir d'EDF, dont la meilleure rémunération du nucléaire est justement l'un des enjeux.

Elle craint de "fortes hausses tarifaires" sur l'accès au nucléaire, qui pourrait devoir supporter l'inflation des coûts de l'EPR de Flamanville (Manche), et demande un "moratoire" sur les discussions en cours. 

L'UFC réclame "la mise en place d'un débat public sur le devenir de cette régulation, sur la base d'une transparence sur les coûts réellement supportés par EDF".

En attendant, elle demande un "déplafonnement immédiat des volumes d'Arenh accessibles par les fournisseurs alternatifs, pour mettre un coup d'arrêt à la spirale inflationniste actuelle". (selon Orange)

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