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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
10 mai 2021

Un nouveau radar dans le massif vosgien...

... pour mesurer le bruit

bruitLe 21ème siècle sera ou est déjà celui du développement durable. Le bruit est considéré aujourd’hui comme une nuisance avec un fort impact sur la santé. La Collectivité Européenne d’Alsace va débuter mi-mai des tests de mesures du bruit avec pour double vocation celle de réduire la vitesse sur les axes très fréquentés pendant les grands week-end et la période estivale. Le type de radar de mesure s’appelle « Méduse » mis au point par Bruiparif avec pour particularité d’identifier l’origine du bruit grâce à la précision de ses capteurs. Dans un communiqué le CEA précise  » analyser l’incidence de l’abaissement de 20 km/h de la limitation de vitesse sur le bruit (70 à 50 km/h sur les tronçons correspondants) »

Quatre sites sont pour l’instant  identifiés : Soultzeren, Orbey, Le Harmannswillerkopf et le col du Hahnenbrunnen pour des mesures effectuées de la mi-mai au 31 juin dans les vallées et du 1er juillet au 31 août 2021 sur la route des crêtes, sous réserve de la levée des limites de déplacement liées à la crise sanitaire.

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9 avril 2021

Une lettre à deux chefs d’état pour l’abolition des tests à la frontière

Le Stiringeois Christophe Mouynet, l’un des organisateurs des manifestations de frontaliers le samedi à la Brême d’Or, enverra dans quelques jours une lettre, signée par des élus locaux, à Emmanuel Macron et Angela Merkel pour demander l’abolition des tests nasopharyngés et le retour à l’attestation employeur pour traverser la frontière.

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Regrettant la trop faible affluence lors des rassemblements de frontaliers chaque samedi depuis un mois aux passages de frontière de la Brême d’Or et de Sarreguemines pour réclamer la fin des tests obligatoires pour entrer en Allemagne, Christophe Mouynet, l’un des organisateurs des rassemblements à la Brême d’Or, a décidé de franchir une étape.

 Saignements, migraines voire malaises

Le Stiringeois va envoyer une lettre au président Emmanuel Macron et à la chancelière Angela Merkel « pour leur demander l’abolition immédiate des tests nasopharyngés et le retour de l’attestation employeur pour traverser la frontière, comme c’était le cas lors du premier confinement. Ces tests sont discriminatoires et provoquent pour beaucoup des saignements, de fortes migraines, voire des malaises pour certains ».

10 mars 2021

La vie devient plus chère en Allemagne

Depuis le mois de février 2020, la vie est devenue sensiblement plus chère en Allemagne. Et cette tendance risque de s’accentuer davantage, disent les économistes.

allemagneL’Office Fédéral des Statistiques vient de publier un rapport indiquant une nette hausse du coût de la vie en Allemagne. Les prix d’aliments, les loyers, l’essence, tout a augmenté. Comparé au mois de février 2020, le coût de vie a augmenté de 1,3% et, chiffre aussi inquiétant, les prix ont augmenté entre janvier 2021 et février 2021 de 0,7%. Et comme souvent, la crise frappe en premier ceux qui n’ont rien ou peu – cette augmentation du coût de vie affecte en premier lieu ceux qui souffrent déjà le plus de la précarité.

Plusieurs paramètres occasionnent cette augmentation du coût de la vie. D’une part, les prix pour des aliments comme des fruits et légumes augmentent, parce que les chaînes d’approvisionnement depuis les centres agricoles en Espagne et au Portugal ont été mises en difficultés. Les fermetures temporaires des frontières dans le sud de l’Europe ainsi que de grands bouchons aux frontières ont tellement allongé le temps de transport pour les denrées périssables que plusieurs grands transporteurs ont suspendu les transports. La raréfaction des fruits et légumes ne peut pas être épongée par les récoltes chez nous qui cette année, seront difficiles à cause du manque des colonnes d’ouvriers agricoles qui viennent tous les ans des pays de l’est pour parer à la pénurie de main d’œuvre dans l’agriculture occidentale. Et qui dit raréfaction, dit augmentation des prix. Ici, en France, on avait déjà assisté à ce phénomène lors du premier confinement l’année dernière.

A cela, il faut ajouter les frais augmentés des chaînes de distribution de marchandises. Beaucoup de commerçants survivent grâce aux systèmes de livraison, mais les livraisons ont également un coût qui lui, est in fine assumé par les consommateurs.

Et, bien sûr, il y a aussi les « profiteurs de la crise », comme les propriétaires qui, dans cette situation compliquée, ne trouvent rien d’autre que d’augmenter les loyers.

La crise sociale qui s’annonce depuis le début de la crise sanitaire, commence à se dessiner. Comme il fallait s’y attendre, ce sont les plus démunis qui sont touchés en premier. Les gouvernements font leur possible, mais force est de constater que ce « possible » ne suffira pas pour les mois et années à venir. Toutefois, il est urgent de trouver des solutions, car un moment donné, l’ambiance passera au rouge et risque de se traduire par une crise sociale qui pourrait dépasser tout ce que nous vivons depuis 2018. La solidarité européenne ne peut pas se limiter au bien-être matériel des actionnaires des laboratoires pharmaceutiques – le jour où des millions de personnes ne sauront plus comment nourrir leurs familles, elles iront chercher ce dont ils ont besoin. (Selon "Eurojournalist")

25 février 2021

Fourniture d'énergie : Strasbourg et Villé même combat

A Villé, depuis le changement de fournisseur d'électricité en date du 1er janvier 2020, la colère gronde : augmentation substancielle des factures, relevés fantaisistes des compteurs, impossibilité de changer de fournisseur, etc... Nous reviendrons d'ailleurs là-dessus !

Et le fait que nous ne soyons pas les seuls à ne pas profiter de la loi du 1er juillet 2007 ne console guère les villois. Et nous reviendrons aussi là-dessus. 

Sachons que l'agglomération de Strasbourg est dans le même cas : Electricité de Strasbourg et Gaz de Barr agissent comme des frères jumeaux, ce qui est loin d'être une excuse.

A lire l'article de "Rue89 Strasbourg", on se croirait à Villé.

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23 février 2021

Des journalistes de la télévision publique ARD expulsés manu militari

En Allemagne, l'ARD c'est l'équivalent de TF1. L'AfD correspond au RN (ex-FN).Une équipe de journalistes de la télévision publique ARD a été expulsée manu militari d'une réunion du parti populiste AfD organisé samedi après-midi à Fribourg-en-Brisgau dans le cadre de la campagne électorale pour les élections au Landtag du 14 mars. Dans la journée déjà, les mêmes journalistes avaient eu maille à partir avec le candidat de l'AfD du secteur de Weil am Rhein, lequel avait refusé de commenter sa récente condamnation par la justice allemande pour avoir aspergé de gaz lacrymogène un cycliste. L'AfD a reproché à l'ARD de vouloir faire du "sensationnalisme ". Les autres médias présents à la réunion ont pu travailler normalement.

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22 février 2021

A défaut de pouvoir vous faire vacciner à Sélestat, allez à ... Schirmeck

Aux Tanzmatten de Sélestat, les candidats au vaccin anti-corona de la vallée sont refusés ! Quel b... Voilà ce que c'est d'être citoyen du canton de Mutzig et dépendant du sous-préfet de Sélestat ? Il existe pourtant un centre de vaccination qui accepte les villois, à la clinique Saint-Luc à Schirmeck. Voir l'article des DNA-Molsheim du 20/2 (ci-dessous).

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Lorsqu’il s’est agi de mettre en place un centre de vaccination à la clinique Saint-Luc de Schirmeck, le GHSV (Groupe hospitalier Saint-Vincent), qui gère l’établissement, a répondu présent. C’est le service d’addictologie qui a été temporairement déplacé, pour accueillir les lignes d’injection des vaccins. Et en cette mi-janvier, il a fallu aussi faire appel à des bénévoles, afin d’accueillir le public qui souhaitait recevoir les doses, et l’accompagner dans le parcours.

Très vite, une centaine de bénévoles recrutés

schirmeck1La communauté de communes de la vallée de la Bruche — même si, à la base, ce n’est pas vraiment dans ses compétences et ses missions — a servi d’organisatrice de planning de bénévolat et de recrutement.

Des candidats au vaccin qui viennent de loin

Autre atout de la clinique Saint-Luc, celui d’avoir « tout ce qu’il faut sur place, en cas d’urgence », insiste Pascal Douvier. Dans le couloir du centre de vaccination, tout est prévu en cas de coup dur ou de réaction allergique. Un chariot de transport pour une personne attend sagement.

Les retours des personnes vaccinées sont « très positifs. Certaines ont découvert la clinique Saint-Luc pour la première fois. Elles viennent de la région de Molsheim ou même de plus loin, de Strasbourg, et sont tout étonnées de voir un établissement comme le nôtre », reprend Martine Henning. Les deux présidents des Croix-Rouge et Blanche sourient, eux aussi : « Eh oui, ils voient que même derrière la Lune, on sait se débrouiller ! ».

1 000 vaccinés à mi-février

Pour cette fin de semaine, le centre de vaccination de la clinique Saint-Luc fonctionne jusqu’à ce samedi inclus. Mais le vrai casse-tête pour sa responsable et toute la chaîne solidaire qui le fait fonctionner est le même que dans beaucoup de secteurs : la distribution au compte-gouttes des doses vaccinales. « Nous avons été obligés de décaler 150 rendez-vous », se désole Martine Henning. Pour l’heure, plus de 1 000 personnes ont reçu leur première injection à Schirmeck.

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14 février 2021

Ortenbourg et Ramstein

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10 février 2021

Anciens mineurs de Lorraine

Le préjudice d’anxiété enfin reconnu

minesAu prix d’un long combat, plus de 700 anciens mineurs de charbon de Lorraine, ont obtenu vendredi de voir reconnu leur préjudice d’anxiété pour avoir été exposés à des substances toxiques, ouvrant ainsi une brèche pour d’autres travailleurs.

Saisie par 727 anciens mineurs, la chambre sociale de la Cour d’appel de Douai (nord) a alloué à chacun de ces anciens mineurs de Lorraine la somme de 10 000 euros en réparation. Notion longtemps réservée aux travailleurs de l’amiante, le préjudice d’anxiété permet l’indemnisation de personnes qui ne sont pas malades mais qui s’inquiètent de pouvoir le devenir à tout moment.

Dans ces arrêts, la Cour note l’exposition des mineurs à une série de substances nocives – poussières de bois, de charbon et de rochers, particules d’amiante, fumées de locomotive diesel, émanations de produits et de liquides toxiques – générant “un risque élevé de développer une pathologie grave”.

Elle estime que l’Agent judiciaire de l’État (AJE), intervenant à la suite de la liquidation de Charbonnages de France, ne justifie pas qu’aient été prises “toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé des travailleurs”.

Anxiété toujours présente dans les cités

Les mineurs du syndicat CFDT, qui avaient porté ce combat judiciaire en 2013 devant les prud’hommes de Forbach, se sont félicités “de ce dénouement heureux”. L’AJE a deux mois après la réception des arrêts pour se pourvoir en cassation s’il le souhaite.

Pour les mineurs lorrains, l’anxiété est aggravée par le fait que beaucoup vivent encore dans des cités minières, au contact les uns des autres, et voient leurs voisins tomber malades, frappés par des cancers du rein ou de la peau, des leucémies, des silicoses ou d’autres maladies respiratoires, soulignent leurs avocats.

Le marathon judiciaire des anciennes “gueules noires” de Lorraine, où la dernière mine a fermé en 2004, avait commencé en 2016 devant les prud’hommes. Face à la faiblesse des indemnisations allouées, il s’était poursuivi en appel où ils avaient été déboutés en 2017 de l’ensemble de leurs demandes. Mais deux ans plus tard, la Cour de cassation avait cassé ce jugement et, surtout, élargi à l’exposition à toute substance toxique le périmètre de ce préjudice auparavant réservé aux travailleurs de l’amiante. (selon "Le quotidien du Luxembourg")

31 janvier 2021

Fêtes illégales dans des chambres d'hôtel à Karlsruhe

Après avoir été informée d'une fête dans un hôtel du centre-ville de Karlsruhe, la police est arrivée et a immédiatement découvert quatre autres réunions non autorisées dans d'autres salles.

karlsruheSamedi soir, la police a interrompu plusieurs fêtes dans les chambres d'un hôtel du centre-ville de Karlsruhe. Dans un premier temps, la police a été informée vers 21h20 qu'une fête bruyante était organisée dans une chambre de l'hôtel.

Une patrouille y a trouvé au total quatre personnes qui buvaient de l'alcool et faisaient la fête bruyamment. La fête a été arrêtée par la police. Les fêtards doivent s'attendre à une plainte pour infraction au règlement anti-corona.

Après la fin de l'opération, les policiers ont remarqué une forte odeur de marijuana provenant d'une autre pièce. Après avoir frappé, la porte a été ouverte. Après avoir reconnu les agents, un jeune de 24 ans a jeté par la fenêtre un sachet contenant de petites quantités de drogue.

Lorsque la connaissance de l'homme, également âgée de 24 ans, a été fouillée, de petites quantités de marijuana ont également été trouvées. La drogue a été saisie. Les deux hommes ont dû accompagner les policiers au poste de police.

Vers 22h15, d'autres fêtes ont ensuite été signalées à l'hôtel. Plusieurs équipes de patrouilleurs ont trouvé au total trois fêtes dans des chambres d'hôtel, où jusqu'à huit personnes faisaient la fête. Ces partis ont également été dissous et des expulsions ont été prononcées.

Des poursuites ont été engagées contre tous les partisans de la loi pour violation des ordonnances anti-corona. Selon la police, les chambres d'hôtel avaient été correctement réservées. Les résidents de l'hôtel avaient alors secrètement fait entrer leurs clients par l'entrée arrière.

Les fans de football se sont rencontrés dans un pub

Une autre violation de l'ordonnance anti-corona s'est également produite dans un restaurant à Linkenheim-Hochstetten. Comme la police vient seulement de l'annoncer, des fans de football s'y sont retrouvés samedi après-midi pour regarder ensemble à la télévision quelques matches de la Bundesliga. Des boissons étaient apparemment également servies contre rémunération.

Un citoyen attentif a signalé cette infraction à une patrouille de police de passage. Les agents ont établi les infractions susmentionnées et ont mis fin à l'action télévisée.

Les cinq personnes présentes appartenaient à des ménages différents et ne portaient pas de masque de protection. Les personnes impliquées - tant les supporters de football que l'exploitant du pub - seront poursuivies.


Le nombre d'infractions est en hausse

Il y a sans cesse des violations du règlement anti-corona. Début décembre, une fête échangiste illégale dans le quartier de Hagsfeld à Karlsruhe a fait beaucoup de bruit. La police a interrompu l'événement qui rassemblait plus de 40 participants.

Au total, le bureau de police de Karlsruhe a enregistré plus de 3 500 procédures pour violation du règlement anti-corona l'année dernière. Après une baisse significative à la fin de l'été, le nombre de plaintes a récemment augmenté à nouveau.

23 janvier 2021

Manifestation chez nos voisins vosgiens

La CGT manifeste devant la Préfecture pour dénoncer la situation du secteur de la Santé

« Il n’y a tellement pas de réserves qu’on demande aux soignants de venir travailler même malades »

CGTDes membres de l’USD CGT Santé et Action Sociale des Vosges se sont rassemblés Place Foch à Épinal, à quelques pas de la Préfecture. Une opération qui s’inscrit dans le cadre d’une journée de mobilisation au niveau national.

Quelques dizaines de manifestants étaient présents. C’est la situation dans le milieu médical qui est au cœur des protestations, et notamment l’insuffisance du Ségur de la Santé. « La santé est malade en France », affirme Denis Gillet, secrétaire général de l’USD CGT Santé et Action Sociale des Vosges. « La situation est de plus en plus dramatique chaque semaine ». Les revendications de la CGT restent les mêmes : plus de lits et de places, plus de soignants, plus de salaires, plus de reconnaissance et de respect. « Le monde d’après (…) c’est encore pire qu’avant ». L’organisation syndicale dénonce certaines situations précises. Notamment l’appel de bénévoles dans les EHPAD. « A la Bresse à plusieurs reprises en fin d’année (…) et plus discrètement dans d’autres EHPAD, pour compenser l’absentéisme élevé et prendre en charge les résidents âgés ».

« C’est ça le monde d’aujourd’hui »

Autre point mis en avant : le fait de faire travailler des professionnels de santé atteints par la Covid-19. « C’est peut être la mesure et l’exemple le plus choquant du monde d’après qu’on nous propose », affirme Denis Gillet. « Il n’y a pas tellement pas de réserves qu’on demande aux soignants de venir travailler même malades et donc avec le risque de contaminer les collègues non infectés mais aussi des malades qui se trouvaient à l’hôpital pour d’autres pathologies que la Covid ». Côté salaire, et conditions de travail non plus, le compte n’y est pas. On évoque une « tentative de museler la contestation en proposant 183 euros ». Une somme jugée insuffisante. « Sur les 29 pays de l’OCDE, la France avant le Ségur était classée au 26ème rang », en matière de salaire dans le secteur. C’est à peine mieux aujourd’hui : « 17ème ».

CGT1

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