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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
14 juillet 2023

Feux d’artifice du 14 juillet

Pas de feu d'artifice hier à Villé ! Et pourtant vous aimez ce genre de spectacle ! Alors courez vite ce soir à Saint-Dié-des-Vosges ! (34 km, mais col d'Urbeis ouvert)

artificeDes doutes planaient sur la tenue des feux d’artifice du 14 juillet à Saint-Dié-des-Vosges. Le maire Bruno Toussaint l’a confirmé ces dernières heures : le spectacle pyrotechnique organisé à l’occasion de la Fête Nationale aura bien lieu. Les feux d’artifice seront tirés par Aquarêve ce vendredi 14 juillet à 22h30 au niveau de la Tour de la Liberté.

Moins de danger chez nos voisins vosgiens ? ou maires moins peureux que leurs égaux alsaciens ?

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3 juin 2023

Breitenbach et Villé : ce n'est pas pareil

Les clubs de football de Villé et Breitenbach s'étaient mis en sommeil en même temps !

Pour une sieste d'une saison à Breitenbach, pour un long sommeil hivernal et définitif à Villé. La raison : la décision inncompréhensible du conseil municipal du bourg-centre de détruire le si beau stade ! Merci les élus villois ! Et bravo les sportifs de Breitenbach !

Voir l'extrait de presse ci-dessous :

FCB

21 mai 2023

Le sanglier revient dans le viseur des agriculteurs de montagne

Depuis quelque temps, les sangliers ont fait leur grand retour dans les pâtures de montagne. Et les dégâts sont impressionnants.

Cet agriculteur et éleveur du Hohwald ne décolère pas : « Nous subissons des attaques pratiquement toutes les nuits. La semaine dernière j’étais sur place avec un “estimateur”, pour chiffrer les dégâts, la semaine d’avant également, un lieutenant de louveterie a tué un sanglier la nuit… Mais sur le fond rien ne change ! Les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets. »

Des maires trop sensibles aux sirènes des recettes de location ?

Et ces causes sont connues : la surpopulation de sangliers. L’agriculteur précise qu’elle « n’est pas uniquement liée à la présence de larves de hannetons dans les prés, il y en a toujours eu ! Mais aussi au nourrissage qui reste, hélas, autorisé sur certains lots communaux. Des maires qui visiblement sont plus réceptifs aux demandes des chasseurs qu’à la protection des biens. Mais les chasses sont louées… Dans le temps il y avait des champs de pommes de terre et jamais de problème. J’imagine le désastre aujourd’hui… »

Une réunion est prochainement prévue à la préfecture avec des représentants du monde agricole et de la chasse. L’agriculteur n’est guère optimiste quant au résultat.

La remise en état ne peut être que superficielle

Par endroits, des trous sont parfois creusés sur plus de 20 cm de profondeur. La remise en état sera superficielle, mais ne soignera pas le système racinaire à qui il faudra une saison complète pour se refaire.

Une prairie “retournée” en avril ou mai produira moins d’herbe, mais surtout, lors de la fauche, des mottes de terre seront arrachées et se retrouveront dans la mangeoire de la vache ou dans son estomac.

Un projet professionnel remis en question 

Arnaud, autre agriculteur de la commune, n'est pas mieux loti et n’est pas plus tendre envers les chasseurs qui nourrissent « n’ayant aucun respect ni pour l’agriculteur ni pour son outil de travail ».

Valentin, le petit-fils de Bernard, se pose sérieusement la question quant à la reprise de l’exploitation de son grand-père. « J’ai un projet mixte de restauration et d’élevage. Mais si rien n’évolue rapidement, nous laisserons les prairies en friche, tant pis ! La pénibilité de l’agriculture de montagne, nous connaissons et nous l’acceptons. Mais devoir nous battre contre les saccages de sangliers d’élevages, c’est non ! »

20 % des prairies ravagés chaque année

Issus de deux générations différentes d’exploitants agricoles, Bernard (82 ans) et Arnaud (46 ans), cultivent environ une centaine d’hectares. 

Travaillant en agriculture raisonnée ou bio, ils se font ravager annuellement environ 20 % de leurs prairies. (selon "DNA")

hohwald

4 mai 2023

Un radar peint en rose et des croix gammées taguées sur un panneau indicateur sur la RN 59

Il en a désormais l’habitude. Les radars sur la RN59 en ont vu de toutes les couleurs. Cette fois-ci, c’est en rose fluo qu’il a été tagué avec des inscriptions « 64 non » en référence à laréforme des retraites.

vosgesUn peu avant, toujours sur la RN 59, c’est le panneau routier indiquant la sortie Rambervillers/Saint-Michel-sur-Meurthe et La Voivre qui a été tagué également. De croix gammées, cette fois. Le radar est contrôlé par vidéosurveillance 24 h/24 et sa détérioration peut coûter cher : jusqu’à 75 000 € et 5 ans de prison.

23 avril 2023

Le printemps est arrivé, les "voyageurs" aussi

A l'automne dernier, étaient apparus dans certains quartiers et villages des inconnus se proposant de réaliser certains travaux (couverture, paysage, nettoyage, etc...). Ils avaient disparu comme ils étaient venus, réalisant quelques travaux (ou ne les réalisant pas), mais tentant toujours d'encaisser des factures comlètement "bidon". Après renseignements pris, ils semblaient inconnus aux adresses qu'ils indiquaient (souvent Sélestat). Oui mais voilà, ils restent d'illustres inconnus dans les services de mairie de la commune.

Et voilà qu'ils reviennent dans nos quartiers pour distribuer des tracts de leurs entreprises (souvent les mêmes, ou presque : mêmes textes, mêmes images, bref, du travail d'équipe. Seuls les numéros du téléphone et le prénom varient... mais les porteurs de tracts sont les mêmes qu'à l'automne dernier où certains avaient garé leur caravane dans le chemin du Neubruch à Sélestat. Devinez ce que l'on peut découvrir à ce semblant d'adresse.

Tract distribué à Villé le 5 avril :

A1

A2

Tract distribué à Villé le 21 avril

A3

A4

 

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19 avril 2023

Comment un parc éolien sème la discorde à Saâles

Un maire et l’association Agir contre la corruption ont porté plainte contre un parc éolien inauguré en 2018 aux confins de l’Alsace et des Vosges.

sa_les1Ce sont les éoliennes de la discorde. Aux confins de l’Alsace et des Vosges, le parc de Belfays abrite depuis 2018 dix exemplaires d’une puissance de 20 mégawatts de ces prototypes de l’énergie renouvelable. Ils sont aujourd’hui au cœur d’une bataille opposant des élus locaux de six communes parties prenantes de la gestion du lieu.

Deux plaintes ont été déposées au parquet de Saverne (Bas-Rhin) pour « prise illégale d’intérêt » d’une part, « escroquerie » et « majoration frauduleuse d’apport en nature » d’autre part. Une enquête a été ouverte et confiée à deux services de gendarmerie, une perquisition conduite à la mairie de Saâles (Bas-Rhin). ("Journal du Dimanche")

5 avril 2023

Provenchères-et-Colroy – Les parents-d’élèves se mobilisent

45 suppressions de postes dans les écoles des Vosges sont envisagées pour la prochaine rentrée de septembre. Sont notamment concernés le groupement scolaire du Tilleul à Raon-l’Etape ainsi que l’école de Provenchères-et-Colroy.

provench_resAfin de protester contre l’annonce de cette suppression de ce poste, qui concerne l’enseignante des CE1, des parents-d’élèves se sont mobilisés ce vendredi matin, de 8h à 10h, devant l’école de la commune. « Un retrait de poste engendre un plus grand nombre d’élèves par classe, puisqu’ils seront répartis dans 6 classes au lieu 7 de classes actuellement. Cela amène à 2 classes supplémentaires en double niveau GS/CP ou CP/CE1 pour la rentrée 2023 » déplorent les parents-d’élèves, qui ont déposé des pancartes à l’entrée de l’école sur lesquelles on pouvait y lire : « Non aux suppressions des postes », « Stop aux fermetures des classes », « Ne touchez pas à mon école », « Laissez nous nos maîtresses ».

provench_res1

26 février 2023

Inflation, dégâts de gibiers… les agriculteurs vosgiens manifestent leur colère

Une soixantaine d’agriculteurs du département se sont réunis devant la préfecture des Vosges pour alerter les pouvoirs publics sur les difficultés de la profession. Ils dénoncent entre autres une valorisation insuffisante du travail et un plan de gestion cynégétique dangereux pour leurs exploitations.

agricultureOn en a gros ! Tel est le message des agriculteurs qui se sont réunis ce lundi devant la préfecture des Vosges à Épinal. Rapidement, la circulation a été bloquée par les engins agricoles, les deux vaches et la soixantaine de manifestants présents sur place.

Inflation et prix d’achat

Beaucoup d’agriculteurs font état d’un profond sentiment d’injustice. Celui de se sentir abandonnés alors qu’ils voient de jour en jour leurs marges se réduire. « L’inflation n’a augmenté que dans un sens », explique Simon, producteur de lait bio de 22 ans.

Des hausses qui s’élèvent selon les premiers concernés à 200 % sur les intrants (engrais, pesticides…) ou encore 70 % sur le carburant. « Nous refusons de faire les frais de cette inflation, où tout augmente sauf les prix d’achat dans l’alimentation », s’agace Philippe Clément, président de la FDSEA 88. Il demande « des réponses concrètes » pour « reposer les bases de notre souveraineté alimentaire  ».

Car derrière, ce sont aussi des craintes sur l'avenir de la filière, déjà en concurrence avec les autres pays. « On ne peut pas continuer d’importer ce que l’on refuse pour notre agriculture », précise le représentant.

Il est rejoint par Nicolas Lallemand, co-président des jeunes agriculteurs des Vosges. Pour lui, il s’agit d’éteindre le feu avant qu’il ne soit trop tard : « Aujourd’hui, pour trois départs à la retraite, à peine une exploitation est reprise  » D’où sa présence « pour ne pas que les jeunes se découragent et que leur avenir soit un peu plus radieux ».

Désaccord sur le plan cynégétique

À peine arrivés dans les rues d’Épinal, les agriculteurs ont déposé six têtes de sanglier devant la préfecture. « C’est un avertissement, sinon il y en aura d’autres », lâche l’un d’entre eux.

Ils dénoncent un « sentiment de trahison » vis-à-vis de la nouvelle préfète, Valérie Michel-Moreaux. Depuis trois ans, le plan de gestion des animaux sauvages (sangliers en tête mais aussi cervidés) est en effet en discussion entre la préfecture, la fédération de chasse et les agriculteurs, sans que personne n’arrive à se mettre d’accord. Ces derniers s’insurgent contre le nouveau schéma validé sans nous avoir consultés et qui réintroduit l’agrainage dans le massif », explique Philippe Clément.

Ils craignent une recrudescence de la population dans ces zones et donc une augmentation dignificative des dégâts dans leurs champs.

Reconnaissance de la sécheresse

Après une année de sécheresse qui aura mis à rude épreuve le départemen , les manifestants dénoncent le plan des calamités agricoles 2022 qui « ne reconnaît pas un taux de perte suffisant » à « l’exception de la montagne ». Une décision « irrespectueuse » face aux difficultés et après la mobilisation des paysans « afin de protéger notre territoire des incendies dévastateurs ». Ils demandent que l’ensemble du département soit considéré en calamités agricoles. (selon "Vosges-Matin")

9 février 2023

La Bresse, « passoire thermique » du massif vosgien

Une étude, réalisée par une start-up spécialisée dans les résidences secondaires, épingle plusieurs villes du massif des Vosges concernant les logements énergivores. En tête du classement, La Bresse figure parmi les mauvais élèves en la matière.

labresseLes passoires thermique , autrement dit les logements qui présentent un diagnostic de performance énergétique (DPE) mauvais, n’ont jamais autant été au cœur de l’actualité. Depuis le 1er janvier, la loi climat & résilience prévoit en effet l'interdiction de louer tous les biens classés G+. De plus, le calendrier prévoit une interdiction progressive des biens G, F et E à l’horizon 2034.

La start-up Prello, spécialisée dans l’achat et la gestion de résidences secondaires en France, s’est ainsi intéressée à cinq villes du massif des Vosges qui comptent au moins 10 % de ce type de logements. Résultat, la ville de La Bresse arrive en tête avec 12,79 % de logements décrits comme « passoires thermiques », devant Gérardmer (10,08 %), Labaroche (Haut-Rhin – 6,53 %), Granges-Aumontzey (4,03 %) et Saulxures-sur-Moselotte (3,82 %).

Ce classement est basé sur les données de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l‘énergie (ADEME) de 2018 parmi les villes comptant au moins 2 000 habitants et 10 % de résidences secondaires.

Rien ne dit que le parc immobilier s’est amélioré ou a empiré énergétiquement depuis cette date, mais la loi, désormais contraignante, devrait faire réfléchir les propriétaires pour les années à venir. (selon "Vosges Matin")

6 février 2023

Saint-Hippolyte : les anciennes mines d’uranium

Exploitée dans les années 1950, la mine d’uranium du Teufelsloch, à Saint-Hippolyte, présente aujourd’hui le visage d’une paisible clairière, où ne figure aucune information pour le public. Les élus s’en inquiètent même si, assure-t-on, la radioactivité ne présenterait pas de risque.

uraniumÀ l’ombre du Haut-Koenigs-bourg, sur les hauteurs de Saint-Hippolyte, rien n’indique que, dans cette clairière en dévers, furent extraites 4 000 tonnes de minerais uranifères. Le puits d’une centaine de mètres de profondeur, desservant quatre galeries en croix, a été recouvert lors de travaux deréhabilitation du site, en 1994. Un panneau en bois patiné par la neige et la pluie indique succinctement : « Cogema, site minier du Teufelsloch ».
« Saint-Hippolyte est l’un des plus petits sites d’extraction d’uranium français. Mais il y a une grosse chape de plomb qui pèse sur cette histoire », estime le maire du village, Claude Huber. Il y a bien un dossier qui repose dans les tiroirs municipaux, essentiellement des coupures de journaux, dont les plus anciennes datent des années 1950, et où l’on parlait de la construction d’une unité industrielle d’extraction sur les terres de Saint-Hippolyte.
Les anciens disent volontiers que tout le secteur est « naturellement » radioactif et l’« a toujours été ». Claude Huber est tout de même inquiet : il dit ne pas être informé du résultat des mesures menées sur le site depuis son réaménagement, sous maîtrise d’ouvrage de la Cogema (aujourd’hui Areva). « Le doute s’est installé, car nous n’avons pas de données chiffrées », confirmant effectivement la non-dangerosité du site.

« Le seul danger de cette mine, c’est l’oubli »

Pour Jean-Marie Brom, directeur de recherche au CNRS, « le niveau de radioactivité est probablement faible. Et, comme il n’y a aucune vie permanente sur le site, il n’y a pas de danger. » Le porte-parole du réseau "Sortir du nucléaire" précise que la teneur en uranium du minerai serait « faible » : de l’ordre de « 0,14 % ».
Et l’eau consommée par les villageois de Saint-Hippolyte, Rodern et Orschwiller (regroupées au sein d’un même syndicat d’eau) ne représente-elle pas, à long terme, un danger ? « A priori, il n’y a pas decaptage de sources dans le secteur », croit savoir Jean-Marie Brom. Ce que confirme le maire de Saint-Hippolyte, Claude Huber : « Il n’y a pas d’eau qui provient du secteur du Teufelsloch. »
Du côté d’Areva, à la direction des réaménagements des sites miniers, on affirme, par la voix de Laurent Blaszczyk, qu’« il n’y a pas de points d’émergence d’eau sur le site. Sous 0,74 becquerel par litre, nous ne sommes pas obligés de doter un site minier d’une station de traitement. Les mesures faites dans le ruisseau et la nappe, en amont et en aval du bassin versant, sur une surface 190 ha, ne dépassent pas le seuil autorisé : entre 1991 et 1994, on a mesuré en moyenne 0,03 becquerel par litre. »
Claude Huber demande toutefois que l’histoire industrielle du site fasse l’objet d’une information au public, même si les 100 ha sont à présent la propriété d’un chasseur français installé en Suisse, à l’exception d’une prairie d’un hectare demeurant propriété d’Areva. Jean-Marie Brom, lui, prévient : " Le seul danger de cette mine, c’est l’oubli." (selon "Réseau pour sortir du nucléaire")

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